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vidalger
325 abonnés
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3,0
Publiée le 19 juin 2020
Le seul film que j’avais vu de cette réalisatrice, Hanezu, longue et ennuyeuse ode à la nature, totalement absconse, n’incitait pas à tenter une nouvelle expérience. Et pourtant, ce film au rythme encore lent nous emmène dans un monde où la nature, les arbres, les fleurs, les animaux par de mystérieuses correspondances, finissent par nous envelopper dans une douce euphorie. La poésie, jamais absente, la bonté et les bons sentiments, sont ici bien dosés comme dans une recette de pâtisserie et ne gâchent pas le plaisir de déguster ce film du genre « feel good » sur le mode japonais. La qualité de l’interprétation permet de dépasser les faiblesses d’un scénario sans surprise ou des dialogues trop convenus.
Une vieille dame apporte son savoir-faire à un marchand de pâtisseries japonaises. Une fable exotique et culinaire pleine de saveurs et de tendresse qui se déguste avec plaisir.
Je n'ai pas réussi à entrer dans les délices de Tokyo. C'est très lent, il ne se passe rien et donc beaucoup d'ennui. Je sais bien que c'est une récurrence du cinéma nippon mais cette fois cela ne passe pas et j'ai rapidement décroché. Seule est restée l'envie de gouter un dorayaki.
Tendre émouvant et beau, mais un peu tout en longueur. Mais j’ai tout de même beaucoup aimé. Une histoire d’homme et de femme au destin brisée qui se battent pour vivre encore et être heureux.
Une douceur venue du Japon, qui narre l'histoire d'une petite échoppe de dorayakis qui va changer de dimension après l'intervention judicieuse d'une vieille dame. La réalisatrice prend son temps pour mettre son intrigue en place, filmer des superbes plans naturels et développer de beaux personnages, excellemment bien interprétés. Le scénario prend une tournure moins prévisible que ce à quoi je m'attendais et parvient à atteindre des sommets dans sa dimension humaine et poétique, tout en délicatesse. Un très bon film !
Un conte humaniste très didactique qui lasse par son aspect contemplatif ainsi que sa lourde moralité. Dommage car le film débutait par une ode culinaire sensuellement légère dans un cadre esthétique délicatement filmé. Une poésie trop plaintive.
Un bien joli film, qui prend son temps. Si la première partie s'avère plutôt anecdotique, bien qu'aussi savoureuse que les dorayakis préparés par les protagonistes, la seconde se révèle empreinte d'une certaine gravité en abordant des sujets tels que la maladie et l'exclusion.
C'est au final une belle et humble leçon de vie qui l'emporte, dans ce film simple, poétique et émouvant, dont on gardera longtemps dans la rétine les magnifiques plans des cerisiers en fleurs.
Précision : les dialogues de la version Française sont parfois simplistes, avec quelques lieux communs ; ce qui me semble-t-il n'était pas le cas dans la version originale.
La condition des lépreux au Japon était sans doute une découverte pour beaucoup et elle constitue l'élément le plus intéressant de ce film. Le problème est que ce ressort arrive assez tard dans un scénario finalement trop linéaire. C'est dommage car le sort réservé à Tokue est très émouvant, mais cela ne compense que trop peu un film pas assez ambitieux et un peu longuet.
Tout est excellent dans ce film : le scénario, le jeu des acteurs, spécialement celui de la vieille dame. Mais en outre, la réalisatrice -jusque là spécialisée dans les films intimistes qui ne plaisent qu'à certain initiés-, nous livre un message plein d'émotion sur les sens de la vie et sur l'invisible.
Merveilleux film humaniste dans lequel une mamie grâce a son savoir faire culinaire va faire retrouver le goût a la vie a un homme désabusé. Tout est fait en finesse et avec poésie et on se laissera porter par cette atmosphère jouissive.
Ce film est un petit délice à regarder, c'est ce que je pourrais être tenté de dire. Un peu facile mais pourtant. ce film fait l'apologie de la vie, du bonheur, du temps qui passe lentement. Il faut donc le regarder à son rythme et en savourer chaque instant. Il nous apprend que la vie n'est pas toujours facile au travers des yeux d'un homme qui a passé du temps en prison, dans ceux d'une vieille femme qui a souffert de la lèpre toute sa vie et finalement dans ceux d'une jeune fille un peu triste. Ces 3 personnages vont se retrouver autour de la recette des dorayakis et se ressourcer et se (re)construire: l'union fait la force. La vieille dame plein de sagesse va leur transmettre ses valeurs d'amour, de gentillesse et de compassion, et va recevoir en retour une reconnaissance qu'elle cherchait depuis longtemps.
Que c'était beau ! Mais que c'était beau ! En plus de donner l'eau à la bouche, Naomi Kawase nous emporte avec Les Délices de Tokyo dans un questionnement gracieux du sens de la vie. L'arrivée d'une vieille dame mystérieuse et profondément attachante dans la vie d'un pâtissier et d'une jeune fille, tous deux menant une vie triste, va provoquer un véritable chamboulement émotionnel en les aidant à retrouver le goût de la vie, non pas grâce à la nourriture, mais grâce à son tempérament simple mais ensoleillé malgré tous les malheurs qu'elle ou n'importe qui semble pouvoir traverser. Tokue nous apprend à voir le bonheur dans sa simplicité, celui que l'on retrouve dans la contemplation des cerisiers en fleurs, dans le goût de gâteaux préparés avec amour, dans le sourire d'autrui, celui qui nous apprend qu'il faut d'abord être heureux pour rendre les gens heureux. D'un magnifique renouvellement par l'image de la beauté de la nature en passant par le rire de personnes âgés et surtout les émotions transmis par tout ce qu'une personne que l'on aime nous a apporté, Les Délices de Tokyo est un film d'une beauté rare.