Derniers Avis : Moonlight - Page 17

Outstanding. One of my favorite movies. Comment suggerer sans dire? Toucher au plus tabou sans tragic? Ce real est un genie qui connait la nature humaine. Il sait depeindre des realites sans caricaturer. Chaque acteur a su porter son histoire à bout d emotion et dans la finesse. La BO est parfaite.

J'ai été stupéfait par la réalisation, et les prises de vues des caméras. Certaines scènes sont à couper le souffle.

Film assez moyen dans le bon. Le sujet à plutôt le mérite d'être assez original (dans un environnement sans pitié, comment assumer une identité non conforme) et traité de manière élégante sans lourdeur.
Néanmoins il manque une certaine profondeur aux différents personnages. Ils passent sans vraiment marquer le film, on n'a pas l'occasion d'en apprendre plus sur eux spoiler: (en particulier Juan, dont la mort est évoquée au détour d'une conversation). Pourtant, c'est ce père adoptif qui va façonner toute la vision de Chiron. Il aurait été intéressant d'approfondir Juan, sa personnalité, cette apparente contradiction entre un "chef" dealer et un coeur tendre. Après tout, malgré son rejet par Chiron vis à vis de l'addiction de sa mère, le petit va grandir en présentant les mêmes contradictions : Chiron est homosexuel, mais s'est construit une carapace, au sens comme au figuré. Or, Juan ne se renie pas vraiment, il est certes un dealer qui s'occupe du fils d'une de ses clientes, et donc participe à détruire indirectement la vie du petit garçon qu'il recueil, mais cela apparait plus comme une situation ponctuelle, il ne se renie pas fondamentalement. Business is business, ca ne l'empêche pas de sauver Chiron, il ne s'élève pas en tant que sauveur du garçon. Chiron lui va le rejeter mais va prendre un chemin encore plus trompeur. Pour le personnage de Teresa, on a affaire à un gâchis tout aussi grand. Elle aurait pu être le reflet des contradictions de Juan, exprimer tellement de choses...et finalement elle ne sera valorisée que comme une mère adoptive extrêmement généreuse et douce. Elle ne semble pas avoir d'autre sentiment, ne pas avoir de relation sentimentale avec Juan, pas de réaction par rapport à ses actes. Si Juan est très peu loquace, elle aurait pu permettre de mettre à nu ce personnage, de mettre des mots sur son ambivalence. Au lieu de cela, elle disparaitra au fil du film.

C'est donc un film qui manque d'extériorisation. Chiron ne parle que très peu, il aurait pu enfin s'ouvrir à l'issue du film, mais finalement l'intrigue se résout sans avoir mis les mots sur une paix enfin trouvée.
L'émotion transmise par autre chose que les mots est évidemment une qualité, mais je pense qu'elle aurait pu s'effacer au moins à la fin du film. Sortir enfin de la confusion qui bloque Chiron durant tout le film. D'autant plus que la durée du film donnait amplement cette possibilité.
Un film intéressant donc, mais qui s'arrête un peu tôt dans son déroulement.

Très bon film, belle histoire, touchant.
Les acteurs dans le rôle de Chiron jouent magnifiquement bien et réussissent à reprendre les mêmes mimiques c'est impressionnant!

Comment tenir plus de 20 minutes devant un tel désastre ?
Aucune atmosphère, aucun rythme, lourd et lent comme un pachyderme couronné, on devine immédiatement que l'Oscar du meilleur film n'a été décerné dans ce cas, que par compassion politique.
La photographie est austère, la bande son s'oublie en quelques secondes.
Je n'ai pas pour habitude de descendre un film de la sorte, mais le fait qu'il soit oscarisé et à la fois aussi mauvais est exaspérant lorsqu'on connait la qualité d'autres film en cette année.

i ] Moonlight, n'a pas volé son oscar du meilleur film. Parfaitement millimétré, de bout en bout. Les 3 actes de la vie de Chiron procurent la même intensité. Bienvenu dans la réalité des Ghettos de Miami. Dans ce monde, la différence devient une faiblesse. Inutile de relever la complexité émotionnelle de Chiron, Quelle magnifique interprétation ! Les silences de ce films nous transpercent.

ii ] La caméra, vibre avec ses émotions, manque de se noyer, se met à la hauteur d'un "Little" et devient stable et fixe lorsque la sérénité du personnage arrive.

Les lumières peuvent être aussi agressives que son quotidien.

iii ] Nous arrivons à ressentir les faiblesses de chacun des personnages et leur humanité, toutes les personnes ayant été importantes dans la vie de Chiron, le sont aussi pour nous.

Impossible de quitter cette bulle pendant le générique de fin. Rester scotcher à son fauteuil quelques minutes est plutôt bon signe.

Belle histoire. Ce film nous enseigne l'acceptation de soi quelque soit les difficultés qu'on peut bien rencontrer sur notre chemin. Au final être soi est la clé de l'épanouissement personnel.
Sinon j'ai beaucoup aimé l'esthétique du film. Les plans,les flous, mouvements de caméra, les lumières. Bon montage, quelques petits problèmes techniques au niveau des raccords . Les acteurs sont excellents. Puis ce beau dénouement qui noue laisse imaginer plein de choses et le film s'achève sur une image pleine de tendresse. On s'y attend pas, à dire vrai. Lol 😁

Une histoire qui n'est pas passionnante . Les 2 premières périodes du film sont plutôt réussies mais la troisième est ratée . Oscar du meilleur film = incompréhensible !

Bon film dans l'ensemble. On y suit la vie d'un jeune homme noir qui découvre son homosexualité dans un milieu pas forcément adapté. Le rejet de shiron, une mère prostitué ne peut nous empêcher de compatir pour l'attribution d'une vie "tragique" à ce petit homme. Quelques regret, quant à spoiler: la mort de son "mentor",
et des longueurs durant la scène du restaurant.

Ennuyeux ! Un film fade où les émotions sont en grande partie absentes.
Seul l'acteur qui a obtenu l'oscar du meilleur second rôle laisse la place aux sentiments.

Dommage Je n'avais pas lu le synopsis ni vu La bande d'annonce. J y suis allée du fait des éloges, des oscars etc ... finalement j'en resort étonnée mais Pas dans le Bon sens.
Je m'attendais pas à une histoire telle. De plus il y a trop de clichés. Après peut être que cela est réellement Comme Ca dans une partie des États Unis mais Bon...
Le message que le film voulait faire passer Je l'ai bien saisie , c'est clairement l'air du temps.
Mais un oscar remis à un acteur que j'aime bcp mais là pour le coup Il n'a joué à tout compter Que 20 Min. Non quoi ..

Je ne suis pas rentré du tout dans l'histoire. Je pense que l'histoire doit faire écho à des histoires réelles. Pour moi c'est un film calibré pour des prix. L'interprétation est bonne.

Avec ce second long-métrage, Barry Jenkins ressemble à une tour de cinq étages sortie subitement du désert. Le cinéaste pose en effet une sorte de première pierre en contant l'histoire de cet afro-américain gay. Cependant, il faut bien avouer que c'est cet Oscar du meilleur film qui rend son oeuvre problématique. Il va sans dire que sociologiquement et politiquement, "Moonlight" est un film important. La thématique de l'homosexualité est ici abordée avec une réelle justesse, tranchant avec les habituels clichés sur la question. Mais une fois dépassés les critères sociologiques ou politiques, que vaut le film artistiquement ? C'est évidemment plus compliqué et contestable. Le cinéaste a beau agiter tous les signaux politiques qu'il veut, son film ne possède pas une intrigue et une mise en scène transcendantes. Et l'on s'aperçoit au final que la question phare du film n'en constitue pas la fondation mais l'échafaudage qui le fait tenir à peine debout tant l'arrière-plan s'avère superficiel. "Moonlight" primé face à "La La Land" ? Effectivement il y a du y avoir une erreur...

Le réalisateur présente l’histoire de Chiron à trois âges de sa vie, trois moments importants : l’enfance, l’adolescence, l’âge adulte. Le démarrage se fait doucement, puis on est complètement happé par le film et on termine sur une fin prodigieuse.

Dans la première partie du film, on assiste à la prise de conscience de Chiron, surnommé Little, de son homosexualité. Une homosexualité qu’il découvre d’abord à travers le regard des autres puis ensuite vient sa première expérience . La seconde partie est plutot inattendue. Enfin dans la troisième partie du film nous raconte les inquiétudes et les attentes d’une communauté noire et pauvre . On sent le drame arriver et que le jeune garcon devenu dealer va devoir affronter.

Pour interpréter les 3 moments de vie du héros, le réalisateur a choisi 3 acteurs différents. Ces 3 acteurs ne se ressemblent pas ni dans les gestes, ni physiquement. Ils ont un point commun, ils sont naturels et magnétiques. Le film est fort émotionnellement. Le réalisateur ne porte aucun jugement et ne dégage pas non plus un discours engagé. C’est juste un portrait,et le parcours difficile d’un jeune homme. C’est certainement pour cela que le film est réussi. Le film est bien écrit, les personnages sont attachants

Lumineux et humaniste

Que dire sur Moonlight si ce n’est qu’il mérite pleinement ses multiples récompenses (parmi lesquelles se trouvent 3 Oscars dont celui du Meilleur film et le Golden globe du meilleur film dramatique) ? Sur une histoire dont on pourrait penser que le cinéaste allait faire un mélo plombant, Barry Jenkins offre une œuvre d’une puissance rare. Par l’intermédiaire d’une mise en scène ne laissant la place à aucun temps mort et des interprètes tout bonnement extraordinaires, il nous fait suivre l’évolution de son personnage principal à travers trois périodes de sa vie en refusant les clichés spoiler: (il faut voir l’évolution physique et morale entre le jeune malingre et victime des deux premiers chapitres et le gangsta bodybuildé de la dernière partie)
et traite un thème délicat spoiler: (l’homosexualité dans les banlieues noires américaines)
de façon subtile en le considérant comme quelque chose de normal (contrairement à ce que sa promotion aurait pu laisser penser, ce n’est qu’une petite partie du film et non son sujet principal). Moonlight est donc un film magnifique qui mérite pleinement son succès critique et public.