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    Les Délices de Tokyo
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    4,0
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    163 critiques spectateurs

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    Théo
    Théo

    5 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2024
    C’était très beau. Très contemplatif et très poétique.

    En vrai ça passe assez vite et on s’attache super bien aux perso, l’image est belle et ça fait plaisir.

    On a eu droit à des onigiri et des dorayaki
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 641 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 février 2024
    Généralement considéré comme le titre le plus réussi de la japonaise N.Kawaze " les délices de Tokyo" rencontra de surcroît le succès du public.

    Une vieille dame propose ses services au gérant d'une boutique qui commercialise une sucrerie locale fameuse. Les choses se compliquent lorsqu'on apprend que la nouvelle employée a été dans le passé atteinte de la lèpre.

    Il faut reconnaître à cet opus des qualités de propos évidentes qui s'expriment lors de deux moments : la fin de la première partie et les dix dernières minutes du film. Ce sont alors des moments de grâce qui touchent au coeur.

    Malheureusement, le reste du titre est bien moins accompli et il perd alors, beaucoup de son charme.

    On retiendra les conseils donnés aux malchanceux de la vie mais qui cherchent à lui donner un sens. D'outre tombe l' héroïne appelle à l'amitié, aux valeurs d'âme, aux rapport à la nature et aux éléments naturels...)

    Récemment W.Wenders dans son "perfect day" (2023) déclina, à sa manière le même propos.

    " Les délices ..." comporte, malgré ses défauts, suffisamment de moments émouvants, pertinents, pour y jeter tout de même un oeil.
    Y Leca
    Y Leca

    30 abonnés 986 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 décembre 2023
    Beau film sur l'exclusion la vieillesse, le rejet mais aussi sur la résilience, l'amour de la nature et le respect d'autrui. Le tout empreint de l'interiorité toute japonaise des sentiments et baigné par le cycle de la floraison des sakuras. Celui qui ne verse pas sa larme est irrécupérable.
    toinou
    toinou

    45 abonnés 706 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 août 2023
    Je ne m’attendais pas du tout à voir un film aussi touchant et aussi humain avec une mise en scène assez simple mais qui reste brillante, la nourriture et la nature en particulier sont bien filmés. La photographie est très jolie, dommage que la BO soit mise de côté. Un film qui traite d’un sujet pas simple à aborder qu’est la maladie de la lèpre mais le long métrage le fait avec brio et positivité à travers le personnage de Tokue qui malgré sa maladie n’est jamais pessimiste et reste joyeuse, c’est un très beau message.

    Kirin Kiki est vraiment parfaite dans son rôle qui est très très touchant, elle joue une dame d’environ 75 ans et qui fait parti des personnages les plus mignons du cinéma, elle est tellement touchante et gentille et tout ça est due à la performance de l’actrice. Kyara Uchida n’est pas très bien dirigé et en plus son personnage est un peu mal écrit et Masatoshi lui est très bon, mais le passé de son personnage n’est pas assez exploité et je trouve que pour un personnage principal, il n’est pas très intéressant, on attends avec impatience la présence de Kirin Kiki à l’écran.
    Jean-Pol Cardin
    Jean-Pol Cardin

    3 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juillet 2022
    Que dire sur ce beau film, c'est qu'il apporte une grandeur d'âme, par sa simplicité et la puissance qu'il dégage, de l'humilité, de l'humanité et une réelle grandeur. Réalisation, photographie et acteurs de premier choix de par leur authenticité.
    Marcologie
    Marcologie

    37 abonnés 247 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 septembre 2021
    Le Japon , la cuisine, les cerisiers en fleur, même si tout ça joue la carte postale, le traitement intimiste et la justesse des personnages faisaient plutôt un bon début. Mais les situations sont tellement prévisibles que cela gâche l'ensemble. Bien sur la vieille dame va finir par être embauchée et apprendre la cuisine (et le sens de la vie à l'occasion) à son jeune patron-apprenti. Bien sur cela va marcher un moment et il va y avoir un conflit où il va devoir se positionner. Ce côté prévisible devient un peu lourd et finit par enlever émotion et poésie.
    emma emma
    emma emma

    37 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 juin 2021
    Superbe film. Un régal. Les rapports entre les personnages sonnent juste, l'ambiance est parfaite, et ça donne faim. Et malgré l'incongruité du décor principal, à peine plus grand qu'une baraque à frites, on est embarqué dans un tourbillon d'émotions, de dépaysement et d'humanité. Ça donne vraiment envie d'aller au Japon gouter ces dorayakis.
    Clem Mp
    Clem Mp

    45 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2021
    Naomi Kawase délaisser sa nature chérie, pour adapter un roman en milieu urbain et culinaire sur les bords ? Impossible ! Mais, qui dit que nature et popote ne sont pas compatibles ? On dit merci Tokue (la vieille) pour avoir rendu possible ce mélange des plus doux et enchanteurs.

    Nous voici rendus dans une échoppe tenue par un cuistot aux airs aussi froids qu'antipathiques. Un peut trop hermétique, d'ailleurs; il est souvent compliqué de comprendre ce qui se trame en interne. A lui, s'oppose diamétralement la vieille Tokue perpétuellement dans l'entrain et l'émerveillement devant les petits oiseaux et fleurettes. Son actrice toujours aux petits oignons pour retranscrire ces émotions.

    Ainsi, après les trente premières minutes bien longuettes et faibles en intérêt, l'intrigue décolle. Toujours tout en douceur entre les murs de cette petite échoppe tranquille. Puis, le long du déroulement elle gagne, toujours avec parcimonie et finesse, en intensité. On apprend donc, au fil des saisons, le lourd passé de Tokue, Sen et les difficultés de la collégienne. Ainsi, il faudra sûrement un second visionnage pour apprécier ce film dès ses premiers instants.

    Les délices de Tokyo, c'est un conte très charmant porté par une caméra toujours aux plus près de l'action pour en décupler les sensations. Même-si je ne suis pas fan de haricots rouges, la beauté des images captive. Même-si l'intrigue se vautre souvent dans le mièvre et peine à se montrer dynamique, les acteurs relèvent la note. Et, après tout, comment pourrait-on en vouloir à une vieille dame mise au ban de la société depuis son enfance de vouloir un peu goûter à la douceur de la vie libre ?
    Preko
    Preko

    2 abonnés 81 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 janvier 2021
    Il faudrait avoir un coeur de pierre pour ne pas être bouleversé par cette fable qui sublime la culture japonaise, notamment la célébration des saisons, tout en soulignant ses impasses et paradoxes (l'intolérance, l'exclusion, etc). Les acteurs parviennent à donner corps à de véritables portraits psychologiques d'une grande finesse bien avant que la narration donne des clefs pour les comprendre. Une intelligente, belle, et authentiques réflexion sur les liens humains, la transmission et le sens que chacun peut trouver dans l'existence, qu'il "réussisse" ou non.
    Catherine C.
    Catherine C.

    7 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 septembre 2020
    Magnifique. Quelle sensibilité, c’est du très grand art. Le film raconte l’histoire d’une vieille dame Tokue, 70 ans vivant au Japon et qui n’a ni retraite ni aides sociales pour vivre. Elle recherche donc un emploi et demande à Sentaro de l’embaucher pour cuisiner les dorayakis. Ce sont des pâtisseries traditionnelles japonaises composées de 2 pancakes fourrées de pâte de haricots rouges confits. Il commence par refuser et finit par céder sous son insistance et en ayant goûté ses dorayakis cuisinés à la main. Cette vieille dame abîmée par la vie se donne à fond, se lève à 5 heures du matin pour préparer la pâte et oblige son patron à faire de même. Pour elle tout est joie, les cerisiers en fleurs, les oiseaux, la nature. Les efforts payent, le résultat est là, les dorayakis sont excellents et les clients se pressent toujours plus nombreux. Mais ces mêmes clients, l’aperçoivent, voient ses mains, comprennent que c’est une ancienne lépreuse et refusent d’être servis et revenir. Le patron se voit obliger de la licencier. Il perd sa clientèle mais aussi son énergie communiquée par la vieille femme. Réalisant au bout d’un certain temps son erreur, il cherche à la retrouver. C’est un film rare comme il n’en sort pas assez souvent. Coup de cœur assuré.
    Tarte aux lettres
    Tarte aux lettres

    6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2020
    Si je devais résumer Les Délices de Tokyo en un seul mot, ce serait dorayaki, des sortes de pancakes garnis aux haricots rouges. Jusque-là, rien d’emballant. Et pourtant, ce film touchant saura vous bouleverser profondément. Plongée dans cet univers sensible, aux saveurs délicates du Japon.

    Sentaro est cuisinier dans une échoppe au cœur de Tokyo. Chaque jour, il vend ses fameux dorayakis à des groupes de collégiennes du quartier. Et chaque jour, Sentaro s’ennuie profondément. Tout l’indiffère, des gâteaux qu’il prépare aux magnifiques cerisiers en fleur qu’il peut apercevoir par la fenêtre. Jusqu’au jour où Tokue, 76 ans lui propose de travailler pour lui, avançant connaître la meilleure recette de dorayaki qu’il soit. Peu à peu, la boutique connaît un vif succès. Cet étrange tandem est complété par une jeune collégienne fugueuse qui souhaite gagner un peu d’argent en devenant serveuse. Une forte amitié naît entre ce trio atypique. On suit alors les pérégrinations de ces trois protagonistes dans un récit d’une étonnante tendresse.

    La cuisine joue un rôle primordial dans ce long métrage de Naomi Kawase présenté au Festival de Cannes en 2015, catégorie Un certain regard. Outre les nombreux plans des plats qui ne manqueront pas de vous faire saliver, la cuisine est présentée comme une pratique sociale dont le partage est le maître mot. Plus qu’une recette, Tokue enseignera à Sentaro l’acceptation de soi et à apprécier la vie pour ses petits bonheurs simples.

    En effet, chaque détail est mis en exergue par une réalisation au rythme lent, presque méditatif. Naomi Kawasa met en exergue l’ultrasensible, faisant une véritable ode à la beauté la plus quotidienne. On peut autant trouver la plénitude se trouve dans les arbres en fleur que dans les petits haricots rouges que Sentaro ne voyait même plus. Des musiques discrètes et un fond sonore travaillé, avec des rires d’enfants en provenance d’un parc voisin, nous permettent de nous immerger totalement dans le calme de ce quartier japonais.

    Par ailleurs, cette œuvre touche aussi à l’histoire du Japon, y compris aux parties que le pays aurait préféré oublier. On découvre que Tokue est atteinte de la lèpre et a été longtemps obligée de vivre coupée du monde, après l’obligation gouvernementale d’isolement pour les lépreux. Le film évoque la ségrégation sociale qui continue à exister, plus insidieuse qu’auparavant, pour les lépreux, invitant ainsi à réfléchir sur nos propres préjugés.

    Pour toutes ces raisons, j’ai été profondément charmée et chamboulée par ce film que je vous recommande mille fois !
    Si je devais résumer Les Délices de Tokyo en un seul mot, ce serait dorayaki, des sortes de pancakes garnis aux haricots rouges. Jusque-là, rien d’emballant. Et pourtant, ce film touchant saura vous bouleverser profondément. Plongée dans cet univers sensible, aux saveurs délicates du Japon.

    Sentaro est cuisinier dans une échoppe au cœur de Tokyo. Chaque jour, il vend ses fameux dorayakis à des groupes de collégiennes du quartier. Et chaque jour, Sentaro s’ennuie profondément. Tout l’indiffère, des gâteaux qu’il prépare aux magnifiques cerisiers en fleur qu’il peut apercevoir par la fenêtre. Jusqu’au jour où Tokue, 76 ans lui propose de travailler pour lui, avançant connaître la meilleure recette de dorayaki qu’il soit. Peu à peu, la boutique connaît un vif succès. Cet étrange tandem est complété par une jeune collégienne fugueuse qui souhaite gagner un peu d’argent en devenant serveuse. Une forte amitié naît entre ce trio atypique. On suit alors les pérégrinations de ces trois protagonistes dans un récit d’une étonnante tendresse.

    La cuisine joue un rôle primordial dans ce long métrage de Naomi Kawase présenté au Festival de Cannes en 2015, catégorie Un certain regard. Outre les nombreux plans des plats qui ne manqueront pas de vous faire saliver, la cuisine est présentée comme une pratique sociale dont le partage est le maître mot. Plus qu’une recette, Tokue enseignera à Sentaro l’acceptation de soi et à apprécier la vie pour ses petits bonheurs simples.

    En effet, chaque détail est mis en exergue par une réalisation au rythme lent, presque méditatif. Naomi Kawasa met en exergue l’ultrasensible, faisant une véritable ode à la beauté la plus quotidienne. On peut autant trouver la plénitude se trouve dans les arbres en fleur que dans les petits haricots rouges que Sentaro ne voyait même plus. Des musiques discrètes et un fond sonore travaillé, avec des rires d’enfants en provenance d’un parc voisin, nous permettent de nous immerger totalement dans le calme de ce quartier japonais.

    Par ailleurs, cette œuvre touche aussi à l’histoire du Japon, y compris aux parties que le pays aurait préféré oublier. On découvre que Tokue est atteinte de la lèpre et a été longtemps obligée de vivre coupée du monde, après l’obligation gouvernementale d’isolement pour les lépreux. Le film évoque la ségrégation sociale qui continue à exister, plus insidieuse qu’auparavant, pour les lépreux, invitant ainsi à réfléchir sur nos propres préjugés.

    Pour toutes ces raisons, j’ai été profondément charmée et chamboulée par ce film que je vous recommande mille fois !
    AdriBrody
    AdriBrody

    9 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juillet 2020
    C'est une belle histoire, aucun doute là-dessus. Sentaro travaille sans réelle passion, il confectionne ses dorayakis, qui ont vraiment l'air bon par ailleurs, et rencontre Tokue qui est une passionnée. La cuisine est le thème principal du film, mais c'est l'amitié entre cette vieille femme et ce cuisinier que tout le film se concentre. Ils s'entraident, se donnent l'un à l'autre ce qui lui manque.
    La scène finale est très belle, forte de sens. La musique est bien choisie et la photographie est très travaillée également.
    Reprocher au film d'être un peu lent est une ânerie en soi, car c'est le propos du film d'être lent, de faire évoluer une amitié. Il ne se passe pas grand-chose dans ce film, ce sont juste des gens qui vivent, qui s'apprécient.
    CH1218
    CH1218

    196 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 septembre 2020
    Y’a beau avoir une douce poésie qui émane de cette gentille et naïve histoire de transmission, de tolérance et de goût ainsi que des personnages attachants, la lenteur et la longueur du film m’a plongé dans un semi état d’endormissement.
    moket
    moket

    523 abonnés 4 321 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juin 2020
    Une jolie rencontre transgénérationnelle entre trois personnes dont la solitude est la seule compagnie, pour un film plein de poésie mais également de longueurs.
    vidalger
    vidalger

    320 abonnés 1 248 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juin 2020
    Le seul film que j’avais vu de cette réalisatrice, Hanezu, longue et ennuyeuse ode à la nature, totalement absconse, n’incitait pas à tenter une nouvelle expérience. Et pourtant, ce film au rythme encore lent nous emmène dans un monde où la nature, les arbres, les fleurs, les animaux par de mystérieuses correspondances, finissent par nous envelopper dans une douce euphorie. La poésie, jamais absente, la bonté et les bons sentiments, sont ici bien dosés comme dans une recette de pâtisserie et ne gâchent pas le plaisir de déguster ce film du genre « feel good » sur le mode japonais. La qualité de l’interprétation permet de dépasser les faiblesses d’un scénario sans surprise ou des dialogues trop convenus.
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