Votre avis sur Dunkerque ?
3,0
Publiée le 19 juillet 2017
Nouveau film de Nolan, et en général c'est du très bon et ce depuis memento, que des succès a son actif plutôt mérité. Ici Dunkerque d'un point vue technique est parfaitement réalisé et maîtriser avec une bande son incroyable, les acteurs sont très juste même les moins expérimentés. Ce qui pêche c'est le scénario a mon sens, moins abouti qu'à l'accoutumé. Alors certe Nolan a ouvertement centré le film sur le patriotisme Britannique et l'évacuation des anglais, par leur propre civil, mais il ne montre a aucun moment un soldat français au combat, et ne traite absolument pas le sacrifice de dizaines de milliers de soldat français qui empêchèrent les troupes ennemies d'anéantir l'armée anglaise, même pas une ligne de texte, c'est donc dommage de traité un tel sujet et cette bataille un peu méconnu, sans montré comment cette échappatoire a pu avoir lieu et comment le massacre de 400 000 anglais a pu être éviter. Il en résulte pour ma part un avis plutôt mitigé sur ce film, de beau plan, de belles séquences aériennes mais un sentiment d'histoires un peu tronqué.
2,0
Publiée le 20 juillet 2017
Mais quelle déception !!! Ce n'est pas possible, les critiques et moi, nous n'avons pas du visionner le même film... Ce que j'ai vu, c'est une oeuvre d'une platitude incroyable, privée de vraie émotion, de direction générale, qui laisse un goût de complètement inachevé, de ratage de cible. Nolan est tout simplement passé complètement à côté de ce qu'aurait dû être un film sur ce sujet, sur ce désastre militaire d'une ampleur quasiment inégalée mais qui se rapproche, du point de vue du nombre, de l'épopée napoléonienne en Russie (1812).

Et pourtant, Dieu que je l'attendais, ce film ! Mon grand-père faisait en effet partie de ces dizaines de milliers de soldats français qui ont été faits prisonniers là-bas, sur ces plages froides et désolées. Je suis allé voir le film avec espoir et émotion, me souvenant de ce qu'il me racontait à l'époque, les mains des Français agrippées aux bateaux anglais, les Britanniques qui les refusaient à bord en raison de leur nationalité (de ce point de vue là, le film est très réaliste), la terreur de la mort qui lui nouait les entrailles, la perspective d'être abandonné de tous, les Allemands qui attendaient "on ne savait quoi" pour attaquer... Quelle déception ! Quelle sensation de vide sidéral... Il s'agit d'une série de répétitions centrées sur des représentants des forces aériennes, maritimes et terrestres anglais dont les destins s'entrecroisent, se recoupent, se répètent de multiples fois, sous des angles différents. A la longue, c'en devient pénible, lourd, poussif, alors que le matériau de base historique constituait une mine infinie à exploiter !! Le film ne traite par exemple pas du tout du gigantisme de l'action : on parle de plus de 400 000 soldats terrifiés, regroupés sur la plage, attendant l'annihilation (qui n'est jamais venue) par les troupes allemandes, on parle de milliers de véhicules, chars, transports divers abandonnés sur place, d'une débâcle aux proportions quasi-bibliques. Et on ne voit RIEN de tout cela dans le film, on n'en retire qu'une impression de grand vide, d'oeuvre inachevée. Idem pour le traitement de tous ces soldats d'infortune... français ! Tout juste la question est-elle traitée, j'ai compté, 3 malheureuses fois, et encore, uniquement sous l'angle Britannique. Quelle honte en matière de réalisme historique, ce que ce film revendique être !

Alors c'est sûr, le son est colossal, les prises de vues correctes, la caméra maîtrisée, les combats aériens entre Spits et Bf-109 fabuleux, tout comme l'entrée en matière du film, très prometteuse, mais c'est tout. Je me répète, ça tourne dans le vide, et ça ne fait que ça. Extrêmement déçu.
0,5
Publiée le 7 août 2017
dunkerque... halalalala.... par ou commencer

je tiens deja a dire que je suis fan de nolan, de zimmer et tout le patin couffin MAIS aussi passionné par la WW2
j'étais furieux pendant tout le film, et si j'avais pas été accompagné, je serais parti au milieu du film... et je suis resté en colère pendant 1 semaine après (la vérité), parce que ce viol est un viol de l'Histoire, c'est avec un grand H

allez je met le reste en spoiler pour ceux qui ont eut la chance de ne pas encore avoir vu cette daube

je vais commencer par mettre un avis sur blog par quelqu'un qui a plus de plume et d'humour que moi, donc si vous préféré voici le lien
sur google, tapez "blog odieux connard" et lisez sa critique dunkerque

spoiler: pour ma part, le film commence, 1eres scènes... les maisons ont des volet automatiques en PVC, commence fort, très fort pour une "reconstitution" s'en suit la scène ridicule ou les anglais déambulant tranquillement dans la ville sont dérangés par des tirs d'allemands sacrément bien cachés... soit. passons sur le syndrome prométhéus avec leur magnifique manoeuvre évasive, en ligne droite le seul survivant arrive au poste francais qui EUX, tiennent la ville au lieu de se barrer... bon une réplique du francais, on les aura vu 10 secondes, pour l'instant... dans un dunkerque superbement pas endommagé par les bombardement (en vrai la ville était détruite a 80%, on devait être dans les 20%,le quartier bourgeois avec volets auto) je passe ensuite sur l'instant scato du film, inintéressant, mais l'anglais se fait un pote, peu loquace s'en suit après une magnifique plage, bien lisse, bien plate, aucune carcasse de véhicule, aucun cratère d'obus... et nos anglais arrivent a l'unique bateau sur la jetée... passant devant des files d'anglais qui attendent les pieds dans l'eau, alors qu'il y a aucun bateau je commence a me dire que je regarde un reportage de la national geographic sur le bigorneau mais non, je regarde un film de guerre (je vous invite a googeler la plage de dunkerque pendant l'opération dynamo pour vous faire une idée de ce qu'était la plage et dunkerque, nolan lui ne l'a pas fait) les allemands de décident de se montrer avec un unique passage de 3 stukas (oui TROIS) lachant chacun une bombe pour une superbe série de 9 explosions magistralement chorégraphiée (3x1 =9 ok)... ma crédulité consentie du spectateur a deja volé en éclat je vous fais grâce de toutes les stupidités équivalentes pendant une bonne heure ou c'est dans le délire "oh non nous les gentils on se fait couler par les méchants" s'en vient le moment critique, celui ou j'ai fulminé et failli partir du film... il s'agit de la ridicule scène et un petit peloton d’anglais coincé dans le bateau échoué, non seulement il s'avère que cette scène est grand-guignolesque au possible, et en plus il arrive a faire passer le francais (qui s'était déguisé en anglais a coté de mister caca au début) pour un lache, car il voulait s'enfuir la c'était trop pour moi, non seulement ce film a OSé ne pas parler une seule seconde des 40 000 poires qui se battaient a 1 contre 10 pendant que les buveurs de thé filaient en douce comme des péteux... mais en plus il font passer le francais (et pas insinuation la france, pour des pétochards) non non les mecs, c'est vous les trouillards... les 40 000 francais a DUNKERQUE, pas sur la plage, auraient bien aimé votre aide croyez moi la j'en pouvais, a un point que j'ai meme plus enregistré tous les délire patriotiques jusque a la fin( coucou on est américains/anglais, on est toujours les héros jusqu'a l'apothéose, notre héros aviateur, qui a bien géré avouons le (bien plus que son pote qui améri sans aucun dégât alors que les avions d'époque c'était juste des bout de toles, se fait plusieurs passage sur la plage sans essence, arrive meme a remontrer pour se faire un chti bombarbier qui savait plus a donner de la tête avec ce seul navire anglais sur la mer (si on excepte les bateau particuliers des anglais... et arrive a se poser, au calme ALORS voila... christopher je t'aime, franchement, t'es un génie... mais faire un film d'histoire sans avoir lu un bouquin d'histoire, la non, t'as merdé grave si j'étais descendant d'un des francais tenant dukerque pour ces laches d'anglais, je te ferais un procès, si j'avais pas fait une crise cardiaque avant tellement ce film insulte la france vu le niveau culturel anglosaxon... je comprends maintenant pourquoi on se fait traité de whiteflag dans les jeux vidéo online de guerre, vu que tout acte héroique francais est occulté... je comprends pourquoi les américains par exemple, crois avoir gagné la guerre a eux tous seul... alors que les russes mettaient la misère de l'autre coté, et les divisions blindées francaises mettaient des grosses branlées aux allemands jusqu'a l'arrivé de leur char tigre et si on avait le film du point de vue francais? les pauvres se battant a 40 000 contre un régiment de 400 000 allemands... avec pour seul phrase les concernant "ils sont ou les anglais? ils nous pas attendu sur la plage, ils nous ont abandonné"... ce film se faire lyncher en angleterre et aux USA, alors que c'est la réalité historique meme de mettre a la fin sur fond noir un simple texte "ce film est dédié a la mémoire des valeureux 40 000 soldats francais tombés pour rendre ce "lache abandon" anglais possible, ca leur coutaient QUOI? le film point de vue anglais ok... mais qu'on occulte pas pourquoi ils y sont arrivés... grace a nous... et les pécheurs anglais, eux respect, fallait en avoir pour y aller


honnetement je comprends meme pas comment vous avez pu m'être plus d'une étoile a cette horreur... soit vous avez des gouts cinématographique de ****... soit vous avez aucune culture de l'histoire, hélas j'ai bien peur que pour la majorité ca soit les deux... quand je vois la top critique de benoitG80 qui parle d'immersion totale dans un cauchemar sans nom, on a vu le meme film?? ou le mec avait pas ses lunettes? le débarquement du soldat ryan la ouis, c'est l'immersion dans un cauchemard. dunkerque, c'était les télétubbies vont a la plage... sérieux je comprends mieux pourquoi des films pourris s'en sortent a 4.1 étoiles maintenant

sur ce, j'en écris pas plus, ca me remet en colère, que j'en oublie plein de trucs (volontairement ou non, je vous invite a lire la critique moins en colère et plus en humour que je vous disais, elle vous ouvrira grand les yeux sur cette imposture de film

sur google, tapez "blog odieux connard" et lisez sa critique dunkerque... franchement faites le, et vous allez regretter d'avoir mis 5 étoiles

bisous a tous, sauf aux anglais et a nolan
0,5
Publiée le 24 juillet 2017
Quelle déception ! La gigantesque opération d'évacuation des troupes encerclées dans la poche de Dunkerque en 1940 est complètement occultée. Intérêt historique et pédagogique nuls. Une plage vide avec quelques soldats attendant patiemment en rang d'oignons, quelques avions, toujours les mêmes, quelques bateaux (sauf à la fin mais aucune idée de l'ampleur de l'opération d'évacuation de 350 000 personnes). Des acteurs qui n'y croient pas, Kenneth Branagh en particulier. Beaucoup de bruit et quelques explosions. Un amoncellement d'irréalismes. La couronne étant décernée à ce Spitfire sans carburant qui plane longtemps et qui abat un avion ennemi évidemment (impossible sans manoeuvrabilité) avant de planer encore longtemps puis de se poser tranquilement. Mais il y en a d'autres... Aucun souffle épique. Seul le point de vue Anglais est montré, tous des héros. Le rôle décisif des Français n'est même pas abordé. Si vous aimez l'Histoire (et la connaissez un peu) n'allez-pas voir Dunkerque.
4,5
Publiée le 25 juillet 2017
"Dunkerque" ou l'immersion totale dans un cauchemar sans nom !
Christopher Nolan nous plonge en effet dans l'indescriptible, dans l'enfer de ces soldats anglais dont l'espoir de revoir leur pays est sans cesse remis en question, voire impossible !
Tout le film ne vise qu'à se fondre dans l'esprit de ces hommes prêts à tout pour survivre, pour rebondir et pour se dépasser jusqu'à la folie, jusqu'à la mort...
Incroyable, déroutant, insoutenable, c'est ce que chaque visage, chaque regard nous renvoie sans cesse et sans cesse.
On lit dans les yeux de tous ces jeunes hommes la peur à l'état brut, la peur de chaque instant, celle de se trouver pile sur la ligne de tir ou juste au niveau de l'impact de la bombe !
Difficile d'être plus clair ou explicite tant cette plongée dans l'horreur dépasse totalement ce que l'on peut croire ou même imaginer !
On frémit, on tremble, on est saisi d'effroi à chaque image, à chaque instant...
Nul besoin d'histoires ou de paroles qui du reste seraient inutiles, car l'essentiel est là en crevant l'écran !
Toute la tension est fantastiquement montrée et décuplée par des images terribles et sublimes dont la bande son puissante et phénoménale, ne fait qu'intensifier leur force pour nous atteindre en plein cœur, comme pour mieux marquer ces silences, tous aussi oppressants !
L'idée de privilégier différents repères de temps, ainsi que différents angles humains en parallèle, nous amène à vivre cette opération Dynamo différemment et surtout de plus en plus intensément au fur et à mesure que l'espoir s'amenuise.
On ne peut alors que s'identifier à chaque personnage quelle que soit sa position, sa situation dans cet échappatoire insensé et dont l'issue est digne d'un véritable miracle !
Christopher Nolan s'est ainsi focalisé avec audace et pertinence sur l'aspect du sentiment de survie en pleine débâcle et à ce niveau-là, c'est on ne peut plus limpide et effrayant tant le rendu est impressionnant !
Rarement, la vision de la guerre n'aura été perçue de façon aussi dépouillée et exacerbée !
L'âme humaine semble avoir été étudiée et percée au scalpel, ce que chaque petite histoire ou chaque personnage dans son cheminement illustre parfaitement...
Un travail sans doute tronqué, mais tellement fort et émouvant, pour un rendu difficile, et en même temps grandiose sur les affres de la guerre et ses conséquences.
Unique et bouleversant au point d'en ressortir secoué et laminé !
2,0
Publiée le 27 août 2017
Il fallait bien que ça arrive un jour… A force de nombreux coups d’audace, Chris Nolan a fini par faire un pari perdant. Dunkerque, cet épisode tellement singulier de la Seconde guerre mondiale : des Alliés pris par surprise, des armées qui se décomposent face au rouleau-compresseur allemand, une rude bataille dans les faubourgs de la ville, des bombardements sur la plage, des destroyers terrassés par les raids de la Luftwaffe, et tout cela pour remplir un objectif devenu presque impossible : fuir… Il y avait vraiment un truc merveilleux à faire avec ça… Il y avait de très belles choses à dire sur la guerre, sur l’abnégation d’un pays à ne pas céder malgré l’apparente invincibilité de l’adversaire… Le risque était peut-être de faire un film prévisible justement. Or, c’est clair qu’on sent régulièrement la volonté de Nolan d’aller sur un chemin original ; de ne pas traiter cet événement comme tout le monde aurait pu s’y attendre. Et honnêtement, c’est tout à son honneur… Mais bon, à trop se concentrer sur ce qu’il ne voulait surtout pas faire, j’ai l’impression que Nolan a fini par se perdre, et surtout par perdre le sujet qu’il traitait en cours de route. Alors OK, c’est culotté de ne pas vouloir traiter une grande bataille de manière conventionnelle, de masquer l’ennemi, de se focaliser essentiellement sur l’évacuation et ses difficultés. C’est culotté mais, sur moi, ça ne marche pas du tout. On voit des gens qui deviennent fous pour ne surtout pas retourner à Dunkerque, mais à aucun moment on nous a fait vivre et ressentir l’enfer de Dunkerque. Sûrement cela devait être le rôle de cette introduction où on voit les héros se faire canarder dans la ville et où ils se doivent de subir le bombardement d’un Stuka par la suite. C’était un excellent début certes (le moment que j'ai préféré du film d’ailleurs), mais le problème c’est que cette scène peut clairement être perçue comme le préambule d’un déluge, pas comme le déluge en lui-même… Ça n’en a ni l’ampleur, ni la force, ni l’intensité… Et c’est là pour moi un premier problème du film. On nous dit beaucoup de choses, on nous suggère beaucoup de choses, mais au final on ne les vit jamais, on ne les ressent jamais, si bien que l’enfer de Dunkerque, eh bah il ne s’incarne jamais vraiment à l’écran. spoiler: C’est bien gentil de faire pleuvoir des prospectus allemands qui disent « vous êtes cernés », mais à un moment donné, pour comprendre et surtout partager l’état des personnages il faut que cet encerclement se sente, se voie. On doit ressentir l’étau qui se ressert. Mais là : rien. C’est bien gentil aussi de dire qu’un chalutier est dangereux à utiliser parce qu’il se trouve dans un périmètre proche de la ligne allemande. Mais au bout d’un moment, ce n’est pas juste deux ou trois balles tirées dans la coque qui transmettent cette impression d’étau insurmontable
. Et c’est malheureusement un peu le cas pour tout : il va falloir se contenter d’un bombardier Heinkel et de deux Stukas pour se faire une idée de la menace aérienne. Certes, on évite le déluge classique d’une scène de bataille telle qu’on aurait pu l’attendre, mais pour le coup c’est bien affadir ce qu’à été Dunkerque et la manière dont les personnages prétendent le vivre. En vrai, des cuirassés se sont retrouvés éventrés et échoués sur la mer. Les combats ont été très violents. Et ça a aussi été le cas dans les faubourgs ! Là, on ne voit rien de tout ça. On cherche à éviter le m’as-tu-vu. Soit c’est louable. Mais c’est aussi diablement inefficace. Parce qu’à vouloir éviter beaucoup de clichés, Nolan en vient finalement à éviter son propre sujet. Alors après, on pourrait se dire : « oui il a voulu faire de l’évacuation son sujet ! Pas la bataille ! » Soit. Mais là non plus,pour moi, ça ne marche pas. Comment tient-on 1h45 avec une évacuation où la pression de l’ennemi n’est pas palpable ? C’est d’ailleurs pour régler cette question là que Nolan a aussi tenté quelque-chose de très risqué : il a tenté une fragmentation de la narration en trois lignes de temps, afin que l’on puisse enrichir les points de vue sur la situation. Seulement – problème encore – cette fragmentation n’est pas lisible du tout, et il faut un certain temps avant de comprendre vraiment comment tout cela marche. ( spoiler: Franchement, chapeau aux gars qui ont tout de suite compris que les trois indications temporelles en début de film indiquaient trois durées différentes. Moi quand j’ai vu « 1. The Mole. One Week » je me suis dit qu’on m’annonçait que cela faisait une semaine que la bataille avait commencé. Puis quand on m’a annoncé pour les deux autres parties « One Day » et « One Hour », j’ai été davantage largué et j’en suis venu à me dire qu’on devait être face à un décompte. Mais il m’a fallu attendre la FIN du film pour enfin obtenir la certitude qu’en fait on évoquait trois durées différentes !
) Parce que bon – franchement – faire ce choix de narration là spoiler: sur trois durées
, ça ne fait que complexifier l’intrigue et totalement hacher son rythme. On passe de l’un à l’autre. On a du mal à cerner les concomitances. Il est du coup aussi bien difficile de procéder à une véritable montée en intensité car chaque arc a sa propre temporalité. Si bien qu’au final, moi je ne suis pas parvenu à me laisser happer par une dynamique d’ensemble. On voit juste des personnes en train d’essayer de traverser la mer dans un sens ou dans l'autre. Des idées sont énoncées. Parfois elles ne se clarifient que bien tard (J’en ai compris certaines qu’en sortant de la salle ! Par exemple spoiler: cette idée qui visait à montrer à quel point certains étaient usés de prendre un bateau, de le voir couler, et de devoir retourner à Dunkerque pour en prendre un autre. Pour le coup, l’histoire était tellement fragmentée, que je n’y avais pas forcément prêté attention…
) En somme, ce qui est embêtant avec ce film, c'est que la plupart des artifices et choix qui ont été pris par Nolan finissent toujours par dysfonctionner sur le long terme. Et c'est d'un triste ! Parce qu'au fond il y en a des choses qui méritent d'être sauvées de la noyade ! Ne serait-ce que formellement, le film multiplie les merveilles. Pour le coup, tourner en pellicule, en IMAX 70mm, au format 1/1,43, et qu'avec du vrai matériel physique, pour ce film, ce n'est clairement pas anodin en termes d'expérience de cinéma. C'est magnifique. C'est même à tomber. Cela donne d'ailleurs lieu à quelques scènes fantastiques ( spoiler: je pense notamment - encore une fois à la scène d'introduction - mais aussi à la plupart de combats aériens, à ce plan incroyable de soldats qui se crispent sur leur digue à l'approche d'un Stuka ; ou bien encore à ce survol presque onirique de la plage de Dunkerque par ce Spitfire au moteur arrêté
). Du coup, forcément, ça n'en est que plus rageant que ce "Dunkerque" s'emmêle à ce point les pinceaux sur tout le reste. OK, j'entends qu'à vouloir éviter les retouches numériques on se retrouve par conséquent qu'avec si peu de machines engagées. J'entends aussi que du coup on veuille à ce point éviter les combats. Mais bon, au final, ces exigences d'esthètes plastiques font qu'on se retrouve avec une oeuvre qui multiplie les artifices narratifs inutilement complexes et embrouillés pour essayer de combler le vide sans y parvenir... (Et je vais être gentil en évitant de parler de la musique...) Au final donc, ce qu'on gagne en jolis plans, on le perd en rythme, on le perd en intensité, on le perd en empathie et en projection sur les personnages. Et c'est franchement horrible que de se dire qu'à l'arrivée, ce film a manqué de presque tout. Il a manqué d'ampleur, il a manqué d’enjeu, il a manqué de propos, il a même manqué d’humanité… Pour le coup, difficile d'esquiver le reproche habituel qu'on peut faire au cinéma de Nolan, celui qui consiste à dire que c'est un cinéma froid. Jusqu’à présent, face à cet argument, je savais lui opposer une narration et un propos virtuoses. Là, "Dunkerque" me prive clairement de toute riposte. C'est vrai... Ce film il est froid, terne, plat. C’est triste donc... Mais bon ça arrive… Ça arrive même aux meilleurs. Ce n’est pas grave, il ne nous reste plus qu’à attendre deux ans… Et là alors, on aura peut-être la chance de revoir un autre coup d’audace de Nolan, ce coup-ci un coup gagnant… Après tout, on peut perdre une bataille, mais pas forcément la guerre…
0,5
Publiée le 23 mars 2019
Les mecs, j'ai une question à vous poser : pourquoi est-ce que l'on devrait se prosterner devant ce film ? Parce que la presse a décidé qu'il fallait agir de la sorte ? Ou parce que c'est Nolan qui a réalisé le film ? Vous savez Nolan, le mec qui a réalisé « Inception » considéré quasi unanimement comme l'un des plus grands films de tous les temps alors que c'est juste le film le plus chiant de ces dix dernières années ! Voici donc son nouveau né, appelé simplement « Dunkerque » racontant l'Opération Dynamo qui consistait à évacuer les troupes alliées. Nolan a choisi une approche radicale de l'événement. Ce qui l'intéresse ici, ce ne sont pas les combats mais bien le récit de l'évacuation même. Donc au final très peu d'action. D'accord, toute façon d'aborder un sujet est bonne. Là n'est pas le problème. Le problème, c'est que volontairement ou non, Nolan rit carrément à la tronche de l'Histoire. Dites donc les mecs, on en fait quoi des 40 000 et quelques soldats français qui ont été envoyés au massacre pour que les anglais puissent se barrer ? Hein ? On en fait quoi de ces hommes là ? On fait comme si jamais ils n'avaient existés ? Si tu parles de l'Opération Dynamo et que t'oublies de parler de ça, peu importe si c'est volontaire ou pas, t'as plus aucune crédibilité. Bon, on passera sur les anachronismes liés au décor, personne n'est parfait et par conséquent on ne peut pas penser à tout. Je disais donc que Nolan avait préféré s'attarder sur l'évacuation en elle même. Mais ça coince encore. Parce que c'est juste ultra chiant. T'as cette impression désagréable que pendant tout le film, les mêmes scènes se répètent. Les mecs sont prêts à embarquer sur les bateaux, et hop, quelques bombes qui tombent, des morts bien entendu et après retour à la normale. Et on remet ça deux fois, trois fois... Ça dure 1h40 ce film, mais c'est tellement long et ennuyeux que t'en vois pas le bout. Enfin voilà. La presse crie encore une fois au chef d'oeuvre alors que « Dunkerque », c'est juste une belle arnaque, du vent, une coquille on ne peut plus creuse. Nolan ou pas Nolan, savez-vous où ce truc là mérite de finir au placard. Certains films deviennent cultes avec le temps, si jamais "Dunkerque" le devient, j'espère tout simplement ne plus être de ce monde quand ça arrivera.
4,0
Publiée le 19 juillet 2017
Il ne faut pas se leurrer : Dunkerque est un film hautement patriotique, churchillien si l'on veut, qui a l'art de transformer ce qui fut une déroute cinglante face à la Wehrmacht en triomphe de la volonté et du courage. Point de débâcle ici mais une épopée faite de sang, de sueur et de larmes qui précédait le fameux Blitz de Londres. Par ailleurs, il est indéniable que le film ne se préoccupe que du sort des soldats britanniques sur les plages de l'embarquement faisant peu de cas des forces alliées dans leur ensemble. En temps de guerre, le film aurait appartenu sans discussion aucune au genre propagandiste, sans que cela ait une nuance péjorative car il y en eut de très bons à l'époque comme Ceux qui servent en mer de David Lean et Noel Coward. Pour une autre vision de ces journées décisives dans le début de la guerre, un film comme Week-end à Zuydcoote, qui ne possède certes pas la même maestria, mériterait d'être revu. Ceci posé, Dunkerque est d'abord remarquable par son caractère immersif immédiat, impression qui ne se dément pas, avec un travail époustouflant sur le son et une tension qui ne se relâche jamais. Pour peu qu'on se sente impliqué, le film de Nolan provoque un état de stress de permanent. Du côté de la narration, une fois de plus, Christopher Nolan a essayé de fuir la linéarité en entremêlant trois récits qui finissent par se répondre. C'est un risque, notamment du point de vue émotionnel car le spectateur peut se sentir éloigné des principaux personnages. Aucune interprétation ne se hisse au-dessus des autres d'ailleurs et les dialogues sont rares au point que l'on se dit que le film aurait pu être totalement muet, seulement rythmé par les rafales, les bombes et la musique. Prononcer le terme de chef d'oeuvre est peut-être un peu excessif mais Dunkerque réussit avec ingéniosité à concilier les exigences opposées du film d'auteur et du blockbuster. Et ce n'est pas rien.
3,0
Publiée le 25 juillet 2017
Attention , cet avis comporte des partis pris tel : certains disent du mal de Malick, moi c'est de Nolan. Je prétends avoir des arguments. Selon Wiki, l'opération Dynamo, c'est une semaine d'évacuation, plus de 300 000 soldats sauvés, 800 petits bateaux (pas les sous-vêtements...), plus de 200 bâtiments coulés, 4 822 sorties aériennes et un épouvantable gâchis de matériel abandonné aux Allemands. Bref, un truc dantesque. Le film s'appelle bien Dunkerque mais avec Nolan, on ne verra à vue de nez qu' spoiler: une centaine de bateaux, 7 avions, et quelque milliers d'hommes (et encore).
On pourrait me rétorquer : Oui mais il a voulu se mettre à hauteur d'hommes et bla bla bla. En attendant le réalisateur ne parvient pas restituer l'ampleur du miracle qu'a dû être cette opération. L'oeuvre accuse donc un sérieux manque de grand spectacle. C'était pourtant un peu le but, non ? Toutefois, Nolan parvient un instiller tout au long du film une tension angoissante. Notamment grâce à la musique. C'est déjà ça. Et c'est loin d'être rien. Moralité : c'était pas sa guerre.
1,5
Publiée le 30 juillet 2017
Je n'aime pas spécialement les films de guerre, j'en regarde pas ou peu, mais bon, aller dire que le dernier Nolan c'est pas aussi bien que le disent les fanatiques c'est toujours un grand plaisir... mais là... franchement... ça ne passe pas. Au début du film je trouvais ça plus ou moins sympa, mais bien vite je me suis ennuyé ferme.

Si j'aime bien l'idée de la radicalité, faire un film sur une seule bataille, de puis différents points de vue... c'est beaucoup trop propre et trop aidé par la musique pour avoir le moindre intérêt et le moindre impact.
Surtout que toutes les scènes se ressemblent... c'est juste horripilant.

Le montage est atroce également, on passe d'une histoire à l'autre avec un montage alterné extrêmement sec et brutal, histoire de faire croire que c'est "intense", mais c'est que du vide, la musique fait tout, la mise en scène rien du tout... et franchement voir pour la centième fois le même plan des avions en l'air, le même plan du bateau de pêche qui traverse la Manche pour aller chercher les soldats, ça gave pas mal...

J'ai profondément détesté la fin, qui est une véritable insulte à toute forme d'intelligence... si le film avait été tourné en 43, j'aurais compris, pourquoi une telle verve patriotique ? Limite c'est tellement masturbatoire que ça en devient gênant, comme lorsqu'un pote se branle à côté de toi en pensant que ça t'excite un peu alors que toi tu veux juste partir...

Ici il n'y a rien de réellement violent graphiquement, pire ce n'est même pas suggéré par des montagnes de cadavres ou que sais-je. Mais comment faire sentir une menace si on ne voit pas les corps défoncés par les avions allemands ?

Le côté trop propre va même jusque dans les décors... le ciel bleu en permanence aurait pu être une bonne idée, mais vu que le film ne se pose jamais pour laisser monter la tension, ben ça fait juste carte postale de Dunkerque.

En fait il y avait des choses à faire, même sans trop de dialogues, mais il aurait fallu qu'on sache pour l'on s'intéresse à ces personnages et surtout savoir pourquoi je devrais en avoir quelque chose à foutre d'eux...
Je ne savais pas qui était qui et surtout je m'en foutais. Qu'ils meurent ou qu'ils survivent je m'en foutais.
D'ailleurs j'ai vu le film il y a une semaine et je n'ai déjà presque plus de souvenirs tant c'était quelconque.
1,0
Publiée le 9 août 2017
Après un engouement très important avant sa sortie, Dunkerque avait tout le potentiel pour être le meilleur film de guerre de l'année. Un pitch original, de jeunes acteurs qui avaient tout à prouver (et un gros nom: Tom Hardy), une histoire peu connue et surtout une période historique (la débâcle) très peu exploitée au cinéma. Qu’en est-il réellement de ce film tant attendu ? Il n’y a que deux mots pour résumer ce film : « déception » et « arnaque ».

Pourquoi déception ? Parce que ce film est le premier film de guerre… sans guerre. On ne voit pas de combats au sol, pas d’échanges de coups de feu, pas de sang, pas gore, on ne voit même pas l’ennemi ! Un film de guerre sans ennemi ! Par exemple, au début du film, « l’acteur principal » se fait tirer dessus par on ne sait qui, ensuite les soldats britanniques se font bombardés sur la plage, il y a un combat aérien et aussi des bombardements sur le navire (parce qu’il n’y en a qu’un) britannique mais dans chacune de ces situations, il n’y avait jamais UNE SEULE riposte. Pas une. Chaque moment d’action allait toujours dans un sens. C’était soit « l’ennemi » qui attaquait, soit les alliés mais jamais les deux en même temps. Tout ceci rend le film terriblement plat, particulièrement les scènes de combat aérien.

Le problème de la guerre n’est bien évidemment pas le seul. Ce film n’a pas une once de réalisme. On nous dit que sur la plage de Dunkerque il y a 400 000 soldats britanniques qu’il va falloir rapatrier en Angleterre SAUF qu’on voit clairement que sur la plage il y a au grand maximum une centaine de personne. La plage est vide et c’est flagrant mais on nous fait croire qu’il y a bien 400 000 hommes. Ensuite sur cette même plage, 3 avions allemands bombardent les soldats donc bien évidemment les soldats se regroupent bien comme il faut et se couchent au même endroit donc logiquement on se dit qu’il devrait y avoir une véritable boucherie mais non. La scène suivante on voit 5-6 corps étendus avec des vêtements nickels, pas une goutte de sang et bien sûr aucun membre arraché. Bien sûr la plage est intacte. Et c’est pas fini ! On se retrouve quelques instants plus tard dans un petit bateau de plaisance dans lequel un soldat (incarné par Cillian Murphy) dont on ne sait strictement rien a été secouru par des anglais dont on ne sait strictement rien non plus qui ont décidé de sauver le maximum de soldats britanniques. Bon une fois le soldat secouru, quelques scènes plus tard, il se met à chahuter avec un des 3 membres de l’équipage (équipage composé d’un vieux, un jeune blond et un jeune brun et laid). Le jeune brun et laid tente de séparer le soldat de son ami blond mais se fait malencontreusement pousser par le soldat, tombe de 3 marches dans la soute et… meurt ! Et même après ça c’est pas terminé. Le combat aérien n’est pas réaliste non plus, il y a 2 ou 3 avions alliés et 3 avions ennemis si j’ai bien compté et là pareil, les pilotes de la Royal Air Force défoncent les pilotes de la Luftwaffe un par un sans que les allemands tentent de riposter ou même de s’enfuir. Les pilotes anglais manoeuvrent constamment alors que les allemands volent tout droit comme pour se laisser tuer. D’ailleurs l’un des pilotes appelé Farrier (incarné par Tom Hardy) n’a plus de carburant dans son avion et pourtant il continue de planer, de manœuvrer et parvient même à abattre un ennemi et à se poser en douceur sur la plage. Tout ça sans aucune goutte de carburant. C’est quand même incroyable, même Steven Seagal n’aurait pas osé. Et pour finir sur le problème du réalisme, les bateaux qui arrivent en Angleterre sont 10 (la majorité sont des navires de plaisances) et on prétend ensuite avoir sauvé 330 000 hommes… dans 10 navires bien évidemment.

Pourquoi arnaque ? La réalité historique. Autant le dire, ce film pisse sur l’Histoire. Pendant tout le film, on ne mentionne à aucun moment les allemands. On les appelle juste « ennemis ». On ne parle ni de Luftwaffe, ni de Wehrmacht, ni de Panzer, de l’Allemagne on ne parle de rien du tout. A la toute fin du film, on voit juste 4 soldats allemands complètement floutés par la caméra comme s’ils étaient censurés. Et c’est même pire pour l’armée française. On occulte totalement le fait que c’est l’armée française qui a permis aux anglais de rentrer chez eux en retenant les troupes allemandes. On fait même bien pire. Les seules troupes françaises que l’on nous montre sont des soldats qui essayent d’embarquer avec les britanniques à Dunkerque pour se sauver en Angleterre. Par la suite on nous montre un soldat français qui a réussi à embarquer discrètement et ce personnage, une fois démasqué est traité comme un lâche et un traitre (on le traite de « mangeur de grenouille »). Ce sont les seules apparitions physiques des soldats français dans le film ce qui est scandaleux. Afin de garder l’histoire un minimum fidèle, on dit juste que les troupes françaises basées à Dunkerque ont réussi à établir un périmètre de sécurité et la seule preuve qu’on a de l’existence de ce périmètre c’est quelques sacs de sables qui bloquent une seule rue avec 3 soldats. C’est tout. On n’a aucune autre info, on ne sait pas où en sont les troupes allemandes, si elles sont proches ou s’il y a encore de la marge. Les personnages on ne sait pas s’ils ont vraiment existé, on n’a aucune info tout comme on ne connait pas la date précise de ce qui nous est présenté. On sait juste que c’est en 1940 mais sans plus.

Ceci mène à un autre problème : la réalisation. Le scénario n’a ni queue ni tête. On suit 3 histoires parallèles qui finissent par se rejoindre. La première est celle des troupes britanniques sur la plage de Dunkerque, la seconde est celle des pilotes de la Royal Air Force et enfin la troisième est celle des 3 bonhommes sur leur bateau de plaisance et le problème c’est qu’on passe d’un histoire à l’autre brutalement, sans aucune transition, on fait des retours en arrières, puis on revient dans le présent et on revient encore en arrière ou on va même dans le futur du coup ça rend le film très difficile voir impossible à suivre. Le plus marquant c’est la scène où les soldats britanniques sont dans la soute d’un navire et se font frappé par une torpille qui sort de nulle part. A ce moment-là on est en pleine nuit puis on switch vers le pilote anglais qui se bat en plein jour et enfin on revient vers le navire toujours dans la nuit alors que TOUT SE PASSE AU MÊME ENDROIT ! Le manque d’explication et de contexte rend ce film très pénible à comprendre et surtout à suivre. Au final, on se perd entre les différents personnages, on ne sait pas qui est qui et les scènes d’actions sont illisibles et incompréhensibles vu qu’on ne voit rien et qu’on ne sait rien. Il faut aussi parler de la bande son qui devait donner un sentiment d’oppression mais c’est raté puisque les themes étaient très mal placés et ne convenaient pas à ce qu’on pouvait voir à l’écran. Par exemple, on voit une scène ou un amiral marche sur un ponton avec une musique très oppressante et rythmée alors que lors du combat aérien on a un petite musique calme qui rappelle les musiques d’ascenseurs. Ca ne colle pas.

Enfin, voici le dernier point négatif qui vient enfoncer le clou : les acteurs. C’est simple, il n’y a que des figurants. Le personnage principal s’appelle Tommy, son nom n’est pas cité une seule fois et il ne parle presque pas. Ensuite pareil pour le pilote incarné par Tom Hardy, on ne voit jamais son visage et ne parle pratiquement pas du tout. En réalité seuls 2 personnages parlent « beaucoup » c’est le capitaine du bateau de plaisance et l’amiral et on comprend vite pourquoi il n’y a pas beaucoup de répliques, c’est simplement parce que chaque mot qui sort de la bouche d’un acteur est ridicule. L’amiral qui nous parle de Churchill et de ses 400 000 hommes qui attendent sur la plage derrière lui ou bien le capitaine du bateau qui nous parle du son des avions anglais Spitfire ou de comment éviter une attaque d’avion de chasse lorsqu’on pilote un bateau de plaisance. La totalité des acteurs et je dis bien la totalité des acteurs sont complètements exécrables (même Tom Hardy et Cillian Murphy qui sont très bons habituellement), ils ne parlent presque pas, n’ont aucune émotion, ils restent monolithiques pendant tout le film (lorsque le jeune brun et laid meurt dans le bateau, tout le monde s’en fout) ce qui les rends très antipathiques. Je ne me suis attaché à personne et de toute façon personne n’a été mis en valeur. A la fin du film, je n’arrivais même pas à savoir qui était le personnage principal. D’ailleurs on développe 3 histoires en parallèle mais au final ces 3 histoires n’ont aucune conclusion et ne servent même pas l’histoire. Tous les soldats sont complètements inutiles. Seuls le pilote à une utilité puisqu’il permet d’accomplir la mission en abattant les avions allemands mais c’est tout. Tous les autres acteurs ne servent à rien.

Le seul point positif du film c’est sa photographie. Les images sont jolies mais pas incroyables. C’est banal en 2017. Les combats aériens, bien que très ennuyeux, sont visuellement réussis.

En conclusion, Dunkerque est une énorme déception à tel point que c’est un des pires films que j’ai vu au cinéma avec Les 4 Fantastiques le remake et Hitman : Agent 47. Ce film est mauvais à tous les niveaux et sa note globale de 4.1 est incompréhensible et injustifiée. Dunkerque c’est le premier film de guerre sans guerre composé d’acteurs qui ne sont que des figurants. C’est une incroyable contre-performance. Ce film a atteint un niveau légendaire de médiocrité dans le genre des films de guerre/historiques. C’est étonnant de voir Christopher Nolan bâcler un film à ce point. C’est son pire film et de très loin. Ca vaut 1/5 pour l'aspect visuel et la présence de Tom Hardy. Autrement c'est le néant.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 23 juillet 2017
Un film comme je n'en ais jamais vu, une nulutée et une bande son à percer les timpans d'un sourd, le tout pour cacher la monotonie du film

Dans ce film j'ai appris que:
le gasoil brule
Qu'un moteur d'avion qui fume l'empêche de tourner
Que 10 balles peuvent percer une coque de bateau SOUS l'EAU
Que les pilotes de la RAF sont si nuls
Qu'une chute de 1m50 étais mortelle
Qu'un avion qui fume peut planer 12 secondes MAIS qu'un avion qui a plus d'essence peut planer 28 minutes
On va s'arrêter là...

J'aurais su j'aurais pas venu :

Moi qui aime l'hisoire des guerres.
4,0
Publiée le 21 juillet 2017
« Dunkerque » retrace l’évacuation des troupes alliées lors de l’opération Dynamo, du 21 mai au 4 juin 1940. Près de 300 000 soldats vont ainsi échapper à l’armée allemande lors de ce sauvetage héroïque qualifié de « miracle » par Churchill.

Dans le film, les troupes anglaises sont clairement mises en avant tandis que les Français ont le droit à quelques scènes très brèves et à quelques citations succinctes pour présenter la situation. Il faut cependant rappeler que ce sont ces braves soldats français qui ont protégé Dunkerque afin d’assurer la réussite de l’évacuation, et ce fait est totalement occulté dans le film au profit de la ténacité britannique. Sans tomber dans le révisionnisme, la vision des évènements reste strictement focalisée sur l’action britannique. Si plus de 300 000 soldats ont été rapatriés en Grande-Bretagne, la Wehrmacht fera près de 35 000 prisonniers, dont la quasi-totalité sera des Français. Après cette petite piqûre de rappel, parlons du film.

Tout est réel dans « Dunkerque ». Du lieu de tournage aux scènes d’actions en passant par les figurants (près de 1 500) et les bateaux (navires de guerre et chaloupes), l’ensemble donne cet aspect authentique si cher au réalisateur. Il y a cependant un gros reproche à faire sur la reconstitution du Dunkerque des années 1940 (maisons et bâtiments modernes en arrière-plans, grues & hangars surdimensionnés et quelques autres détails pour les connaisseurs comme le Messerschmitt BF-109 qui est en réalité un modèle espagnol post-deuxième guerre, mais il a au moins le mérite d’être réel).

Les scènes d’aviation sont d’ailleurs anthologiques, tout ceci est filmé avec une telle virtuosité que l’immersion en devient totale. Le vol final sur la plage de Dunkerque du Spitfire est magnifique.

Pour son dixième film, Christopher Nolan plonge dans le film historique. Il réalise un survival intense apportant ainsi une autre vision du film de guerre. Il accorde un soin indéniable à ses images, techniquement c’est un excellent travail. Comme ses précédents films (Inception et Interstellar notamment), il joue avec la temporalité.
Le film se déroule sous trois angles narratifs ; les événements sur la jetée s’étirent sur une semaine, la mer sur une journée et le ciel sur une heure. Les trois récits tissent un ensemble épuré jouant avec brio entre flash-back et flash-foward. L’idée est bonne mais le résultat n’atteint pas le climax de haute voltige que le film pouvait promettre. Cela peut-être dû au fait qu’on a l’impression qu’il ne se passe pas grand-chose. Tout est au service de l’action au détriment du développement des personnages qui n’ont pas le droit à une quelconque ébauche de leur passé, nous privant ainsi de la moindre empathie ou émotion quand à leur triste destin. Nolan privilégie l’aspect thriller plus que militaire. Il nous a habitués à mieux d’un point de vue intrigue et accélération du récit. Beaucoup de choses sont suggérées et le danger de l’ennemi n’est pas réellement palpable (quelques avions et coups de fusils).

Le casting, bien qu’excellent et juste, reste un peu dans l’attente (Mark Rylance, Tom Hardy, Kenneth Brannagh, Cillian Murphy et les jeunes Fionn Whitehead et Harry Styles). La narration chorale sur 1h47 fait que les personnages manquent de background pour que le spectateur ait le temps de s’attacher à eux. Un fait que le réalisateur ne souhaitait apparemment pas développer en préférant « s’intéresser à la simple survie de ses personnages » selon le magazine Première.

Le film comporte très peu de dialogues. La part belle est faite aux effets sonores et surtout à la musique de Hans Zimmer qui s’accorde parfaitement avec les images de Nolan. Il compose ici, pour leur sixième collaboration, une bande originale anxiogène. Constamment présente tout le long du film, elle fait parfaitement ressentir la tension et l’urgence de l’évacuation.

« Dunkerque » est un film de guerre peu classique et qui reste incomparable à tout ce qu’on a pu voir sur le thème (très différent d’Il Faut Sauver Le Soldat Ryan par exemple). Ainsi pour la mémoire, Christopher Nolan a ravivé une flamme, celle de la victoire dans la défaite dans un spectacle visuel immersif et expérimental.
4,5
Publiée le 21 juillet 2017
Dunkerque est tout simplement excellent ! C'est du grand cinéma. Le film est impressionnant en terme de beauté visuelle et en terme d'action, la qualité de la photographie est sans doute le point fort du film. La musique d'Hans Zimmer qui est un pure chef-d'œuvre, permet de créer une tension permanente où les bombes ennemis peuvent arriver à tout moment du début jusqu'à la fin du film, c'est à dire que en tant que spectateurs, on est véritablement accroché tout au long du film (film court pour un Nolan, 1h46 mais 1h46 non stop) à notre siège à attendre le dénouement grâce à cette apport de la bande originale qui permet également de jouer sur ''la course contre la montre'' des britanniques et des français contre les allemands (non montrés par ailleurs, choix extrêmement intelligent de la part de Nolan, spoiler:
qui ''masque'' l'ennemi où même à la fin, on les voit seulement dans l'ombre, le soleil cache les faciès) spoiler:
. Dunkerque est un film avec très peu de dialogues pour accentuer la véracité de la guerre, où les soldats choqués par les scènes vécues ne pouvaient ou ne voulaient s'exprimer, ce qui est également un bon point du film. De plus, le jeu de regard entre les différents acteurs est génial, tout s'exprime par le regard, on sait ce qui va se passer grâce aux regards, nouveau point fort du film. Nolan a réalisé en grand partie son film, caméra à l'épaule, ce qui est juste incroyable, puisqu'il devait porter une caméra d'environ 15/20kg pour suivre les soldats, c'est super, ça rend super bien à l'écran, on croit être sur la plage à côté de tous ces soldats !
Les acteurs sont également incroyables, entre les habitués de Nolan (Tom Hardy, Cillian Murphy) dans l'ombre mais très intéressant, ou encore les anciens comme Kenneth Branagh et Mark Rylance, tous deux très bons dans leur rôle, et les jeunes nouveaux comme Fionn Whitehead (qui pour un premier film, est excellent), Harry Styles (chanteur des One Direction, qui joue également très bien pour un premier film) puis Jack Lowden et Tom Glynn-Carney, également excellent. Bref, Nolan est un excellent réalisateur !
Mais le film suit juste la guerre sans véritable histoire, ça reste un super film d'une beauté visuelle (je le répète mais le film est magnifique visuellement parlant) mais un peu déçu avec du recul (Par rapport à mes quatre films préférés de guerre (Voyage au Bout de l'Enfer, Apocalypse Now, Platoon, Full Metal Jacket) où il y a une véritable histoire de A à Z.
Note : 4.5/5 Excellent !
LeVince
3,5
Publiée le 23 juillet 2017
Christopher Nolan, C’est la trilogie The Dark Knight, Interstellar et Inception, c’est d’office une promesse d’un film profond, humain, renversant ! La promesse est tenue ici sans pour autant excellé comme il peut le faire. La bataille de Dunkerque est un fait historique de grande ampleur, un moment clé pendant la seconde guerre mondiale. Nolan nous en montre un visage à l’échelle humaine, se concentrant même sur le vécu de quelques individus. C’est un choix parlant, on ressent les choses à notre niveau, c’est d’ailleurs le côté oppressant qui nous marque le plus. Peu de musique, mais du bruit, un bruit presque assourdissant, stressant, sentant la mort. L’immersion est là, la réalisation aussi avec de très beaux plans et des combats aériens crédibles et passionnants. Pourtant, avec toutes ces qualités, Il faut avouer que le film pêche sur certains points : C’est d’abord une vision très anglo-saxonne du conflit : même s’il n’occulte pas le fait historique que les Anglais ont largement privilégié le rapatriement de leurs Hommes au détriment des Français, il ne parle quasiment pas de cette armée Française qui a vaillamment tenu la ville pour permettre ce sauvetage. Ils auraient mérité au moins un hommage plus marquant. Il faut avouer aussi qu’aux différentes lectures du récit de cette bataille (non, je n’y étais pas, je ne peux que la connaître qu’à travers les écrits), les forces en jeu semblaient bien plus conséquentes, les bombardements semblaient beaucoup plus réguliers, de très lourdes pertes en navire de combat et d’avion ont eu lieu. Est-ce le choix de s’en tenir à une échelle humaine qui a mené à ne pas en faire un gros spectacle global ? Sans doute, mais même si les bombardements sont effrayants, la guerre semble manquer un peu d’intensité.
Pour autant, ces faiblesses sont loin d’en faire un mauvais film, qui parvient sans problème à nous captiver, mais il ne sera pour nous pas si marquant que n’a pu l’être « Tu ne tueras point » de Mel Gibson (sorti en novembre 2016).
Bref, un film réussi, à voir, même si n’atteint pas le niveau des plus grands films de ce réalisateur !
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