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btravis1
111 abonnés
529 critiques
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2,5
Publiée le 8 juin 2017
Bonne idée avec l'autopsie, bonne ambiance générale. Après c'est plutôt décevant, effets faciles (musique, obscurité), pas très effrayant, scénario moyen, rien de bien nouveau et réalisation en dents de scie.
The Jane Doe Identity est un film d'horreur qui commence un peu comme un thriller, c'est à dire avec plusieurs morts inexpliqués. La première fois que l'on voit Jane Doe, elle est dans la même maison que les autres morts, partiellement enterrée dans la cave. Les policiers connaissent toutes les victimes, sauf elle. Elle part donc chez le légiste pour être identifiée et pour comprendre comment elle est morte. C'est à ce moment là, après seulement 5 minutes de films, lorsque Jane Doe arrive chez les légistes, que le film commence et que la peur s'installe. C'est un huis clos, c'est oppressant, c'est terrifiant et la peur ne recule jamais. L'histoire qui est révélée est surnaturelle, mais se tient tellement bien qu'on y croit. L'histoire de Jane Doe commence bien avant qu'elle ne se retrouve dans cette morgue et continuera bien après et si on se laisse si facilement prendre par la peur, c'est parce qu'elle est infiniment bien racontée, par des acteurs aussi bons les unes que les autres et par une réalisation impeccable. Je sais déjà que ce sera l'un des films les plus effrayants de l'année 2017. Bonne trouille à tous !
voilà c ' est effectivement pas très intéressant. Les comédiens font ce qu' ils peuvent mais ne tirent pas de l ' ennui de la projection . Une bonne idée ne fait pas un bon film celui ci n ' a pas d ' intérêt . Le scénario apporte aucune réponse sauf à la toute fin .
L'a priori sans ambition "The Autopsy of Jane Doe" apporte par bien des aspects un vent de fraîcheur au genre très convenu du film d'horreur. Ne crions cependant pas si vite au miracle car le film possède quelques défauts tenaces et, il faut bien l'avouer, assez énervants dans une œuvre d'un tel potentiel. Il est rare de voir un long-métrage dont l'intrigue se déroule entièrement dans une morgue, mais plus que le cadre du film, c'est son postulat scénaristique de départ qui lui confère toute sa force horrifique et qui peut interpeller le spectateur avide de frissons. Le huis-clos fonctionne très bien et accentue l'impression de claustrophobie dégagée par l'espace confiné et étouffant de cette morgue souterraine. Pire, cela devient ironique quand, alors qu'ils se sentent parfaitement en sûreté dans un sous-terrain qu'ils connaissent et avec pour seule présence étrangère un cadavre, nos deux héros sont en réalité confrontés au pire danger de leur vie. C'est dans cette dualité que le réalisateur fait très fort, dans ce mélange de connu et d'inconnu, de confiance et de peur, de rationalisme scientifique et de superstition, un mélange antithétique qui surprend constamment le spectateur : à peine croit-il être dans sa zone de confort qu'il est brusquement tiré vers quelque chose qu'il n'est pas certain de connaître et qui, logiquement, l'angoisse. On touche ici au concept d'inquiétante étrangeté développé par Freud. Toutefois, André Øvredal semble abandonner au deuxième tiers de son film cette approche fort intéressante et non moins efficace pour s'adonner à la facilité et au cliché, si fréquents dans le genre. La seconde partie se révèle en effet tristement commerciale et surtout honteusement bâclée, entre un déluge d'artifices et de situations invraisemblables et une résolution dépourvue de la moindre cohérence.
Le corps intact d’une jeune femme est retrouvé enterré dans la cave d’une maison où s'est déroulée un massacre sanglant. Ce corps va être confié par les enquêteurs à Tommy Tilden et son fils, médecins légistes tenant une morgue familiale. Cette morgue se trouve d’ailleurs dans le sous-sol de la maison familiale dans un décor assez vieillot qui participe à l’ambiance. Au fur et à mesure de l’autopsie, ils vont être confrontés à des découvertes, qui vont remettre en cause leur esprit rationnel, et à des phénomènes inquiétants. "L'autopsie de Jane Doe" est un huis clos qui joue amplement avec l'atmosphère de cette morgue souterraine, ces couloirs obscurs, etc. S’il y a un développement classique dans ce film d’épouvante, on y trouve quelques doses d’originalité. Malgré quelques jumpscares parfois gratuits (spoiler: celui de la copine du fils ) et des éléments conventionnels (spoiler: quelle est l’utilité d’avoir mis une clochette à la cheville du suicidé si ce n’est qu’elle servira plus tard ), j’ai tout de même apprécié ce mélange d’intrigue policière et de surnaturel, cette confrontation entre la science et le paranormal, ainsi que l’ambiance glauque. Il faut également ajouter la partie gore du film car l’autopsie est bien rendue, réaliste, qui plus est sur une très belle femme, l’actrice et mannequin Olwen Catherine Kelly (qui mériterait un oscar pour son rôle de Jane Doe, je rigole... mais, quand même, il faut pouvoir accepter un tel rôle dans lequel son physique est malmené, entre fascination et dégoût. En outre, il faut avoir une grande maîtrise de son corps car il est difficile de se retrouver nu sur une table froide et de ne laisser apparaître aucun mouvement de respiration). Ce film du réalisateur norvégien André Øvredal est plutôt réussi.
Le réalisateur du surprenant "Troll Hunter" remet le couvert et nous pond là un très bon film d'épouvante. En premier lieu ici c'est l'ambiance qui prime et le moins que l'on puisse dire c'est que cette dernière est excellente, sombre et oppressante à souhait. Les jump-scares sont également de la partie et particulièrement efficaces au passage. L'originalité du scénario fait mouche ainsi que la réalisation et pour ne rien gâter les acteurs apparaissent inspirés, à noter tout de même que certaines images ne sont pas à mettre devant tous les yeux, les scènes d'autopsies notamment se révèlent assez éprouvantes. En tout les cas, le boulot est fait et bien fait et le moment de tension est bien agréable, dommage au final que la dernière partie semble quelque peu expédiée, bonne surprise en tout cas dans l'ensemble.
oppressant, stressant, rebondissant... efficace ! Un film qu'on regarde bien accroché à son fauteuil... Et sans plus rien grignoter.... !!! âmes sensibles s'abstenir...
comme le titre du film l indique , hormis l autopsy qui est extrement bien réussi , ce film est d un ennui total , il ne s y passe rien et la fin est d une débilité ............... encore une film surestimé ..........
The Jane Doe identity (titre "français" de The Autopsy of Jane Doe) est le type même du film qui part sur de très bonnes bases pour petit à petit tomber dans le film cliché. En effet, on pense au début assister à un film montrant comment une autopsie va petit à petit résoudre un crime mystérieux, idée originale surtout par le fait que les autopsies sont rarement montrées de façon précise au cinéma. Hélas, on découvre rapidement que le film est en réalité un récit fantastique racontant une histoire de revenant multipliant les incohérencesspoiler: (Austin laissant grande ouverte une porte qu’il a vu alors qu’il est menacé par le fantôme de Jane Doe, l’apparition furtive du fantôme avec un visage manquant alors que cela concerne un autre corps que celui de Jane Doe…) et les clichésspoiler: (la mort d’Emma qui, comme par hasard, se trouve à la place de Jane Doe, le dernier plan…) . D’ailleurs, le youtubeur cinéma Durendal, aux avis souvent très discutables, a signé une critique en tous points juste expliquant en détail tous ces aspects. The Jane Doe identity est donc une œuvre qui aurait pu être passionnante mais dont le début prometteur se révèle finalement détruit dès que le film prend une tournure fantastique.
Titre français de The autopsy of Jane Doe, comme quoi notre niveau linguistique est tombé bien bas. Heureusement que le coup nous sera largement rattrapé par l’excellent réalisateur Norvégien André Ovredal, fidèle à sa soif de futurisme ou de surnaturel, dans son nouveau film où il s’essaye à l’épouvante. Dans un bled de Virginie, le cadavre d’une magnifique jeune femme absolument intact est retrouvé au milieu d’une scène de massacre familial. Le médecin légiste de la bourgade, secondé brillamment par son fils dans sa pratique, a pour tâche de déterminer la cause de la mort de cette « Jane Doe », cadavre féminin anonyme selon le jargon policier, procédant à leur sempiternelle et méthodique dissection. Mais très vite les résultats indiquent des incohérences physiologiques absolues et incompréhensibles, voire étranges et inquiétantes. La perfection de l’état externe cache des structures internes mutilées, empoisonnées, fracturées, et même tatouées, ainsi qu’une série d’indices dévoilant progressivement un abominable puits d’épouvante. Etape par étape, l’inextricable autopsie les noie de ténèbres et leur met en lumière l’effroyable tenaille qui se referme. Brillant malgré son petit budget, réaliste et sérieusement documenté quant à la procédure de l’autopsie, aux caractéristiques physiologiques et aux aberrations trouvées sur la table, ce film gifle par son sujet, captive dans sa progression, et engendre une autre belle petite pépite de l’horreur pouvant même s’ouvrir à une suite.
Enfin nous avons droit aux scènes éclipsées de la sale d'autopsie des Experts. L'ambiance est bien retranscrite mais au deux tiers du film, il n'y a plus de souffle. Néanmoins, il s'agit là d'un des plus angoissant film d'horreur depuis quelques temps. En témoigne la boîte de pop corn à peine entamé oubliée par un spectateur de la séance précédente.
Vraiment pas mal, un mélange de thriller morbide et de fantastique / épouvante. Peu d'acteurs, un huit clos, pas forcément beaucoup de moyens, mais le film fait mouche, avec des situations bien amenées, et foutant un peu les jetons. Après Get Out, une autre très bonne surprise, différente.
Comment gâcher une bonne idée de départ par une mise en scène tape à l'oeil, des "jumpscare" toutes les cinq minutes tellement annoncés par une musique pléonasmetique comme on n'ose plus en faire depuis les années 80, un twist final totalement téléphoné qu'on le voit venir dès le début du film ? Un ratage sur toute la ligne tellement on s'ennuie et que l'on ne frémit pas une seule seconde.