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    Les Délices de Tokyo
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    4,0
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    164 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 janvier 2017
    je suis conscient que ce genre de film ne touche pas tout le monde mais pour ma part il m'a fait vivre un agreable moment. magnifique de tendresse, de respect, de sagesse, de simplicité.. le japon comme j'aime l'imaginer.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 janvier 2017
    Comment sortir de la prison dans laquelle la société peut, parfois, nous enfermer ?

    C’est avec Les Délices de Tokyo que Naomi Kawase symbolise cela. Les dorayakis sont des pâtisseries traditionnelles japonaises qui se composent de deux pancakes fourrés de pâte de haricots rouges confits, « AN ». Tokue, une femme de 75 ans, va tenter de convaincre Sentaro, le vendeur de dorayakis, de l’embaucher. Elle a le secret d’une pâte exquise et la petite échoppe devient un endroit incontournable…

    C’est une poésie naturelle et culinaire que nous récite la réalisatrice. Dans ce film, rien n’est forcé, tout est naturel. Tel le vent qui souffle sur les feuilles d’automne, le film nous accompagne avec douceur et calme sur le chemin qu’emprunte ce scénario. Cette oeuvre repose sur un parallèle entre la cuisine et la nature.

    Mais peut-on seulement résumer ce film à une promotion de l’écologie ? Voici la raison pour laquelle c’est également une leçon de vie à la société. Essayons de l’expliquer à travers une analyse des couleurs.

    Nous avons tout d’abord la présence de la couleur grise à 2 moments différents du film :
    - Au début du film, Sentaro porte sur lui des vêtements gris.
    - A la fin du film c’est Tokue qui porte du gris et qui a même les cheveux qui ont grisés

    Cette couleur est utilisée pour exprimer une certaine tristesse teintée d’une forte solitude. En effet elle passe de Sentaro qui se sent triste et ne sourit jamais à Tokue à la fin du film qui ressens une triste solitude. Comme si la vieille dame était venue aspirer la tristesse du jeune homme afin de le sauver. La tristesse est donc rendue éternelle puisqu’elle ne s’éteint jamais …

    Seulement, l’espoir est là, car le gris entoure des couleurs bien plus chaudes et surtout plus vivantes.

    Continuons avec le rouge. Nous pouvons tout d’abord voir cette couleur à travers les lunettes de Tokue: ses verres sont teintés de rouges comme si elle avait décidé de ne voir que l’amour de toutes les choses qui l’entourent. Il y a également la recette qu’elle veut transmettre à Sentaro : des haricots rouges. Rouge, comme la passion mais surtout l’amour qu’elle souhaite céder à ce personnage si triste via sa cuisine. Rouge enfin, comme la couleur des cerisiers, qui tends plus vers le rose et qui à une signification orientée vers le bonheur. Bonheur, que Sentaro ne voit pas du tout au début lorsque Tokue le questionne sur ces cerisiers. C’est donc l’objectif qu’elle s’est fixée : lui ouvrir les yeux sur la joie qui l’entoure. Le rose est également symbole de la jeunesse, et ce n’est pas un hasard si le premier sourire du protagoniste est adressé à la jeunesse : un symbole de l’héritage transmis aux générations futures.

    La nature reste bien entendu très présente dans ce film. Elle accompagne le message qu’il véhicule avec le vert des arbres, de la verdure … Cette couleur signifie l’espoir : même si vous sentez que tout est perdu, la nature est toujours présente. Sans révéler trop de détails, si l’on observe bien le camp de la « population » isolée, on peut aisément observer qu’il est bordé d’une forêt. Comme si, seule la nature ne les avait pas abandonnée. Tokue l’a rapidement compris et a voulu également transmettre l’espoir qui l’a maintenue en vie. On peut également observer régulièrement des reflets de lumière vertes qui s’acheminent directement vers la caméra. Comme si la réalisatrice voulait nous rappeler que ce message nous était surtout destiné.

    Enfin, le jaune est représenté par le petit canari de l’étudiante (et seule amie de Sentaro). Au début elle le garde en cage, mais ce canari est un symbole de lumière qui nourri chaque être humain mais aussi et surtout la nature. Sans elle la vie devient morose. C’est la raison pour laquelle, à la fin du film, ce canari est libéré. L’essence même de la vie ne peut être emprisonné dans une cage de fer.

    Outre les couleurs, il est également primordial de souligner que les sons prennent une part très importante dans cette oeuvre. Si l’on ferme les yeux, nous sommes incapable de différencier les doux sons de la nature de ceux de la cuisine de Tokue. Naomi Kawase souhaite clairement nous faire passer un message écologique. L’homme et la nature ne doivent faire qu’un. Sans elle, toute forme de vie est impossible.

    Alors certes, la société peut parfois être très dure et injuste, mais elle est nécessaire pour régir l’homme. Seulement il est tout de même important de se rendre compte que c’est une addition d’individus qui la compose. Cette oeuvre nous prouve que si nous pouvons rendre la société abominable, nous pouvons tout aussi bien l’embellir avec de petits actes positifs. Et ainsi transmettre à nos futures générations, un monde qui n’en sera que meilleur.
    jean-paul K.
    jean-paul K.

    13 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2017
    Encore un film japonais dont on se régale. Les Asiatiques nous présentent depuis quelques temps des films d'une sensibilité et d'une délicatesse extraordinaires, où les sentiments sont toujours sous-jacents et suggérés. De plus, il y a des images superbes notamment celles avec cette allée de cerisiers en fleurs.
    Vanessa W
    Vanessa W

    35 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 décembre 2016
    "Même si l on s efforce de vivre de façon irreprochable, il peut arriver que l incompréhension de la société nous ecrase. Il faut parfois faire preuve de sagesse(...) je vous en prie, suivez votre propre chemin".
    Ce film est une balade qui nous mène a la delicatesse. Une pause dans ce monde bruyant qui n a pas le temps de regarder autour de lui.
    3 parcours de vie, 3 générations où chaque personnage a subi une mise a l ecart mais qui vont apprendre a se connaitre autour de la cuisine du dorayaki. J aime ces films asiatique qui sublime la nature, la cuisine et la bienveillance discrète.
    Yetcha
    Yetcha

    894 abonnés 4 406 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2016
    Une superbe histoire pleine d'humanité, de tolérance, d'écoute et d'acceptation face à l'adversité et la bêtise humaine. Seul bémol, ça donne drôlement faim de dorayaki et pas facile d'en trouver en France.
    Benito G
    Benito G

    677 abonnés 3 162 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 décembre 2016
    Pas fan des films Japonaise peut importe le genre même si je dénie pas la qualité de certains. Plus sa avance et plus je commence à adhérer à cette frome de cinématographie. A la fois doux, fin et plein de délicatesse... LA lenteur se fait ressentir ; mais on sent qu'elle est calculée donc ne durera pas indéterminablement. Coté histoire, il s'agit d'un très beau film dans la plus pure tradition des drames venant du pays du Soleil... Coté histoire, on part sur un synopsis ou l'on démarre sur un scack de quartier et ou l'histoire d'un cuistot (possédant un grand talent culinaire) vont être remis en cause par un vieille cuisinière familiale. tout le long du film, on explore 2 exception de la cuisine ; mais également de la vie à explorer ; le long des cycles des saisons (ici, celui du fameux cerisiers japonais) et celle de la vie. LE trio joue agréablement et montrent un réel talent grâce à un charisme fort. Allant même jusqu'à montrer / survoler l'existence sur l'ôde inter-générationnelle (enfin comme cela se passe dans ses pays là). Mais si il n' y avait que cela. Admettons. Mais c'est également un drame sur la bétise humaine, l'handicap et à contrario la visiellesse. Bref, passons cela ; le film pondérée, touchante et en même juste et sensible jusquè la fin du film. C'est sans doute pourquoi (voulant faire passer plusieurs "petites" chose) que le film arrive à nous toucher parfois sans même qu'une situation se fasse. Idem pour le coté sensible et juste qui arrive malgré tout à tenir le rythme (c'est d'ailleurs qui qui en 1er lui fait passer l'émotion ; pour le début relativement douce). LE film monte en intensité au fur et à mesure que monte la puissante. On ressort du film avec une réflexion de la vieille dame, dont une qui n'ait pas ; à oublier =) Même sans réussir sa vie nous pouvons un sens à notre existence... Et pour le clôre le, film il n'y avait pas grand chose d'autre à redire. Après plus appréciable pour les amateurs de gastronomie ou les fils Asiatique, mais commençant à apprécier ce genre ; quelques soient le style (horreur, drame, animation...). Les Japonais ont évolués par rapport à il y une bonne decennie (ou alors les étaient encore plus tabou). Mais pour cette oeuvre, sa s'apprécie.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 octobre 2016
    L'histoire d'un rêve particulier, celui d'une vieille dame voulant s'accomplir dans une modeste échoppe à sandwichs, dits dorayakis au pays du Soleil Levant. Simplicité de l'intrigue, lenteur assumée, humanité transpirant à tous les plans, ce conte intime touche droit au but. À travers ce bout de la lorgnette, c'est l'opposition de deux mondes qui est esquissée à travers les interventions rugueuses de la patronne de Sentaro, les différentes conceptions du commerce, la bataille entre le fond (l'excellente recette de Tokue) et la forme (son apparence physique déclinante à cause d'une maladie de peau). La prévisible fin ne gâche rien de l'émotion, l'essentiel était ailleurs, dans la poésie gastronomique.
    Dom Domi
    Dom Domi

    44 abonnés 306 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 septembre 2016
    Ce film est d'une rare délicatesse et intelligence.
    Le cinéma japonais à décidément de beaux jours devant lui.
    L'idée simple de se poser dans une petite boutique ou le gérant n'est pas vraiment à sa place ouvre en fait un univers immense dans lequel on s'engoufre avec les acteurs pour profiter de toute la beauté de ces rencontres humaines.
    Une sorte de rêve.
    Un conte ?
    Non, plus que ça.
    Un grand moment de bonheur qui prend tout son sens dans la vraie vie.
    Celle qui est parfois un combat.
    Une lutte contre soi-même et ses " handicaps " et contre les discriminations collectives.
    Et la difficulté rencontrée pour savoir regarder la lune avec des yeux d'enfant ou de sage...

    Domi
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 septembre 2016
    Je me suis laissé happer par cette histoire simple en apparence, parfaitement bien filmée, parfaitement bien interprétée... Un très beau film.
    petkovic
    petkovic

    23 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 septembre 2016
    Ce fut une révélation pour moi. Comment un film sur une pâtisserie japonaise, dont le personnage principal était une vieille dame, allait pouvoir capter mon attention? La réponse dans Les délices de Tokyo. La réalisation donne une grande place à la beauté de la nature, façon Terrence Malick. Et l'amour est partout, dans sa version la moins souvent traitée au cinéma.
    L'amour d'une jeune fille pour une vieille dame inconnue. L'amour d'un homme mature pour cette même vieille dame. L'amour de cette mamie pour son enfant perdu.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 septembre 2016
    Naomi Kawase signe avec Les délices de Tokyo un film qui paraît au premier abord extrêmement simple, notamment dans sa structure narrative, et assez neutre, même s’il est traversé de quelques passages magnifiques cinématographiquement. Mais, avec son approche presque documentaire sur la fin, elle s’intéresse à sa manière à une question relativement taboue dans son pays, ce qui donne bien plus de poids à l’ensemble.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 août 2016
    Un de ces films dont seuls les Japonais ont le secret : on ne sera plus jamais le même après l'avoir vu. J'ai une tendresse particulière pour le "patron" qui porte bien des défauts mais est vraiment un type bien. Et la grand mère ... quelle chance de rencontrer une personne comme elle !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 juillet 2016
    Un délice en effet! Comme un haïku lu sous les cerisiers en fleur en sirotant du saké.. Très mélo par moment, comme souvent dans les films japonais dans les films ou la tradition du Bunraku, mais toujours délicat . Grand moment de fraîcheur et de dépaysement
    alineung
    alineung

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2016
    Ce film et touchant. Il parle plus d'humanité que de cuisine. Film cependant délicieux que je recommande
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 386 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juillet 2016
    Les délices de Tokyo est la rencontre entre un homme mélancolique, presque triste de vendre ses dorayakis sans ambition, et Tokue, une très vieille dame aux mains déformées qui souhaite se faire embaucher pour préparer avec lui ces gâteaux fourrés aux haricots rouges confis. Alors que le duo fait recette, une rumeur commence à circuler au sujet de la lèpre de Tokue. Mais le commerçant voit en cette dernière, l’opportunité d’un succès qui va au-delà de la vente de pâtisseries. La vieille dame lui redonne le sourire, lui redonne goût à la vie. Dans la délicatesse digne d’un conte, les échanges entre les deux protagonistes ainsi qu’avec la jeune collégienne sont bouleversants. La pudeur et la retenue font de cette œuvre une réflexion particulière sur l’acceptation de la différence et la médisance des autres. Malgré la difficulté de faire face à ce poids, la vieille dame reste toujours optimiste et c’est ce qui rend le film intensément touchant.
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