Avis : Dunkerque - Page 6

une reconstitution historique indigne doublé d'un scénario indigent. Quant à la narration et le découpage c'est ultra confus. Les images sont belles mais c'est un peu court. j'ai du mal à comprendre comment le film a coûté 200 milions

Très décevant. Pour faire un film pareil, il aurait mieux fallu prendre un réalisateur comme Roland Emmerich, spécialiste des films-catastrophes grand public, plutôt qu’un Christopher Nolan. Pourquoi ? Parce que je ne me serais pas déplacé ou alors avec d’autres attentes. Parce qu’il n’y a aucune histoire, même pas la grande histoire. Pas de psychologie, des personnages transparents qu’on a du mal à reconnaître, ou alors des stéréotypes dignes du « jour d’après » ou de « l’aventure du Poséidon ». (Le sourire de l’amiral, Le vieux marin). La spécialité de Nolan (Interstellar, Inception), c’est de jouer avec le temps. Pas celui qu’il fait, mais celui qui passe. Il a bien essayé de nous faire croire avec son heure, son jour, sa semaine qu’il allait nous emmener loin. Détrompez-vous, cette fois, c’est bien de météo qu’il s’agit. Il a réussi une multitude de faux raccords avec des ciels tantôt bleus, tantôt gris puis à nouveau bleus avec des nuages puis de la bruine et tout cela sur 4 plans dans la même minute. Les frères Lumière tournait déjà mieux ! Ajoutez un Dunkerque contemporain avec des bâtiments construits après guerre et un éclairage public de l’an 2000 et vous commencez à chercher le perchman. Il a essayé de cacher tout ça en filmant la mer, qui est parfois à marée haute puis dans le plan suivant à marée basse, puis déchaînée, puis calme… (Sauvez-moi !)
En plus, il a pompé son premier plan sur celui de Week-end à Zuydscoote d’Henri Verneuil. C’était une belle référence à du vrai cinéma, mais ça s’est arrêté là, après 2 minutes, tout était dit. Dommage. Il ne reste qu’une plante à racine pivotante de la famille des crucifères, un navet quoi.

Un film de guerre de la sorte, c'est du jamais vu. Peut-être parce que ce n'est pas 100% un film de guerre. Nous avons plus à faire à un thriller étouffant. L'intensité est énorme, la musique omniprésente, parfois discrète, parfois très forte et le son, ce son, incroyable de puissance. Ce n'est cependant pas le score de l'année. Zimmer, dont je suis fan absolu, signe une bande son à l'image des acteurs : excellente mais aucun ne ressort.

Au sujet des acteurs, ils jouent tous avec justesse et pour les dubitatifs de la 1D mania, Styles est à la hauteur ! Par contre, aucun héros à proprement parlé, le vrai héros, c'est la survie dans ce film.

Nolan dresse son portrait de cette débâcle anglaise, forme d'hommage au courage des civils et des militaires qui ont vécu ces événements.

Il y a néanmoins des lacunes à mes yeux :
Le film est très (trop) centré sur les anglais. Une plus grande présence française aurait rendu hommage à ceux qui ont permis l'évacuation des troupes anglaises mais qui n'étaient pas présents sur la plage...
L'intensité, point aussi fort que faible... A force de vouloir mettre le spectateur tout le temps sous pression, Nolan en oublie de signer des moments clés. J'entends par là que c'est génial de subir la pression en permanence, c'est très immersif, voire hyper immersif (merci le 70mm) mais il aurait peut-être fallu une ou deux scènes encore plus intenses, à l'image de l'ouverture, pour vraiment rendre ce film parfait...

Rien ne sert de comparer ce film à Ryan ou tout autre film de guerre, c'est un ovni cinématographique et c'est peut-être ce qui rend Nolan unique actuellement : cette capacité à réinventer les genres "déjà-vu" et à y mettre son génie.

Bravo Monsieur Nolan.

Malgré des critiques élogieuses concernant le nouveau film de Nolan, j'en suis ressortie très déçue ! Tout d'abord, il y a un quand même un point positif sur lequel je suis d'accord avec tous les avis : c'est spectaculaire. Pour l'avoir vu d'ailleurs en Imax, c'est grandiose visuellement. On est au cœur de l'action, que cela soit à terre, en mer ou dans le ciel, on en prend plein la vue, c'est très impressionnant. Mais cela ne suffit malheureusement pas. Le gros problème, c'est le scénario. On a plus l'impression de regarder un documentaire, sur un sujet, certes, assez méconnu et important de savoir car c'est notre histoire, mais totalement dépourvu d'émotion. Je n'ai pas eu d'attache envers les personnages, nombreux soient-ils. Entre la jetée, les avions, et les civils en mer, on passe finalement trop d'une séquence à une autre sans vraiment éprouver une réelle compassion pour ces soldats. Je vais sans doute m'attirer quelques foudres, mais c'est loin d'être le meilleur film de Nolan. De plus, on ne parle que de l'évacuation des soldats anglais sans prendre en compte les soldats français qui tentent de repousser tout de même l'ennemi, c'est un peu trop patriotique à mon goût. Je m'attendais à une claque, je m'attendais à vibrer, à être bouleversé, je suis ressortie accompagné de ma déception.

cinephile-critique.over-blog.com

J'ai était voir Dunkerque en VO franchement génial. Point faibles 8 faux raccords , et 3 anachronisme points fort la musique de hanz Zimmer, le fait qu'il n'y est pas de répis pendant les 1h47 que dure le film, la trame scénaristique presque pas présente créer un sentiment d'angoisse et nous plonge dans l'univers de la guerre dès les premières minutes du film, autre point positif qui est aussi que chaque plan du film est quasi photographique sans oublier le caméo du réalisateur dans le film. Note pour le film 17/20

Pas d'histoire, pas de scénario, aucune empathie et plein d'incohérences. À éviter., Nous sommes partis avant la fin, grosse déception.

Mai 1940. Les Alliés sont en déroute. Acculés dans la poche de Dunkerque, face aux falaises anglaises si proches et pourtant inaccessibles, ils sont coincés entre la mer et le feu ennemi.

C’est peu dire que le film de Christopher Nolan était attendu. Première en a même fait sa couverture quatre mois avant sa sortie. Après avoir réinventé le film de super héros avec la trilogie des Batman, après avoir dynamité la science fiction avecInception et Interstellar, le génial réalisateur, véritable Kubrick des temps modernes, allait-il réaliser LE film de guerre ?

Les critiques, qui en attendaient peut-être un peu trop, semblent faire la fine bouche. Elles sont excellentes, mais pas dithyrambiques. Elles sont uniformément construites sur le même modèle du « Oui… mais », énumérant dans une première partie toutes les incontestables qualités deDunkerque avant d’en déplorer dans une seconde, plus courte, les regrettables défauts.

Tournant le dos au savant balancement binaire auquel j’ai pourtant un attachement viscéral, je serai moins chipoteur et accorderai volontiers quatre étoiles à ce film extraordinaire – même s’il ne dépasse pas l’indépassable La La Land dont vous savez, fidèle lecteur, l’enthousiasme délirant qu’il a suscité chez moi au cœur de l’hiver 2017.

Dunkerque est un vrai bonheur de cinéma qu’il faut à tout prix aller voir dans une salle obscure THX Dolby etc. Amateurs de DVD ou de streaming, remisez vos pantoufles et venez en prendre plein les yeux et les oreilles ! Car Dunkerque est un expérience profondément sensorielle. Après avoir dit tant de mal de Voyage of Time, le documentaire boursouflé de Terrence Malick, voilà que je me fais l’avocat du film de Christophe Nolan qui ressemble plus à une symphonie guerrière qu’à un film d’action.

Loin de raconter une histoire – dont on connaît par avance le dénouement – Christopher Nolan veut nous faire ressentir des émotions : la soif, l’épuisement, la peur, le froid… Un torpilleur qui coule, une plaque de mazout qui brûle des noyés, un aviateur pris sous le feu d’un avion ennemi, les balles qui sifflent et qui tuent, les bombes qui tombent … On fait grand cas – à bon droit – de la première scène de Il faut sauver le soldat Ryan. Dunkerque étend cette scène-là sur une heure et quarante sept minutes – une durée relativement brève pour un blockbuster.

Comment construire une scène d’action d’une heure quarante-sept ? En la filmant de trois points de vue : les soldats à terre, les marins en mer, les aviateurs en l’air. Puis en la diffractant, chaque scène étant revisitée depuis le point de vue, à chaque fois différent et enrichi, d’un des protagonistes. On n’y prête pas attention au début, mais on réalise rapidement la subtile marqueterie du scénario, qui rend intelligible d’immenses scènes de bataille qui auraient pu ne pas l’être.

Loin d’être une faiblesse, l’une des richesses du film est de ne pas raconter d’histoire – comme le faisait par exemple Spielberg dans Il faut sauver… ou Malick dans La Ligne rouge. Les héros se réduisent à une silhouette, à tel point qu’on peine à reconnaître Tom Hardy ou Cillian Murphy. Les scènes sont quasiment muettes. Et la musique de Hans Zimmer – que j’adore mais que certains détestent – est omniprésente.

Cloué à son fauteuil, on ne regarde pas sa montre un seul instant. Et au sortir de la salle, encore étourdi par autant de bruit et de fureur, on emporte avec soi le souvenir durable d’un film qui laissera une trace profonde.

RAS
Bien foutu.
Quelques clichés du patriote anglais mais c'était prévisible.
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Très bon film de guerre ! Ici on ne s'intéresse pas au côté historique, mais uniquement à l'instant, le film se déroulant sur 2 jours et une nuit.
Du coup le scénario n'est pas très développé, mais il est efficace et suffisant.

Verdict : un très bon film de guerre car inédit, à voir au cinéma à tout prix !!!

Un nouveau long-métrage de Christopher Nolan, l'un des réalisateurs qui ne m'a jamais déçu jusqu'à aujourd'hui à l'instar de James Gray ou encore Jeff Nichols, est toujours un événement à part qui suscite énormément d'attentes et ce n'est pas "Dunkerque" qui dérogera à la règle. Certainement l'un des meilleurs films de guerre que j'ai pu voir au cinéma peut-être depuis "Il faut sauver le soldat Ryan", surprenant dans sa tonalité qui privilégie aux habituelles scènes d'affrontements sanglants des autres films dans le genre l'attente angoissante, le désespoir des soldats britanniques et français ainsi que l'inexorabilité de la bataille, un peu comme l'avait fait Henri Verneuil avec "Week-end à Zuydcoote" mais qui réserve tout de même d'excellents combats aériens immersifs à souhait, techniquement sublimes. Un nombre impressionnant de plans grandioses, une photographie superbe pour une production qui détonne dans la filmographie du réalisateur anglais qui, en s'attaquant cette fois à un événement historique, livre une écriture peu prolixe, loin de l'habituelle verve philosophique que l'on retrouve dans ses précédentes oeuvres de fiction. Face à des acteurs du calibre de Tom Hardy, Mark Rylance ou encore Cillian Murphy et Kenneth Branagh, une génération extrêmement prometteuse de jeunes talents à suivre. Un récit d'une puissance émotionnelle peu commune entre passages anxiogènes, lourds et séquences plus poignantes teintées d'élan patriotique très "churchillien".
Indéniablement la claque cinématographique de cet été, peut-être bien de l'année, une splendeur.

AVANT PREMIERE

Le film dure 1h30... mais vous n'aurez pas le temps de respirer sous la musique assourdissante et terrifiante d'Hans Zimmer. Ce film se concentre sur 4 ou 5 points de vues différents pendant la retraite des troupes anglaises et françaises (rassurez vous, ils sont présents), à différents moments, avec des soldats de terre, de mer et de l'air... Nolan reprend quelques acteurs fétiches (Tom Hardy, Cillian Murphy), ainsi que des nouveaux acteurs pour montrer une chose essentielle : la jeunesse et l'inexpérience des soldats. Ces points de vues nous permettent de voir les plages d'évacuations sous plusieurs angles qui finissent par se rejoindre à la fin du film. Ce film de guerre redéfinit le genre en le modernisant notamment avec le peu de dialogues qui laisse place aux images pour raconter l'horreur de cette guerre. Nouveau chef d'oeuvre du réalisateur avec peu d'effets spéciaux, ce qui rend l'immersion plus puissante. C'est comme de la 3D, mais sans le casque 3D. A voir absolument et sans modération !

Un excellent film de guerre de Christopher Nolan. Le réalisateur se centre sur le front et les soldats sur la plage de Dunkerque. Tom Hardy incarne un aviateur de l'armée de l'air. La façon de filmer la guerre est impressionnante.

Quel film!!! Une fresque historique émouvante !!! Salle comble et je pense tous ressortis avec une réelle émotion....Un bel hommage à tous ces hommes qui se sont battus pour leur patrie (anglaise). De superbes images des avions et des embarcations, que dire du nombre de figurants sur les plages....des explosions incroyablement rendues. Seul bémol - pour moi - quelques longueurs qui n'apportent rien, au talent de Christopher Nolan, certes, mais reste pour ma part un cran en dessous de " Il faut Sauver le Soldat Ryan" où là oui - je donnerai le maximum. A voir !! **

Le silence ... puis les rafales de balles. L'attente ... puis le bruit des avions ennemis qui déchire le ciel. L'espoir ... puis l'horreur. Nolan réalise son film le plus muet jusqu'à maintenant ... et le plus cadré. Chaque plan est d'une richesse visuelle impressionnante (presque Kubrickien). On est au côté de ces soldats effrayés, cherchant à fuir coûte que coûte, en alerte. La bande son et les effets sonores amplifient l'angoisse ressentie. La caméra du réalisateur perds elle-même pied dans certaines scènes de tension extrême ; l'équilibre est rompu. Christopher Nolan est définitivement un virtuose de la mise en scène ! On notera le choix de ne pas se concentrer sur un unique personnage. Pas de véritable héros dans Dunkerque. Plusieurs personnages plongés dans le chaos qui se croisent indirectement grâce à un montage encore totalement maîtrisé. Dunkerque est donc bien une autre façon d'aborder le genre du film de guerre, un survival de guerre peut-être. Quel talent ce Nolan !

Très en vue à Hollywood, le talentueux réalisateur britannique Christopher Nolan s’essaie au film de guerre en cassant tous ses codes. Sa caméra immersive ne suit de près que le destin de trois personnages principaux, en simultané, tous plus ou moins pris au piège de la tristement célèbre poche de Dunkerque. Le réalisateur se concentre donc sur l’atmosphère particulière de ce lieu maudit duquel personne ne semble pouvoir s’échapper indemne. En économisant les dialogues, générant aussi une angoisse viscérale grâce à la musique immersive de Hans Zimmer, Nolan créée une tension palpable dans les choix et les actes de ces personnages, qui luttent pour leur survie. L’exercice est relativement habile même si l’on peut reprocher un point de vue héroïque, qui peut sembler déplacé au vu de l’Histoire. Pire encore, il y a de nombreuses incohérences dans le déroulé des situations, mais qui ne s’expliquent pas par le montage en puzzle pourtant. Passons… Nolan se permet aussi un final patriotique particulièrement excessif qui n’aide pas l’ensemble à surnager. Quoiqu’il en soit, "Dunkerque" est à mes yeux un résultat mitigé, mais demeure une expérience physique éreintante à vivre sur grand écran.