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    Moonlight
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    520 critiques spectateurs

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    Fabien D
    Fabien D

    177 abonnés 1 131 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 mars 2017
    Considéré comme un joyau du ciné indé américain et oscar du meilleur film, Moonlight, sous ses dehors arty, est une œuvre des plus convenus. Accumulant les poncifs (de la mère camée au dealer bodybuildé), le film suit un cahier des charges et évite perpétuellement de traiter complètement son sujet. Si le film possède des qualités esthétiques évidentes, que la mise en scène est souvent inspirée et que les acteurs s'en sortent bien, l'ensemble est trop propre pour pleinement convaincre. Bref du cinéma communautaire LGBT pour grand public, agréable à regarder mais loin de mériter tant d'éloges critiques.
    elbandito
    elbandito

    335 abonnés 957 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mars 2017
    Une belle surprise que ce film sur un jeune noir des quartiers défavorisés de Miami en quête d’identité. Suivant le parcours du jeune Chiron, sur trois moments clés de sa vie, l’enfance, l’adolescence puis l’âge adulte, "Moonlight" prend habilement à revers tous les clichés inhérents à ce type de film. Acte 1 : "Little" de son surnom, Chiron est déjà la proie de ses jeunes camarades, martyrisé par sa mère toxicomane, il est recueilli par un dealer de crack qui le prend sous son aile, et sera son modèle paternel. Acte 2 : Chiron l’adolescent se sent toujours différent des autres, il cherche à se construire dans un environnement difficile, est persécuté par les caïds du collège et prend conscience de son homosexualité. Acte 3 : "Black", de son nouveau surnom, s’est construit une carapace bodybuildée, est devenu à son tour dealer, semble asexué, indifférent aux autres, excepté Kevin, son ami de toujours. Chiron a suivi la voie de son modèle paternel disparu, et rend visite à sa mère en cure de désintoxication. Pour chaque chapitre de son récit, le réalisateur Barry Jenkins a su trouver un acteur différent. Sa caméra les suit au plus près. Ces trois acteurs pourraient être le même Chiron, c’est impressionnant... On pense alors à l’unique "Boyhood" de Richard Linklater, qui suivait une famille pendant douze années consécutives, avec les mêmes acteurs. Mais Jenkins a su également s’entourer des meilleurs techniciens pour "Moonlight" : la musique, la photographie, la lumière miraculeuse des nuits de Miami, loin des clichés habituels, font de ce film une œuvre qui touche à la perfection, pour peu que l’on se laisse porter la douceur et la sensibilité, jamais mièvre, qui impose à Chiron la nécessité de se faire une toute petite place sur cette Terre.
    Pierreg9
    Pierreg9

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mars 2017
    Film très fort. Il est rare de voir de tels sujets traités de la sorte. C'est merveilleusement bien fait. Et remarquablement bien interprété. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 mars 2017
    Élégance, émotion et beauté pudique. Les écueils ont été évités. Le rythme du film permet au spectateur de se questionner lui-même sur les sujets abordés. Une fresque sans parti pris ni réponse toute faite.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 5 mars 2017
    Je n'ai pas trouvé l'histoire palpitante et pas de bande son pour rattraper un peu...
    Plus on approche de la fin, plus on baille... jusqu'à la conclusion finale.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 5 mars 2017
    Oui Chiron a une vie détestable entre la vie avec ses potes qui le tabasse, sa mère qui se came et lui qui sent qu'il est différent... mais que de lenteur les plans sont beau, captivants mais rien ne nous tiens réellement dans sa vie et un rythme mou pdt deux heures c'est long. Nous ne sommes que simple spectateur la vie de Chiron défile mais on ne comprend pas tous ses choix surtout lorsqu'ils sont à la limite du stéréotype.
    Nathalie R
    Nathalie R

    23 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2017
    Moonlight sait sortir des clichés des ghettos, pour une une histoire unique et sensible qui sait aborder à sa manière les problèmes liés à la pauvreté, au trafic de drogue et à l'homophobie. Le film tire aussi sa force de silences pleins de sens, grâce à la présence de trois acteurs remarquables et complémentaires pour jouer Chiron. L'Oscar récompense certainement plus le message social, poignant et indispensable, qu'une réelle performance cinématographique.
    Voir la critique complète sur mon blog :
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 mars 2017
    film génial! jaurais juste aimé savoir ce que deviennent les deux amoureux suite à leurs retrouvailles. ça s'est fini un peu vite et m'a laissé sur ma faim.
    dommage mais très bon film dans l'ensemble!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 mars 2017
    Moonlight, film récompensé aux derniers Oscars, retrace la vie en 3 étapes (enfant, adolescent, jeune adulte) de Chiron, élevé par une mère droguée, victime des railleries de ses camarades dans un quartier difficile de Miami ou il va découvrir son attirance pour les hommes. Porté par des acteurs pleins de sensibilité et de justesse, ce film fait pleinement ressentir le profond mal-être de son personnage principal et sa méfiance vis à vis de tous ceux qui l'entourent. Malgré des ellipses un peu brutales entre chaque périodes de vie et une première partie pas toujours bien filmée (caméra à l'épaule), Moonlight s'avère être un très bon film grâce à une réalisation de bonne facture et grâce à la performance remarquable de l'ensemble des acteurs !
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    123 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mars 2017
    Qui a vu « Boyhood » va trouver des similitudes avec ce film. Le thème tout d’abord : comment se construit un être humain et quels sont les grands événements de sa vie qui font l’adulte qu’il est devenu. Mais aussi le choix artistique pour faire cheminer le spectateur avec l’enfant puis l’ado puis l’adulte : ellipses nombreuses, une temporalité s’étalant sur des années,… Après « Boyhood » était plus ambitieux en conservant les mêmes comédiens avec ses 12 vertigineuses années de tournage ; « Moonlight » en se concentrant sur trois grandes périodes structurantes de Little/Chiron/Black avec de plus grandes fractures temporelles et des comédiens différents offre une ambition cinématographique peut être plus grande.
    Pas un blanc à l’écran car tourné entièrement au sein de la communauté noire de Floride, Barry Jenkins parvient malgré tout à ne pas en faire un film identitaire ; son propos reste universel. Chiron est prisonnier de son destin, il doit s’endurcir pour survivre ; mais adulte, l’homme sensible et doux reflet de son enfance n’est pas enfoui si loin. Donc il pourrait tout aussi bien être blanc ou arabe. Eh oui en plus d’être black, Chiron est peut être bien aussi homosexuel ; çà fait beaucoup. Traité par Jenkins, même pas ; la place de la masculinité dans les quartiers, la difficulté à assumer ses différences ; tout est traité avec beaucoup d’intelligence de justesse et de tendresse. Touchant de voir comment les autres enfants voient quelle est l’orientation sexuelle de Little Chiron alors que lui n’en as pas encore conscience. La réussite tient à un scénario clairvoyant et sobre, son budget lui est modeste. A croire que le cinéma américain n’est que meilleur lorsqu’il joue la modestie. Découpé en trois parties, la dernière est une belle synthèse d’un parcours de vie déjà riche pour un si jeune homme. Le film se termine par une très longue et surtout belle scène de restaurant riche d’enseignement. Et le dernier plan face caméra à la Truffaut, plan souvent utilisé au cours du film par Jenkins, ne laissera personne indifférent et peut faire parler des heures. Dans le Parisien : « Jenkins a filmé au plus près, presque comme un documentaire, les trois acteurs qui incarnent Chiron aux différents âges. Ceux-ci semblent parfois regarder la caméra, rendant palpable la douloureuse quête d'identité du personnage. ».
    Un seul regret : Mahershala Ali qui joue un père d’adoption exceptionnel traverse le film comme une étoile filante…
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 mars 2017
    Entre le petit garçon noir et ses larmoyantes mésaventures et le petit indien de Slumdog 2 (Lion) , mon coeur balance... bon je vais revoir Oliver Twist ou Barry Lindon, ou même la petite maison dans la prairie...tiens ! Moonlight aurait pu durer 1/2 heure : c'était suffisant. Les clichés sont là ! les images : ennuyeuses. L'émotion : à l'arrache. Ou peut-être dans la coming-out black touch ? Seule la musique est interessante.
    RODRIGUOH
    RODRIGUOH

    2 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mars 2017
    Sincèrement sublime
    Non seulement l'histoire et magnifique mais elle est aussi d'une profondeur rare à Hollywood
    De plus le film est magnifique a regarder. Les couleurs et l’éclairage s'assemblent et s’harmonisent a merveille. Des scène comme celle dans l'eau sont particulièrement réussi.
    Jean-Olivier D'Oria
    Jean-Olivier D'Oria

    4 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2017
    Chef d'œuvre ! Moonlight vous décoiffe par sa profondeur, sa sensibilité et sa beauté. Acteurs et réalisateur exceptionnels. L'Oscar du meilleur film est amplement mérité
    Alexis A.
    Alexis A.

    25 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2017
    Waouh ... La claque que je me suis prise par ce film, c'était violent !!! Moonlight m'a tout simplement envoûté.
    Le long-métrage réalisé par Barry Jenkins est sortie début février. C'est une oeuvre que je souhaitais voir à tout prix et jusqu'ici je n'en avais pas eu l'occasion. Je dois dire que la distinction qui lui a été attribué aux Oscars 2017 m'a donné une raison supplémentaire d'aller le voir, je n'ai aucun regret.

    Ce qui frappe au premier abord, c'est qu'il s'agit d’un film totalement différent des longs-métrages traditionnels qui possède un début, un déroulement et une fin. Là Il n’y a pas d'éléments déclencheur du récit, on suit l'histoire d'un jeune afro-américain homosexuel à 3 périodes de sa vie. C'est un film réaliste, il n'y a donc pas d'effets-spéciaux.

    Nous avons affaire à un drame qui évoque la difficulté de se construire une identité dans un environnement hostile. Dès le début on y voit un enfant, Chiron (appelé aussi "Little", ou encore "Black") qui tente de chercher sa place dans le monde. Ce dernier à toujours autant de mal à se trouver durant son adolescence, et pense enfin l'avoir trouvé en étant adulte alors que paradoxalement, il essaie d'être quelqu'un d'autre. Pour quelle raison ? Afin de se créer une carapace et de suivre éventuellement les pas de son père de substitution.

    La réalisation de Barry Jenkins est incroyable ! Le réalisateur nous offre des plans séquences stupéfiants et place parfois sa caméra à des endroits vraiment improbables pour filmer mais le rendu est excellent. J'ai remarqué un certain nombre de plans séquences en travelling. Les mouvements de caméra sont assez surprenants par moment mais tout cela permet aux spectateurs d'être immergés dans cette réalité, pas toujours facile. Jenkins favorise beaucoup la caméra épaule, nous donnant l'impression que nous sommes, nous aussi, un personnage à part entière de l'histoire. De par les différents procédés filmographiques (notamment les gros plans), je me suis senti très proche des protagonistes ce qui m'a permis d'être davantage touché par ce récit. Il est clair que le film n'est pas formaté "Hollywood", les producteurs n'avaient pas la main mise sur le montage, ni sur la réalisation et ça se sent. De ce fait, Barry Jenkins a eu une liberté totale de réalisation, le film paraît donc sincère et réel.

    Le grain de la photographie apporte un côté 80's. Je ne sais pas vraiment à quelle période le film se déroule, ce n'est pas explicitement précisé du coup, je dirai qu'il se situe aux alentours des années 80 ou 90, bien qu'il paraisse être intemporel. J'ai vraiment eu un gros coup de cœur pour la photographie qui est fabuleuse. Je ne sais pas si le film a été tourné en numérique mais l'effet rendu me donne plus l'impression qu'il a été tourné en pellicule (je me trompe peut-être ...). J'ai donc eu l'impression d'être au cœur des années 80.

    Le casting est excellent, je n'ai pas d'autres mots. Les acteurs, quels qu'ils soient, nous prennent aux tripes. Les 3 versions de Chiron sont très bien trouvées. Il y a une évolution constante et logique de son enfance jusqu'au passage à l'âge adulte.

    Il faut savoir que Barry Jenkins ne souhaitait pas que les acteurs choisis se croisent sur le plateau afin qu'ils n'y ait aucunes influences. Le réalisateur voulait vraiment que chacun des 3 acteurs livrent leurs propres interprétations du rôle. L'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle décerné à Mahershala Ali est totalement mérité même si je m'attendais à un temps de présence à l'écran plus conséquent. Néanmoins, pour le peu qu'on le voit, l'acteur de 43 ans crève l'écran, il n'y a pas à dire.

    L'idée que le film se déroule à 3 périodes différentes est épatante. Ce n'est pas quelque chose de courant, tout comme avoir un personnage incarné par 3 acteurs différents au sein d'un même film. C'est une idée pour le moins originale et plutôt bien menée. Les coupes qui sont faites pour passer d'une période à l'autre peuvent sembler brutale, mais elles sont avant tout logiques.
    Pour vraiment apprécier cette oeuvre cinématographique, il faut partir du postulat que tout est dans les "non-dit" et les expressions corporelles. Ce n'est pas un film de dialogue, ce qui est d'ailleurs cohérent avec le personnage principal.

    Détail qui m'a paru surprenant au départ c'est qu'il n'y a aucun blanc dans le film. Mais c'est un choix logique. À mon sens, il s'agit d'un parti pris du réalisateur et ce, afin que l'on soit vraiment plongé dans le quotidien des afro-américains.

    Ici il ne s'agit pas QUE de raconter l'histoire d'untel qui a vécu telle histoire ... il s'agit avant tout de raconter l'histoire d'un homme qui pourrait être n'importe lequel d'entre nous. Peu importe notre couleur de peau, n'importe qui peut se sentir touché par cette histoire. D'ailleurs, n'importe lequel d'entre nous pourrait être à sa place.
    Ne nous voilons pas la face, être noir n'est pas une "situation" facile de part les discriminations, le racisme et consort. Idem lorsque l'on est gay qui, à l'heure actuelle, n'est pas accepté par tous. Alors imaginez l'histoire de cet homme, vivant dans un quartier difficile de Miami (à Liberty City il me semble), en essayant de cacher sa sexualité qu'il a peur de révéler. Effectivement, Chiron est complexé par son homosexualité et a du mal à vivre avec. Ce qui est, bien sûr, compréhensible. De ce fait, on ne peut qu'être touché. Moonlight est rempli de subtilités, de sensibilités et avant tout, d'humanisme.

    Ce qui va suivre relève en grande partie de ma subjectivité car je n'ai pas vu tous les films nommés aux Oscars dans la catégorie "Meilleur film" à part celui-ci et Tu ne tueras point, mais à mes yeux l'Oscar octroyé à ce film indépendant est justifié. Un tas d'éléments permettent à Moonlight de se distinguer de tous les films actuels et rien que pour cela, l'Oscar est mérité.
    Cependant, je pense que si l'Académie a attribué cette distinction à ce film-ci en particulier, c'est avant tout pour des raisons politiques en guise de réponse à la polémique #OscarsSoWhite de l'an dernier. Toujours est-il que la récompense est méritée en vue de la qualité magistrale de ce long-métrage.

    L'oeuvre de Jenkins prouve que le cinéma indépendant ne détruit pas l'industrie cinématographique mais qu'au contraire, il peut nous faire découvrir des histoires qui nous concerne. Prouve que le cinéma peut encore être engagé et qu'un film à petit budget peut remporter une distinction aussi prestigieuse que celle des Oscars.
    En quelques mots, Moonlight est un film engagé, émouvant, réel, sincère et juste... Bref un chef d'oeuvre !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 mars 2017
    Tout commence par un écran noir. Les bruits de l’océan. Une voix émerge avec douceur, celle de Boris Gardiner. Elle fredonne, elle tonne, elle exulte : « Every n****r is a star ». Ce n’est pas un vœu pieu ni une revendication ; c’est une affirmation. Avant même la première image, Moonlight a déjà illuminé la salle.

    Issue d’un film jamaïcain du courant Blaxploitation des années 70, et utilisée plus récemment par Kendrick Lamar en ouverture de son album To Pimp A Butterfly, le choix de cette chanson constitue une véritable déclaration d’intention. Si Barry Jenkins n’a pas la prétention d’embrasser toute l’expérience de la communauté noire américaine, il clame en revanche haut et fort que des histoires comme celles des habitants de Liberty City (gigantesque quartier du nord de Miami) sont dignes d’être racontées, et valent la peine de l’être. L’histoire en question, adaptée de la pièce In Moonlight Black Boys Look Blue de Tarell Alvin McCraney, est celle de Chiron (« Little »), jeune garçon noir d’une dizaine d’année dont nous faisons la connaissance alors qu’il est pris en chasse par quelques-uns de ses camarades. Rejeté et violemment mis au ban, il rencontre à cette occasion un dealer du coin (Mahershala Ali) et sa compagne, Teresa (Janelle Monáe), dont le domicile finit par former un foyer de refuge face à l’attention dilettante de sa mère, Paula (Naomie Harris), infirmière addict au crack, dont le comportement alterne successivement entre écrasante affection et négligence exacerbée.

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