Derniers Avis : Moonlight - Page 11

Je comprends pourquoi ce film a reçu un Oscar, c'est très poétique et émouvant, les musiques, les plans tout est de toute beauté et surtout les messages qu'il essaye de transmettre. C'est vraiment un petit bijou, je n'ai pas non plus été emballé entièrement car ce n'est pas vraiment le genre que j'aime mais il est à voir pour le jeu des acteurs et la réalisation de Barry Jenkins qui est somptueuse.

J'ai vu ce film au moment de sa sortie, je n'en avais que très peu entendu parlé. J'ai détesté ce film. Tout d'abord le film est très très lent... ce qui en soit n'est pas forcément un défaut, mais comme rien ne vient compenser ce rythme l'ennui se fait rapidement sentir. Les rares dialogue du film sont inintéressant, je les ai vite oublié. Je ne me suis attaché à aucun personnage, ce qui est problématique car dans certaines scène j'ai senti que j'aurai dû ressentir de l'empathie pour les personnages, mais non... je suis resté totalement indifférent à regarder ma montre et me questionnant "je quitte la salle maintenant, et tant pis pour mes 10€ " ou "je laisse encore une chance au film". Bon je suis resté espérant qu'une surprise vienne me réveillé mais non... Je n'ai pas trouvé ce film juste ennuyeux, je l'ai trouvé extrêmement agaçant. Le personnage principale est horripilant. Les passages que j'aurais du trouvé émouvant m'ont juste irrité. L'histoire sans intérêt est quasiment inexistante. La seule chose à sauvée est la photographie, qui est pas mal. Certain plan sont bien filmés...pour une pub de voiture mais pas pour raconter quoi que ce soit. Un film est être très contemplatif et accrocher le spectateur mais là ça ne marche pas. Du moins sur moi ça n'a pas marché. Rester 1h50 devant ce film fut éprouvant, je déteste ce film. Je crois n'avoir jamais ressenti ça pour un film.

Oscar 2017 du Meilleur film un an après le scandale des quotas blacks, pour de nombreuses bonnes raisons ce film est une oeuvre nécessaire sur la communauté gay et noire nord-amércaine mais il manque un vrai souffle épique, il y a une certaine forme de lenteur. Les acteurs sont par contre au top oscillant entre sentiments et rebellion.

On s'attend a voir un film fort voir coup de poing,et au final il en est rien film assez plat ou il ne se passe pas grand chose Chiron ère tel un fantôme tout le long du film fort dommage car la photographie est belle

les deux premières parties sont superbes et émouvantes.
la troisième partie moins crédible.
au final un très beau film

un vrai moment de grâce qu'est le récit de la vie de Chiron. une réalisation fine pour ce film qui rend hommage à tous ceux qui ont du mal à trouver leur place dans ce monde.

Moonlight, Barry Jenkins, États-Unis, 2016

Comme le conte pour enfants Pierrot ou les secrets de la nuit de Michel Tournier, le film Moonlight de Barry Jenkins prétend qu'au clair de lune, le noir devient couleur. Son Pierrot lunaire est un petit garçon Afro-américain : « Little », « Chiron », « Black », à trois âges de sa jeune vie. C'est son histoire, celle d'un garçon rejeté, victime de la violence du monde qui l'entoure, qui est racontée. Histoire universelle qui se passe ici dans un quartier noir des États-Unis ravagé par le crack. Histoire de Chiron, aux prises avec la découverte de sa sexualité gay.
Les deux premières parties du film se déroulent sous le signe de l'enfermement et du tragique, signifiés à leurs deux extrémités par un plan balayant l'espace de façon circulaire, dans un mouvement de caméra à 360 degrés. Par deux fois, la tension est à son comble. Ce mouvement anxiogène figure le ghetto : espace clos, sous le contrôle du dealer, ou espace organisé par le caïd comme une arène autour de la victime, point de mire de toute la communauté. Le personnage principal se retrouve traqué, cerné, piégé par son environnement social. L'impression de clôture est renforcée par l'absence de personnage blanc à l'écran d'un bout à l'autre du film, bien que Juan, alias Blue, regrettant Cuba qu'il a connue enfant, évoque à demi mot cette société blanche, hors champ, dans laquelle lui et Little vivent et qui les ostracise.
La mère du garçon est défaillante et s'enfonce de plus en plus dans la drogue - le réalisme avec lequel la comédienne Naomie Harris joue une crackée est admirable. L'ironie tragique, c'est que le père de substitution, dealer, est responsable par son commerce, de l'abandon dans lequel vit Chiron.
Ce dernier va pourtant faire des rencontres, qui seront comme un pas de côté. Le mouvement vers l'autre, la tendresse et l'amour - qui manque tant par ailleurs - sont le trait d'union qui peut révéler le personnage à lui-même et lui permettre, l'espace d'un instant, d'échapper à son quotidien solitaire et douloureux. Les éléments, tout proches et si dépaysants par rapport à l'univers urbain, sont témoins de ces moments. Blue apparaît pour la première fois à Chiron en sauveur, à contre jour, nimbé de soleil. La mer et la lune participent aussi à ces scènes oniriques d'une beauté et d'une douceur éblouissantes.
La force du film réside d'ailleurs dans cette douceur. Sur un sujet comme le crack dans les cités noires américaines, qui s'est banalisé et stéréotypé de fiction en fiction, le réalisateur réussit à émouvoir par l'esthétisme de sa mise en scène et la formidable douceur qui émane des personnages et surtout de Chiron : enfant aux yeux de biches, adolescent émouvant et jeune homme vulnérable derrière sa carapace. Dans la troisième partie, la transformation physique du personnage est à cet égard surprenante. Chiron a endossé la panoplie caricaturale de son mentor dealer. Comme s'il avait intériorisé les codes du ghetto. Cela serait risible si l'attitude du personnage collait à son physique, mais il est d'une tendresse et d'une fragilité si désarmantes que les préjugés ne peuvent tenir. Le film qui commençait dans la violence se termine, de façon beaucoup plus apaisée, mais bouleversante par des retrouvailles pleines de mélancolie.

Un film touchant et rondement mené. Cependant le thème de ce jeune homosexuel vivant dans le milieu de la drogue est un peu trop fleur bleue et édulcorée. L'accent n'est pas assez mis sur la dureté de la vie dans ce milieu, un peu trop simpliste de ce côté là.

Excellent Film tiré de faits réels. Oscar 2017, Îl ne le vole pas malgré la superbe concurrence cette année là. Ôn se laisse porter par CE Film à travers 3 périodes de vie remplis de leçon.

Un film simple et délicat qui retrace le parcours d'un jeune noir pas comme les autres dans un quartier difficile des Etats-Unis et dans un environnement familial destructuré. Avec ses trois chapitres temporels distincts, Moonlight explore des thèmes variés, le déterminisme social, la gestion de la différence, ou encore l'acceptation de soit, avec une forme de neutralité et une humanité certaine. Bien réalisé et bien joué, le film sonne juste et m'a fait très bonne impression !

Un film beau et profond.
A ne pas mettre entre les mains de tous, les plus jeunes ne le comprendront peut-être pas, mais il reste génial.

film très émouvant traitant de l'homosexualité dans un milieu black homophobe. C'est filmé avec beaucoup de justesse, pudeurt, sans vulgarité et avec une bande son sublime. Les différents acteurs qui jouent Little Shaeren Black sont juste au top et attachant......jolie production de Brad PITT.

Très bon jeu de l'acteur principal.La destinée prévisible de l'enfant noir est bien relatée, la sobriété du jeu accentue le caractère emouvant de la scène finale

Ce film fait l'effet d'une véritable claque. Il retrace le parcours d'un jeune noir de Miami, de l'enfance à l'âge adulte. On y découvre un jeune dans un univers hostile, traqué par ses camarades de classe, avec une mère toxico, qui va continuer à subir des moqueries lors de son adolescence, tout en s'interrogeant sur son orientation sexuelle. Ce film assez sombre nous procure des instants de grâce comme lorsque le jeune homme apprend à nager avec son "père spirituel" (par ailleurs dealer de crack). La lumière et la musique apportent des moments magiques et cette récompense du meilleur film aux Oscars est méritée tant ce film dresse un portrait tout en finesse et en pudeur de l'évolution sinueuse de cette personne, que ce soit Little, Chiron ou Black.

L'ayant regardé sans avoir aucune idée de ce qui m'attendait, il m'a fallu trois bons quarts d'heure pour comprendre où le film voulait nous emmener. Les images sont certes très belles et la maîtrise du non-dit magistrale, ce film ne s'adressera pas à tout le monde. Les jeux d'acteurs sont excellents et le tiraillement de Chiron met en émoit. Ce n'est pas un film divertissant, c'est un film qui fait réfléchir, qui nous embrasse et nous laisse songeur.