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Bulles de Culture
139 abonnés
634 critiques
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5,0
Publiée le 10 février 2016
Les délices de Tokyo de Naomi Kawase est une vraie merveille de légèreté et de douceur. Il est proche de ses personnages, parfaitement structuré, interprété et visuellement splendide.
Tres beau moment, plein d'emotion et de fraicheurs, avec des acteurs ayant beaucoup de charme et de simplicité et des dialogues touchants et bien pensés. On sourit et on verse une larme devant ce superbe film
Magnifique film, portrait croisé de 3 personnages marqués par la viespoiler: (une collégienne vivant avec sa mère dans un petit appartement avec qui elle ne s'entend pas, une vielle dame marquée par une maladie qui l'a touché dans sa jeunesse et un cuisiner aux problèmes d'alcools, qui vit avec les conséquences d'un acte commis il y a longtemps) . Un petit bijou d'humanité abordant de nombreux sujets tels que: les relations enfant-adulte, l'isolement de certaines personnes dans la société japonaise, le temps qui passe, le travail comme facteur d'intégration et d'accomplissement personnel... Une photographie splendide (les images sur les cerisiers en fleurs sont d'une grande beauté) et les 2 acteurs principaux (bien que la jeune actrice ne soit pas en reste) Kirin Kiki et Masatoshi Nagase sont bouleversants. A voir sans hésitation!!!
An : ou les délices de Tokyo pour les amoureux de notre langue française ! Bon surtout que le tire japonais est largement plus représentatif en terme de symbolique !!
Trois personnes , trois génération, trois individu perdu cherchant un sens a la vie tout ça va être possible grâce a une vieille dame tout bonnement trop chou !!! A chaque fois qu elle apparait a l écran mon coeur faisait boum ! Une délicatesse se ressort de ce personnage qui ne fait apporter que du bonheur grace a la pâtisserie !
Le film ne s engorge pas de sous intrigues et se concentre sur ce trio leur relation leur évolution et leur histoire personnel ! Un film touchant qui au passage donne envie de manger !
Étant mon deuxième film de NAomi kawase je dois dire que c est sublime après le très beau still thé water on a la une petite perle émotionnelle sensationnelle !
Préparer les mouchoir et les rires le film joue sur notre humanité trop bien !
Ils sont quatre personnages principaux : un "patron" d'une goguette qui fabrique des pâtisseries japonaises, une vieille femme aux doigts déformés mais si talentueux pour réaliser le fameux confit de haricots rouges, une jeune-fille pauvre un peu perdue, et les cerisiers magnifiques qui accompagnent le temps qui passe. "Les délices de Tokyo" est une sorte de conte à la Voltaire, la poésie en plus. Derrière ces images juste magiques d'arbres fleuris, ces crépitements des yeux et des bouches devant les gâteaux merveilleux que la dame prépare, se cache une féroce critique de la société japonaise. Le réalisateur évite le pécher de mièvrerie. Il se saisit d'un sujet éminemment sensuel et poétique pour raconter un monde social où la discrimination, le rejet de l'autre, la superficialité des rapports sociaux, le capitalisme indélicat règnent. Quand le cuisinier monte laborieusement les escaliers de métal jusque la terrasse où il peut contempler l'avenue ceinte de cerisiers, comme des gardiens du temple, c'est tout un pan de sa vie, et celle de millions de japonais qui se déroule, avec leurs doutes, leurs fragilités, et leur solitude. Jamais derrière un sujet aussi sensible un réalisateur n'a décrit avec autant d'acuité l'effritement du monde industriel. Pour parodier le philosophe des lumières, ce film invite à cultiver ses jardins intérieurs et à retrouver les liens sociaux perdus. Bref, "Les délices de Tokyo" est un bijou humaniste qui fera du bien au spectateur désabusé, tant les images sont belles, le récit est apaisant et les personnages qui le composent sont incroyables de vérité. A déguster avec urgence.
Le film n'est pas une comédie comme le stipule la fiche du film. C'est plutôt un film dramatique autour de 3 personnages: la collégienne, l'artisan dorayakis et la retraitée. Chacun ayant soit un lourd passé ou bien une énorme tristesse. On voit comment évolue chaque personnage à fil des ventes de ces petites pancakes. Ces 3 personnages vont peu à peu retrouver le goût de la vie et surtout pouvoir aller de l'avant ! Le film est tourné comme une poésie, les cerisiers ont une place centrale. Elle nous permet de reconnaitre les saisons qui passent
Japon, nourriture, transmission inter-générations, poésie... le contrat de départ était déjà bien beau, mais quand un ingrédient mystère spoiler: - "l'apartheid" anti-lépreux - vient s'ajouter au menu, le film prend une toute autre dimension. C'est fin, poignant... Un haïku d'une heure cinquante-trois !
Film absolument remarquable, où l'on suit les pérégrinations de ces trois éclopés de la vie que sont la jeune adolescente mal dans sa peau, le pâtissier au passé chargé et la vieille dame surgie du néant... Images somptueuses du blanc des cerisiers en fleurs, du jaune du canari en cage, et du marron des haricots que l'on met à confire. Un films d'une grande humanité qui nous cloue au fauteuil!
Film ennuyeux et soporifique malgré une histoire intéressante avec cette vieille dame qui transmet son savoir à un jeune cuisinier sur la préparation de pâtisseries japonaises. Les acteurs ne sont pas à la hauteur, les plans sont ridicules par instant ( n'est pas terence Mallick qui veut), l'émotion ne passe pas, l'histoire ne décolle jamais, les dialogues sont pathétiques par moment. Il reste cette belle amitié entre les différentes générations, la révélation pour moi de la condition des lépreux au Japon et l'esthétisme du cinema asiatique même si on a vu beaucoup mieux. Une durée trop longue a fini de me convaincre d'un film raté
Tout d'abord il s'agit du premier film que je vois du réalisateur. Aussi j'ai eu la chance d'avoir voir ce film sans même avoir lu le synopsis. J'étais tombé sur une critique (le jour de sa sortie c'était la seule) d'une personne qui avait écrit "fermez tout et allez vous offrir un moment de plaisir".Et je me rends compte maintenant que, bien que l'envie d'écrire une critique long comme mon bras me démange, mais pour ne pas gâcher une once de plaisir à ceux qui ne l'ont pas vu, je ne dirais rien. Bon allez, un petit truc quand même: les délices de tokyo est un mille feuille.
Très joli film plein de douceur de de charme. Eloge de la lenteur : sous l’influence de la vieille dame qui prend le temps de faire cuire les haricots tout en leur parlant, le vendeur de dorayakis va abandonner son fournisseur industriel (et se lever beaucoup plus tôt) mais le succès sera au rendez-vous ! Deuxième aspect du film, la peur liée à la différence : les mains difformes de la vieille dame éloignent les clients aussi vite qu’ils avaient été séduits par la nouvelle saveur des haricots confits. Et le plaisir de retrouver l’acteur Masatoshi Nagase, présent dans un film islandais singulier et injustement méconnu, tourné il y a 20 ans : Cold Fever, coup de cœur personnel (détails sur allociné ! DVD en principe disponible sur le web).
Je ne sais pas si cela tient à l’exigüité de la boutique aux dorayakis, mais l’émotion dans « Les délices de Tokyo » peine à trouver sa place. La succession de plans métaphoriques (pas toujours justifiés), cumulée à un découpage bancal provoque une perte de repères narratifs et temporels, ce qui diminue considérablement l’essor dramatisant. Ce n’est pas que l’on s’ennuie car l’ensemble est plutôt plaisant, notamment grâce l’imposante stature de Tokue, plein de fantaisie et débordant d’amour. Kirin Kiki y est mémorable en provoque une généreuse empathie dès son apparition.
Mais Noami Kawase habille son film d’une préciosité superflue, au détriment d’un scénario plus abouti notamment en matière de psychologie des personnages, qu’on aurait aimé plus fouillés. Il en est de même pour le mode en leitmotiv du message de tolérance, si beau qu’il soit, il finit par s’altérer à force de l’étirer.
Reste une jolie histoire et quelques bons moments, un peu comme une pâtisserie délicieusement douce et amère, mais au nappage un peu trop consistant.