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benoitG80
3 410 abonnés
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4,0
Publiée le 31 décembre 2016
"Le Fondateur" qu'on ne s'y trompe pas, et le titre le précise d'ailleurs très bien, est plus le portrait de l'homme qui a fondé le célèbre empire dédié au Hamburger (et donc pas n'importe lequel !), que l'histoire des restaurants McDonald's et de leurs concepteurs originels. À ce niveau, le film affiche donc bien la couleur, d'autant plus que la prestation de Michael Keaton est également plus qu'à la hauteur de ce qu'on pouvait espérer, en étant franchement bluffante. Malgré un certain académisme et une linéarité difficilement évitable, l'acteur imprègne son personnage de toute l'énergie souhaitable, doublée d'une bonne dose de filouterie au point de dépeindre cet individu assoiffé et sans état d'âme comme jamais ! Alors même si les rôles secondaires peuvent sembler sacrifiés, on imagine sans peine qu'avec ce charisme à tout casser, ceux qui dans la réalité pouvaient tourner autour de lui, devaient forcément être déjà dans l'ombre et que la peinture qui nous en est donnée, en est ainsi un excellent reflet. Et donc en explicitant minutieusement la démarche digne d'un bulldozer de ce Ray Kroc au nom prédestiné, avec beaucoup de minutie et de pédagogie, on assiste ainsi au portrait d'un homme qui a su tout utiliser à son profit, de ses rencontres opportunes lui donnant les occasions parfaites pour rebondir à point nommé, à toutes les situations idéales qui se présentaient à lui... Cette histoire est donc par là même édifiante et tout à fait symptomatique de l'individu ou de ceux du même acabit. De quoi bien réfléchir à la manière de protéger ses propres idées ou inventions, avant de les voir récupérées par de voraces énergumènes du même genre, prêts à tout pour faire fortune jusqu'à écraser les pauvres et ardents passionnés du départ... Un biopic de John Lee Hancock instructif, dont malheureusement bien d'autres ont connu la même mésaventure dans les mêmes circonstances, qui mérite par sa narration très démonstrative et bien documentée, un petit détour. Ce qui permettra d'avoir une petite pensée envers les deux méconnus et malheureux frères McDonald, lorsque l'on croquera dans son fameux Hamburger, bien plus cher que les 15 cents de l'époque !
J'aime beaucoup les biopics et celui ci remplit bien sa fonction. Mickaël Keaton joue parfaitement le rôle du "fondateur " Le film passe très vite et plus on avance dans l'histoire, plus les personnages rentrent dans leur rôle. Très bon film!
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire ». Ce n’est pas moi qui le dit, c’est le grand Jean Gabin. Cette phrase prend tout son sens dans Le Fondateur : Robert D. Siegel a écrit un scénario puissant grâce au personnage de Michael Keaton qui évolue subtilement tout le long du récit et qui met le spectateur dans tout ses états. On l’aime, on le déteste, on rit de lui, on est effrayé par lui… Bref, Ray Kroc se révèle fascinant par son ambiguïté.
Voilà une histoire qui méritait d’être contée sur grand écran. En effet, « Le Fondateur » entend nous narrer la création de l’un des plus grands empires que le monde ait connu : celui de l’enseigne de fast-foods Mc Donald’s. Un sujet particulièrement intéressant que le long-métrage développe sur près de deux heures en étant le plus factuel possible (trop peut-être) mais en précisant bien que le film est inspiré de faits réels et que ce n’est pas forcément exactement comme cela que se sont déroulés les choses. Dans tous les cas le bon point est que c’est instructif.
L’autre qualité du film est l’interprétation sans faille, pleine d’énergie et de nuances de Michael Keaton. L’acteur, disparu des radars pendant une bonne décennie, a fait un retour en force il y a deux ans grâce à « Birdman » et confirme ici qu’il est sur la voie du come-back fulgurant à l’instar d’un Matthew McConaughey il y a quelques années. Il bouffe littéralement l’écran et si l’on suit le film sans ennui c’est bien grâce à sa prestation. Car tout cela est très scolaire à tel point qu’on pourrait croire à un téléfilm de luxe plutôt qu’à un film de cinéma.
En effet, il est vraiment dommage que les producteurs aient convoqué un réalisateur tel que John Lee Hancock. Déjà réalisateur du biopic raté et aseptisé mettant en scène la genèse de « Mary Poppins » et en filigrane la figure tutélaire de Walt Disney, il s’attaque ici à un autre mythe américain avec un manque flagrant de passion. Et ce n’est pas à un honnête faiseur qu’il fallait confier ce genre de projet mais à un réalisateur à la personnalité bien trempée et à l’univers moins lisse. Quelqu’un de comme Paul Thomas Anderson ou Martin Scorsese aurait certainement rendu une copie moins lisse et avec plus d’aspérités.
D’autant plus que « Le Fondateur » peine à démarrer et que sa narration est très linéaire. Mais ce qui est le plus détestable dans cette ode au capitalisme et à la réussite du rêve américain c’est la manière dont les seconds rôles sont négligés. De la femme de Ray Kroc jouée par Laura Dern à la personne avec qui il finira par s’associer que l’on voit à peine deux scènes – à ce prix là autant couper le personnage au montage – ils sont tous très peu creusés. Même les frères Mc Donalds n’ont guère droit qu’à des embryons de personnages qui ne sortent pas de leur bureau. En bref, un film décevant et imparfait sur un sujet en or.
Je rentre tout juste de ma (dernière) séance (de 2017). J'ai beaucoup aimé. Certes ce biopic est à mes yeux visuellement et musicalement un peu trop académique, mais je ne me suis jamais ennuyé et je l'ai trouvé passionnant du début à la fin ; "Le Fondateur" Michael Keaton (de retour en 2017 en nouvel homme volant – après Batman et Birdman – ennemi des araignées) est une fois de plus magistral. Un biopic délicieux sur l'American Dream devenu un cauchemar pour certains (les frères Dick et Mac McDonald's) et un rêve pour un autre (Ray Kroc). Je conseille le biopic "The Founder" à tous les amateurs du Big Mac qui ont toujours souhaité connaître l'Histoire de leur fast-food préféré (et à tous les détracteurs du restaurant de Ronald) et aux passionnés d'histoires sur les self made men et sur le rêve américain. Bon appétit !
ohn Lee Hancock focalise sa caméra sur les événements qui ont contribué a fondé les restaurants McDonald’s, de ses premiers soubresauts dans la couveuse, à l’empire international actuel. Il s’agit ici d’un véritable biopic réussit qui permet pour une fois de dévoiler une histoire peu connue du grand public.
Le Fondateur est un biopic très bien réussi. John Lee Hancock nous livre un film avec une bonne mise en scène, nous montrant les travers de l'être humain pour l'argent et la réussite. Michael Keaton incarnant le personnage d'opportuniste et d'arriviste qu'était Ray Crok est époustouflant. Petit vendeur minable jusqu'à cinquante ans, il va trouver chez les frères Mac Donald's les moyens d'accéder au rêve americain, auquel il aspirait en franchissant les limites de l'escroquerie en volant sans aucun scrupule le concept génial des deux frères pour créer l' empire que l'on connait.
« Le Fondateur » est un biopic : l’histoire de Ray Kroc, le PDG de McDonald’s. Sauf que…
Sauf que Ray Kroc n’a pas fondé McDonald’s qui, comme son nom l’indique, fut le nom donné à leur restaurant par les frères Mac et Dick McDonald à San Bernardino en Californie.
Et c’est précisément ce qui fait le sel de ce film qui peut se lire à trois niveaux avec autant de plaisir.
Le premier est une success story américaine : comment un VRP vieillissant, vendeur de machines à milk-shake, réussit à force de persévérance à construire le géant de la restauration rapide.
Le deuxième est une magistrale leçon de management qu’on pourrait telle quelle diffuser dans les meilleures écoles de commerce. Comment d’une part les frères McDonald inventent (sur un court de tennis !) l’organisation la plus rationnelle d’un espace de restauration pour y cuisiner en trente secondes un appétissant hamburger. Comment d’autre part Ray Kroc réussit à faire croître son entreprise en en franchisant les procédures et en investissant dans l’immobilier.
Le troisième est le portrait d’un homme dénué de scrupules. Comme le président Underwood de « House of Cards », Ray Kroc est un arriviste séduisant prêt à tout pour parvenir à ses fins. On le voit lentement tisser sa toile autour des frères McDonald dont on sait par avance qu’il les dépouillera de leur concept. Il le fait avec un tel bagout, avec une telle efficacité qu’on ne peut pas ne pas tomber sous son charme.
« Un contrat c'est comme un cœur, c'est fait pour être briser ! » John Lee Hancock entame un nouveau biopic : celui du fondateur de McDonald, Ray Croc. Fini le Disney de Saving Mr. Banks, nous passons à du McDonald avec un appétit raisonnable ! Le long-métrage nous amène à réfléchir sur ce qu'est la réussite du grand rêve américain. Cela dépeint de l'histoire de ces deux frères de McDonald qui ont inventé le concept du service express puis se sont fait duper par un vendeur - Ray Croc - qui arrive à convaincre les frères à franchiser leur commerce... On éprouve de l'empathie envers les deux entrepreneurs. Michael Keaton parvient à retenir notre attention avec ses diverses réactions excessives et arrive à transmettre une réflexion profonde. Un personnage persévérant qui est fascinant ! Il y a aussi Patrick Wilson qui contribue à Keaton. Cela lui change des films d'horreur de James Wan... La reconstitution historique (se déroulant dans les années 50) s'avère pertinente. Néanmoins, le film souffre de quelques longueurs et devient un peu laborieux spoiler: - quand Croc tente de convaincre de nouveaux franchisés de se joindre à l'aventure - mais l'intérêt reprend spoiler: - quand le vendeur décide de duper les frères McDonald. A la fin de la projection, nous avons une série de photos et de commentaires sur les vraies personnes étant impliquées à cette histoire. Enfin, The Founder (v.o) pose un regard différent dans lequel on avait imaginé. Savoir qu'à la base, cette restauration rapide spoiler: n'était que deux frères passionnés et offraient des produits de qualité avec un environnement propre et chaleureux. C'est étonnant ! Comme quoi, il faut souvent se méfiez du monde des affaires... Cela peut engendrer des conséquences !
J'avais enfin envie de connaître comment les fast-foods McDonald's étaient nés et avaient pu devenir en quelques décennies un tel symbole de l'Amérique qui se nourrit. De ce point de vue là, je n'ai pas été déçu : le style très didactique (trop ?) de ce film nous montre parfaitement comment un commercial opportuniste (Ray Kroc incarné par un Michael Keaton impeccable) va devenir le milliardaire du hamburger le plus célèbre des USA. C'est très bien joué, intéressant, mais il manque un petit quelque chose pour rendre l'histoire captivante, un soupçon d'audace ou de créativité aurait pu rendre cette oeuvre vraiment indispensable. Pas mal tout de même.
l'histoire de ray kroc, véritable fondateur de l'empire mac donalds. C'est passionnant de bout en bout, michael keaton y est formidable. Ce film est très réussi dans sa réalisation, sa retranscription de l'époque et la fin nous laisse un gout doux amère sur le capitalisme , et c'est bien la le principal!! je conseille fortement ce film
"Contracts are like heart. They are made to be broken". Hollywood a un don : spoiler: transformer les salops en héros . Depuis John Wayne, boucher génocideur d'indiens vendu comme un chevalier de la "conquête de l'ouest" jusqu'au loup de Wall Street, escroc spécialisé dans l'arnaque des pauvres dépeint comme un génie allumé cool et branché. The founder s'inscrit dans cette même lignée. C'est un film maîtrisé bien écrit et bien joué. Et même si je n'ai pas été passionné il répond à une vraie curiosité : connaitre la "success story" à l'origine d'un restaurant dans lequel nous sommes déjà tous allés. On apprend ainsi que Mc Donald est un propriétaire terrien autant qu'un acteur de l'agroalimentaire, qu'à l'origine les Mc Donalds étaient de bons gars attachés au respect du client et qui ne sacrifiait pas la qualité au nom du profit. Ceci étant dit le film me gène limite me dégoûte à cause du traitement de faveur dont bénéficie son founder, filmé avec beaucoup d'empathie. Ce mec est un connard arrogant et égoïste dont la vie est tourné vers un but unique : faire du fric ! Il délaisse son épouse, prend des risques dont les conséquences sont communes sans lui en parler, séduit la femme de celui qui espère devenir son associé (pratique), arnaque dans les grandes largeurs les Mc Donalds qui lui ont fait confiance et in fine, construit sa fortune sur une idée volée avant de construire un restaurant devant celui des frères fondateurs dans le but ultime de les ruiner !!! Je pense sincèrement que ce genre de production a un impact sur l'inconscient collectif et nous enseigne que peut-importe le moyen, le succès a raison de la morale et l'histoire vous pardonnera si vous triomphez. Par extension c'est le système capitaliste dans ses pires excès qui est ainsi adoubé. Car malgré tout ça, pas un jugement sur l'homme qui répète son discours présidentiel devant la glace en nous confiant son secret "nul besoin d'être un génie il faut seulement persister". Tant mieux c'est quelque chose que tous les acheteurs de billets du monde se pensent capables de faire. Pourquoi un tel traitement de faveur du réalisateur ? Pour l'argent encore une fois. Qui irait voir un film qui proposerait un héro auquel on ne s'attache ni ne s'identifie. C'est vicieux mais c'est Hollywood.
Le film de John Lee Hancock ne brille pas par son storytelling, assez linéaire et plat, ni par sa mise en scène - service minimum quant à sa mise en images (proche de ce qui a été fait pour Hitchcock en 2012). Non, si le film mérite éventuellement un coup d’œil, ce n’est pas tant pour son sujet à proprement parlé que pour la très belle prestation de Michael Keaton. Il est dans une sorte de revival frais et communicatif, un jeu très similaire dans son authenticité à celui de Birdman (2014). Comme disait Maggie Cheung, « un bon acteur est celui qui n’est ni tout à fait lui-même ni tout à fait un autre ». Michael Keaton est de ceux-là. Mystérieux et sombre dans Batman Returns (1992), discret et perspicace dans Jackie Brown (1997), sa composition de Ray Kroc dépasse largement la réalité du « fondateur » de McDonald’s. C’est un fascinant mélange de tout un tas de personnages qu’il a déjà composés, une continuité de travail à la fois libre, très expressif mais aussi très intériorisé. Ray Kroc y paraît alors plus redoutable que jamais.
Film fantastique ! Qui selon mon avis, respecte bien la reelle histoire, peu flatteur a l egard de ce cher "fondateur" qui est tout simplement un stratege !
Ce film demontre comment l envie, le pouvoir et l argent change un homme.. ou du moins revele sa vraie nature !
Un Biopic sans parti pris, Krok n'est ni ange ni démon, juste un visionnaire qui transforme le rêve des frères McDonalds en succès planétaire. Chacun est à sa place sous fonds de l'Amérique des années 1950s. MK est excellent même si un peu âgé par rapport au vrai personnage (65 vs 52)... A voir !