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Laurent Boutonnat
9 abonnés
263 critiques
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4,0
Publiée le 26 octobre 2024
On est loin des productions Disney avec ce film d'animation, et cela fait du bien ! Ça change. Il n'y a aucun dialogues. Ça s'apparente davantage à de la contemplation, avec une certaine réflexion sur la vie. On est entre réalité et conte. Les dessins sont sublimes, tout comme la musique. L'émotion est présente, avec l'histoire de cet homme naufragé qui, par une sorte de miracle, va pouvoir fonder une famille sur l'île où il a atterri. Je mets 4 et non 5 car j'ai trouvé que ça stagnait un peu vers le milieu. Autrement, ça reste de grande qualité.
Punaise, alors là je ne m'y attendais pas du tout. Ce film m'a mis une énorme claque, jusqu'à me tirer les larmes dans les 5 dernières minutes. Cette oeuvre est d'une poésie incroyable, juste, musicalement percutante, et pourtant il n'y a pas de paroles. Ce film est une leçon de vie, de retour à l'essentiel bien loin de ce que l'on vit dans nos sociétés actuelles. Les parents et les personnes ayant eu la chance de connaitre le vrai amour vont certainement être les plus touchées. en un mot : Merci pour ce moment en dehors du temps.
Film d'animation franco-belgo-japonais, coécrit et réalisé par Michael Dudok de Wit, dont c'est le premier long-métrage, La Tortue Rouge est une très belle œuvre coproduite par le studio Ghibli. L'histoire nous fait suivre un naufragé se retrouvant sur une île déserte qu'il va tenter de fuir à de nombreuses reprises, sans succès, empêché par une grande tortue marine à la carapace rouge. Ce scénario, très simpliste, mais d'une grande richesse spirituelle, nous immerge pendant une heure et quart dans une aventure fantastique contemplative empreinte de poésie. On assiste pendant tout ce temps aux tentatives désespérées de cet homme afin de retrouver la civilisation, jusqu'à ce que se produise un événement bouleversant sa solitude. L'intrigue est captivante car on ne sait jamais à quoi s'attendre et dans quelle direction va aller le récit. Hélas, il comporte également un petit côté redondant qui se ressent malgré une durée relativement courte. Cela est notamment dû à le petitesse de l'île et aux peu de distractions possibles, obligeant le naufragé à faire toujours la même chose. Cependant, la dernière partie se montre plus diversifiée. On parvient à ressentir de l'empathie pour cet homme esseulé devant lutter pour sa survie au milieu d'un îlot entouré d'une étendue d'eau à perte de vue. Mais il n'est pas vraiment seul car la faune et la flore qu'il tente d'appréhender sont de solides alliés ou peuvent se montrer dur avec lui. Le métrage est une véritable ode à la nature et aux êtres vivants la composant. Cela se ressent nettement à travers la direction artistique qui est tout simplement somptueuse. Celle-ci met superbement en valeur la végétation et les animaux à travers ses animations réalistes et ses couleurs lumineuses. On en prend plein la rétine et l'ambiance esthétique se renouvelle la nuit pour nous offrir une vision nocturne tranchant avec le jour. Ce ravissant visuel est en plus accompagné par une magnifique b.o. signée Laurent Perez del Mar, dont les compositions douces collent parfaitement aux images. Elles bénéficient d'une belle présence à l'écran pour notre plus grand bonheur auditif. Mais le reste du temps, elles laissent place aux bruits naturels qui ont tout autant d'impact, d'autant plus qu'aucun dialogue n'est prononcé, ce qui permet de se focaliser sur ces sons. Reste une belle fin venant mettre un terme à La Tortue Rouge, qui, en conclusion, est une œuvre méritant grandement d'être découverte et admirée tant c'est un film d'une grande beauté.
C'est l'histoire d'une vie d'homme depuis qu'il échoue sur une île déserte. J'y ai vu la métaphore de la recherche du sens de la vie: se battre, aimer, mourir...pour l'humain. Mais il y a le divin qui s'incarne et devient la compagne immortelle de l'homme: peut être l'âme. L'absence volontaire de sens dans ce très beau film nous invite à produire le nôtre, à rêver...
Deçu, alors oui, c’est beau. Je ne me suis pas particulièrement ennuyé, mais rien ne m’a procuré d’émotion, l’histoire est inexistante. Quand je lis les critiques, j’ai l’impression d’avoir raté quelque chose.
Un bon film d’animation, un travail très soigné, une certaine poésie... mais je ne partage pas l’enthousiasme délirant de Télérama (par exemple) qui y voit un « conte écolo ( ?) fascinant qui nage sur les rivages du chef-d’œuvre... »
Je suis un peu mitigé quant à ce manga... d'un coté j'ai adoré le début avec le naufrage, la survie, la rencontre avec la tortue et le geste tragique que l'homme commet... et j'avoue que j'ai été vraiment subjugué par tous ces aspects là mais ensuite je me suis ennuyé... la réincarnation de la tortue est pourtant plaisante au départ mais la seconde moitié du film avec la vie de famille est moins prenante et j'ai fini par lâcher un peu et du coup je suis resté sur une note plus terne alors que le début m'avait vraiment emballé et au final je ne sais pas trop bien quoi en penser... dommage car si la fin avait été plus accrocheuse, j'aurais passé un excellent moment avec cette tortue rouge !
Un très bon film pour moi, je l'ai regardé vers mes 8 ans et étant tout de même assez turbulent je ne me suis pas ennuyé. Une histoire à la Crusoé, très beau, poétique et original; il nous emporte sur une île pacifique avec un naufragé essayant de s'échapper, on le regarde et on se laisse guider sans complexité.
Le film est une belle déconstruction du mythe de Robinson Crusoé du roman éponyme (1719) de Daniel Defoe (1660-1731) : un homme qui a fait naufrage, échoue sur une île tropicale et cherche à la quitter en construisant un radeau ; spoiler: il est détruit, lors de 3 mises à l’eau successives, par une tortue rouge, obligeant l’homme à regagner l’île et y rester . Le scénario est minimaliste, d’une part, par l’absence de dialogues et d’autre part, par une trame narrative épurée (les aspects pratiques de survie sont à peine esquissés) et elliptique (comment est allumé le feu des branches mortes ?) qui se résume à un condensé de la vie humaine spoiler: (rencontre d’une compagne, ici la tortue rouge, naissance d’un enfant qui grandit puis quitte ses parents) . Cela est contrebalancé par la beauté du graphisme, caractéristique des studios Ghibli (spoiler: notamment la scène de tempête du début et celle du tsunami ) et adoptant le style « ligne claire » pour les personnages, et la musique de Laurent PEREZ del MAR.
La Tortue rouge intrigue par la tonalité merveilleuse qui régit son microcosme insulaire : la survie de ce Robinson Crusoé sans âge s’inscrit dans un environnement naturel composé de forêts denses et de crevasses à flanc de falaises ; ses tentatives d’évasion, réitérées encore et encore, se voient perturbées par les heurts d’un animal aux allures mythologiques qui mute en créature anthropomorphe. C’est que la liberté véritable se trouve ailleurs, ou plutôt là sur l’île qui raccorde l’homme à ses besoins essentiels et à une poésie de la nature portée par la très belle animation qu’encadre Isao Takahata, ainsi que par la musique de Laurent Perez del Mar.
Un des pire films que j'ai jamais vu l'histoire d'une femme torture qui vient aider le type il ont un gausse puis la fin spawn quant un tempête détruit tout sur son passage. La femme se retransform en tortue l'homme meurt et le fis se bar oklm
Images dignes de leurs prix, comme à l’habitude des studios Ghibli. Des musiques courtes mais poignantes, qui rajoutent un vrai plus aux émotions que le film rejette. Pas de dialogue certes, mais une communication non-verbale riche et qui nous laisse à vif. Même si on peut se sentir nous même un peu emprisonné sur l’île, l’amour qu’ils se portent tout au long des années est contagieuse et fait chaud au cœur.