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President Dwayne Elizondo Camacho
13 abonnés
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0,5
Publiée le 25 juillet 2017
Après cette séance, voilà que le mythe du réalisateur "le plus doué de sa génération" (selon beaucoup trop de monde) a été bien bousculé. La guerre. Un drame universel. Tout le monde ne l'a pas connue, et pourtant tout le monde sait ce que c'est. Qu'elle soit antique, médiévale, ou moderne. Tout le monde sait ce qu'est un fusil, un avion, un bleu en tenue, une explosion. On sait. Les documentaires sont légion, les conflits modernes sont couverts en haute définition et Michael Bay a démocratisé le treillis. Au delà de la connaissance factuelle de ce qu'il se passe durant ces moments noirs, une situation de guerre ne se transforme pas soudainement en un film poignant et émouvant juste parce qu'il est bien cadré. Et c'est là que le bas blesse : Dunkerque est un enchainement de cadrages contemplatifs, sans aucune intronisation contextuelle (que ce soit au niveau historique, scénaristique ou même des personnages) et proposant des rebondissements a priori dramatiques mais dénués de cet effet recherché par manque d'implication émotionnelle du spectateur. Pas de personnage principal. Pas d'origines "ex bellum" (milieu social? Famille?). Pas de psychologie des personnages. Pas de dialogues. Personne n'a de nom. Rien. Le vide. Kenneth Branagh est l'homme sur le pont. Harry Styles est l'homme en treillis (si, là bas, derrière les autres). Tom Hardy est l'homme dans l'avion. Cilian Murphy est l'homme sur un bateau, aux côtés d'un autre homme sur le même bateau. Le tout filmé de manière trèèèèès originale en alternant focales super longues et super courtes (bah oui un film de guerre c'est bien connu, c'est des gros plans sur la sueur puis des plans d'ensemble pour contempler les dégâts). Bref. Impossible de "rentrer dedans", de s'attacher au moindre personnage (qu'il n'y a pas) et de ressentir quoi que ce soit quand quelque chose leur arrive. A voir pour comprendre ce qu'il ne faut pas faire. A l'autre bout nous trouvons des chefs d'oeuvres comme La Ligne Rouge ou Saving Private Ryan. A voir aussi.
Mon premier commentaire sur Allocine car ce film m'a énormément déçu. Un film de guerre sans une goutte de sang, avec des explosions dignes de "l'Agence tous risques", des combats aériens sans aucune nervosité et agrémentés de jolis fumigènes blancs, une plage de Dunkerque totalement immaculée (même après un bombardement) et sans aucun matériel abandonné, sans bateaux échoués en masse, mais avec, des bâtiments voisins sentant bon le XXIème siècle, des comportements absurdes de personnages dont les paroles sont réduites au strict minimum durant tout le film, une absence quasi totale de panique, de désordre (on dirait parfois des élèves se mettant en rang pour aller en classe), quelques embarcations ridicules pour représenter l'immense flottille venue au secours des rescapés, une bande son vraiment pas inoubliable, mais surtout....surtout....une absence quasi totale de références au sacrifice essentiel des soldats français (le seul français qui joue un rôle intéressant étant un lâche), presque rien sur les combats dans les faubourgs de Dunkerque. Bref, quand je vois des critiques avec des 4/5 ou des 5/5 je me dis que c'est du grand n'importe quoi. Passez donc votre chemin et attendez qu'il passe à la télé !
Sincèrement, j'en ai vu des films de seconde guerre mondial. Mais alors celui la... C'est pire qu'une daube ! On s'ennuie du début à la fin. J'ai même faillit m'endormir tellement que c'était nul ! Et ça m'étais jamais arrivé encore dans un film ! Si c'est pour sorti de la daube pareil, autant ne rien sortir. Je comprends pas pourquoi il y a des gens qui adorent ce film !
Ce film a pour lui d'être un des rares films sur 39-45 à retracer cet évènement aussi tragique que majeur Outre les points historiques très dommageables qui sont loin d'être anodins et les quelques incohérences et/ou maladresses, Christopher Nolan signe un de ses plus beaux films (entre Malick et Spielberg), d'une puissance évocatrice et émotionnelle remarquable. A voir et à conseiller. Site : Selenie
Est-ce que ce film est une blague ? Est-ce un hoax ? Est-ce que Nolan essaie de tester son public et ses critiques comme Banksy l'a fait à travers Thierry Guetta ? (et les critiques marchent...
Après un Memento et un Prestige qui figurent dans mon Top50 (même Top10 pour Memento), je regarde depuis ces dernières années l'intégrité artistique de ce grand réalisateur chuter et se désagréger lentement comme un des avions de son film touché par l'ennemi. Je ne crache pas sur des blockbusters comme Inception ou Interstellar, même la série des Batman (quoique je ne sois pas du tout fan du genre) a au moins son point de vue à défendre ; enfin on n'était déjà plus sur le même niveau. Et si je comprends les impératifs marketings, ça m'a toujours un peu gêné qu'on mette les seconds en avant avec tant d'insistance et qu'on oublie les premiers avec tant d'obstination. Dunkerque, lui, descend encore en qualité. Dunkerque atteint des sous-sols de médiocrité. Au mieux, Dunkerque est vide. Je ne reviens pas sur les anachronismes dérangeants et les bévues honteuses que d'autres soulèvent dans leur commentaire, ni sur la bande son en boucle, qui à mon avis a quand même le mérite de rendre compte du rythme du film dans son ensemble (qui, donc, tourne en boucle, lui aussi). J'ai cru à un moment que je pourrai à la limite lui reconnaitre son traitement décalé de l'héroïsme, usuellement si prisé des américains dans les films de guerre (encore qu'il n'aurait pas été le premier à aborder le sujet sous cet angle et que d'autres avant lui ont déjà fait des chefs d'œuvres avec de ces visions à contre courant), mais même pas, au contraire : bien vite, ça dégouline, comme n'importe quel navets du genre.
En bref, ne vous faites pas avoir. Si ça avait été le premier film de Nolan, ça aurait sans doute été le dernier.
Une immense réussite de mise en scène, musique et photographie. Christopher Nolan prouve encore une fois qu'il est l'un des réalisateurs de films commerciaux les plus impressionnants du 21e siècle. Il manquerait juste un scénario qui aurait fait une meilleure part à l'émotion mais quoiqu'il arrive on reste en asphyxie pendant 2h intenses.
Tout d'un grand film. Les images, l'histoire (forcément forte) montrée et racontée par une succession de touches précises et justes, émotions (sans excès) diverses. a ne pas manquer.
Quelle joie de retrouver Christopher Nolan dans les salles obscures. Peu importe le sujet traité, peu importe le budget, les acteurs, la couleur du ciel, ou l'humeur de la secrétaire. Ce type a le petit plus qui le distingue de tous ses confrères. Avec Dunkerque, c'est encore le grand frisson cinématographique, même si le film ne renouvelle pas le genre. J'ai consommé en tant que spectateur, et pris beaucoup de plaisir devant ce film. Et oui, c'est comme ça de nos jours. Autre temps, autre mœurs. Mais ne nous y trompons pas, la survie, est nôtre quotidien à tous......
Je prends rarement le temps d'écrire une critique sur un film, me contentant généralement de noter le film le plus justement possible, mais pour cette bouse je me dois de faire mon devoir.
"Dunkerque" est une énorme déception, un bon gros navet comme j'en ai rarement vu au cinéma. Qui dit film de guerre, dit action, horreur, héroïsme, enfin tout ce qu'il faut. Ici rien de tout ça, environ 3 minutes de dialogues dans tout le film, aucune empathie envers les personnages, aucune tension, une BO de Hans Zimmer insupportable, nous sommes censé avoir 400000 soldats sur la plage, à voir les images ils sont plutôt 400!
Au milieu de cette purge, on se dit qu'au moins, à un moment, nous allons avoir droit à un peu d'action, et la encore c'est la blague!
Dernier point qui mérite un commentaire, si il y'a bien une chose à ne pas faire Mr Nolan, c'est de remodeler l'Histoire des guerres à des fins mercantiles. Ah qu'ils sont bon ces Anglais, à faire passer les Français pour des lâches, lorsqu'on se renseigne un minimum sur cette bataille, la vérité est tout autre.
Sur un sujet véridique et terriblement dramatique, le réalisateur nous livre un très beau film, un grand spectacle. Certaines images, certaines scènes sont saisissantes. On se met bien à la place de tous ces malheureux soldats.
Nolan, le virtuose est de retour. Il filme la Seconde Guerre mondiale dans un véritable spectacle de guerre sombre et fort. Un film sur la survie incroyablement palpitant, doté d'une tension inouïe, de superbes images, des scènes d'actions aériennes immersives et un suspense efficace à une histoire dont on connait la fin. Cette nouvelle version et plus puissante et plus intense que la version de 1958. Et Christopher Nolan, réussit a imposer sa vision et nous fait vivre cette expérience de la guerre à travers des scènes insoutenables et fortes en émotions. On a vraiment la sensation d’être au côté, voir même dans la peau de ces soldats sur la plage. On ressent la guerre comme jamais dans " Dunkerque ". Du grand Christopher Nolan, par sa mise en scène rythmé, par l'utilisation intelligente du son et de l'espace, du montage et qui déploie une stupéfiante virtuosité technique. Un film de guerre réaliste et authentique. Un grand moment de cinéma.
A travers un triptyque d'une intelligence remarquable, Christopher Nolan nous plonge au coeur de L'Opération Dynamo, les différents points de vues (soldats, marins et pilotes) sont percutants et témoigne de l'enjeu considérable de cette bataille. La composition de HANS ZIMMER est pertinente étant donné que les armées Française et Britannique affrontent les Allemands mais luttent également contre le temps ! L'évacuation sur les navires étant considérable (338 226 combattants seront finalement évacués), La résistance est la mission principale des troupes, Dunkerque est donc rythmé avec une effroyable intensité ! D'autant que les fracas de bombes et les vols de Spitfire dans le ciel sont frissonnant. Dunkerque n'est pas un simple film, c'est une prodigieuse expérience cinématographique !
Christopher Nolan revient en force avec "Dunkerque", un film de guerre spectaculaire et profondément prenant. Entouré d'une palette d'acteurs convaincante et de la plupart de ses collaborateurs réguliers (à savoir sa femme Emma Thomas à la production, Hans Zimmer à la baguette, Lee Smith au montage, Nathan Crowley aux décors et lui-même au scénario (son frère n'est pas de la partie)) le cinéaste britannique fait revivre l'opération Dynamo avec envergure et humanité. La mise en scène est très solide mais le plus intéressant reste sans doute la construction du scénario, qui permet, en découpant dans un ordre non chronologique les différentes trajectoires des nombreux héros, de montrer la corrélation entre les combats aérien, naval et terrestre et de décortiquer les étapes d'une bataille de grande ampleur à l'issue décisive, tant stratégiquement qu'humainement. Et cette issue potentiellement dramatique, Nolan la décrit bien en envisageant sans détours l'impact humain et militaire de la bataille de Dunkerque, même si, plus ou moins volontairement, il oublie des détails et présente quelques anachronismes. Son film n'en est pas moins un exemple de film de guerre-choral-à suspense. Du cinéma à l'état pur, hollywoodien, mais très british, doublé d'un bel hommage aux pilotes de la RAF, et plus largement au courage des soldats et civils alliés. Mémorable.
Une claque visuelle, une leçon d'Histoire au niveau humain, une douche froide et un coup de poing au cœur, voilà le cocktail détonnant que réserve Dunkerque. Une ouverture crue et dure, qui donne le ton pour l'ensemble du film, et qui surprendra de nombreux spectateurs par sa forme : ici, on ne suit pas un homme, figure du héros tout-puissant et patriotique, mais on observe la débâcle de plusieurs centaines de soldats boueux et seulement enclins à la survie, dont quelques soldats reviennent plus souvent que d'autres pour que les spectateurs s'identifient tout de même à ces "gueules". Et quelles " gueules "... Ici, pas de star hollywoodienne engagée pour un physique charmeur, mais des acteurs de talent dont le visage peu connu pourrait être celui de n'importe qui. Ou comment pousser le réalisme à son apogée, avec ces jeunes soldats arrachés à leur adolescence et en quête de foyer familial. On remarque tout de même Mark Rylance, le vieillard qui se refuse à la sénilité et qui nous fend le cœur avec l'histoire de son fils (sans en dévoiler plus), et les fans des One Direction auront reconnu un de ses membres qui surprend positivement sur grand écran. Les péripéties absolument horribles et inhumaines de ces jeunes soldats sont filmées avec brio (les angles de vue des avions de chasse tournoyants, l'eau qui infiltre le bateau de biais, la course tremblotante de la caméra qui suit les soldats en imitant leurs pas...), et la musique est prenante au possible (ce " tic-tac " infernal du temps qu'il leur reste à vivre est cruel mais réaliste, et on croit même l'entendre alors qu'il s'est arrêté...). Un final qui est touchant à souhaits, et qui arrache des larmes de réconfort aux cœurs tendres... On ressort le souffle coupé et le cœur au bord des lèvres de ce rembarquement catastrophique de Dunkerque, qui reste en mémoire comme un hommage cru et dur à ces soldats courageux. Une prise de conscience glaçante.
une reconstitution historique indigne doublé d'un scénario indigent. Quant à la narration et le découpage c'est ultra confus. Les images sont belles mais c'est un peu court. j'ai du mal à comprendre comment le film a coûté 200 milions