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Iloonoyeil
27 abonnés
227 critiques
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4,5
Publiée le 12 septembre 2024
Bonjour,
Une œuvre cinématographique essentielle sur l' horreur absolue et filmée avec minutie et intensité contrôlees. Laszlo Nemès est un très grand cinéaste ...........
Voici un autre exemple, que le cinéma ne doit jamais arrêter de produire des films sur la Seconde Guerre Mondiale. Un sujet tellement important que l'on ne doit pas oublier. Chaque decennie à son film marquant de cette guerre (qu'importe les sujets). Dans la décennie 2010, "Le Fils de Saul" marque les esprits. Ce film Hongrois, est un film choc où sa réalisation en fait un personnage à part entière. On suit de très près le personnage principal comme ci, nous y étions. Accompagné de certains choix de plans (le(s) flou(s) à l avant plan ; l expression faciale des personnages ; ou encore l'omniprésence du son) forment une immersion réaliste. Ajouté à cela, des plans séquences pour se sentir au plus près de ce film. Les plans serrés et le choix du format (4/3), nous etouffe en tant que spectateurs jusqu'à nous oppresser. Ceci s'additionne au personnage principal, qui à un développement plutôt complexe jusqu'à que l'on comprenne ses intentions en un seul plan. C est un bijou en termes de réalisation mais également un film traumatisant de la Seconde Guerre Mondiale. Brillantissime
Un film très dur mais superbement joué et filmé sans complaisance sur le sujet de ce qui reste de l'humanité dans les camps d'extermination, qui a déjà été traité mais pour moi jamais avec autant de force, il m'a marquée pour toujours
Pour son premier long-métrage, le réalisateur hongrois László Nemes ne fait pas dans la dentelle. Il nous plonge de manière radicale dans les camps de concentration d’Auschwitz, à travers les yeux d’un membre des Sonderkommandos (unité spéciale composée de prisonniers juifs chargée d’assister les nazis dans l’extermination des déportés). La mise en scène est très oppressante avec une caméra à l’épaule qui suit au plus près les mouvements de cet homme. On ne voit rien mais on devine tout. Cette immersion, renforcée par une bande-son glaciale, procure la nausée. Il manque simplement une fluidité scénaristique à ce projet ambitieux qui a tendance à se perdre dans une intrigue chaotique. Bref, une œuvre puissante qui mérite amplement son Oscar du meilleur film en langue étrangère en 2016.
Quel film ! J'ai eu la nausée, j'ai aimé l'idée de voir sans voir au final, les sons les bruits l'ambiance tout était réussi. Moins fan de la caméra qui bouge dans tous les sens. Cependant j'ai appris des choses Qu'elle tristesse
En dehors d'un témoignage historique, le scénario m'a laissé totalement indifférent. Je me suis obligé à aller jusqu'à la fin mais je vais vite oublier cet ennui immense lors de sa visualisation
L'histoire est effectivement difficile à croire. Mais la réalité était tout aussi difficile à croire. Et de nombreux événements relatifs aux camps de la mort sont difficiles à croire.
Cette histoire, je la vois comme un prétexte pour montrer la machine de meurtres de masse, de l'intérieur. C'était une industrie de la mort. Vers la fin, les nazis ont précipité les meurtres, je crois.
Nous suivons chaque pas de Saul pendant le film. Très proche. Il décide obstinément que le garçon est à lui et veut faire quelque chose anti-nazi. Même en mettant en danger la vie de ses co-prisonniers.
Le film est dans le jus. Très peu de moments calmes. Tous les acteurs jouent très sérieusement, comme si leur vie en dépendait.
Plusieurs événements semblent ne pas correspondre à ce que je connaissais, mais que savais-je vraiment de ces camps ? Pas beaucoup. Ce film remédie aux ignorances.
Pari réussi. Autant de rigueur apportée au film que, par exemple, celle apportée par Polanski à son chef-d'oeuvre Le Pianiste.
Heureusement, les cinéastes occidentaux n'ont pas réalisé énormément de films sur le coeur même de la Shoah (et Spielberg est resté à la hauteur avec La Liste de Schindler) : en effet ce thème si particulier nécessite une rigueur, une sensibilité, une honnêteté et une humilité qui se rencontrent davantage chez les polonais, les hongrois, les tchèques et les russes (par ailleurs les premiers concernés par la Shoah) que chez les occidentaux. Je conseille d'éviter la série Holocauste, les films La Vita e bella, Le Garçon au pyjama rayé, Cours sans te retourner, An nom de tous les miens. Les films polonais ou russes (Sous la ville, Korczak, Requiem pour un massacre, et donc, Le Fils de Saul et Le Pianiste), par contre, doivent impérativement être vus.
Je ne m'attendais pas à une telle claque en regardant ce film qui nous plonge d'entrée de jeu dans un univers dont on ne comprend rien. La tension nait du fait que la caméra suit le personnage et donc que le spectateur voit ce qui se déroule devant lui et rien d'autre. Des scènes atroces aperçues et qui laissent libre court à l'émotion car il n'y a pas de réel dialogue qui viendrait couper le fil du film. Un film fort dont je suis ressortie groggy.
Film exceptionnel, la technique, la qualité de l'histoire et les émotions transmises sont incroyables. L'un des meilleurs que j'ai vu dans ce domaine, a voir obligatoirement, film plus que réaliste proche du documentaire, malgré cette histoire. à voir !!!!
LE FILS DE SAUL (2015): 1944. Dans les camps de concentration, les Sonderkommandos seront chargés par le S.S de vider les chambres à gaz et de brûler les corps. Après l'avoir sorti de ce lieu d'exécution, Saul, un Sonderkommando, cherchera à enterrer dignement une victime qu'il prétendra être son fils. Nous l'accompagnerons alors dans une longue virée sinistre, une visite épouvantable de ce camp, filmé caméra à l'épaule. Le choc des images sera atténué par des arrières plans floutés, à nous de deviner la cruauté de chaque scène. Pas de musique pour nous accompagner dans cette excursion de la mort, mais des sons qui cloueront chaque image à une réalité atroce. Une réalisation où l'horreur sera omniprésente, avec trafics, complots, meurtres et révoltes. Voici donc l'enfer sur Terre, la monstruosité de l'homme à son plus haut niveau. Un film très choquant.
Je suis assez dubitatif. J'ai trouvé le film plat et assez ennuyant dans l'ensemble et surtout , peu d'intérêt à l'histoire. En revanche ,le film est bruyant , les images floues nous laissent une peu imaginer l'horreur des camps ,(je sais pas si ce floutage est judicieux car il casse l'immersion complète) et on est quand même saisi d'un sentiment dérangeant voire angoissant tout au long de l'oeuvre.
Cela reste un 'bon' film , bien interprété, mais qui se fera aussi vite oublier.
Excellent film poignant, perturbant, révoltant, les qualificatifs ne manquent pas. Un film à voir pour se souvenir, évidemment. A lire en même temps le livre de Kertesz, Kaddish pour l'enfant qui ne naitra pas. Un film époustouflant.
L’insoutenable cruauté des chambres à gaz, des fours crématoires et de la vie quotidienne dans les camps de concentration filmées en plans serrés. Mise en scène efficace, oppressante et sans voyeurisme.
C'est très intéressant de tourner un film à la Première personne, on se met directement dans la peau d'un détenu en camp de concentration d'Auschwitz. Un film qui donne l'exemple parmi les documentaires et autres films comme Le Pianiste ou La Liste de Schindler (je ne le compare en aucun cas à ces films, c'est un film retraçant le même contexte historique). Ce film est frappant, le réalisateur a bien trouvé le point sur sa quête -- comme tout réalisateur -- de sensibiliser, choquer le spectateur, ce film fonctionne comme un roman : immersion réussie. Néanmoins je trouve la qualité couleurs / teintes assez étrange ( à mon goût), le scénario reste assez monocorde. On ne se sent pas assez emporté par un équilibre harmonieux d'émotions, que constitue un bon film comme ceux que j'ai cités au début, je trouve cela dommage.