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weihnachtsmann
1 185 abonnés
5 188 critiques
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4,5
Publiée le 15 mai 2018
Éloge de la lenteur et du respect de la nature nourricière « les haricots ont pris la peine de quitter leur champs et de venir à nous », le film est aussi une leçon de vie sur la transmission. La reconnaissance des aînées. L'amour presque filial de ce jeune homme dont le passé redevient douloureux en présence de cette femme fragile et qui veut tenter de faire la paix avec sa mère disparue. C'est un film magnifique qui est tout à fait dans l’esprit d’un Ozu.
Délicatement émouvant...Une oeuvre authentique relatant 3 lignes de vie s'enlaçant dans une attention respectueuse de soi, de l'autre et de la Vie, et malgré les difficultés de l'existence souvent sinueuse, sourire à la Vie telle qu'elle est apporte de chaleureux rayons de soleil à son âme propre.
Une histoire si attachant de sincérité dramatique m’a donné envie de m’y mettre à cette délicieuse pâtisserie, un mélodrame mélancolique qui m’a émue tout en cuisinant et en mettant mains à la patte.
C'est frais, touchant.. il manque juste un peu de rythme mais c'est souvent le cas dans le cinéma asiatique, une lenteur qu'il faut savoir apprécié. A voir néanmoins
Très joli film, chaque personnage est touchant. On découvre Tokyo et les fameux doryakis, ça donne vraiment envie d'en manger ! L'actrice qui joue la vieille dame me fait un peu penser à maître Yoda parfois :) A voir et à revoir !
Un film tout en contemplation, dans le plus pur style du cinéma japonais. Une histoire pleine d'émotion servie par un très bon jeu d'acteurs, notamment Kirin Kiki, formidable dans son rôle.
Un conte philosophique plein de délicatesse et de raffinement, une façon de filmer superbe, des personnages criants de vérité. On est indiscutablement remué par cette réflexion profonde sur la vie : du bel ouvrage à voir impérativement.
Décidément Naomi Kawase a un talent incontestable digne des plus grands cinéastes et occupe une place de choix dans ma DVDthèque. Histoire toute bête d'un cuistot à la vie gachée et en manque de gloire qui va rencontrer cette vieille dame lèpreuse qui va lui apporter le savoir et le succès. Mais c'est sans compter avec sa propriétaire et le regard de sa clentèle sur les vieilles mains abimées de sa nouvelle amie qui vont l'aider à perdurer. Une oeuvre touchante et émouvante sur l'amitié et le respect de la nature comme souvent dans le cinéma de Naomi Kawase qui s'efforce de montrer de belles choses même si les épreuves sont parfois terribles...
un film impressionnant qui avec 3 fois rien m'a tenu pendant 2h. Il esquive tous les attendus, toute la mievrerie, tout le pathos pour ne livrer que l'essence des personnages.
Un film magnifique, qui nous montre que la beauté peut surgir de choses simples comme la cuisine. Un vendeur de dorayakis (des pancakes fourrés d’une pâte de haricots rouges) mène sa petite vie d’une manière désabusée, du moins c’est ce que laisse penser la première scène, où on le voit marcher en traînant des pieds. Un jour, une vieille femme, jouée par Kirin Kiki, une actrice très populaire au Japon, le supplie de l’embaucher afin de parfaire sa recette des dorayakis qui la laisse un peu sur sa faim. Avec cette aide précieuse, le jeune vendeur retrouve sa raison d’être et reprend peu à peu le goût du travail bien fait. Ce duo fonctionne très bien à l'écran, et quelque chose de joyeux, de délicieux se dégage du film. Vu que c’est un film japonais, on n’échappe pas aux cerisiers en fleurs. Mais on est loin du cliché puisque tout cela a été mûrement réfléchi, que ce soit le rapport à la nature, ou bien à la cuisine, qui est filmée avec une sensualité rarement atteinte au cinéma. Bref, un des films qui ont marqué 2016, comme vous pouvez le voir dans mon classement des meilleurs films de l'année sur mon blog, où se trouvent également des critiques (illustrées et avec quelques extraits) sur quelques uns des films de l'année : 7emeart.wordpress
Entre la finesse des cerisiers en fleurs et la gourmandise des recettes à base de pâte d’haricots rouges, "Les délices de Tokyo" ravit par sa poésie et par la profondeur délicate de son sujet. Toujours sensible aux sons et à la beauté de la nature, Naomi Kawase porte un regard tendre sur ses personnages et aborde un thème encore tabou : les lépreux. La réalisatrice japonaise nous offre une nouvelle douceur, aux saveurs empreintes de charme, de sagesse et d’humanité.
un bijou. un film léger et poétique sur la transmission, le rejet, la filiation, l'harmonie avec la nature. on se croirait dans un Miazaki...en film. les plans sont superbes et les acteurs extraordinaires. à découvrir ABSOLUMENT. on aimerait que ça ne s arrête jamais.
C'est bien filmé, surtout lorsque le film nous donne à voir la nature : les cerisiers en fleurs, les rivières, les rayons de soleil, etc... C'est un film plein d'humanité, de bonté, de douceur. Du coup, on se sentirait presque coupable de ne pas aimer un tel film. Mais il faut quand même avouer que c'est d'un ennui hors du commun. J'ai failli m'endormir.
La finesse et la délicatesse d'une porcelaine Ming. Un film terriblement touchant sur la transmission des savoirs au travers d'une magnifique histoire d'amitié. D'une infinie tendresse pour le regard sans jugement portés sur les trois personnages et une philosophie animiste sur la fusion avec la nature à laquelle je suis de plus en plus sensible.