AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
4,0
3317 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur La Tortue rouge ?
5
64 critiques
4
79 critiques
3
58 critiques
2
29 critiques
1
14 critiques
0
4 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Dépaysant !! C'est le mot que j'utiliserai pour définir ce film qui est unique à la foi de part son histoire que de part sa réalisation !! Si ce n'est le plus beau film d'animation d'après moi !! Ce film est assez particulier du fait qu'il n'y ai pas de parole : il y a des bruitages des effets sonores et de rares sons de voix ce qui peut ne pas plaire à certain, je le conçois.
Mais pour moi, ce film est une véritable réussite !! Il est très beau et assez dur par moment, les personnages y sont étonnement extrêmement attachants bien que privés de la parole et le rythme y est parfaitement maîtrisé !!
Le tout surmonté avec une musique tout bonnement magnifique... un chez d'œuvre à mon goût !!
Enfin bref, si vous voulez voir un magnifique et tout au moins original film d'animation, je vous le conseille !!
Mais pour moi, ce film est une véritable réussite !! Il est très beau et assez dur par moment, les personnages y sont étonnement extrêmement attachants bien que privés de la parole et le rythme y est parfaitement maîtrisé !!
Le tout surmonté avec une musique tout bonnement magnifique... un chez d'œuvre à mon goût !!
Enfin bref, si vous voulez voir un magnifique et tout au moins original film d'animation, je vous le conseille !!
Film excellent, très poétique, avec un dessin très jolie et des beaux tableaux. Les symboles sont vraiment magnifiques et les séquences oniriques encore plus.
LA TORTUE ROUGE (2016): Quel est le personnage principal de ce film, l'être humain ou la nature? Les deux, car leur association formera un sujet vierge de toute civilisation. Un cadre naturel sans paroles pour le naufragé, rien que des actes pour le définir, et le bruit des vagues, du vent, des feuillages pour dénoncer cette dame qui arrivera à se faire entendre. Un trait simple mais très agréable pour une poésie d'images animées, aux couleurs d'une grande pureté. Les dessins sont beaux, l'animation est parfaite, les décors respirent la tranquillité (Quoi que….). Un scénario me faisant penser au film SEUL AU MONDE et au roman ROBINSON CRUSOE. Un film qui se regarde sans aucun ennui.
on aime ou on ne comprend pas....nous, nous avons adoré. Le mystère de la vie, la confrontation de la réalité et de la magie...de l amour...un film muet mais tellement beau
Bon ça manque un peu de dialogues, à part quelques cris rien n'indique que ce soit des humains. D'autant qu'il est aussi question de tortues et autres animaux. Les mots me manquent pour apprécier ce film qui n'est pas rebutant mais pas non plus désopilant. Les crabes sont biens et ils sont un peu les seuls à ne pas être trop chelou dans cette affaire. Allez 2.5 pour les crabes et pour ce long clip onirique reposant.
Voilà un film d'animation qui ne sera aisément facile à voir pour tout le monde mais pourtant il a son intérêt. Le fait qu'il soit muet n'est pas facile car il faut que l'on se pose beaucoup de question au fur et à mesure.
Très poétique notamment grâce à la musique envoûtante de Laurent Perez del Mar, un grand film d'animation !
Excellent, tendre et original de jolis dessins, une histoire agréable, une bonne matinée au Louxor de barbes
La Tortue rouge est un film majestueux.
Court et sans une ligne de dialogue, il parvient à faire passer le spectateur par tous les états, du rire aux larmes, de l’hostilité à la tristesse.
Grâce à son esthétisme visuel et musical, et grâce à l’humanité de son personnage principal (et unique pendant son incroyable première demi-heure), lui-même expression tantôt de colère, tantôt d’espoir.
spoiler: La mer, symbolisée par la tortue rouge, refuse de le rendre aux siens. L’homme a ici un but : terminer sa vie sur cette île. Pourquoi ? Le film ne l’explique jamais et n’a jamais besoin de l’expliquer. En colère, il décide d’ôter la vie de celle qu’il croit responsable de ce destin qu’il refuse. Les longues minutes d’agonie de la tortue rouge, puis la tristesse de l’homme comprenant ce qu’il a fait, sont l’un des moments les plus forts du film. Sa rédemption passera par créer une nouvelle vie, à l’aide de la tortue rouge réincarnée en femme qui lui offrira cette chance. La mort de l’homme venue, la tortue rouge repartira alors à la mer et tout sera rentré dans l’ordre, leur fils parti découvrir le monde. => On a au départ un homme et une tortue, puis un homme seul déplorant son propre acte ayant mené à la mort de la tortue, puis un homme et une femme, puis un homme, une femme et un fils, puis enfin à la mort de l’homme, une femme redevenue tortue et un fils devenu un homme. Une boucle bouclée.
Les crabes donnent un peu de légèreté au récit et en sont ses attributs comiques.
Retrouvez ma critique sur PopcornFr
Court et sans une ligne de dialogue, il parvient à faire passer le spectateur par tous les états, du rire aux larmes, de l’hostilité à la tristesse.
Grâce à son esthétisme visuel et musical, et grâce à l’humanité de son personnage principal (et unique pendant son incroyable première demi-heure), lui-même expression tantôt de colère, tantôt d’espoir.
spoiler: La mer, symbolisée par la tortue rouge, refuse de le rendre aux siens. L’homme a ici un but : terminer sa vie sur cette île. Pourquoi ? Le film ne l’explique jamais et n’a jamais besoin de l’expliquer. En colère, il décide d’ôter la vie de celle qu’il croit responsable de ce destin qu’il refuse. Les longues minutes d’agonie de la tortue rouge, puis la tristesse de l’homme comprenant ce qu’il a fait, sont l’un des moments les plus forts du film. Sa rédemption passera par créer une nouvelle vie, à l’aide de la tortue rouge réincarnée en femme qui lui offrira cette chance. La mort de l’homme venue, la tortue rouge repartira alors à la mer et tout sera rentré dans l’ordre, leur fils parti découvrir le monde. => On a au départ un homme et une tortue, puis un homme seul déplorant son propre acte ayant mené à la mort de la tortue, puis un homme et une femme, puis un homme, une femme et un fils, puis enfin à la mort de l’homme, une femme redevenue tortue et un fils devenu un homme. Une boucle bouclée.
Les crabes donnent un peu de légèreté au récit et en sont ses attributs comiques.
Retrouvez ma critique sur PopcornFr
➖Avis bref :
Parmi les productions de ce film d’animation : Ghibli et que vois-je, un réalisateur néerlandais. Curieux cette histoire, après le film est aussi franco-Belge -japonais. J’ai voulu donc en vouloir plus cette étrange histoire space, vide mais naturel entre un homme et une tortue. Le métrage comporte des mélodies, des bruits, mais quasiment pas de dialogue pour ne pas dire aucun, c’est carrément muet. 1h20 de visionnage qui finissent par être fusionnel pour nos personnages. Par contre un peu longue pour une si courte histoire même si qu’un vrai romantisme et de la poésie s’en dégage. Une animation à l’ambiance étrange.
Enfin bref, cela reste quand même une belle métaphore, quoi que sûrement trop sage et sereine pour moi.
Parmi les productions de ce film d’animation : Ghibli et que vois-je, un réalisateur néerlandais. Curieux cette histoire, après le film est aussi franco-Belge -japonais. J’ai voulu donc en vouloir plus cette étrange histoire space, vide mais naturel entre un homme et une tortue. Le métrage comporte des mélodies, des bruits, mais quasiment pas de dialogue pour ne pas dire aucun, c’est carrément muet. 1h20 de visionnage qui finissent par être fusionnel pour nos personnages. Par contre un peu longue pour une si courte histoire même si qu’un vrai romantisme et de la poésie s’en dégage. Une animation à l’ambiance étrange.
Enfin bref, cela reste quand même une belle métaphore, quoi que sûrement trop sage et sereine pour moi.
Le dessin est simple mais jolie, même s'il n'a rien d'extraordinaire non plus, si bien que les éloges qu'il a reçu me fait penser que les gens ne doivent pas regarder beaucoup de dessins animés. Mais bon, c'est agréable à regarder. Ce qui pêche vraiment dans ce film, c'est l'absurdité du scénario, autant dans les détails que dans ses grandes lignes. J'ai lu que c'était une "fable", mais ou est la moral dans cette histoire?
spoiler:
L'homme échoué tue la tortue rouge et en récompense il a une femme évidemment amoureuse de lui, c'est super logique. Qu'on ne me dise pas non plus que c'est une "fable écologique" comme je l'ai lu, car c'est encore plus ridicule, ce n'est pas parce que ça se passe au milieu de la nature qu'il y a une quelconque dimension écologique. Ensuite, certains détails ne manquent pas de ridicule, comme le fait que seul le pantalon de l'homme s'abime et que sa chemise, heureusement reste intact pour pouvoir habillé la femme... Pareil, après le tsunami, que la femme ( qui était une tortue rappelons le ) n'a pas du tout vu venir alors même que la mer se retirait, celle si est blessé quand son fils la retrouve, quand il revient avec son père, elle ne l'ai plus et hop la séance suivante, elle a un bandage à la jambe ( fait avec quoi d'ailleurs??? ). L'homme au début construit 3 radeau mais tout au long de sa vie ne lui vient jamais à l'esprit de se construire une cabane sur l'ile??? La femme après sa transformation remet à la mer sa carapace de tortue, mais à la fin, lorsque l'homme meurt, elle se re-transforme ( parce qu'évidement une femme ne peut pas exister sans un homme... ) mais pouf, sa carapace est revenue. Ce n'est parce que c'est un conte qu'on peut faire tout et n'importe quoi et qu'il n'y a aucune logique à avoir. L'histoire en plus, est parfaitement attendu, même le tsunami, étrangement, dès le début du film en voyant l'ile, je me suis dit qu'il y en aurait surement un
. À mon avis, c'est un film prétentieux qui pense avoir de grandes idées, mais il suffit de réfléchir un tout petit peu pour se rendre compte qu'il est parfaitement creux, que c'est du vu et revu alors même que le scenario est mal travaillé. Je ne comprend pas comment on peut comparer ce film à un Miyazaki par exemple! Et au final, cela s'appel "la tortue rouge", mais on y parle que de l'homme échoué, la tortue est la seule d'ailleurs des trois personnages à ne jamais émettre un son, alors que les autres crient à un moment ou à un autre. C'et un film particulièrement sexiste et anthropocentriste qui laisse croire que la violence d'un homme peut être naturellement récompensé....
. À mon avis, c'est un film prétentieux qui pense avoir de grandes idées, mais il suffit de réfléchir un tout petit peu pour se rendre compte qu'il est parfaitement creux, que c'est du vu et revu alors même que le scenario est mal travaillé. Je ne comprend pas comment on peut comparer ce film à un Miyazaki par exemple! Et au final, cela s'appel "la tortue rouge", mais on y parle que de l'homme échoué, la tortue est la seule d'ailleurs des trois personnages à ne jamais émettre un son, alors que les autres crient à un moment ou à un autre. C'et un film particulièrement sexiste et anthropocentriste qui laisse croire que la violence d'un homme peut être naturellement récompensé....
Minimaliste, discrètement fantastique et métaphorique, joliment lyrique... Avec quelques moments de grâce aquatique. Du même réalisateur, il faut voir aussi un très beau court-métrage : Père et fille (2000, oscar du meilleur court métrage d'animation).
Co-produit avec les studios Ghibli, ce premier long-métrage d’animation du Néerlandais Michael Dudok de Wit est un petit bijou d’humanité et de poésie. Si son scénario manque un peu de solidité dans sa deuxième partie, difficile de ne pas être bluffé par la sensibilité de chaque image dégagée par ce conte fantastique.
Un grand merci à Arte pour la diffusion gratuite de cette petite merveille de film d'animation. C'est beau, c'est intelligent, c'est émouvant, une superbe ré-écriture du mythe de Robinson.
On est d’abord poussé à croire qu’il s’agit de l’aventure d’un naufragé qui n’a pas d’autre choix que d’organiser sa vie et da fuite de l’ile déserte où il s’est échoué, et d’une mystérieuse et improbable tortue rouge qui est là pour le tourmenter, le guider, le compléter, jusqu’à ce que le surprenant scenario bascule dans la magie merveilleuse. L’allégorie générale appelle déjà une relecture de ce conte fantastique, cette magnifique poésie de la vie, décrite par une cascade de métaphores insulaires catalysées par le prodigieux reptile : l’homme perdu dans un incompréhensible monde merveilleux et dangereux, sa regrettable bestialité, ses limites apprivoisées, la découverte de soi, les heurts et fusion avec une nature où l’adaptation s’avère la seule réponse, l’amour, la féminité, la famille, l’évolution, la destinée personnelle, l’apocalypse, la réinvention de sa vie, l’homme jardinier de son propre monde, le temps, la mort et le retour à la substance universelle.
Plus qu’une aventure dont seront aussi friands les enfants, ce dessin animé totalement muet, tout en sons, enjeux et situations, est une fable onirique et une authentique ode à la vie. Une étrange et géniale simplicité du dessin et des enjeux touche et captive de suite, provoquant empathie et personnalisation, jusque dans nos sensations tant physiques qu’émotionnelles.
Plus qu’une aventure dont seront aussi friands les enfants, ce dessin animé totalement muet, tout en sons, enjeux et situations, est une fable onirique et une authentique ode à la vie. Une étrange et géniale simplicité du dessin et des enjeux touche et captive de suite, provoquant empathie et personnalisation, jusque dans nos sensations tant physiques qu’émotionnelles.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse