Mon compte
    The Lost City of Z
    Note moyenne
    3,9
    7582 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur The Lost City of Z ?

    471 critiques spectateurs

    5
    44 critiques
    4
    181 critiques
    3
    127 critiques
    2
    78 critiques
    1
    25 critiques
    0
    16 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Arthur Guezou
    Arthur Guezou

    163 abonnés 1 545 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 décembre 2024
    “The lost city of Z”, une leçon cornélienne

    James Gray a toujours eu l’habitude de faire des films avec comme thèmes principaux la famille et la relation au père ; et ce, constamment avec brillance et justesse. James Gray s’approprie le genre d’aventure et d’exploration similaire à l’univers de “Indiana Jones” ou “Uncharted”.

    “The lost city of Z” est un excellent film avec un scénario prenant et complet et une mise en scène immersive et magnifique comme sait parfaitement faire James Gray.

    Effectivement, le scénario est vraiment bien écrit dans le sens où le film présente un florilège de personnages avec un très bon développement. Très concrètement, la narration est excellente et prenante avec une immersion dans la vie d’un explorateur. Le spectateur suit une véritable épopée qui jongle entre conflits d’intérêt politique et conflits familiaux. Le récit est touchant et le public est tiraillé entre une vie professionnelle mouvementée et passionnante face à une vie personnelle calme et prospère ; avec un fils au centre qui crée le pont entre les deux vies.

    Quoi qu’il arrive, le film présente une histoire touchante avec une narration immersive qui vaut le détour.

    Ensuite, la mise en scène n’a rien d’extravagant ; cela est très positif, c’est important de le préciser. Elle est pure et immersive. Factuellement, les plans sont à hauteur d’homme et relativement proche des protagonistes ; le spectateur est forcément impliqué au vue de la proximité entre la caméra et les personnages ; la ligne entre fiction et réalité est fine au vu d’une caméra-oeil qui nous plonge dans l’aventure de Percy Fawcett. En fait, James Gray tente même de créer une réalisation documentaire lorsque le public saisit les bruitages naturels et une photographie sans trop d’artifice malgré une image picturale.

    En bref, la mise en scène tente le réalisme à l’état pur avec une extravagance moindre et le moins de tricherie possible (que ce soit visuelle ou audio).

    Sans surprise, il est important de regarder ce film pour découvrir le cinéma de James Gray. Sa récurrence du thème démontre une maîtrise du sujet de bout en bout.
    Loona22
    Loona22

    2 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 novembre 2024
    Film bien réalisé, les scènes dans la jungle avec les indiens sont magnifiques. Toute fois quelques longueurs et incohérences parfois…
    Antoine Parker
    Antoine Parker

    108 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2024
    Une grande épopée, mais la fin est déboussolante
    J’ai apprécié la beauté de cette œuvre mais en suis sorti frustré
    Malgré tout un grand film
    Alex
    Alex

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 octobre 2024
    Excellent film, qui est certes lent mais incroyablement immersif dans l'Amazonie. Très bons acteurs et belles mises en scènes, les indiens sont très bien retranscrit et la chute de la fin m'a marqué.
    labadens
    labadens

    19 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2024
    Partir, oser, braver : les élans de Percy Fawcett sont en bien des points ceux de James Gray avec ce film qui se présente comme une véritable rupture par rapport aux chapitres précédents de sa filmographie. Même s’il avait déjà investi le passé historique dans The Immigrant, The Lost City of Z franchit les frontières et déploie sa carte, qu’elle soit spatiale ou temporelle.
    Cette multitude de pistes vertigineuses pourrait perdre le spectateur, au fil d’un film long, dense, et construit principalement sur le modèle de la répétition entre les expéditions, les échecs et leurs retours. Mais parce qu’il partage avec son protagoniste un cap, matérialisé par cette boussole dont la symbolique sera déterminante lors du dénouement, Gray travaille sur les ramifications sans jamais perdre de vue la colonne vertébrale d’un récit qui ne dévoilera ses réelles obsessions que dans son dernier tiers.
    La première dynamique est celle de l’espace : le voyage vers un inconnu. Les images sont superbes, grâce au travail jaune et doré de Darius Khondji, la remontée du fleuve se faisant sous la protection de glorieux classiques du septième art qui semblent regarder le petit frère avec bienveillance : c’est l’opéra dans la jungle de Fitzcarraldo, le radeau à la merci de rives hostiles d’Aguirre, sans que jamais la folie furieuse propre à Herzog n’atteigne l’équipée ici présente. De l’Angleterre natale, on garde une image initiale presque viscontienne, entre bal et chasses à courre, étriquée et en intérieurs, même si la cellule familiale y donne une véritable saveur.
    Sur ces deux pôles géographiques se greffe le paradigme temporel : rappelons qu’il s’agit dans un premier temps de cartographier les territoires inexplorés, dans un cadre entièrement inféodé au présent : on demande au Major de redessiner une frontière afin de prévenir d’une guerre en Bolivie. Le baron local du caoutchouc le lui dit lui-même : il explore pour la paix, et que pour rien ne change, ce qui garantit la pérennité d’affaires prospères. La paix, un écho particulièrement ironique à la grande (et un peu longue en terme de récit) parenthèse de la bataille de la Somme, qui montre ce que la sauvagerie veut dire : aux racines fertiles de la jungle succèdes celles, suppliciées et éclatées, d’un champ de terre labouré de cratères.
    Mais la question centrale reste au départ celle du passé : si Fawcett embarque, c’est tout d’abord pour laver le nom de son père souillé par l’infamie : s’il remonte aux sources du fleuve, c’est aussi et surtout pour purifier son ascendance. Et ce qu’il découvre alors déplace son regard sur le passé : non pas le sien propre, mais celui d’une civilisation, d’une grandeur passée dont l’Occident ne peut concevoir l’existence.
    Si Gray évite les trop grands attendus d’une épopée, c’est parce que le temps des illusions est déjà dépassé : les cités d’or sont un mythe qui a coulé les conquistadors, et Fawcett se présente surtout comme un progressiste qui voudrait réhabiliter les indigènes encore considérés comme des primitifs. Mais dans cette quête elle-même, l’expérience semble être la mise en épaisseur de couches de revers successifs : la victoire n’est pas là où on l’attend, et le tragique semble être la condition même de la découverte de vérités essentielles.
    Fawcett n’existe que dans le mouvement : lorsqu’il est dans la jungle, ses élans vont vers les siens. Lorsqu’il est au pays, tous ses rêves le ramènent à cette cité cachée. Une séquence émouvante cristallise cette ambivalence : lorsque, les yeux bandés après le combat au front, il pleure ses rêves d’Amazonie, aveuglé par son obsession tout en identifiant, bouleversé, les visages de ses enfants par le toucher.
    S’explique alors l’évolution de son regard : des appareils de mesure topographique, il passe à la photographie des populations. Alors que l’évolution logique de sa quête épique devait le conduire vers une expansion du plan jusqu’à la ville tant convoitée, c’est davantage le gros plan sur les portraits qui l’emporte. De son amitié avec son compagnon de voyage, de la maturité de son fils aîné qui l’entraine dans une troisième mission, et jusqu’à l’assentiment de son épouse, qu’il n’aura pourtant, en dépit d’un amour sincère, jamais réellement cessé d’abandonner. On retrouve là les composantes des drames intimes de Gray, à ceci près que la famille, contrairement à Little Odessa, La Nuit nous appartient ou Two lovers, pour ne citer qu’eux, n’est plus un carcan, mais un soutien vers l’élan dans lequel l’individu pourra accomplir sa destinée.
    carbone144
    carbone144

    94 abonnés 776 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 septembre 2024
    Déçu dans l'ensemble. On perçoit mal l'ampleur et l'intérêt de la quête ; la durée et les difficultés des aventures de M. Fawcett. Il y a trop de raccourcis, trop d'ellipses, trop de coupes de cheveux identiques et parfaites censées durer des semaines ou des mois, trop de sous-entendus. Il manque un fil rouge liant. On peut se laisser emporter par ce que l'on nous montre, mais il y a une sensation d'inabouti, peu d'émotion. La fin traîne un peu. Quant aux choix esthétiques sur l'image et sa lumière, je n'ai pas particulièrement apprécié cette nuance verdâtre qui semble être un mauvais filtre catapulté par dessus le décor, sans trop de finesse. On aime ou pas.
    CritiqueCiné
    CritiqueCiné

    7 abonnés 161 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2024
    À première vue, je m'attendais à une aventure classique dans la jungle, un hommage aux vieux films d'exploration que j'adore. Mais *The Lost City of Z* m'a surpris par sa profondeur et sa complexité. Ce n'est pas seulement une quête d'une cité perdue, c'est un véritable voyage intérieur. La photographie est très bien réalisée, capturant l'atmosphère mystique de la forêt amazonienne sans en faire trop. L'histoire est captivante, un récit de découverte qui oscille entre l'obsession et le sacrifice. Cependant, malgré un rythme globalement maîtrisé, le film souffre de quelques longueurs. On les ressent d'autant plus qu'on est immergé dans cet univers. Malgré ce petit bémol, *The Lost City of Z* reste une œuvre fascinante, à la fois visuellement et narrativement.
    Anakin Skywalker
    Anakin Skywalker

    9 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juin 2024
    Ce film est vraiment très beau visuellement, on ne voit pas le temps passé devant l'écran franchement mais il manquait quelque chose dans cette '' jungle ''. Y'a peu d'événements et il se passe pas grand chose, on voit limite que 2-3 animaux et aucune vie dans cette jungle. Y'a peu de péripéties et on voit jamais les personnages principaux en danger alors que la forêt amazoniennes est connu pour cela. Les acteurs sont très bon et on a un Robert Pattinson méconnaissable, mais on ne voit pas souvent la vraie passion de l'explorateur, il y a un grand problème de scénario et de réalisation, beaucoup de scènes et d'années ou de conflits qui s'enchainent sans vraiment aboutir comme avec le passage de James Murray. C'est un peu ca qui manque a ce film, c'est juste beaucoup de scènes qui se suivent et qui a pas beaucoup de rapport entre elles, peut-être étais-ce fait exprès mais cela ne me plait vraiment pas. Pour le reste, on est vraiment en immersion dans leur vie et dans la jungle et parfois c'est ce qui manque a certains films. Beaucoup de points positifs, un peu de points négatif, c'est vraiment dommage ca aurait pu créer un chef d'œuvre cinématographique si ils auraient été cherché cette lueur de folie dans nos esprits. Bref, a regarder !!
    Shawn Atreides
    Shawn Atreides

    17 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mai 2024
    James Gray fait partie de ces cinéastes bijoux. Ceux qui emportent avec eux tout un bagage cinématographique tout en inscrivant leurs œuvres dans une réflexion et un imaginaire totalement contemporains.

    Que l'on évoque ses drames de gangsters familiaux, ses films historiques ou encore ses tentatives autobiographiques/de science-fiction à hauteur d'Hommes, Gray cherche toujours l'aspérité, à mettre le doigt sur des émotions terriblement humaines, aussi ambiguës soient-elles.

    Ce qui est magique et inattendu dans son The Lost City Of Z, c'est qu'il arrive à embarquer toutes ces ambitions et obsessions dans un véritable film d'aventures. Le meilleur dans tout ça ? Pas question d'un film d'aventures rocambolesques, perfusé aux CGI, gags et autres fausses romances.

    Ici, rien de tout ça, Gray vous invite à sonder votre âme d'explorateur oublié, de préparer vos bagages et de partir avec Percy Fawcett, dans un voyage qui suinte la poussière et l'urgence de la découverte (parfois la gloire) en ce début de XXème siècle en terres inconnues d’Amérique latine.

    Une histoire comme toujours résolument encré malgré tout dans l'univers familial. Il va questionner la place et les aspirations de chacun ou encore le fait de trouver où sont les limites aussi bien dans la sphère privée que sociétale, dans un monde moderne encore en pleine construction.

    L'ouvre est à la fois captivante, dure, et envoûtante avec son rythme si particulier, des parti-pris forts qui en font l'un des seuls sinon le meilleur représentant du film d'aventures "sérieux", mais qui jamais ne se prend au sérieux. Une proposition d'auteur qui me font tout simplement vibrer !
    Theo
    Theo

    19 abonnés 901 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mai 2024
    Critique du film "The Lost City of Z" (2016)

    "The Lost City of Z," réalisé par James Gray, est une fresque historique qui nous entraîne au cœur de l'Amazonie du début du XXe siècle. Inspiré des véritables aventures de Percy Fawcett, ce film est à la fois une exploration des jungles mystérieuses et un voyage intérieur dans l'âme d'un homme obsédé par la découverte.

    Dès les premières scènes, l'atmosphère immersive est palpable. La photographie, signée Darius Khondji, capte avec une maestria époustouflante la beauté sauvage et parfois oppressante de la jungle amazonienne. Chaque cadre est soigneusement composé, ajoutant une dimension presque tangible à l'environnement hostile que les explorateurs doivent affronter. Les décors luxuriants et les costumes d'époque, conçus par Sonia Grande, renforcent cette immersion visuelle et historique.

    Charlie Hunnam incarne Percy Fawcett avec une intensité remarquable. Son interprétation dévoile un homme déchiré entre son devoir familial et sa soif insatiable de découverte. Aux côtés de Hunnam, Robert Pattinson, dans le rôle de Henry Costin, offre une performance subtile mais mémorable, apportant une profondeur supplémentaire à ce duo d'explorateurs. Sienna Miller, qui joue Nina Fawcett, réussit à incarner une femme forte et résiliente, un pilier essentiel dans la vie de Percy malgré ses absences prolongées.

    La narration du film est à la fois sa force et sa faiblesse. James Gray a choisi un rythme contemplatif, qui peut parfois paraître lent, mais qui permet de mieux s'immerger dans la psyché complexe de Fawcett. Cependant, cette lenteur pourrait en rebuter certains, surtout ceux qui s'attendent à une aventure trépidante à chaque instant. Les moments de tension sont bien présents, mais souvent entrecoupés de séquences introspectives qui ralentissent l'action.

    La bande originale, composée par Christopher Spelman, accompagne parfaitement le voyage. Elle oscille entre des mélodies mélancoliques et des sonorités tribales, soulignant l'exotisme et le mystère de l'Amazonie. Les thèmes musicaux renforcent l'impression d'un périple aussi bien physique qu'émotionnel.

    Le film n'est pas sans défauts. Les personnages secondaires, bien que bien interprétés, manquent parfois de développement. On aurait aimé en savoir plus sur leurs motivations et leurs vécus, ce qui aurait enrichi encore davantage cette fresque humaine. De plus, certains aspects de la vie de Fawcett sont abordés de manière superficielle, laissant des zones d'ombre dans sa personnalité et ses choix.

    En somme, "The Lost City of Z" est une œuvre cinématographique riche et profonde, qui demande au spectateur de s'engager pleinement pour en apprécier toutes les subtilités. Ce film, à la fois épopée et drame intime, capte la dualité entre la quête de l'inconnu et les sacrifices personnels qu'elle implique. Malgré quelques longueurs et des personnages secondaires sous-exploités, il reste une aventure captivante et visuellement splendide, qui mérite d'être découverte et méditée.
    Sabba
    Sabba

    18 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2024
    Une histoire palpitante qui retrace des faits réels, une période inspirante de l'histoire de l'humanité pour laquelle peu de films ont vu le jour, une photographie incroyable.
    Le récit est palpitant, les rebondissements aussi, le film ne se contente pas de donner une image cartésienne du colomb dans ces années là mais tend à nuancer les avis de l'époque, c'est très appréciable.
    Merci pour ce récit très poétique, je n'ai pas vu le temps passer !
    Dynastar21
    Dynastar21

    36 abonnés 438 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 avril 2024
    Quel super biopic ! Il m'avait fait forte impression au premier visionnage et ce fut toujours le cas après un second, récemment. Je ne peux juger de l'adaptation du livre de David Grann ne l'ayant pas lu, mais waouh, quelle fresque sur la vie de l'explorateur britannique Percy Fawcett ! Etant captivé par les histoires d'explorateurs, de navigateurs ou de conquistadors, je dois dire que The Lost City of Z rassemble tous les ingrédients d'un excellent film du genre : une figure principale puissante et obstinée entourée d'autres personnages dont les histoires sont travaillées, une quête quasi mystique et un environnement somptueux (ici au cœur de l'Amazonie), le tout sur fond historique et sociétal (Fawcett cherche en quelque sorte à laver l'honneur et la réputation de son nom après les déboires de son père).
    Après cinq films ayant pour cadre New-York, James Gray quitte la "Big Apple" pour nous trainer sur les traces de ce soldat britannique parti cartographier la frontière entre la Bolivie et le Brésil pour finir par développer une attraction inévitable pour la quête d'une cité perdue. Campé par un très bon Charlie Hunnam (que je ne connais pas vraiment), le réalisateur nous montre une image de l'abnégation et du courage ainsi que de la prise de risque face à la destinée à travers trois cadres temporels : la jungle, le Royaume-Uni et les tranchées de la guerre 14-18 : l'ensemble étant monté avec des prises de vues somptueuses (décors naturels). Les seconds rôles sont qualitatifs - Sienna Miller et Robert Pattinson - et notamment ce dernier, toujours très surprenant dans un rôle inattendu. Il aborde aussi le sujet de la rédemption familiale, finalement il dresse un portrait des qualités et des vices de la société du siècle dernier.
    Ma seule critique viendrait du fait que le titre du film (et attention le titre français est pour une fois le même que celui du titre original américain) est peut-être trompeur car le film s'articule clairement autour du personnage central de Fawcett et non autour de cette supposée cité perdue de Z.
    À la croisée des chemins entre l'abnégation de "Fitzcarraldo" de Werner Herzog et l'aventure grand (ou tout) public d'Indiana Jones" de Spielberg, ce LCOZ se positionne dans un classicime assumé tiré d'une histoire vraie et porté par un souffle épique.
    Ced Prat
    Ced Prat

    1 abonné 87 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 mars 2024
    The lost city of Z est décevant. Les paysages sont beaux, les acteurs sont justes bien que peu expressifs et le thème attirait l'attention. Mais cela ne suffit pas pour faire un bon film. Je le trouve mal construit avec beaucoup de temps perdu sur des scènes qui n'apportent rien à l'histoire (en Europe principalement) et les aventures dans la jungle presque trop vite traitées. En général, ils mettent 5 minutes de film à atteindre un endroit où aucun blanc n'est jamais allé, ça ne rend pas compte des difficultés rencontrées. Le film veut aborder trop de parties de la vie de Fawcett et finalement donne l'impression de bâcler les plus importantes malgré un film long (2h20).

    Certains passages veulent absolument rajouter de la morale actuelle (féminisme, dénigrement des occidentaux, respect des animaux, ...), ce qui en plus d'être lourd donne un côté anachronique ridicule.

    Tout cela est dommage car la vie de Fawcett a été vraiment extraordinaire
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    12 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mars 2024
    « We shall return and we shall find the glory ! »

    Nous sommes en 1906. Après avoir plongé au coeur des ténèbres en Bolivie, à la façon Apocalypse Now sans les walkyries en hélicoptère, Percy Fawcett, devenu explorateur un peu par dépit, est confronté aux préjugés scientifiques des géographes de l’Empire britannique. Retrouvera-t-il la mystérieuse City of Z ?

    La première fois que j’ai découvert ce titre, j’ai immédiatement pensé qu’il s’agissait d’un énième film de zombies et je n’ai pas cherché à en savoir plus. C’est en regardant Killers of the Flower Moon (Scorsese, 2023) que je m’intéressai un peu plus à l’auteur de l’ouvrage dont le film était adapté, David Grann, et découvris qu’il avait aussi écrit le récit dont ce Lost City of Z est l’adaptation, par James Gray, également réalisateur.

    Si la réalisation est ultra-classique, accumulant même un peu trop de clichés et d'images faciles pour un réalisateur qui est fan de la Nouvelle Vague, elle relate assez bien les forces qui meuvent les personnages presque malgré eux sur fond de débat académique et de découverte du vaste monde (fin de découverte en réalité). L’interprétation, elle, est plutôt pâlotte, avec un Charlie Hunnam qui n’a toujours que deux expressions et rend le personnage principal creux, un Robert Pattinson jamais vraiment énergique mais qui s’en sort honorablement et une Sienna Miller qu’on ne voit résolument pas assez, ce qui est dommage pour son talent, a fortiori dans une histoire censée aussi remettre les femmes à l’avant-plan ; les inconditionnel·les de Tom Holland, enfin, seront sans doute déçu·es de ne pas en profiter plus longtemps. La musique est assez jolie, surtout vers la fin, mais reste commune et parfois même parasite ; les décors sont classiques, sans vraie recherche ; les dialogues enfin jouent trop souvent sur la punchline pseudo-historique.

    Au final, c’est vraiment l’histoire en elle-même, individuelle et collective, qui vaut le détour et la fresque historique qui la sous-tend, malgré énormément de clichés et une absence de réflexivité qu’elle soit intériorisée ou non. L’objet cinématographique est assez quelconque, voire finit par ennuyer après une heure de visionnage.
    3francs-6sous
    3francs-6sous

    1 abonné 91 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 novembre 2023
    La mise en scène porte les défauts de son récit. James Gray lâche sa créativité pour se concentrer sur son idéologie, le film en sort moins convainquant qu'un bon pamphlet contre le colonialisme, et moins captivant qu'un bon film d'aventure. Dès le début, on sent que la promesse du thème ne sera pas tenue, parce que l'imagination du réalisateur est troublée en raison d'un nihilisme dévorant.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top