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    Les Délices de Tokyo
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    164 critiques spectateurs

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    velocio
    velocio

    1 319 abonnés 3 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2016
    Agée de 47 ans, la réalisatrice japonaise Naomi Kawase écume les festivals avec des films de très grande qualité et, année après année, elle accumule les nominations et les récompenses. Rien qu’à Cannes, où ses films ont très régulièrement droit de cité, elle a obtenu la Caméra d’Or en 1997 avec "Suzaku" et le grand Prix du Jury en 2007 avec "La Forêt de Mogari". Par contre, force est de reconnaître que, concernant le public, elle n’est suivie que par une frange assez réduite de cinéphiles qui apprécient son cinéma exigeant, son style contemplatif et sa façon de combiner les forces de l’esprit à l’amour de la nature. "Les Délices de Tokyo", son dernier long métrage, film d’ouverture de la section Un Certain Regard du Festival de Cannes 2015, est, de toute évidence, beaucoup plus accessible que ses œuvres précédentes : cette adaptation du roman homonyme de son ami Durian Sukegawa lui permet de greffer l’émotion que procure un mélodrame à ses thèmes de prédilection. Sans avoir l’air d’y toucher et en faisant saliver les spectateurs, Naomi Kawase aborde de nombreux sujets dans "Les Délices de Tokyo" : les phénomènes de rejet et d’exclusion, la regrettable main-mise des préparations industrielles dans la restauration, la richesse que peuvent apporter les rencontres entre différentes générations, en particulier pour la transmission du savoir, l’amour de la vie et de l’action qu’on peut rencontrer chez des personnes âgées malgré les souffrances générées par une maladie. Elle profite aussi de ce film pour affirmer qu’il y a une vie après la mort : le souvenir qu’on laisse à toutes celles et à tous ceux qu’on a aimés et qui vous ont aimé. Bien que ce film délicat et très poétique ait été tourné en pleine ville, à Tokyo, Kawase n’oublie pas, également, de montrer l’importance que revêt pour elle la nature, au travers de la passion que montre le personnage principal pour les sakuras, ces magnifiques cerisiers japonais dont on suit l’évolution de la floraison.
    Pascal B.
    Pascal B.

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juin 2016
    Les délices de Tokyo a reçu globalement un accueil positif de la critique.
    Parmis l'ensemble des critiques, y compris les quelques critiques négatives on trouve les termes de "conte", "bluette", ou autre terme qui viennent minorer l'appréciation, d'une certaine manière.
    Pourtant, le film évoque des sujets d'une profonde gravité : la maladie, la discrimination, l'isolement, des faits sociaux avérés dans l'histoire du Japon qui trouvent leur équivalence dans tous les pays sous d'autres prétextes.
    Si vous avez trouvé ce film léger, êtes vous certain d'avoir bien compris le sujet? Connaissez vous un tout petit peu la culture nippone et la sensibilité dans ses modes d'expression? Avez vous honte d'avoir pleuré en voyant le film? Faut-il du sang, du voyeurisme, et des effets spéciaux pour considérer qu'un film à une réelle densité? N'est on pas conditionné par les dérives formelles du cinéma de masse?
    Ce film est beau et puissant mais il ne touche que la profondeur vécue en conscience et assumée
    Sinon c'est normal de passer à côté
    elriad
    elriad

    440 abonnés 1 867 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2016
    La réalisatrice japonaise Naomi Kawase ("still water") signe avec "les délices de Tokyo un film subtil entre sucré et salé. Sucré comme les Dorayakis, ces petits gâteaux populaires du Japon et salé comme la politique répressive que le pays a exercé à l'égard des lépreux jusqu'en 1996. 3 générations se croisent dans ce film aux dialogues poétiques portés par l’extraordinaire et charismatique actrice Kirin KikiSentaro. Tokue, une femme âgée de 70 ans vivant dans un sanatorium, Sentaro, le gérant de la boutique, et Wakana, une jeune adolescente cliente de l'établissement. Tous se croiseront dans cette exigüe boutique pour y trouver chacun à leur manière liberté et re0édemption. Un joli film attachant même si parfois le sucre prend un peu le dessus...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 juin 2016
    très beau filme et belle prestation et beaucoup d'émotion.
    un grand filme qui restera dans les annales du cinema
    Eric O.
    Eric O.

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2016
    Poétique, émouvant c'est beau et on a qu'une envie c'est de traverser l'écran pour sentir la brise du vent dans les cerisiers !!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 mai 2016
    Magnifique de sensibilité et d'humanité, "Les délices de Tokyo" nous transportent avec beaucoup de grâce et de noblesse.
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2016
    Le film est touchant mais on s'ennuie un peu tellement l'intrigue met du temps à s'installer, on sent biz qu'on n'est pas dans' la chronique mais en' même temps on a du mal à voir cette histoire décoller...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 avril 2016
    Une pure merveille, ce petit Tokyo, où travaillent des petites mains comme ce fabricants spécialiste en gâteau japonais. Et cette vieille femme qui arrive avec le printemps et croise sur son chemin les délices de Tokyo. Seule la pâte de haricots rouges n'est pas au top ! Qu'importe, la vieille femme va transmettre son savoir-faire. Tout pourrait aller pour le mieux sauf qu'en qualité d'ancienne lépreuse, elle porte encore les marques de la maladie. On apprend à cette occasion que les lépreux étaient relégués jusqu'en 1996 dans un quartier loin de la ville. C'est donc un film sur la solitude de trois êtres, la passion de la vie, le secret intime, etc. Et ça donne faim !
    cameradine
    cameradine

    21 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2016
    La bonne surprise de ces Délices de Tokyo, c'est qu'il ne s'agit pas simplement d'un feel-good movie à la japonaise comme le laisse penser la bande-annonce : un sujet plus grave et assez inattendu (que je ne vais pas dévoiler pour laisser la surprise aux futurs spectateurs) est abordé en toile de fond. Alors bien sûr on a un peu l'impression que Naomi Kawase ne fait qu'effleurer l'histoire de ces trois âmes en peine, mais c'est néanmoins un beau film, à la fois histoire d'amitié intergénérationnelle et déclaration d'amour pour la nature et les êtres, animés ou non (les haricots au même titre que les cerisiers ou les canaris méritent le respect !). À voir sans hésitation si vous aimez ce type de cinéma !
    Cine vu
    Cine vu

    145 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2016
    Une ode à la contemplation

    Toutes les contemplations en fait! La première, visuelle, puis suivent: l’auditive, l’olfactive, l’humaine… De tout ce qui nous fait comme nous sommes.

    Un homme dans un petit caboulot travaille, il prépare des Dorayakis, sorte de pancakes nippons aux haricots rouges sucrés et confits.
    Des collégiennes viennent manger et papoter, et pourquoi pas, gentiment se moquer. Un jour, une petite vieille vient, attirée par l’annonce d’un petit job; mais elle est vieille et Sentaro ne préfère pas l’embaucher. Et puis il y a Wakana, autre collégienne, mal dans sa maison, qui se dit que elle pourrait peut-être…
    Le film, dès lors, s’attache à ses trois et nous à leur suite, avec bonheur, douceur et un rien de langueur.

    Naomi Kawase, très tôt remarquée puisque Caméra d’or pour « Suzaku » à Cannes 97, après une dizaine! de court-métrages, avait depuis lors confirmé un talent et une sensibilité, rarement démenti, passant de la fiction au documentaire: « Hotaru » « la danse des souvenirs » « La forêt de Nogari » « Genpin » « Hanezu » ou le précédent « Still the water ».
    Elle fait partie de la relève sûre du cinéma japonais (Avec K.Kurosawa, H.Koereda, Aoyama) à la suite des maîtres défricheurs que furent A.Kurosawa, Y.Ozu ou encore K.Mizoguchi, avec un Takeshi Kitano pour faire le joint.
    Ce cinéma-là est moins mode que son compère coréen, même si je ne mets pas tout dans le même panier.

    Ici, Naomi Kawase nous tend douceur et pureté. Elle nous conte cette histoire des sens et de transmission aussi. De l’importance du temps, de l’indispensable Ecoute. Jamais, ce film ne nous force, puisqu’il ne pratique que la douceur, même malgré une propriétaire un rien stupide.

    Kirin Kiki compose une Tokue -vieille dame farfelue aux mains abîmées- pleine de bon sens et de finesse. A peine 2h d’une caméra fluide et tendre qui filme le vent dans les branches des cerisiers en fleurs, ou chantent des oiseaux qu’on écoute. »

    Synopsis Télérama Les Délices de Tokyo : Installé dans une petite cahute, en plein coeur de Tokyo, Sentaro vend des dorayakis, des pâtisseries traditionnelles japonaises, constituées de deux pancakes fourrés d’une pâte confite de haricots rouges. Parmi ses clients réguliers, la jeune Wakana, lycéenne, égaie ses journées solitaires. Mais tout bascule quand un jour, Tokue, une dame de 70 ans, propose à Sentaro ses services de cuisinière. D’abord réticent, l’homme finit par accepter de l’embaucher. Bien lui en prend, la recette de la sympathique vieille dame, aussi simple qu’inimitable, connaît très rapidement un vif succès et fait de l’échoppe un rendez-vous incontournable…

    EB
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    209 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 avril 2016
    Naomi Kawase a changé, a abandonné beaucoup de sa singularité : on perd clairement une certaine aspérité, un sentiment de travail "artistique" provocateur, enthousiasmant parfois, rebutant aussi éventuellement. "An" se situe plutôt du côté du cinéma intimiste, apaisé de Kore-eda, ce qui en soit n'est pas un mal - plutôt une garantie de plaisirs raffinés et d'émotions subtiles - même si pointe ça et là la menace d'un certain conformisme cinématographique. "An" nous narre la rencontre de trois êtres en souffrance, pour des raisons bien différentes (l'une, la lèpre et le rejet qu'elle engendre, étant le vecteur le plus original du film), et qui apprendront - au moins un peu - à se réconcilier avec eux même, et avec la vie en général. Les plus beaux moments sont plutôt dans la première partie du film, entre la sublime floraison des cerisiers et les scènes de cuisine réellement magiques. La seconde partie de "An" frise le mélo conventionnel, et pourra en irriter plus d'un : difficile quand même de ne pas verser quelques larmes, en particulier sur la très belle dernière scène. Il n'y a pas de honte à ça !
    Emma Schell
    Emma Schell

    9 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 avril 2016
    Recette pour 8 dorayakis à la purée de haricots rouges : 2 œufs - 120 g de farine - 80 g de sucre - 1 c à c. rase de levure chimique - 30 ml d'eau - 1 c à soupe de miel – sel - 125 g de haricots rouges (azukis) - 100 g de sucre et 25 cl d'eau.
    Pas d’affolement quant à la préparation des dorayakis, Tokue va partager avec nous ses astuces et conseils pour en réaliser de savoureux. Clairement, il faut du temps (ne pas hésiter à se lever avant le soleil), de la patience (prévoir 5-6 heures) et être à l’écoute du monde qui nous entoure pour être à la hauteur !
    Pendant plus d’une heure, on a la sensation de suivre une émission de cuisine type « Petits Plats en Equilibre » avec alternance de plans serrés sur les ingrédients, la marmite, la cuisson et le plaisir gustatif des clients.
    Pour lentement, mais surement, basculer vers du « lourd », de l’émotion qui vous prend à la gorge et ne vous quitte plus !
    Quelle rencontre entre ces deux écorchés vifs ! La vie ne les aura guère épargnés mais ensemble, un semblant de bonheur parait accessible AVANT QUE....
    Pour en savoir plus, je vous encourage à aller voir ce film intimiste et poétique qui m’a enthousiasmée tant par le sujet (attention, penser que ce film ne se réduit qu’à un cours de cuisine comme semble le faire croire le synopsis serait une erreur), que par la réalisation (qui n'est pas s'en rappeler Terrence Malick et son magnifique True of Life), ainsi que le jeu tout en sobriété des acteurs (émouvante Kirin Kiki).
    Petit conseil (à suivre ou pas, mais je vous aurai prévenu) : ne pas choisir la séance de 21 heures si vous êtes un tantinet fatigué ! Ma camarade de ciné peut en témoigner, elle a tout bonnement piqué du nez entre la 75ème et 89ème minutes ;-)
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 mars 2016
    je m attendais à qq chose d'un peu mièvre, sucré et plein de bons sentiments. La premiere demi heure est assez comme cela, conformément à ce que montre la bande annonce et les critiques. Mais la suite est boulevrsante, et poétique. une dénonciation inattendue. Dur dur en fait. Remarquables acteurs
    Zabou2004
    Zabou2004

    6 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2016
    Un beau film dans l'air du temps: une vieille femme pleine de sagesse malgré la dure épreuve que lui a infligée la vie, va aider un jeune homme dépressif à sortir de son mal-être. Cela va se faire grâce à la sensorialité, avec la cuisine et la nature. C'est un véritable hymne à la nature et à la liberté en fait. J'ai beaucoup aimé cet aspect. Les acteurs sont parfaits, le film est poétique et profondément humaniste avec juste ce qu'il faut de lenteur pour nous apaiser et nous faire rêver.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 mars 2016
    Très grand film de l'année. Certes, mon point de vue est sans doute biaisé par mon amour du Japon. On retrouve dans ce film tout ce qui m'attire dans cette culture : beaucoup d'émotions à peine exprimées, l'esquisse des sentiments et une extrême subtilité, une forme de sérénité et d'harmonie qui côtoie la tristesse et la souffrance.
    Mais c'est d'abord et surtout une merveilleuse ode à l'amour de la vie, malgré tout ce qui peut arriver ou faire obstacle, et une invitation à comprendre et suivre sa mission...
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