Sur le thème sensible de la construction humaine, affective et sexuelle, un très beau film, lent mais d'une puissance narrative peu commune. Une réflexion sensée et mesurée sur le moi véritable et le paraître. Un long-métrage tout en subtilités, en délicatesse, poignant, qui ne verse jamais dans la facilité larmoyante, philosophique sans intellectualisme forcé. Un casting somptueux entre Mahershala Ali aussi charismatique que d'habitude, Naomie Harris qui offre une prestation aux antipodes de celle qu'elle livre en Moneypenny dans la saga James Bond, nettement plus sombre, plus viscéral, moins séductrice et Janelle Monàe, que j'avais découverte dans "Les figures de l'ombre", est magnifique. Sans oublier les trois acteurs qui incarnent Chiron sur les différentes périodes de sa vie. Sans être le chef d'oeuvre tant attendu, une bonne petite claque.
Un film excellent !! C'est pour moi le meilleur film que j'ai vu depuis le début de l'année 2017 (Et de toutes années confondues) A voir absolument !!!
Un film sur le positionnement dans la société d'une enfant 'différent' (de la norme). On peut penser à de l'ouverture mais on découvre plutôt de l'enfermement. PLV : des acteurs expressifs
C'est vrai que ce film aborde l'homosexualité d'une manière singulière et apporte une touche de simplicité au sujet qui du coup est susceptible de parler à un plus grand nombre.J'ai bien aimé le choix de réalisation qui est de couper le film en 3 parties (l'enfance, l'adolescence,l'adulte).Je suis par contre beaucoup plus nuancé sur la fin et sur le rythme qui parfois s'enraye et n'apporte plus nécessairement d'élément intéressant au scénario.Sinon ça reste pour ma part un bon film qui s'attaque certes à une problématique déjà abordé mais pas dans ce contexte la et la est sont point fort!après pour ce qui est des oscars, c'est beaucoup plus discutable.3,5/5
Oscar du meilleur film de l'annee. Quelle mouche a piqué les presidents du jury. Ce film est c... il ne se passe rien, c'est pas les acteurs sui sont mauvais mais ce brockback moutain version afro americaine est inutile. Aucun dialogue ou très peu, aucun rythme, lent
Comment ce film a pu gagner l'Oscar ? l'histoire de l'homosexualité vue du côté noir était une bonne idée mais c'est long, long et j'ai lutté pour aller jusqu'au bout.
Nul, plat et incohérent sur certains points. Film sans intérêt qui ne dénonce pas grand chose si ce n'est la vie difficile d'un garçon dont la mère se drogue.
Une histoire bien plate un scénario convenu et plutôt ennuyeux. Certes le parcours d un jeune homosexuel dans une société américaine fermée et violente n est pas facile mais cela on le savait Bref à moins d être passionné par la vie des homosexuels on peut éviter. ....
Et maintenant l'Oscar 2016... La La Land euuuh, Moonlight! Alors autant je suis d'accord pour dire qu'il ne se passe pas grand chose dans ce film (et que l'oscar aurait du revenir à mon La La Land chéri), autant et là ce n'est que de l'émotion personnelle mais tous les non-dits, et le reste (!), ont su facilement faire chavirer mon cœur. L'histoire d'un jeune afro-américain sur trois époques de sa jeunesse (enfant/ado/jeune adulte) en pleine construction de lui même, ou comment l'univers dans lequel on évolue influence la personne que l'on devient plus tard. Au début on se sent un peu prise au piège d'un scénario déjà éculé du jeune de banlieue écrasé par la violence de son quartier, puis il arrive quelques données qui vont bouleverser tout le reste. Car oui la violence engendre la violence, mais elle peut être évacuer de différente manière et avoir des résultats plus ou moins irréversible. Et dans une flopée de non dits et de lenteur plus ou moins appréciés, nous avons quelques scènes marquantes qui fait basculer Moonlight dans les inoubliables et les "touching" à vie. La couleur est utilisée facilement mais saura se faire apprécier par son intégration annoncée. C'est bouleversant oui je me répète, car en trois étapes de la vie de ce Chiron il se passe tout, ou rien... On se demande comment l'histoire va finir, mais elle ne finit pas... On pense avoir un semblant de morale, mais le film reste au delà... C'est suffisamment rare pour être apprécié, car si dans l'hexagone nous regorgeons de film d'auteur, les minorités américaines beaucoup moins. Alors oui on y est et on accepte cette sincérité, car je pense qu'elle est indiscutable.