La Tortue rouge
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248 critiques spectateurs

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anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 23 juin 2016
Projet atypique, né de la volonté du Studio Ghibli de travailler avec le réalisateur Michael Dudok de Wit, LA TORTUE ROUGE a en revanche été réalisé à 100% en France par le studio français Prima Linea avec des animateurs venus de toute l'Europe. Ghibli - et notamment Isao Takahata, crédité en tant que producteur artistique - ont apporté leur aide et leur regard sur la conception scénaristique et artistique, se contentant en revanche de superviser la production. Cette rencontre inédite entre l'animation française et japonaise offre un film poétique et onirique, emprunt de magie et de féérie, visuellement sublime.

Le scénario est prévisible et convenu - la vie d'un être humain dans tout ce qu'elle a de plus simple - mais définitivement touchant et émouvant. La force du film est dans sa beauté : la beauté du message tout d'abord, mais surtout la magie des images et de la musique. Pendant près de 5 ans, l'équipe du film s'est attelée à un véritable travail d'orfèvrerie, offrant un niveau de détail et de richesses, tant dans l'animation que dans les décors, rarement (jamais ?) atteint en animation 2D. L'environnement sonore, aussi bien la musique de Laurent Perez del Mar que les nombreux effets sonores, nous immergent encore plus sur l'île.

De manière épurée, profonde et pourtant tellement intense, le long-métrage nous dépeint une très belle fable sur la vie de l'Homme, tel le cycle de la vie. Encore plus qu'un film, la nouvelle réalisation de Michael Dudok de Wit est une ode au voyage et à l'évasion, une invitation à se laisser porter et emporter, universelle et intemporelle. Véritable claque cinématographique comme on n'en voit très rarement au cinéma... LA TORTUE ROUGE est un chef-d’œuvre du 7e art, à voir et revoir pour en apprécier toute la richesse !
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 22 juin 2016
Sans un seul mot, la Tortue Rouge passe au rang de chef d'oeuvre en toute humilité.. une sensibilité à couper le souffle.
Post-xMoVie
Post-xMoVie

9 abonnés 65 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 1 juillet 2016
Ces derniers temps, on pouvait voir assez nettement un nouvel essor dans l’animation française, qu’elle soit d’auteurs ou plus « commerciale ». Alors que Le Monde de Dory rafraîchit la mémoire du public, un autre film, plus discret, primé cette année même à Cannes, renforce la tendance, sans faire preuve d’aucune rivalité. Il faut dire que les deux n’ont rien à voir, même s’ils sortent tout droit de l’océan. Avec La Tortue Rouge, Michael Dudok de Wit tisse des liens entre une poésie épurée et un récit d’apprentissage pétri de symbolisme. Le tout illuminé par une animation merveilleuse.
Personne n’a de nom, personne ne parle. Pendant une heure vingt. L’histoire commence par une tempête spectaculaire, où un naufragé se débat, impuissant, face aux éléments. Il en sera de même jusqu’à la fin, la nature restera maîtresse du monde quoique l’homme fasse. Il est d’ailleurs désespéré au début, et essaie même de maîtriser son environnement pour s’en échapper. Sur cette île déserte, c’est le spectre de sa propre solitude qui le hante. Mais une tortue rouge le retient prisonnier, coulant son radeau à chaque tentative. Que représente-t-elle ? La vie, tout simplement. L’homme rencontre une grande femme aux superbes cheveux roux, il l’aime. Ils ont un enfant qui va grandir. Dès lors qu’il a accepté son sort, la tortue rouge disparaît. Le mutisme des personnages renforce ainsi la beauté des paysages, leur grandeur, grâce à une technique « à l’ancienne » qui utilise l’aquarelle et le fusain pour chaque dessin. Seule la musique s’ajoute à ce spectacle visuel d’une pureté absolue, une musique vibrante, émotive. Certes, l’absence de dialogues fait parfois cruellement défaut, mais elle souligne la certaine « futilité » de la parole, laissant libre champ aux sentiments, aux émotions. Une petite famille où l’homme aime la femme, où cette dernière devient même sa raison de vivre, et où l’enfant part une fois adulte, laissant ses origines derrière lui. La vie suit son cours, naturelle, cruelle parfois, à aucun moment réprouvée par l’homme. C’est la délicatesse de cet amour, de cette tendresse, qu’on admire, comme cette caresse voluptueuse que la femme donne à son mari, avant que ce ne soit lui qui la rassure.
Ce n’est pas qu’une simple fable écolo qui énonce que la nature est précieuse et qu’il faut la préserver. Le réalisateur a eu la finesse de traiter ce sujet avec une élégance notoire, épurée comme ses courts – métrages. Cependant, on ne sait pourquoi, La Tortue Rouge semble souffrir de son principal atout, entendons donc son aspect mythologique sur la destination de la vie. Car cela lui enlève tout autre issue, de cette histoire de naufrage qui, finalement, finit bien, à cet amour presque caché. C’est cette pudeur à l’écart des corps, de leur attirance que l’on ne voit presque pas. L’amour paraît réduit à une nécessité d’enfanter, comme si l’instinct dominait la raison. Après le baiser – filmé de loin – on voit un enfant déambuler sur la plage. Peut-être est-ce ainsi que nous pouvons vivre en accord avec la planète : en avouant avec humilité que nous ne sommes pas les maîtres, et qu’il faut accepter le hasard, faire confiance à un avenir meilleur. Et suivre, librement, ces tortues, à la rencontre de l’amour, de la vie…et de la mort.
TwiTwi
TwiTwi

14 abonnés 5 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 29 juillet 2016
Loin de l'agitation du monde, un naufragé apprend à surmonter les épreuves, à se construire une famille et à vivre dans l'instant présent. Avec un esthétisme qui frise la perfection, Michael Dudok de Wit raconte une histoire universelle, un conte philosophique, sans un mot, juste des images et de la musique. Au spectateur de se sentir questionné par ce que le film peut lui apporter.

Lire la chronique complète :
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 20 juin 2016
C'est beau, c'est certain mais cela parait long et pour un film de 80 minutes c'est un peu gênant. En famille briefez bien les enfants : pas de dialogue, un humour peu présent, et un propos assez adulte.
Soyez prudent !
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 20 septembre 2016
Très beau film, magnifiquement animé et très poétique. La musique colle parfaitement à cette ambiance hors du monde. Je n'ai pas vu le temps passé alors qu'il s'agit d'un film contemplatif.
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 28 juillet 2016
malgré le coté poetique sympathique on s'ennuie terriblement, tout est lent, on a qu'une envie c'est de dormir ou aller voir autre chose. Allez plutot voir Le livre de la jungle, angry birds, ...
DarkAkuma02
DarkAkuma02

59 abonnés 506 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 23 mai 2016
Un homme fait naufrage sur une île déserte. Seul, il essaye dans un premier temps de s'échapper en construisant un radeau avant de constater qu'une tortue rouge l'en empêche.
Ce dessin-animé, qui ne comporte aucun dialogue, semble se vouloir poétique et métaphorique sur les étapes de la vie d'un homme. Je n'ai sans doute pas été touché par le message que ce film voulait transmettre car malgré un aspect visuel très agréable, je l'ai trouvé particulièrement ennuyeux. Je me suis surtout demandé si ce qui se passait était réel et relevait du fantastique ou s'il s'agissait de fantasmes du naufragé.
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