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    La Nuit a dévoré le monde
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    150 critiques spectateurs

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    roi2trefle
    roi2trefle

    4 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mars 2018
    Excellent film malheureusement présenté dans trop peu de salles : avec peu de moyens, sur un sujet rapidement glissant (les morts-vivants ce n'est pas franchement novateur) il s'articule autour de cette introspection forcée avec un excellent acteur principal, le tout étant fort bien filmé et des décors parfaits... bref très belle découverte !
    Tieum
    Tieum

    8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2018
    Un bon film (d’auteur) de zombie qui travail très bien la psychologie du personnage, sa solitude etc.
    J’ai mis du temps à rentrer dedans et à prendre au sérieux l’histoire (milieu parisien, zombies pas super crédibles...) mais on finit vraiment par être pris.
    Les acteurs ne sont pas géniaux quand ils échangent ensemble mais une fois qu’on est seuls avec l’acteur principale c’est impec je trouve.
    Outres quelques défauts, j’aime ce film!
    Et il faut vraiment aller le voir en salle pour encourager le cinéma français à produire ce genre de films (films de genres): c’est assez rare pour être signalé.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 8 mars 2018
    En préférant aller se coucher, plutôt que de participer à la méga-teuf organisée par sa coloc, Sam a échappé au pire. Quand il se réveille, il est un quasi-survivant. Dans l’appartement vandalisé, le sol est jonché de cadavres. Idem dans les autres apparts dévastés de l'immeuble où seul grogne une sorte de Quasimodo coincé dans l’ascenseur. Plus inquiétant encore, quand il regarde par la fenêtre, les rues du quartier sont peuplées de zombies déchiquetés et agressifs, errant dans un paysage apocalyptique.
    Après cette douce intro, bien trash, Il reste encore une heure de film, pour essayer de comprendre ce qui se passe et comment Sam va pouvoir se sortir de ce piège. Victime d’un vilain rêve ou d’un mauvais trip ? Revanche d’humanoïdes à son attitude individuelle de la veille ? Exercice de survie en milieu hostile ? La conclusion n’est guère convaincante. Avec d’autres amputés sanguinolents et d’autres flots de raisinet, les morts-vivants délivrent un indicible message. L'heure restante paraît longue...
    Pour son premier film, Dominique Rocher réussit à faire trash et gore à la fois ! Plongeant le spectateur dans des abimes d’horreur et d’improbables métaphores autour de la culpabilité. « Ce qui se produit est cohérent avec la vision du monde du héros », se défend le réalisateur qui assure avoir voulu faire « un film mental et un film de genre ». Soit, mais en dépit des indéniables qualités plastiques du film et un acteur au sommet de l’ambiguïté, La nuit a dévoré le monde est un joli titre pour un contenu littéralement monstrueux.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 mars 2018
    Derrière ce titre mordant accompagné d’une affiche vertigineuse se cache un film de zombies pas tout à fait comme les autres. Déjà parce que c’est français – sans chauvinisme, ça fait 6 ans depuis la Horde qu’on n’avait rien eu de notable sur le sujet dans nos vertes contrées - ensuite parce que, tout en respectant la majorité des codes du genre, son réalisateur Dominique Rocher a suffisamment d’idées que pour faire du neuf avec du mort.

    La nuit a dévoré le monde est une adaptation libre du roman éponyme de  Pit Agarmen (anagramme de l’écrivain Martin Page), à la base une sorte de journal de bord d’un survivant misanthrope à une apocalypse mort-vivant enfermé dans un immeuble parisien. Dans la version ciné, pas de journal ni même de voix off pour partager les pensées de Anders Danielsen Lie mais un jeu d’acteur au cordeau sur le rôle de l’écorché vif dans sa prison haussmannienne cernée par les morts que le personnage va devoir s’approprier pour survivre, au péril Z d’abord mais aussi et surtout à la solitude qui vient ensuite. On retrouve un peu de Je suis une légende (et des deux adaptations précédentes d’Omega man) et beaucoup de Seul au monde dans la robinsonnade horrifique en milieu urbain de notre héros.

    L’esthétique de l’enfermement est explorée avec soin par un cadrage serré où le hors champs n’est que menace, la caméra sait quand alterner moments de grâce et coup de flippe bien senti. Une certaine science du plan soigné qui fait plaisir et du montage qui fait mouche en coupant trop tôt une ombre qui passe ou en étirant la traversée d’un couloir : classique mais terriblement efficace. Si la découverte de l’immeuble fait penser un moment à Rec, le film trouve vite son originalité en explorant son concept de base jusqu’au bout, mêlant ellipses et délires liés à l’isolation pour imprimer un mouvement constant à son histoire en ligne droite. Angle d’attaque original au film de zombie d’ailleurs, qui propose ainsi de sacrées idées visuelles pour des scènes assez inédites dans un genre dont on pensait avoir déjà fait trois fois le tour, le plus marquant restant toutefois les simples moments de calme où la vile absolument silencieuse devient glaçante.

    C’est la force de la nuit a dévoré le monde, sa gestion du vide, le minimalisme du propos, du cadre, de la musique, uniquement diégétique, des enjeux (trouver à bouffer/pas se faire bouffer), où tout ce qui y est introduit prend de suite une importance considérable. S’il manque au film un brin d’originalité, surtout dans son dernier acte, pour se détacher vraiment de ses prédécesseurs, cela ne nous empêchera pas de le conseiller haut et fort aux amateurs et même aux néophytes de l’horreur pour peu qu’ils soient amateurs de propositions de ciné qui savent ce qu’elles font et qui le font bien.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 mars 2018
    La nuit a dévorer le monde est un film sans prétention, pas destiner au grand public mais en qui sommeille une petite graine. On y retrouve un héros seul face à l'effondrement du monde, face à ses peurs, ses angoisses, sa survie. C'est aussi un film sur notre réaction face à l'inexplicable, que ferait-on à sa place? Dancer, crier, inventer des choses, se laisser mourir? Ce film de zombie qui n'en est pas vraiment un parle surtout de la solitude, pire que la peur de mourir manger, il y a la peur de perdre pied. La bonne surprise de Gerardmer 2018.
    CL O.
    CL O.

    4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mars 2018
    meilleur film de zombies que j'ai jamais vu! Et en plus c'est français. On ressent la solitude du protagoniste de façon assez exceptionnel.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 mars 2018
    Film vu en avant-première et avec présence de l'équipe du film. Il est pas mal. Il y a des scènes drôles avec le zombie enfermé dans l'ascenseur.
    black B.
    black B.

    38 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 mars 2019
    Après le script de "dans la brume" qui fut un échec commercial, Dominique Rocher enchaine sur La nuit a dévoré le monde, avec un budget ré-ajusté xD
    Du coup ça se sent, c'est très cheap, la ou le film pourrait se rattraper grâce a un script qui ne coute pas des millions, il le fait mal, c'est peu immersif et l'acteur principal ne casse pas des briques..
    D'ailleurs, pourquoi allez chercher des acteurs a l'autre bout du monde sans talent, alors que c'est facilement trouvable en France.. Et il y en a même quelques un avec du talent. Le real se justifie en expliquant qu'il se sent européen, et qu'il veut des acteurs de toute nationalité. Ok pourquoi pas.. Mais du coup pourquoi ne produit il pas ses films à l’étranger aussi ? Peut être pour profiter du CNC ? Européen mais pas pour tout apparemment. Bref pour en revenir au film, c'est médiocre. 1.5/5
    jpdeg
    jpdeg

    5 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2018
    C'est un film de zombies tourné de façon minimaliste. Rien à voir avec Walking dead, quoique, à certains moments... J'ai bien aimé le jeu de l'acteur norvégien Anders Danielsen et toute son ingéniosité pour tenter de survivre. Film vu en avant-première au 35° Festival International du Premier Film d'Annonay.
    Scénario Catastrophe
    Scénario Catastrophe

    30 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2018
    Au-delà des zombies, La nuit à dévoré le Monde est un film de survie, où le personnage principal réorganise son Île (l'immeuble) en fonction de ses besoins vitaux, donnant ainsi naissance à des idées farfelues et des décors "oniriques" : le toit, les lits, la musique... Notre survivant a même son "Vendredi", dans l'ascenseur, un personnage avec qui les interactions sont vraiment touchantes. Ce film pourra peut-être réconcilier certaines personnes avec les zombies, qui ont ici davantage une posture symbolique plutôt que simplement trash. ( Bien que le réalisateur n'a pas fait l'économie du sang et des bras déchiquetés...)
    En tout cas, ce long-métrage laisse des portes ouvertes à de nombreuses interprétations, jusqu'au plan final, spoiler: où quelques questions resteront sans réponses
    .
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 février 2018
    Film d'horreur particulièrement atroce et sanguinolent. La tension est palpable dès le début du film : pour amateurs de morts vivants.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 février 2018
    Plutôt sympa, un peu longuet parfois mais se laisse regarder bonnes idées parfois. Le manque de musique ou de bruitage parfois (ils sont drôlement silencieux les zombies quand même !) est dommage
    Dkc
    Dkc

    21 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2018
    voilà le vrai bon film de gerardmer 18, et de ce début d'année cinématographique ; dommage qu'il n'était pas en compétition. Et un film français fantastique avec quelque chose d'intelligent à dire, et un vrai suspense prenant. Un survival en milieu urbain ( immeuble bourgeois parisien : donc : exotique ) face à un monde extérieur hostile ( mais les zombies ne sont ils pas dans nos petites têtes troublées ? ), où la conscience esseulée sombre tout doucement dans la folie...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 février 2018
    Excellente surprise ! Imaginer les zombies dans Paris pouvait faire craindre le pire pour un film français. Mais Anders Danielsen joue impeccablement son rôle et malgré quelques longueurs, la réalisation nous maintient toujours dans ce film surprenant.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 319 abonnés 4 096 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2018
    En adaptant La Nuit a dévoré le Monde de Martin Page, Dominique Rocher signe un film de genre comme on en voit très peu en France. Grave de Julia Ducournau étant le dernier en date. Nous faisons la connaissance d’Antoine, qui après une nuit mouvementée, se réveille seul dans un immeuble aux murs couverts de sang. Il va très vite se rendre compte que tout Paris est envahi de zombies avides de sang et de chair. En avoir les explications n’est pas nécessaire, car La Nuit a dévoré le Monde se concentre sur l’instinct de survie d’Antoine. Garder son sang froid et s’organiser telle est la devise du personnage d’Anders Danielsen Lie qui a fait ses débuts dans Oslo, 31 août. Entre grosses frayeurs et quelques notes d’humour, on le suit s’armer, se nourrir, se protéger et collecter de l’eau lors des pluies. Il sera plus tard rejoint par Golshifteh Farahani et Denis Lavant, mais là on ne vous en dit pas plus. La Nuit a dévoré le Monde est une réussite visuelle, sonore et émotionnelle et nous le conseillons à quiconque n’a pas l’âme sensible.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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