Derniers Avis : Moonlight - Page 16

Le film de Barry Jenkins séduit, envoute et mixe les codes du film de gangster dans un film d’amour. Incontournable.

Moonlight raconte l'odysée d'un homme. Comme pour une pièce de théatre, le film est diviser en trois actes. Elle représente trois moments de la vie d'un homme, Chiron. Il est interprété par trois acteurs différents : Alex R.Hibbert, Ashton Sanders, Trevante Rhodes. Les trois parties sont parfaitement dosée, et apporte chacune son lot d'émotion, grâce aussi à la performance incroyable de ses trois acteurs. Tout les acteurs secondaires sont d'une grande justesse. On retient particulièrement Mahershala Ali et surtout Naomie Harris tout simplement impressionnante. Barry Jenkins nous offre un film au propos singulier, touchant et parfaitement amené. Malheureusement, le film pêche au niveau du rythme. Moonlight n'est pas un film intimiste, où l'on est proche de ses personnages mais plus un récit que l'on suit. Il est parfois assez superficiel. Mais Barry Jenkins réussit à nous faire attacher énormément à son personnage principal, à nous faire vibrer avec lui, à nous faire ressentir un grand nombre d'émotion différente. C'est un film élégant, un peu trop contemplatif parfois mais à la photographie tout simplement magnifique qui donne une âme au film.

Un mélodrame assez réussi par quelques effets intéressants, mais qui peine à conclure à cause de la banalité de sa dernière partie. Dommage, le potentiel était là.

Magnifique, émouvant et bien fait. Les images sont sublimes et la musique à tomber. Un des plus beaux films que j'ai vus ces dernières années.

"Moonlight" monte peu à peu en puissance, le scénario tissant subtilement les liens entre les personnages et les époques. Intense émotivement, délicat dans sa mise en scène, le film brille également grâce à ses excellents acteurs. Oscars mérités.

Moonlight est une grande réussite. Le film parle d'un sujet extrêmement délicat et peu abordé à savoir la découverte et l'acceptation de son homosexualité lorsqu'on grandit dans un quartier difficile où règne le poids du regard des autres. Le sujet aborde également les problèmes liés à la drogue, l'amour d'une mère à son fils et d'un fils à mère, l'amour en général et le film montre surtout à quel point les évènements marquants d'une enfance peuvent définir la vie d'adulte. Une réalisation magnifique servi par des acteurs d'une immense justesse.

Et voici le grand gagnant des Oscars, Moonlight. Un film fait et pensé pour l'événement. On retrouve tous les items propres aux films d'auteur esthétisants. Un jackpot gagnant qui manque malheureusement d'âme et de simplicité. L'auteur transpose de manière peu crédible un propos actuel dans une Amérique des années 80. On y croit difficilement. Le résultat est loin d'être grandiose

Moonlight un film qui a reçu une pluie de récompenses dont l'oscar du meilleur film il y a quelques jours. Au risque de paraître hermétique à l'art cinématographique, j'avoue ne pas comprendre tous ces prix et le plébiscite des critiques de presse suivi par les spectateurs. Ce film raconte l'histoire d'un jeune enfant noir harcelé et violenté par d'autres à l'école puis au collège ; mal protégé par sa mère droguée et prostituée. Il est pris d'affection par le kaïd des dealers du secteur et il devient à son tour un kaïd. Je préfère de beaucoup le destin réel du dramaturge à l'origine de l'idée du scénario de même le destin du réalisateur qui ont connu la même violence au collège et qui se sortent de l'argent facile mais risqué de la drogue. Que veut-on plébisciter ? La fatalité intergenerationnelle de l'enfer des dealers ? L'impuissance de l'école à changer le cours des destins ? Réveiller les consciences des dirigeants américains ? J'avoue ne pas avoir perçu le message sauf à considérer qu'il n'y en a pas et que c'est seulement l'hitoire houleuse d'un enfant noir jusqu'à sa maturité.

Le tour de force de Moonlight est justement qu'il ne se passe pas grand chose : la violence des situations est simplement posée, instillée sournoisement et sans grands éclats. Pourtant la peur, la honte, la solitude ou l'amour sont parfaitement retranscrits. Et même si on reste dans un film américain (c'est à dire, pas léger-léger quand il s'agit de faire dans le sentimental), Moonlight reste un film pudique (et très bien interprété) sur la tragédie de ne pas pouvoir être, de ne pas pouvoir dire,de ne pas pouvoir vivre.

pas le chef d'œuvre attendu...Oscar ? oui, mais....
certes le sujet du film appelle à la tolérance de façon intelligente, est sensible et on peut se demander au fond pourquoi tant de haine.....L'émotion elle est présente mais pas vraiment de façon cinématographique, plutôt de façon analytique;.....
c'est ma déception pour un film qui reste à voir, les personnages sont intéressants, les acteurs jouent bien, le scénario tient la route, mais la mise en scène laisse à désirer, lumières, travelling, musique, cadrage, montage, tout cela reste un peu en suspens.....Vous êtes averti......

Euh..
Oscarisé?? Euh, bah si vous le dites...
110 Minutes de perdues, 12€ de perdus.
Vraiment vraiment, je ne comprend pas les commentaires que j'ai pu lire.
Ni émouvant, ni choquant, ni troublant, ni étonnant, pas de suspense, pas de surprises.
Passez votre chemin.

Un beau film réalisé, bien loin des superproductions Hollywoodiennes. Un film qui se présente comme un reportage. Un film au rythme lent où les acteurs sont tous excellent et la réalisation est vraiment très bonne. Il se dégage du film une ambiance grave et poétique. Ce film est un ovni dans la production cinématographique actuel, pour le plus grand plaisir des spectateurs.

Il y a de l'audace dans ce film, quelque chose, cela méritait-il l'Oscar du meilleur film ? Certainement pas.

Beaucoup de bruit autour de ce film qui laissait présager quelque chose de grand et de puissant. Je m'attendais à une aventure humaine avec son lot d'émotion et finalement, "pschit' dans l'eau". Déception. Malgré une réalisation très personnelle et agréable, le scénario m'a paru globalement plat. Intéressant mais sans jamais décoller. Un début intéressant, belle montée en tension vis à vis de ce que subit Little, puis finalement, un énorme trou entre son passage de la vie d'enfant à celle de figure du banditisme pour une fin spirituelle, vraiment à mi-chemin entre la petite empathie et le pathétique. Peut-être que la thématique à elle seule a érigé ce film comme symbole (minorité sociale en difficulté, homosexualité). Mais en soi, rien d'extraordinaire.

Bon film. Pas transcendant. Un peu de longueur. Au début on s'attache au personnage de Chiron mais au fur et à mesure que le temps passe, cet attachement s'étiole. Dommage. Ce film manque de rythme.