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    The Jane Doe Identity
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    3,4
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    294 critiques spectateurs

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    benoitG80
    benoitG80

    3 389 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juin 2017
    "The Jane Doe Identity" aura été un choix plus dicté par l'horaire, bien qu'un peu de curiosité n'y soit tout de même pas étranger !
    Pas trop ma tasse de thé pour autant, cette histoire-ci avait néanmoins de quoi piquer mon intérêt...
    Pour qui n'aime pas trop les détails et gros plans d'une autopsie, autant savoir que l'on y est plongé à fond et même jusqu'au cou (!), tant les explications, le déroulement et l'enchaînement des opérations ne nous épargnent rien !
    Car rien ne peut échapper à l'œil du spectateur et pour du réalisme, on est servi...
    D'emblée le réalisateur sème déjà un mal être rien que par le lieu, cette morgue vieillotte plongée dans un sous-sol d'une maison déjà inquiétante et angoissante par tout ce qu'elle dégage, de sa configuration et de sa déco typiquement "ils british"...
    Alors pour un film d'épouvante, tout semble bien parti car l'univers à fortiori morbide par le contexte anxiogène y est déjà pour quelque chose...
    Ce que va révéler cette autopsie va encore plus enfoncer le clou, par toutes les particularités inimaginables que va livrer ce corps mystérieux effrayant !
    La suite sera un emballement de phénomènes surnaturels dont on sera par contre moins friand, ceux-ci reprenant les codes classiques du genre mais dont on ne dira mot...
    C'est cet aspect un peu facile qui sera décevant, quand le film quitte une tension psychologique de bon aloi pour plus d'esbroufe, en jouant sur des ressorts plus convenus.
    Cette articulation aurait mérité plus de nuance, plus de subtilité afin de rester sur cette longueur d'onde parfaitement lancée et maîtrisée dès le début.
    Et donc malgré le jeu de deux comédiens parfaitement convaincants (Émile Hirsch et Brian Cox), et un point de départ original, André Øvredal ne sauve pas sa réalisation d'un certain stéréotype propre à ce type de film, d'autant plus que les explications fournies sont loin d'être renversantes et déterminantes pour nous marquer véritablement.
    Faire peur pour faire peur, sans doute mais quand quand le tout est associé à un minimum de réflexion comme dans le très bon et récent "Get Out" ou encore l'étonnant "It Follows", c'est encore bien mieux !
    mat niro
    mat niro

    343 abonnés 1 794 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2017
    Pour la police américaine "Jane Doe" est une expression désignant une femme dont on ignore l'identité. Ce père et son fils qui vont pratiquer son autopsie ne sont pas au bout de leur surprise. Ce huis clos au sein de la morgue est tout simplement terrifiant pour les spectateurs qui aiment frissonner. Peu adepte du genre, l'ambiance angoissante m'a littéralement cloué à mon fauteuil. Sans aucun doute, le meilleur film d'horreur-épouvante vu depuis un bon moment avec deux acteurs au top : Emile Hirsch et le formidable Brian Cox (vu récemment dans "Churchill").
    RedArrow
    RedArrow

    1 635 abonnés 1 525 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2017
    "TROOOOLL" !!!
    Sept ans. Sept ans déjà que ce cri désormais culte a retenti dans les forêts norvégiennes où nous avait convié André Øvredal pour une partie de chasse aux trolls mémorable... Parfait mélange d'angoisse, de fascination et d'humour détonnant amené par l'apparence grotesque de ces créatures légendaires dans un cadre réaliste, "The Troll Hunter" faisait clairement partie du haut du panier de la vague des found-footages de l'époque en se distinguant par son ton finalement assez unique dans la masse plus qu'aléatoirement qualitatif de ce sous-genre horrifique.
    Mais le temps a passé, l'excellent souvenir de cette randonnée norvégienne et de la rencontre avec ces créatures fantastiques a commencé peu à peu à s'estomper de nos esprits tout comme le nom d'André Øvredal.

    Et puis, en cette année 2017, a déboulé d'un peu nulle part "The Jane Doe Identity", la première expérience américaine de ce réalisateur qui signe donc son retour tardif avec un pitch simple, efficace et forcément intriguant : un père (Brian Cox) et son fils (Emile Hirsh), tous deux médecins-légistes, se retrouvent confrontés à des événements surnaturels suite à l'autopsie du corps d'une mystérieuse inconnue.

    Toujours aussi roublard, le norvégien va encore (pratiquement) réussir son coup en appliquant une formule similaire sur certains aspects à "The Troll Hunter" (l'humour en moins) à une idée de départ basée sur un mystère redoutable.

    Qui est cette Jane Doe dont l'avancée de l'autopsie engendre autant de phénomènes étranges que d'énigmes pour ces deux médecins ? Voilà la grande question de ce début de film.
    Le mystère a beau vite s'éventer sur sa véritable nature (quelques indices hélas trop appuyés), peu importe, le tour de force d'Øvredal est -sans trop en dire- d'extirper à nouveau des éléments d'un certain folklore, en l'occurence américain, pour nous les présenter d'un point de vue inédit et somme toute rationnel.
    En effet, si l'aspect réaliste de "The Troll Hunter" était ancré dans sa forme de documenteur, il s'incarne ici dans le regard scientifique que portent les deux protagonistes principaux sur les événements auxquels ils sont confrontés. Tout comme les premiers instants du film, ils avancent dans leur examen étape par étape, avec une rigueur établie, un sérieux et un sentiment d'habitude méthodique (renforcée par l'esthétique ancienne, figée, de cette morgue familiale transmise de génération en génération) mais les questions que posent les découvertes faites sur ce corps désagrègent peu à peu leurs certitudes jusqu'à les faire perdre pied dans l'irrationnalité la plus totale. L'aura étouffante du cadavre déteint petit à petit sur l'ambiance, la tension monte de la manière la plus habile qu'il soit, les manifestations paranormales gagnent en puissance (on y retrouve d'ailleurs encore l'idée d'un ancrage archaïque avec l'utilisation détournée de la fameuse clochette) et parviennent toujours à créer un certain sentiment d'inattendu grâce à leurs multiples formes. Quelques jumpscares "obligatoires" viennent noircir le tableau ici et là mais André Øvredal fait preuve d'une telle maîtrise à ménager les rebondissements des deux premiers tiers de son récit (imaginez un croupier qui vous distribuerait toujours les bonnes cartes au bon moment) qu'on lui pardonne aisément ces petits écarts, d'autant que le tout est visuellement très bien emballé, le film tirant parfaitement parti de chacun des décors de son huis-clos pour amplifier le sentiment d'enfermement.

    On sera par contre un peu moins transigeant sur les facilités de la dernière partie qui voit le relationnel familial, élément scénaristique le plus faible depuis le début par son classicisme (malgré le jeu des comédiens, formidable), devenir la clé de voûte directrice du dénouement. Après un twist annexe prévisible, le film donnera l'impression d'avoir envie de vite en finir pour rester sur de bonnes impressions.
    Entre une scène de confession père/fils obligatoire et quelques répétitions sur la résolution du principal mystère (l'idée pourtant passionnante d'une peur humaine fondatrice d'"autre chose" est, elle, hélas survolée), la conclusion n'apportera hélas jamais la même satisfaction que l'on avait ressenti jusque-là. On se raccrochera alors aux détails apportés par l'épilogue nous rappelant tous les meilleurs moments de cette nuit de cauchemar passée à la morgue...

    Envie de passer une nuit de folie à découper un cadavre pas comme les autres ? "The Jane Doe Identity" est fait pour vous et tient (presque) toutes ses promesses ! Il signe, en plus, le retour d'un réalisateur très malin dont on espère ne pas attendre le prochain film pendant sept longues années...
    Marc T.
    Marc T.

    261 abonnés 551 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 juin 2017
    Malgré une première moitié prometteuse [dissections, découvertes, analyses, questionnements], le film s'enlise ensuite dans les clichés du genre et perd du coup sa tension originelle. On évite pas la bébête qui apparait dans le trou de la porte ou dans le miroir du couloir, la radio qui change de station, les lumières qui vacillent ou explosent, la porte qui se ferme et se verrouille toute seule, et même le pauvre chat mort ! De plus, autant Brian Cox est très convaincant, autant Emile Hirsch n'a pas toujours l'air très à l'aise dans ce registre, ses réactions à la peur sont parfois assez robotisées. Par contre les plans sont très bons, la lumière maîtrisée et la musique pas trop envahissante pour ce registre de film. Bon allez, ce n'est pas un mauvais film en soi, c'est juste qu'il n'est pas assez maitrisé et abouti, ce qui n'est d'ailleurs pas très surprenant venant du réalisateur du très mauvais The Troll Hunter. Bref, bonne idée originale de départ, mais mal exploitée...
    On regarde quoi aujourd'hui?
    On regarde quoi aujourd'hui?

    176 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2017
    Le réalisateur Norvégien du found footage Troll Hunter revient après des années d'absence sur le devant de la scène avec ""The Jane Doe Identity"" et bien que le film ne soit pas un chef d'oeuvre je l'ai trouvé relativement intéressent et intriguant . Seul bémol la surprise n'aura durée que pendant la première partie car la seconde ma complètement déçu tant on est retombé dans un schéma tout ce qu'il y a de plus classique et facile . Ce huit clos commence tel un thriller funéraire au multiple rebondissement flippant pour vite se transformer en un survival parapsychique horrifique qui ébranle .

    La première phase est prenante et accompli et joue avec un suspens constant qui nous maintiens en haleine .La narration est parfaite et fais office d'ordre primordial vu qu'elle entraîne le récit à coup de dévoilement autour du fameux et mystérieux cadavre qui est plutôt flippant . L'autopsie est conduit tel une enquête de Sherlock Holmes et c'est réellement le fil conducteur de l'histoire et de très loin le plus captivant . L'intrigue autour de ce macchabée et de sa dissection est totale et fais preuve d'énormément d'ingéniosité entre l’obscurcissement des énigmes, les présomption accablantes, l’illogisme des preuves établis et l’opposition constante entre le rationnel et l'irrationnel .L'image est cru et tout y est détaillé on assiste en bonne et du forme à une véritable dissection jusqu'à ce que le surnaturel pointe le bout de son nez et vienne rendre le tout très inquiétant au point de métamorphoser l'amphithéâtre médico-légal en un véritable chantier démoniaque.

    Et bien que le tout soit très efficace l'ont vient à malheureusement perdre l'intérêt établis durant la dernière phase à cause d'une très grosse facilité artistique plutôt troublante .En effet tout le récit perd en adresse et en perspicacité , l'enquête est complètement délaissée pour laissé place à un pseudo survival des plus banal enchaînant sans efficacité les jump-scares et autre séquence prévisible . L'intensité retombe mais on reste attentif à la révélation du pourquoi de tout cela car l'on croit à un retournement de situation des plus favorables qui fâcheusement n'arrive pas . Pire, on vient nous mettre le coup de grasse avec son final qui vient abruptement dénaturé les thématiques apposé via un raccourcis scénaristique qui en dit long sur le manque d'idée de son cinéaste , quel gâchis .

    Les décors sont certes moindre mais très efficace et la morgue joue un rôle essentiel voir premier à cet anxiété . Le fait qu'elle soit en plus situé dans un sous-sol ajoute une préoccupation supplémentaire ,avec son agencement sombre , rouillé et son charme désuet la morgue prend une atmosphère huis-clôt asphyxiant et oppressant . Un théâtre imparable pour l'horreur avec ses longs couloirs étroit qui viennent l'ornée .Le coup des petits miroirs dans les coin sont efficace ainsi que ses canalisations bruyante . Les divers effets sont concret et la mise en scène corrélativement simple mais ce permet quelques jeux de lumière sympathique qui créer une authentique atmosphère .

    L'histoire quand à elle est très bien trouver , j'ai trouvé l'enquête autour de la dépouille très original et intriguant , une véritable chasse aux indices autour d'un corps sans vie qui pourtant préoccupe énormément . Le coup du père et du fils médecin légiste est bien rechercher , tout comme la façon violente mais pourtant nécessaire de présenter la dissection et les caractéristiques improbable autour de ce cadavre . Le récit avance à bon rythme et va toujours à l'essentiel , sauf pour son final qui est trop rapide et surtout expéditif . C'est vraiment dérangeant car on a vraiment l'impression que deux personnes différentes ont travaillés sur ce projet , la première partie est soigné et l'écriture autour des séquences d'enquête est minutieuse et approfondis ; alors que la suite est quand à elle grossière , maladroite et empressée . Pour le coup il manque au moins 15-20 minutes de plus à cet histoire pour être un minimum complète .

    Le casting est quand à lui efficace et bien choisi , rien à redire de ce côté la . Les comédiens sont exemplaires et le duo père-fils est florissant et promet de bon moment .Brian Cox en doyen papa est efficace et apporte la maturité et le charisme aux événements ,sa présence est rassurante . Emile Hirsch qui est bien loin de son rôle Into the West de Sean Penn incarne le rôle du filston bienveillant . Les deux comparses font preuve d'une mélancolie efficace et ne délaisse pas une fois leurs interprétation malgré la baisse de régime arrivant en fin .

    CONCLUSION :

    The Jane Doe Identity est un film intérressant qui promettait beaucoup mais qui se révèle au final des plus conventionnel , même si d'excellente idée demeure inclus en son histoire . L'approche visuelle est sympathique et fonctionne bien avec l'ambiance macabre , mais le plus efficace reste inéluctablement l' enquête autour des autopsies qui sont pour le moins éclatant et impitoyable . Dommage que ce long métrage n'aille pas au bout des choses .
    3/5 Pas mal !!!
    Alex P
    Alex P

    13 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juin 2017
    Un excellent film d épouvante ! Le suspense est à son comble jusqu'à la fin aussi bien d'un point de vue de l histoire que du stress.
    Une histoire originale et très bien ficelée.
    Je conseille fortement !!!
    philmon2
    philmon2

    37 abonnés 234 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2017
    Les films d'horreur ont tendance à vous émoustiller adolescent, entre la volonté de se faire peur et la tentative de rapprochement avec la charmante demoiselle avec laquelle vous regarder le film. Adulte, vous n'avez plus grand chose à vous prouver, et assez de la vie quotidienne pour vous faire peur tous les jours avec votre dulcinée. Voilà pourquoi personnellement, si je donne encore dans les thrillers, je ne regarde quasiment plus jamais de films d'horreur. Quelque chose m'a cependant attiré dans ce film, et j'ai voulu faire confiance aux bonnes notes que j'ai pu voir ici et là, sans lire une seule critique ni regarder la bande-annonce. Grand bien m'en a pris.

    Contrairement à la plupart des films du genre, la réalisation et la lumière sont ici parfaitement maîtrisés. D'excellents plans, une image de qualité, une lumière parfaite, sont mis en valeur par un excellent montage qui donne une très bonne qualité technique au film.

    Le scénario est plutôt bien trouvé, et l'on découvre petit à petit les secrets de cette belle inconnue. Je ne connais pas le métier de médecin-légiste, mais les scènes ont vraiment l'air très réalistes, et pour un novice on s'y croirait vraiment.

    Les acteurs sont excellents, on connaissait Brian Cox pour son interprétation dans la série des Jason Bourne, et Bravehart. Emile Hirsch quant à lui avait eu le premier rôle d' "Into the wild" et jouait dans l'excellent "lone survivor". Les deux forment un duo père / fils excellent et très crédible.

    Le réalisateur norvégien a déjà sévit dans le genre, avec le (très mauvais à mes yeux) film "The Troll hunter'. Il prouve à l'évidence qu'il peut aussi exceller, ce film étant pour moi une vraie réussite, qui vous réservera à coup sûr quelques frissons !
    kleun
    kleun

    11 abonnés 665 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2017
    Un bon petit film d'horreur bien angoissant !
    Le film ne déroge pas à la règle, à savoir: un meurtre, une maison ancienne isolée, un mauvais temps, des bruits étranges et des monstres !
    L'angoisse monte aux fur et à mesure mais ce qui est sympa, c'est que le scénario tient la route ! Ce qui est rare pour ce genre du film
    Ufuk K
    Ufuk K

    504 abonnés 1 451 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 juin 2017
    " the jane doe identity " est un film d'horreur qui m'a plutôt déçu. En effet j'ai trouvé l'histoire convenu plusieurs questions reste sans réponses et je n'ai guere sursaute durant la projection cependant j'ai trouvé intéressant de suivre jusqu'au dénouement ce qu'il est arrivé à " jane doe".
    Alice025
    Alice025

    1 627 abonnés 1 351 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juin 2017
    Je lui met peut-être une note un poil trop généreuse, mais bon sang, ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un aussi bon film d'horreur, un film qui m'a vraiment fait peur ! L'histoire apparaît tout d'abord assez simple : un père et son fils vont faire une autopsie sur un cadavre parfaitement intact, retrouvé sur une scène de massacre. Puis des évènements vont se produire. Mais le film est super bien maitrisé : la mise en scène, les plans, l'atmosphère lugubre et froide dans un funérarium assez moderne, jouant sur ce contraste... Le scénario prend le temps malgré la courte durée du film : on assiste d'abord à une autopsie autant intéressante qu'effrayante, point par point ; puis la tension monte de plus en plus et c'est là où les codes de l'horreur se font une place dans l'histoire. Ce que j'ai apprécié, c'est qu'on nous en montre ni trop, ni peu, juste ce qu'il faut avec une véritable ambiance : des ombres, des sons de clochette (vous comprendrez), des apparitions furtives et lentes à la fois... bref tout ce qui fait froid dans le dos.
    Il y a un petit ralenti dans l'histoire, mais qui heureusement s'estompe rapidement jusqu'à un final satisfaisant. Je vous le conseille vivement, sûrement un des meilleurs films d'horreur de cette année !

    cinephile-critique.over-blog.com
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    200 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 juin 2017
    Bon, il faut se forcer pour écrire plus de quelques lignes sur "The Autopsy of Jane Doe" - un meilleur titre que la ridicule transposition "française", vu que le film raconte en effet l'autopsie d'un cadavre féminin inconnu -, parce qu'on n'a a priori pas grand chose d'autre à dire que : petit film d'horreur sympathique mais pas très cohérent, qui commence plutôt sérieusement - et plutôt bien - sous forme d'intrigue policière assez fascinante, avant de sombrer peu à peu dans le n'importe quoi à coup d'accumulation de clichés et de "jump scares", comme disent les djeunes, par trop faciles. Voilà, on ne s'ennuie quand même pas trop, et ce d'autant que, étonnamment, il y a l'excellent Brian Cox à l'écran, et l'ex-jeune premier mignon Emile Hitsch, un peu moins excellent, lui. Que dire d'autre ? Qu'on sait bien que le cinéma fantastique fait du sur-place en attendant une nouvelle génération de talents... qui tarde à venir, et que dans ce contexte, "The Jane Doe Identity" a au moins le mérite d'essayer de raconter quelque chose d'original. Et puis voilà, il n'y a pas grand chose à rajouter. Ou plutôt si : j'aurais dû retourner voir "Get Out". Ça, au moins, c'est du fantastique, mais c'est aussi du cinéma, qui plus est qui nous parle de notre Monde.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 juin 2017
    salut les enfants, c'est papa pour ce #maxamovies numéro 15 !

    aujourd'hui, je vais vous parler dde jane doe identity

    de la chair fraiche, de la violence et du sang, ce film n'avait à priori rien pour me plaire, et pourtant, j'ai adoré !

    c'est un film court et dynamique, très bien rythmé, centré sur le quotidien de deux médecins légistes, un étudiant et son père, qui vont avoir à faire à un patient compliqué.

    sans en faire des caisses, la réalisation nous met une claque en pleine figure : portes qui s'ouvrent, bruits extérieurs suspects, bande son, jeux de lumières, de fumées... aucun détail n'est laissé au hasard. tout cela contribue grandement à l'immersion et à l'angoisse qui ne nous lâche pas.

    néanmoins, il faut un petit temps d'adaptation avant d'accepter qu'on est en train d'apprécier cet épouventable et horrifique spectacle. on s'éprend d'affection pour ces deux personnages qu'on espère voir sortir indemne de ce cauchemard. Et on apprécie leur intelligence face à la situation.

    Par bien des aspects, ce film fait penser à split, où un héros essaye d'essaper à un monstre ou une entité. On se dit quand même qu'il faut être bien maso pour apprécier une oeuvre aussi sombre et glauque, mais la réalisation est tellement soignée, qu'on ne peut qu'admirer chaque situation sans aucune lassitude.

    les situations sont très variées malgré le fait qu'elles se produisent toutes au même endroits, et les personnages secondaires sont très attachants malgré leur "apparition éclair" la plupart du temps. rien n'est laissée au hasard dans une oeuvre qui ne propose au spectateur qu'on concentré d'1h30 de ce que l'auteur avait de meilleur à lui offrir.

    10/10 pour ce jane doe identity, un film qui à une âme

    c'était papa pour ce #maxamovies numéro 15 !

    à très bientôt pour de nouvelles aventures et, d'ici là, ne réveillez pas les morts

    ... vous pourriez les provoquer !
    PsychoHead
    PsychoHead

    47 abonnés 219 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juin 2017
    Un film d'horreur plutôt bon dans l'ensemble.
    J'ai beaucoup aimé la première partie du film, l'autopsie du corps est vraiment morbide et met vraiment mal à l'aise. La tension est très bien gérée et le suspense monte au fur et à mesure à la découverte des choses inquiétantes présent dans ce fameux corps de Jane Doe.
    Malheureusement la deuxième partie du film est très bancal et convenue dans le sens où ça devient un banal film d'horreur avec des jump scare prévisibles et où l'on devine facile ce qui va se passer.
    De plus la fin est carrément bâclée.
    Malgré ces déconvenues, j'ai passé un bon moment et le film reste assez efficace dans le genre malgré quelques faiblesses.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 291 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juin 2017
    Pas très original ce « Jane Doe Identity », mais franchement, est-ce vraiment un problème ? En tout cas, pour moi, pendant toute la première moitié, ça n’en a pas vraiment été un. C’est vrai qu’on voit très rapidement où il veut en venir ce film, si bien que le mystère qu’il entretient longuement semble une démarche bien illusoire. Idem pour le décor et les petits éléments glissés ça et là dont on sait pertinemment comment ils vont être réutilisés par la suite ( spoiler: les cadavres qu’on expose un à un, la petite clochette dont on explique l’utilité, le chat qui se balade dans les aérations, etc…
    ). Malgré tout, j’avoue que je n’arrive pas à en vouloir à ce film sur ce point-là tant il s’affiche très rapidement comme un bon vieux film de genre qui entend juste jouer un peu avec les codes, sans forcément les réinventer. Et donc voilà, comme dit un peu plus haut, je trouve que globalement ça fait le boulot sur l’ensemble de la première moitié. Sans être ultra-inventive la mise en scène ne sombre pas non plus dans l’excès. L’huis-clos est plutôt bien exploité. Le duo Cox-Hirsch fait le nécessaire en termes d’affect… Et puis il y a ensuite la deuxième moitié où là le film commence à patiner... Clairement, on sent que les deux scénaristes n’ont plus d’idées et qu’ils s’efforcent de claquer différentes péripéties pour rallonger la sauce… spoiler: Alors on va dans le bureau, on est enfermé, attaqué, puis on ressort du bureau pour aller au bloc, où on s’enferme à nouveau, etc…
    Enfin bon… Et puis finalement, après pas mal d’errances et de scènes attendues alignées, sur le dernier tiers, le film craque totalement et sombre carrément dans le « je-t’explique-pas-parce-que-c’est-comme-ça. » spoiler: D’un seul coup, alors qu’Emile Hirsch vient quand même de voir mourir sa girlfriend, voilà qu’il a soudainement une révélation. « Elle ne nous tue pas alors qu’elle pourrait. Il y a forcément un truc à faire ! » Ce truc à faire, c’est… lui ouvrir le crâne. Et là je me suis dit « OK… Pourquoi maintenant ? Pourquoi que maintenant ? » En ouvrant le crâne, on se rend compte que le cerveau est en parfait état… Du coup, au lieu de la fracasser, on en prend qu’un petit échantillon et on referme délicatement le crâne afin de faciliter l’avènement des péripéties suivantes… Là, Brian Cox a soudainement l’illumination et comprend en seulement cinq minutes ce qui est arrivé à la fameuse Jane Doe… Et alors qu’une heure plus tôt il voulait encore se rattacher à tout ce qu’il y avait de rationnel, voilà que le gars, après avoir lu un passage de la Bible, arrive à dérouler tout le processus d’une procès en sorcellerie qui aurait mal tourné. Franchement, chapeau, parce que c’était quand même vachement précis !
    Bref, j’avoue que le déroulement final m’a quand même pas mal laissé sur la touche. Moins soucieux de sa logique, moins soigné dans ses effets, plus archétypal. Le film va même jusqu’à se conclure sur un dernier plan un peu ridicule, comme s’il voulait nous prendre par surprise alors que – bon – on l’avait un peu vu venir à des milliers de kilomètres ce coup-là… En somme, voilà un film qui n’a pas su fournir un travail suffisamment riche pour qu’au moins, il puisse intégrer les rangs de ces petits films de genre pas originaux mais au moins bien foutus et sympas. Autant dire donc que cette « Jane Doe » risque vite de sombrer dans l’anonymat…
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    241 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juin 2017
    Si The Jane Doe Identity ne fait pas dans l’originalité, il fait clairement dans l’efficacité. André Øvredal démontre une grande maîtrise du genre horrifique en se jouant à la perfection des codes. Il prouve qu’il en faut au final assez peu pour réussir un bon film de genre tant qu’on a un scénario efficace et des acteurs talentueux. Ne manquant pas de révélations surprenantes, l’histoire de The Jane Doe Identity est tellement captivante qu’on aimerait que le film dure bien plus longtemps. Il y aurait en effet de quoi largement développer une véritable franchise.
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