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Un visiteur
3,5
Publiée le 4 avril 2018
Un animé très réussi sur un naufragé qui échoue sur une ile paradisiaque et complètement vierge de toute présence humaine. Le héros, si l’on peut l’appeler ainsi, va chercher par tous les moyens à se sortir de ce mauvais pas et effectuer quelques rencontres qui changeront son existence. Difficile d’en dire plus sans trop en révéler, mais il s’agit d’une œuvre simple, entièrement muette mais bercée par une douce mélodie, pleine de finesse et d’humanité, pour tout public, d’origine française et co-produite par le studio Ghibli. Un gage de qualité.
spoiler: Il est naufragé, arrive sur une île déserte, tente des'échapper en radeau 3 fois mais passé la barrière de corail un bruit sourd brise son embarcation l'obligeant à retourner sur l'île.
A la troisième fois, le héros se rend qu'il s'agit d'une tortue rouge. De retour sur l'île, il l’aperçoit s'échouer sur la plage et pour se venger il la retourne et la laisse mourir au soleil.
Après une nuit, pétri de regrets, il tente de la redresser, mais n'y parvenant pas lui construit un abris et l'hydrate, malheureusement pour la tortue c'est trop tard et sa carapace se fend pour finalement devenir vide. La tortue s'est transformée en femme.
Alors bien sûr, il pourrait se reproduire avec, seul sur son île déserte et vivre d'amour et d'eau fraîche mais ... et puis si, comme c'est inattendu !
Bref, je ne raconte pas la fin, mais je suis resté totalement hermétique à ce film, très ennuyant à mon avis.
Un film d'animation minimaliste qui traite avec finesse des différentes phases de la Vie. La tortue rouge nous recentre sur l'essentiel et ça fait du bien, parfois avec violence, parfois avec humour, et toujours avec grâce nous invite à nous questionner sur le Pourquoi de la Vie. Pour les amoureux de Poésie, les rêveurs, pour retrouver une certaine quiétude, une sagesse. Un bijou de délicatesse.
Produit par le studio Ghibli, ce film franco-belge est unique. Dessin minimaliste et aucun dialogue pendant 1h20 voilà qui peut rebuter. Mais il faut s'accrocher et aller jusqu'au bout de ce film pour découvrir que l'on viens de voir quelque chose de juste exceptionnel. Ce film nous raconte les différentes étapes de la vie d'un homme de manière assez métaphorique. Mais ses images poétique et sa musique envoûtante finisse par nous emporter et on ressent alors des choses que l'on ne pensait pas ressentir devant un film. Rarement un film ne m'aura mis dans un tel état.
Oui oui, on a bien saisi le message, les étapes de la vie, les échecs, la persévérance, l'espoir, la vie, l'amour etc etc. Le graphisme est beau et en dehors des personnages aux traits très européens, on ressent la très forte influence (ou obligation) de l'animation japonaise qui avec les studio Ghibli propose là le premier long métrage d'animation réalisé par un non japonais. Mais que le message est lourdingue, tellement téléphoné et matraqué durant l'ensemble du film qu'il en devient très très pénible. Dur d'aller à la fin et quant on y arrive on n'a qu'une réaction : "pfiou, ça y est, c'est terminé!"
Issu d'une inattendue collaboration entre un artiste francophone et les fameux studios japonais Ghibli, "La tortue rouge" s'impose très vite par son graphique dépouillé d'une très grande beauté. Entièrement muet, on se laisse prendre à cette histoire à la fois très simple et terriblement universelle. Il y a un subtil mélange entre réalisme et fantastique, c'est d'une grande et belle poésie. Ce film d'animation est surtout destiné aux adultes qui, si ils sont sensibles à la beauté et aux histoires subtils, devraeint tomber sous le charme de ce film d'animation de haute tenue artistique.
Une île, un naufrage, quelques animaux et deux trois trucs ; pas plus. Voilà comment résumé en gros le film relativement simple. Coté image, les dessins y sont épurés comme fait à la pastelle.... Ou manquement de dialogue, une musique exceptionnelle raisonne dans nos oreilles^^. C'est à partir de la que l'on ait plutôt enfin presque devant une oeuvre d'art poétique donc, mais devant quelques choses qui nous met un peu de coté ; fasse à la façon dont nous formate la société et notamment avec les films d'animation US d'Hollywood (pas que, je sais). Pour les amateurs de film d'animation. Le coté poétique raisonne comme une bouffée d'air frais... Ou l'on sentirait presque l'authenticité de la chose. Puis vient le "twist" inévitable dans l'histoire mais décrit comme si on entrait dans une autre dimension. Et voici, la création de l'homme et de la femme et ce qui s'en suit ; on la connaît avec les aléas de la vie (triste ou moins triste). Et le peu de dialogue, une image vaguement poétique (en adéquation avec la musique...). Nous font ressortir nos émotions plus intensément que l'offre certains films en général. Nous voila donc dans une sorte de métaphore de la vie et du rêve / de l'illusion (toute illusion nait qu'un rêve???). C'est donc, le concentré des émotions primaires et si pure, simple que l'on observe mais qui nous paraissent si forte qu'habituellement. Et le scénario est pour (mais cela on le comprends qu'a la fin et après une mince réflexion) à contrario avec les grands Pixar ou Disney ; simple. Là ou les autres réalisateurs ou réalisations aurait misé sur les rebondissements, la surprise, énormément de chose... Pour une fois, enfin (rarement) accepte et on apprécierait même les silences qui à défaut de ce que l'on peut penser avant de l'avoir vu. Nous fait passer divers choses par rapport à ces longs silence lourd de sens. Bref, en fin de compte ; il ne sert pas grand chose d'en faire une critique. Mais ce qui est sur, c'est que les enfants plongeront ou non (quitte ou double) dans ce "conte fantastique" et les parents également s'ils y mettent un peu de leur regard subjectif et en rapport à ce l'on voit généralement dans les films d'animations... Donc peu de dialogue, mais étrangement cela est un élément positif. Tout comme en ce qui concerne le manquement de "situations punchies". A vous de juger, mais qu'est ce que l'on respire et se sent libre!
Avec une absence de dialogue compensée par une musique assez riche et une réalité qui laisse parfois la place aux rêves et à la mythologie , cette belle histoire s'attarde ( parfois un peu trop ...) sur les relations entre les organismes vivants .
La configuration de l'ensemble s'avère pour le moins originale : un film des studios Ghibli réalisé par un néerlandais (Michael Dudok De Witt) entouré d'une équipe française avec comme producteur artistique Isao Takahata ? Cela confirme en réalité que les mélanges font de beaux enfants, car le résultat final constituera à coup sûr l'un des grands moments de l'année. Sur une île déserte, "La Tortue Rouge" retrace les grandes étapes de la vie d'un être humain. Son premier exploit est ainsi de captiver mystérieusement durant quatre-vingt minutes sans qu'un seul mot n'y soit prononcé. Il en découle cependant un récit palpitant, laissant si l'on peut dire sans voix le spectateur cloué sur son siège. Seules la musique et les images parlent à un débit ininterrompu, dans un mariage lyrique et harmonieux. Métaphorique, philosophique, puissant, "La Tortue Rouge" est donc un chef-d'oeuvre de maîtrise, de beauté et d'intelligence.
Une poésie certaine, des lenteurs et une histoire touchante où se mèlent isolement, amour et transmission. Un bel imaginaire pour cette co-production qui réveille les questions de l'accomplissement, du besoin de (re)construction et de l'amour naissant ou perdu.
Animation magnifique, couleurs merveilleuses, délicatesse du dessin et délicatesse tout court... Difficile de ne pas trouver de grandes qualités à un dessin animé faisant constamment preuve d'une grande sensibilité. J'ai d'ailleurs été un bon moment porté par cette vague de douceur et de poésie caractérisant le film, seulement voilà : c'est un peu long. Aussi beau soit-il, le film a du mal à tenir la distance sur une heure vingt et brasse (un peu) de vide à plusieurs reprises, notamment durant la deuxième partie. Je n'irais pas jusqu'à écrire qu'il ne se passe plus rien (il y a quand même quelques événements importants), mais on sent bien qu'une vingtaine de minutes en moins auraient sans doute été bénéfiques au résultat final. Maintenant, ne soyons pas trop sévères non plus. Il y a suffisamment de richesse et de subtilité pour que cette « Tortue rouge », bien qu'un peu survendue, justifie le déplacement des adultes comme des enfants.
Cette histoire de la vie muette est sublimée par un dessins magnifiques (les plans déssaturés de la nuit ...) et une ambiance sonore fascinante. Le tout se trouve empli de beaucoup de poésie. Le message également écologique manque toutefois un peu de rythme. On aurait aimé des événements plus soutenus pour capter l'attention.
Alors que tout laisse à penser à un Robinson Crusoë remastérisé pour la énième fois, la beauté des graphismes de La tortue rouge nous hypnotise dès les premières minutes. Avec la co-production des studios Ghibli qui ont bel et bien laissé leur trace, Michael Dodok de Wit nous porte dans l'histoire de la vie de l'homme, avec une simplicité et une émotion remarquables. Le scénario très classique déçoit mais reste appréciable pour son universalité. Il traite des étapes les plus importantes de la vie avec poésie et sans dialogues ; on sent et ressent alors toute l'ambiance onirique mise en place par la musique et les jeux d'ombres et de couleurs à couper le souffle. La tortue rouge nous ramène aux vraies valeurs de la vie sans rien dire, en laissant tout à penser.