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    The Lost City of Z
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    poet75
    poet75

    260 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mars 2017
    Ce film, de loin le plus ambitieux de son auteur, avait beau être en projet depuis longtemps déjà, on n'en est pas moins surpris de le voir enfin sur les écrans (il a fallu une longue obstination au cinéaste pour le mener à bien) et de le voir tel qu'il est, c'est-à-dire échappant totalement au cadre qui était celui de tous les films précédents de James Gray. Comme on a affaire à un cinéaste new-yorkais jusqu'au bout des ongles, on était en droit de mettre en doute sa capacité à filmer autre chose que cet environnement-là, environnement qui lui a inspiré une série de films remarquables (jusqu'à ce chef d'oeuvre qu'est « The Immigrant », sorti en 2013).
    A présent qu'est projeté sur nos écrans « The lost city of Z » qui n'a plus rien à voir avec New-York, force est de constater que les doutes qu'on pouvait avoir sont balayés. Et de quelle façon ! Car, sous ses allures de film d'aventures classique, se révèle une œuvre subtile et ambitieuse parfaitement réussie et qui recèle de multiples niveaux d'interprétation. En vérité, comme James Gray l'explique lui-même dans une interview, il n'a pas voulu faire un film d'aventures « mais un film d'aventuriers ». Ce n'est donc pas tant l'aventure en tant que telle qui intéresse le réalisateur, mais les hommes qui la suscitent et qui s'y trouvent mêlés. Pour dire les choses clairement, il ne faut pas s'attendre à voir sur l'écran un sosie d'Indiana Jones !
    Le personnage qui est au cœur du film de James Gray est un officier de l'armée britannique et il se nomme Percy Fawcett (Charlie Hunnam). Le film commence en 1906, à l'heure où l'on apprend qu'une guerre risque d'éclater entre la Bolivie et le Brésil pour des questions de frontières. Percy Fawcett est désigné pour explorer une région inconnue de la forêt amazonienne afin de la cartographier. S'il accepte cette mission à risques, bien qu'il soit marié et père de famille, ce n'est pas uniquement parce qu'un militaire doit se soumettre à un ordre, mais c'est parce que la réussite de cette expédition lui vaudrait de retrouver l'estime de ses pairs, perdue ou entachée à cause d'une faute paternelle. Dans la bonne société anglaise de cette époque-là, où tout est corseté et codifié, la faute d'un père rejaillit sur ses enfants.
    Dès lors, le film se partage en allers et retours entre l'Angleterre et les trois expéditions menées par Percy Fawcett dans la jungle amazonienne, sans oublier néanmoins la séquence tragique de la Grande Guerre (durant laquelle l'officier est envoyé au combat dans la Somme). Or, très rapidement, ce n'est plus son propre retour en grâce au sein de la bonne société anglaise qui obsède l'explorateur, mais la recherche d'une cité qui serait cachée au cœur de l'immense forêt et qu'il désigne par la lettre Z. L'homme qui revient de sa première exploration en Amazonie n'est plus tout à fait le même. Son aventure n'a pas été que physique, mais aussi intérieure : elle a ébranlé ses convictions, lui a fait découvrir d'autres peuples et d'autres cultures qu'on s'empressait trop rapidement et trop superficiellement à qualifier de sauvages. Le regard de Fawcett se transforme et son obsession ne se limite pas à la recherche d'une cité perdue au cœur de l'immense forêt, elle se traduit aussi par son obstination à vouloir changer les à priori de ses coreligionnaires.
    Je passe rapidement sur les qualités purement formelles du film, du point de vue de l'image et de celui du son (cf. les superbes séquences montées avec des extraits de « Daphnis et Chloé » de Maurice Ravel) : elles sont sans reproche. Ce qui m'intéresse davantage, ce sont les différents niveaux d'interprétation qu'offre le film. Bien sûr, aucun de ces niveaux n'est imposé par le réalisateur, mais il serait dommage de les ignorer pour ne voir dans cette œuvre qu'un simple film d'aventures qui, du coup, pourrait sembler presque banal.
    Je voudrais seulement distinguer deux des niveaux d'interprétation du film (qui, si nous les intégrons et les méditons, en font une œuvre passionnante et géniale). Le premier est politique et je l'ai déjà indiqué en parlant de changement de regard. Le film évoque une longue période de l'histoire, une période de conquêtes et de colonisation, qui s'est soldée par des injustices, des blessures, voire des massacres sans nombre. Combien d'hommes sont partis d'Europe à la découverte de terres et de peuples nouveaux en ayant la certitude de porter la civilisation là où, selon eux, il n'y avait que sauvagerie ? Comme si les « sauvages » n'étaient pas, eux aussi, transmetteurs d'une civilisation, différente certes, mais tout aussi valable que celle des Européens ! C'est cette funeste arrogance des hommes blancs convaincus de devoir civiliser les autres « races » que fustige, à juste titre, ce film. Il le fait de façon subtile mais claire. Percy Fawcett, tout en restant marqué par les préjugés de son pays et de sa classe sociale (il oppose, par exemple, un refus sans appel à sa femme qui souhaiterait l'accompagner lors d'une de ses expéditions), se laisse petit à petit transformer par ses rencontres avec les Indiens d'Amazonie et ose exposer ce changement de regard à ses compatriotes anglais, quitte à susciter l'incompréhension, voire le rejet, de la plupart d'entre eux. Une séquence du milieu du film indique on ne peut plus clairement que non, décidément, les Européens n'ont pas de leçons à donner aux Indiens : la prétendue sauvagerie de ces derniers a-t-elle jamais atteint le niveau de violence et de barbarie des hommes engagés dans la guerre de 1914-1918 ? Je pense que chacun mesurera aussi combien ce sujet garde sa pertinence, cent ans après les faits rapportés dans le film, à l'heure où, un peu partout dans le monde, à l'instar de l'élection de Donald Trump, on assiste à la montée en puissance de ceux qu'on appelle populistes et qui brandissent comme un étendard le rejet de ceux qui sont différents.
    Mais je veux terminer ma critique en indiquant un autre niveau d'interprétation de « The lost city of Z », qui ne s'oppose d'ailleurs nullement au premier mais le complète. C'est le niveau qu'on peut désigner, sans vouloir employer de grand mot, du nom de « mystique ». Un poète comme Charles Péguy nous a appris que politique et mystique peuvent aller de concert. Dans le film de James Gray, ce niveau « mystique » est signifié par son titre lui-même et se voit confirmé, dès le début du premier voyage en Amazonie de Fawcett, par la lecture d'un poème de Kipling que lui avait confié son épouse. Qu'est-ce que la cité perdue que recherche obstinément l'explorateur ? Telle est la question qui traverse le film en son entier. Certes, il peut s'agir d'une cité réelle, au sens où on peut la situer sur une carte et en retrouver, éventuellement, les ruines. Il est à remarquer cependant qu'au cours du film, chaque fois que Fawcett semble en trouver une trace, celle-ci se dérobe aussitôt à son regard, cachée par exemple par le rideau d'une cascade. Vient alors à l'esprit une autre interprétation, qui n'est nullement incongrue. La cité perdue ne désigne pas seulement un lieu précis, situé dans la forêt, mais une profondeur du cœur humain. En vérité, Fawcett voyage autant à l'intérieur de lui-même, au plus profond de son être, qu'à l'extérieur. La cité perdue, ce pourrait être aussi bien, un jaillissement de pardon, de paix, d'amour, qui vient du secret du cœur et qui fait se tourner l'un vers l'autre un père et un fils enfin réunis et qui peuvent se dire les mots les plus simples du monde « Je t'aime, mon fils », « Je t'aime, papa ». Comment mieux conclure, comment mieux signer un film qui, décidément, se révèle extraordinairement fécond pour la sensibilté, pour l'esprit et pour le cœur des spectateurs ? 10/10
    PierreL
    PierreL

    4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 mars 2017
    Une succession de scènes SMS sans âme.
    De clichés de mises en scène surannés, de vieilles ficelles, une musique prétentieuse et grandiloquente omni présente...... un mauvais film des années 50.
    Le thème et l'histoire sont pourtant passionnants à la base, mais mal traités au possible...
    Et 2H20.....c'est long long long........
    A aucun moment on ne ressent la beauté et la magie de la grand forêt amazonienne..
    Par contre décors et costumes magnifiques.
    Les acteurs sont bons, malgré des dialogues d'une grande pauvreté...
    Je pense que c'est au niveau de la mise en scène que ça a foiré. Et encore une fois, quelle indigence dans les dialogues.......
    PaulGe G
    PaulGe G

    101 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mars 2017
    c'est long, c'est lent, c'est très très bavard, on passe d'une scène a une autre comme du coq a l'ane pour repartir dans des paroles interminables, de plus que vient faire cette épisode de la guerre de 14, quand le sujet est l'exploration. les enfants grandissent mais lui ne vieilli pas, toujours bien rasé au fond de la jungle, il y a plein d'incohérence et on s'ennui ferme . on est loin de la foret d'émeraude ou de Aguire.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    176 abonnés 1 859 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mars 2017
    Cette histoire d'explorateur lorgne du côté de Aguire la colère de Dieu, Apocalypse now, Mission, voir les aventuriers de l'arche perdu. Le problème, c'est qu'il ne parvient jamais à la hauteur de ces grands films. D'une part il semble avoir manqué de moyens : on passe directement des salons londoniens à la jungle amazonienne sans découvrir les ports et les villes d'Amérique du sud, sans jamais ressentir la durée du voyage, sans même être ébloui par le caractère envoûtant de la nature. D'autre part, le scénario se disperse, en particulier avec une séquence sur la guerre de 14-18, tournée elle aussi avec peu de moyens, qui n'apporte pas grand chose. Le propos de Gray est humaniste : les Indiens sont des êtres humains comme nous et ils ont construit de grandes civilisations. Certes, cela pouvait faire tiquer l'aristocratie britannique au début du vingtième siècle, mais c'est tout de même assez largement admis aujourd'hui. Quant à la personnalité de Percy Fawcett, aventurier en quête de gloire, prêt à sacrifier sa vie de famille pour réussir, mais qui prend conscience de la façon injuste dont sont considérées les populations amazoniennes, elle m'a laissé un peu indifférent. On ne ressent pour lui ni empathie ni hostilité. Reste quelques bonnes scènes comme la rencontre avec l'esclavagiste brésilien et les débats de la société de géographie. Mais l'ensemble manque de souffle. Entre le portrait d'un arriviste frustré et la plongée dans l'univers des tribus amazoniennes, Gray n'a pas su choisir. Dommage.
    ffred
    ffred

    1 535 abonnés 3 972 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mars 2017
    Auteur de quatre chef d’oeuvre sur cinq, dont le plus beau mélo (Two lovers, mon film préféré de 2008) et le plus beau polar (La nuit nous appartient) des trente dernières années (seul The immigrant est légèrement raté), James Gray nous revient avec un grand film d’aventure. Changement de style pour le réalisateur qui, pour la première fois, ne retrouve pas son acteur fétiche Joaquin Phoenix et ne tourne pas à New York. De Londres à la forêt amazonienne, il nous retrace l'histoire vraie de Percy Fawcett (qui aurait inspiré le personnage d’Indiana Jones) explorateur britannique du début du XXè siècle. D’entrée, je me suis laissé prendre par l’histoire et j’ai adhéré totalement. Pourtant, le rythme est plutôt lent et les péripéties dans la jungle n’occupe qu’une partie du film. Mais une...
    jeff21
    jeff21

    55 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 mars 2017
    L'idée d'adapter le livre paraissait à elle seule une bonne idée. Tout pouvait faire un très bon film.Mais rien n'est vraiment bien rendu :ni l'obstination de l'explorateur, ni la découverte de terres lointaines, ni les voyages interminables pour aller découvrir d'autres terres, ni le mode de vie des indiens, ni la cruauté de la jungle amazonienne. Tout est terne, plat, insipide sans émotion ni poésie. Vide. James Gray ne signe pas le meilleur de ses films.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    167 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2017
    C'est toujours un plaisir de voir un film de James Gray, même si ici nous sommes bien loin de New-York. Après des années d'attente, il réalise enfin ce film adapté du livre éponyme, se focalisant sur l'explorateur et non sur la partie contemporaine où un journaliste cherche à retracer l'aventure de l'explorateur. Car il s'agit bien de l'histoire vraie de l'explorateur britannique Percy Fawcett et de sa quête pour trouver cette fameuse cité perdue. Même si le film connait quelques longueurs, il n'en est pas moins intéressant. Toutes les explorations, les retours à Londres entre la joie des retrouvailles et les conflits familiaux dus aux absences répétés de Fawcett, donnent une bonne dynamique. Les personnages sont vraiment bien écrits et bien incarnés. Charlie Hunnam est bon en père et explorateur obsessionnel et Sienna Muller en mère et femme indépendante. Les thématiques de la relation au père, l'obstination, la place de la femme à cette époque sont assez bien abordées. La réalisation est à l'image du style du cinéaste : maitrisée et sobre. Un très bon film sur l'obstination d'une quête.
    traversay1
    traversay1

    3 173 abonnés 4 653 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2017
    Fawcett, vous dites ? Oui, Farah, bien sûr. Non, Percy, un explorateur de la première partie du XXe siècle. Inconnu au bataillon, enfin disons qu'il ne fait pas partie des aventuriers les plus connus. Sa singulière destinée et son rêve d'Amazonie, qui a tourné à l'obsession, sont racontés par James Gray dans The lost City of Z qui cette fois laisse loin derrière lui les paysages urbains qui constituaient jusqu'alors sa principale inspiration. Un changement de registre qui est aussi perceptible dans une tonalité différente : plus question de récit dense et intense, son film revisite le film d'aventures vu comme une sorte de quête d'absolu, quasi mystique, avec une conviction forte mais douce en même temps. Surprenant. Les premières minutes dans la jungle sont les plus déconcertantes, rien d'épique ni de spectaculaire, comme si Fawcett trouvait son Amazone de confort, malgré les serpents, les piranhas et les indiens hostiles. On ne s'ennuie pas dans cet univers ouaté mais il faut prendre ses marques et se résoudre à accompagner notre héros dans cette odyssée avec son regard bienveillant et sa volonté inébranlable (Gray l'a paré d'un certain nombre de qualités qui ne correspondent peut-être pas à la réalité mais qu'importe puisque c'est sa vision et qu'elle lui permet de livrer un certain nombre de messages qui lui tiennent à coeur). Devant la caméra de James Gray, Fawcett devient un explorateur "responsable" et engagé qui n'est pas loin de s'ériger en défenseur de l'environnement. Tout aussi intéressant, sinon plus, est son rôle de chef de famille, souvent absent, mais dont les liens familiaux restent le ciment avec notamment sa femme, lumineuse, incarnée avec perfection par Sienna Miller. Charlie Hunman, lui, impose son charisme viril au côté d'un Robert Pattinson, trop peu employé et méconnaissable. Les dernières minutes de The lost City of Z apportent une émotion dont le film est relativement chiche par ailleurs. Le film n'est certainement pas un chef d'oeuvre, il rappelle parfois le mésestimé Aux sources du Nil, de l'excellent Bob Rafelson, mais sa facture originale marque une étape intéressante dans la carrière de James Gray, l'un des deux ou trois cinéastes américains les plus passionnants de sa génération.
    MaxLaMenace89
    MaxLaMenace89

    58 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mars 2017
    Avec The Lost City of Z, James Gray livre le meilleur du cinéma, celui de l'obsession. L'obsession de l'inaccessible, du mythe : le cœur même de l'intrigue et des motivations du protagoniste principal, d'une part ; mais aussi celle d'une cinéaste à la recherche d'un art perdu, invoquant l'aventure classique d'un David Lean ou d'un John Huston, filmant intégralement en 35mm face aux pires conditions de la forêt tropicale colombienne. En résulte un objet qui brille de mille feux, transpirant le Septième Art par tous les pores, sublimé par la fantastique photographie de Darius Khondji. La texture foudroyante de l'image n'a d'égale que la portée mystique de son récit, entamée dès la première image du film, sublime spectre d'une soif de découverte qui ne nous quittera pas pendant les deux heures qui suivront. C'est sans compter le dernier plan, ultime coup de génie qui nous caresse la pupille tout en ouvrant les portes de notre interprétation. Cette dimension spirituelle trouve sa force lorsque Gray n'hésite pas à étreindre toute l’ambiguïté du personnage, cœur d'un film éminemment subjectif (jusque dans le travail du raccord d'image digne de Kubrick). Fawcett est un homme emprisonné par les limites d'un monde sceptique, et sa verve de dépasser les frontières du connu nourrit finalement ses propres contradictions, dans le caractère épique comme intime, faisant naviguer le métrage aux confins de la chimère lovecraftienne : c'est là, dans les lianes de l'ambition, face à l'inconnu fantasmé, que l'Homme transcende sa foi, sa légende. Magnifique épopée initiatique à la conquête de l'âme terrienne, The Lost City of Z est un chef d'oeuvre de cinéma qui, avec les années, conquerra sans aucun doute l'aura classique d'Apocalypse Now et Aguirre.
    dagrey1
    dagrey1

    88 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2017
    Percy Fawcett est un colonel britannique et un mari aimant. En 1906, alors que son épouse attend un enfant, la Société géographique royale d'Angleterre lui propose de partir en Amérique du Sud afin de cartographier les frontières entre le Brésil et la Bolivie. Sur place, l’homme se prend de passion pour l’exploration et découvre des traces de ce qu’il pense être une cité perdue très ancienne. De retour en Angleterre, Fawcett n’a de cesse de penser à cette mystérieuse civilisation, tiraillé entre son amour pour sa famille et sa soif d’exploration et de gloire…

    James Gray a réalisé "The Lost City of Z". Il s'agit d'un film d'aventure historique américain. C'est l'adaptation cinématographique du roman La Cité perdue de Z de David Grann, lui-même inspiré des aventures de Percy Fawcett.

    Le film est davantage un biopic sur le personnage principal qu'un film d'aventures. Amateur d'Indiana jones et autres fictions se déroulant dans les grands espaces, vous pourriez être déçus. "The lost city of Z" est d'abord un film sur Percy Fawcett, explorateur disparu au début du XXéme siècle. L'homme était un militaire mais aussi un explorateur humaniste. Le film souffre à mon sens de longueurs (2h20) et d'un trop grand académisme. Si l'objet cinématographique est beau, il s'en dégage pourtant beaucoup de froideur et je ne suis pas parvenu à m'attacher aux personnages, peut être à cause de cette réalisation académique. Je n'y ai pas retrouvé le souffle des films de David Lean qui se situaient un peu dans le même registre.

    Le casting du film est bon: Charlie Hunnman interprète très sobrement Perry Fawcett et Robert Pattison, Costin son compagnon de voyage. Sienna Miller est convaincante dans le rôle de son épouse, Nina Fawcett.

    Brad Pitt, producteur du film, avait été pressenti pour le rôle principal.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    69 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 avril 2017
    The lost city of Z est le premier film de James Gray que je vois et j'avoue avoir été pleinement séduit. Le film est formidablement bien interprèté, filmé avec une grande maîtrise et une pellicule qui propose une image immergeante pour le spectateur. La fascination que ressent petit à petit le personnage principal pour l'Amazonie contamine progressivement le spectateur qui se laisse porter pendant toute la durée du film, épousant parfaitement le point de vue du héros. Le visionnage de ce métrage est une aventure, un voyage de 2h30 dont on ressort surpris, ébahi et ébloui, un des meilleurs films de ce début d'année !
    islander29
    islander29

    782 abonnés 2 286 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2017
    une fresque lente et intemporelle....James Gray garde tout son talent ici pour nous entretenir d'autres choses que de gangsters, l'exploration de l'Amazonie au début du 20ème siècle.....Il nous raconte l'histoire d'un explorateur anglais de 1905 à 1925.....
    Le film est d'une beauté sépulcrale, notamment les rencontres dans les villages indiens où les seules lumières naissent des feux de bois, clair obscur souvent.....Le film retrouve les ton propres à James Gray, et chose peu évidente parvient à nous rendre attachant les indiens, personnages magnifiques et dont il semble que nous ayons beaucoup apprendre....Le scénario va et vient entre l'Amazonie et l'Angleterre, et diffuse d'abord de la lenteur, du temps posé dans de magnifiques paysages.......Il y a aussi quelque chose d'envoutant dans l'utilisation de "La mer" De Debussy qui semble prendre possession des âmes , quelles qu'elles soient.....Un film à message qui véhicule des valeurs essentiels et une mise ne scène brillante.....Seul hic, amateurs d'émotions fortes passez votre chemin......Le films est une déclaration d'amour à l'Amazonie et à ses indiens.....Terence Malik aurait peut être pu être inspiré par le sujet.......Je conseille, c'est majestueux
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 mars 2017
    Mise en scène envoûtante, casting impeccable, photographies superbes... Entre épopée grandiose et conte intimiste, James Gray nous transporte aux confins de la psychologie humaine avec virtuosité. "The Lost City of Z" est assurément la bombe cinématographique de la semaine !
    Jorik V
    Jorik V

    1 213 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 mars 2017
    Comment comprendre l’engouement critique quasi dithyrambique pour cette épopée laborieuse et sans saveur qui procure davantage d’ennui que de sensations fortes ou d’émotion. James Gray qui n’a pourtant pas son pareil pour filmer New York et la faune interlope qui la peuple, que ce soit dans des polars feutrés («The Yards » ou le sublime « La Nuit nous appartient ») ou des drames intimistes ou romantiques forts (« Two lovers » ou « The Immigrant ») échoue complètement en essayant de se renouveler. Il réalise ici un rêve en adaptant la quête de sir Fawcett à la recherche d’une cité perdue au fin fond de l’Amazonie. Et il ne semble ici pas du tout à l’aise, « The Lost City of Z » étant une grosse déception plutôt plombante.

    Son nouveau long-métrage alterne péniblement scènes d’exploration dans la jungle et scènes en Angleterre où l’officier tente de convaincre sa hiérarchie de la véracité de ses dires et sa femme de le laisser partir. Les premières ne parviennent jamais à rendre compte de la difficulté de ces expéditions et se ressemblent toutes. On a l’impression qu’elles ont été filmées au ralenti et nous plongent dans une torpeur certaine. Faire le choix de l’anti spectaculaire est une gageure mais celle-ci aboutit à un film au rythme neurasthénique dont les deux heures nous paraissent interminables. Quant aux scènes prenant place dans la civilisation, elles sont plus intéressantes mais semblent attendues. Seuls les duels verbaux entre Fawcett et sa femme ou son fils sont intéressants en montrant la dualité du personnage principal entre son rêve et sa famille.

    Au final, on a l’impression que toutes les scènes se répètent pour un désagréable effet de redondance et cette épopée qui aurait pu se révéler palpitante est, au final, terriblement ennuyante et soporifique. La mise en scène, molle et désincarnée, donne au film un aspect suranné voire daté dans le mauvais sens du terme. Charlie Hunnam se débrouille bien pour porter le film sur ses frêles épaules mais Robert Pattinson, pourtant éclairé dans ses choix artistiques post-« Twilight » semble perdu et fait ce qu’il peut avec un second rôle peu approfondi. « The Lost City of Z » brasse beaucoup de thèmes (la paternité, le besoin de reconnaissance, …) mais échoue à nous faire vibrer sur un sujet pourtant passionnant. Voilà un film décevant et poussiéreux dont on ressort attristé.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 mars 2017
    Magnifique Film !

    Foncez le voir, histoire, mise en scéne, photographie parfaite, acteurs excellents, tout y est pour ce film d'aventure hommage à ceux des années 70 et qui ne ce font plus aujourd'hui ! James Gray est vraiment l'un des meilleurs réalisateurs américains de films indépendants !

    5/5 pour moi ...
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