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Jonathan P
67 abonnés
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2,5
Publiée le 10 janvier 2017
John Lee Hancock n'est pas un petit nouveau dans le cinéma bien au contraire, scénariste pour deux films de Clint Eastwood dans les années 90 avec "Un monde Parfait" et "Minuit dans le jardin du bien et du mal" sortie en 1997 qui reste encore à l'heure actuelle son meilleur scénario et tout bonnement sa meilleure contribution au monde du cinéma car oui il ne faut pas oublier que la même personne est aussi l'auteur se qui est assez incroyable en soit scénariste de "Bad Boys 2" de Michael Bay et réalisateur d'une des plus grosse plantade du cinéma en 2004 avec Alamo. L'homme a par ailleurs réaliser "The Blind Side" qui a valu en 2010 à Sandra Bullock de recevoir l'Oscar de la meilleure actrice.
Il attaque avec "Le fondateur" son second Biopic après celui de
Tout film donne lieu à un contrat tacite avec le spectateur, celui-là même dont dépendra sa réception critique selon que l’œuvre soit ou non fidèle à ce postulat. Selon qu'il exauce les promesses ou trahisse les intentions initiales. Le fondateur appartient à cette catégorie de biopics qui remplissent leur mission, s'attachent à une histoire pour la narrer de manière exhaustive et didactique. Quitte à manquer de flamboyance, à ne pas transcender son propos par des choix artistiques tranchés. Ainsi ce récit des prémisses de l'empire McDonald's se déroule en toute linéarité, selon une dynamique alternée, un brin répétitive, entre croissance de l'entreprise et accrocs rencontrés. On distinguera cependant la séquence bien pensé du fonctionnement « à blanc » du restaurant sur un terrain de sport. Si la forme aurait tendance à en faire un objet vite oubliable, le fond parvient à imprégner le spectateur, à mesure que l'appât du gain assombrisse les vélléitées de cet ancien vendeur raté de l'industrie agro-alimentaire, campé par un Michael Keaton qui joue sur le traditionnel registre attraction/répulsion. Son personnage provoque une forte empathie dans la première moitié du film, puis déboussole par sa folie des grandeurs virant au mépris envers les créateurs du concept qu'il prétend étendre à travers le pays. Sans le diaboliser, les frères McDonald étant présentés par ailleurs comme aussi généreux que psychorigides, le film montre bien son absence d'états d'âmes pour parvenir à ses objectifs. Ainsi l'aspect polémique, bien que discret, est présent (jusqu'aux déclarations controversées du vrai Ray Kroc durant le générique de fin), nous n'assistons pas à l'édification idyllique d'une des plus grandes multinationales actuelles, mais bien à une trahison personnelle débouchant sur le basculement plus global d'une société artisanale à un empire industriel. Une illustration finalement assez fine du dicton selon lequel l'argent corrompt tout, jusqu'à dépouiller deux entrepreneurs honnêtes d'une chose en principe impossible à extorquer : leur nom.
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3,0
Publiée le 29 mai 2023
La voilà leur histoire dont Ray Kroc en fait parti avec ses arches dorèes! Tout est en lui et l'avenir entre ses mains! Le film repose principalement sur Michael Keaton, c'est l'aventure de son personnage et de son projet totalement rèvolutionnaire, mais aussi sur les seconds rôles, en particulier John Carroll Lynch, aussi convaincant dans le registre comique que dramatique! On a envie de voir "The Founder" (2016), parce que l'histoire, qui s'inspire de faits rèels, est instructive et surtout passionnante à suivre! En vrac : le système pour rèsoudre les dysfonctionnements du drive-in, la cuisine sur-mesure, la commande prête en trente secondes, l'utilisation du plateau tournant, la fabrication des burgers...Alors bienvenue chez McDonald et offrez-vous de votre canapè une part du rêve amèricain! Certes John Lee Hancock n'est pas Francis Ford Coppola mais se tire tant bien que mal de l'entreprise! On soulignera au passage le formidable travail sur les dècors avec la crèation d'un MCDo de A à Z, identique à celle des fifties...
Biopic intéressant mais à la mise en scène trop classique sur un sujet pourtant passionnant. On pourrait résumer ainsi le film du trop fade J.L. Hancock, qui signe toutefois un film beaucoup plus intéressant que son film précédent, consacré à la fabrication de "Mary Poppins". M. Keaton est incroyable dans le rôle principal, jouant à la perfection ce personnage peu aimable, insaisissable et troublant. En face, il y a un duo impeccable avec N. Offerman et J.C. Lynch tandis que le scénario nous emmène dans une reconstitution sans doute trop scolaire de certains faits. Et on se prend à rêver d'un tel film sous la direction des frères Coen, un temps attachés au projet. Découpage linéaire, scénario qui lance quelques thématiques intéressantes, acteurs au top (on y trouve aussi P. Wilson, L. Cardellini, L. Dern), rythme pas trop lent, un film qui ne captive pas outre mesure, en dépit d'une réussite globale certaine et de scènes parfois réussies. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Une success story à l'américaine ou le portrait d'un type détestable, arriviste et prêt à tout pour réussir. S'il est formidablement interprété par Michael Keaton, le fait que le film soit complètement centré sur cet odieux personnage lui nuit un peu.
Récit de la naissance de la success story McDonald's, au scénario captivant et à la reconstitution d'époque soignée, servi par un excellent casting, avec notamment l'interprétation brillante de Michael Keaton.
Histoire vraie de la naissance de l'empire Mc Donald par un entrepreneur typiquement américain parfaitement interprété par un Michale Keaton des grands jours. L'acteur est sublime et terrifiant à la fois dans ce rôle de créateur de la franchise Mc Donald. Le film ne parle pas des qualités nutritives des sandwichs à l'instar de "Super Size Me" mais plutôt sur l'innovation et les concepts crées par les frères Mc Donald. Le rythme est un peu lent mais convient pour bien installer les personnages dans cette Amérique des années 50. Un bon Biopic pour découvrir les origines de la marque.
LE PRÉDATEUR. Un best of avec un happy meal. La course perpétuelle pour une vie de riche mais pauvre. Ray Kroc McDo est cuisine les frères pour s'accaparer l'arche dorée. L'art de la cuisine flatte le désordre. Le capitalisme américain dans toute sa splendeur ou l'homme est un rat pour l'homme. Le stratège de la graisse saturée, des calories et du milkshake.
Ce film qui retrace l'histoire de la construction de l'empire Macdonald est porté de bout en bout par Michael Keaton. Il s'en sort plutôt bien car c'est bien rythmé et son interprétation est à la hauteur de son personnage, imprévisible et culotté. En détails, toutes les scènes ne se valent pas et l'ensemble a un peu de mal à vraiment surprendre. La fin tombe à pic car cela devenait de plus en plus compliqué pour la progression du récit.
Biopic sur l’histoire de la plus grande franchise de restaurants au monde : McDonald’s avec un Michael Keaton éblouissant dans son rôle de Business Développer et ses liens particuliers avec les 2 fondateurs historiques : sans complaisance, violent et capitaliste comme ce genre de sujets économiques peuvent l’être. Intéressante histoire à voir.
C'est un très bon film sur la vie trépidante du fondateur de Mc Donald. La vie du futur milliardaire. La fondation d'un empire gigantesque à partir de rien du tout. Le petit vendeur qui devient un empereur. Cela reste un film très instructif et le rôle principal est bien interprété. Le film est très bien réalisé.
Très classique dans la forme et présentant un itinéraire professionnel prévisible cinématographiquement parlant quoi que tiré d'une histoire vraie, ce film vaut pour sa valeur documentaire et surtout pour la prestation irrésistible de Keaton. Plaisant!
Drame biographique nous racontant l'expansion de l'empire McDonald's, Le Fondateur est un film qui maîtrise parfaitement son sujet. L'histoire nous fait suivre le parcours de trois hommes clés dans la réussite de cette entreprise devenue numéro un mondial de la restauration rapide. Pendant une bonne heure quarante-cinq on va apprendre beaucoup de choses dans ce récit aux multiples embûches nous montrant une lutte de pouvoirs. Le cœur même de ce long-métrage se trouve à travers les trois personnages principaux interprétés par un casting particulièrement appréciable. Nick Offerman et John Carroll Lynch jouent les frères McDonald, deux hommes aux caractères bien différents qui vont se voir en quelques sorte voler leur invention par un Michael Keaton excellent incarnant Ray Kroc, celui qui en franchisant la marque à donné vie à une société prospère. Cet ancien vendeur de machines à milk-shake va s'avérer être un redoutable homme d'affaire. Son personnage est nuancé car même s'il semble ambitieux, persévérant voir arrogant, ces défauts sont autant des qualités. De plus, à côté de son activité professionnelle va se mêler sa vie de couple. Les relations entre les différents protagonistes fonctionnent bien grâce à des dialogues intéressants. Ces derniers sont l'essence même de ce scénario ou l'action est totalement absente, laissant toute la place aux échanges et aux négociations musclées. Le ton se veut plutôt drôle et sarcastique nous arrachant quelques sourires au passage. A la réalisation, John Lee Hancock livre une copie sobre mais terriblement efficace. L'image est belle grâce à une photographie soignée aux couleurs lumineuses. Il faut dire que la reconstitution d'époque qualitative permet de nous plonger dans cette période de façon sûrement un peu idéalisée. La b.o. également est à la hauteur. Les mélodies qui la composent sont particulièrement agréables et très présentent ce qui est évidemment une bonne note. Reste une fin de bonne facture venant mettre un terme à cette histoire attrayante, justifiant son existence. Au final, Le Fondateur est un bon film qui réussit ce qu'il entreprend ce qui en fait un long-métrage qui mérite d'être vu même s'il embelli certainement légèrement la naissance de ce géant.
un film que j'ai vu deux fois tellement je l'ai apprécié. certes, le fait qu'il retrace une histoire vraie, à l'américaine, y est pour beaucoup. mais outre le bon jeu des acteurs, l'épopée du fondateur nous fait regretter cette époque où tout était possible.
Comment un homme de la cinquantaine, raillé par ses proches, soutenu du bout des lèvres par sa femme qui lui rappelle qu'il y a des traites à payer, devient milliardaire ? Tout d'abord il écoute un livre audio : The Power of the Positive, de Clarence Floyd Nelson. En clair il s'imprègne d'une pensée positive, s'éloigne des personnes négatives, et devient ainsi disponible pour saisir les opportunités. Et quelle opportunité ! Le film nous fait plonger dans les années 1950, quand tout commença pour McDonald's. Les décors, les costumes, les voitures, tous les détails sont traités avec attention. La passion du personnage principal, sa détermination à réussir, tout ce qu'il a du endurer pour imposer sa vision, sont insipirants. Une bonne leçon de déterminisme et d'entrepreunariat.