Votre avis sur Mommy ?
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"Mommy" avait boulversé la croisette en 2014.
L’histoire d’une veuve mono-parentale hérite de la garde de son fils, un adolescent impulsif et violent. Avec de nombreuses difficultés, ils tentent de joindre les deux bouts, notamment grâce à l’aide inattendue de la très discrète voisine d’en face, Kyla. Tous les trois, ils retrouvent une forme d’équilibre. Un film très émouvant accompagné des musiques de Ludovico Einaudi, Céline Dion ou encore du groupe Oasis. Avec trois acteurs brillants, et la mise en scène audacieuse de Xavier Dolan avec son histoire à la fois drôle et bouleversante. Dolan signe un chef-d’œuvre, qui a marqué toute génération.
L’histoire d’une veuve mono-parentale hérite de la garde de son fils, un adolescent impulsif et violent. Avec de nombreuses difficultés, ils tentent de joindre les deux bouts, notamment grâce à l’aide inattendue de la très discrète voisine d’en face, Kyla. Tous les trois, ils retrouvent une forme d’équilibre. Un film très émouvant accompagné des musiques de Ludovico Einaudi, Céline Dion ou encore du groupe Oasis. Avec trois acteurs brillants, et la mise en scène audacieuse de Xavier Dolan avec son histoire à la fois drôle et bouleversante. Dolan signe un chef-d’œuvre, qui a marqué toute génération.
Très bon film avec des séquences poignantes et qui mettent véritablement mal à l'aise à la limite de l’écœurement et ça c'est beau, tout en l'accompagnant d'un style très à lui qui sert la narration. Seul problème, la séquence de fin qui aurait pu être plus émouvante si elle avait été mieux réalisé et qui explique cette étoile en moins.
Xavier Dolan est très jeune certes ( 26 ans) mais il a déjà pas mal de films derrière lui ( celui ci est son numéro 5) et ont pourra dire qu'il y à un avant et un après Mommy pour lui dans sa très jeune carrière.
Le problème (pour moi) était que dans ces films précédant, il n'arrivait pas à faire exister ces personnages,la forme prenant trop de place sur le fond (mes amours imaginaires).
Dans celui ci par contre Dolan semble faire marche arrière et le fond ( les personnages ) prend le dessus sur la forme. Paradoxalement d'ailleurs car le Form-at d'image est en 1 sur 1 ce qui est plutôt malin de sa part car resserrant l'aspect huit-clos que l'ont peut avoir avec les personnages.
Dolan lorgne donc cette fois vers le cinéma de Cassavetes ( vivre l'aspect humain des personnages) et il fait mouche. Les 3 protagonistes principaux sont tous excellent ( mention pour monsieur antoine olivier pilon).
Dolan s'efface donc et laisse le trio "performer" pendant plus de 2h et ne fait pas l'erreur de faire un film à message ce qui pour un réalisateur de son âge est plus à noté....(inarritu ferait bien de prendre des notes)
Pochain films à suivre donc....
Le problème (pour moi) était que dans ces films précédant, il n'arrivait pas à faire exister ces personnages,la forme prenant trop de place sur le fond (mes amours imaginaires).
Dans celui ci par contre Dolan semble faire marche arrière et le fond ( les personnages ) prend le dessus sur la forme. Paradoxalement d'ailleurs car le Form-at d'image est en 1 sur 1 ce qui est plutôt malin de sa part car resserrant l'aspect huit-clos que l'ont peut avoir avec les personnages.
Dolan lorgne donc cette fois vers le cinéma de Cassavetes ( vivre l'aspect humain des personnages) et il fait mouche. Les 3 protagonistes principaux sont tous excellent ( mention pour monsieur antoine olivier pilon).
Dolan s'efface donc et laisse le trio "performer" pendant plus de 2h et ne fait pas l'erreur de faire un film à message ce qui pour un réalisateur de son âge est plus à noté....(inarritu ferait bien de prendre des notes)
Pochain films à suivre donc....
Magique. Le canadien nous plonge dans une ambiance inconnu et les acteurs sont magique.
Il n'y avait que Xavier Dolan pour se permettre de présenter un film sur les difficultés d'être parent d'un enfant hyperactif. Du haut de ses vingt-cinq ans, Dolan s'est lancé dans ce projet de montrer la quotidienneté de ces rapports mère/fils compliqués, qui demande beaucoup de maturité, sans complexe. Et c'est la recette de ce succès. Alternant entre sa fantaisie poétique mêlant la chaleur des couleurs à des ralentis esthétisants et un réalisme de la situation des humbles et des moyennes gens montrés droit dans les yeux, ni de haut ni mis sur un piédestal, Dolan remporte le morceau dès le premier plan où l'on découvre en plan serré la "Mommy" en question, nimbée de soleil d'automne étendant son linge. Anne Dorval crève l'écran d'entrée, prouvant au passage que, passée la jeunesse éclatante, une femme peut être pétillante et éblouissante de beauté. Elle tient même la dragée haute à son "fils", brillament joué par Antoine-Olivier Pilon, pourtant bourré de charisme et l'incarnation même d"attachiant"... La suite sur :
Un film puissant avec des personnages résolument atypiques qui n’ont de cesse de nous surprendre , et qui « dépotent » tous chacun dans leur genre : la mère, le fils, et la voisine !
Une histoire jamais mièvre, tantôt hilarante, tantôt profondément émouvante, tantôt délirante, jamais dans le tiède, toujours dans l’excès : l’excès d’amour, le trop plein de vie, les limites explosées, les mesures inadaptées… On vit intensément ce fragile équilibre qui tour à tour se construit, puis se fissure dans un tourbillon incontrôlable qui mêle le pire au meilleur. C’est beau, c’est poignant, c’est vivant, c’est lumineux, c'est explosif, c’est profondément humain. La fin est bâclée et confuse, mais cela reste un très beau film.
Une histoire jamais mièvre, tantôt hilarante, tantôt profondément émouvante, tantôt délirante, jamais dans le tiède, toujours dans l’excès : l’excès d’amour, le trop plein de vie, les limites explosées, les mesures inadaptées… On vit intensément ce fragile équilibre qui tour à tour se construit, puis se fissure dans un tourbillon incontrôlable qui mêle le pire au meilleur. C’est beau, c’est poignant, c’est vivant, c’est lumineux, c'est explosif, c’est profondément humain. La fin est bâclée et confuse, mais cela reste un très beau film.
Super réalisation, film magnifique et bouleversant. Les deux personnages principaux ont une présence incroyable, ils vous hypnotisent littéralement.
Je me suis laissée emportée par cette histoire très dure, par cet amour-haine prenant, et je ne me suis pas ennuyée une seule minute.
Chaque passage est aussi interessant que surprenant, c'est triste, c'est drôle, c'est glauque, c'est magnifique, c'est toute la splendeur, la complexité et l'ambiguité des relations humaines dans les problèmes qui est ici révélée au public avec brio.
Je me suis laissée emportée par cette histoire très dure, par cet amour-haine prenant, et je ne me suis pas ennuyée une seule minute.
Chaque passage est aussi interessant que surprenant, c'est triste, c'est drôle, c'est glauque, c'est magnifique, c'est toute la splendeur, la complexité et l'ambiguité des relations humaines dans les problèmes qui est ici révélée au public avec brio.
un film dont l'énergie est communicative, remarquable interprétation, si vous ne connaissez pas la traduction de tabernacle, vous serez instruit...les plans sont parfois exceptionnels, seul quelques clichés psychiatriques demeurent dommage....!
La relation fusionnelle et autodestructrice entre une mère hystérique et son fils impulsif brillamment mise en scène... Le choix d'un format de pellicule de plus en plus délaissé contribue largement à rendre le spectateur attentif au courage et au désespoir d'une mère face à sa progéniture, oscillant sans cesse entre comique et tragique et dont l'issue
spoiler:
s'annonce forcément fatale
...
...
Riche mélo rock'n'roll du XXIe siècle. Tous prix bien mérités.
« Mommy » est un grand moment de cinéma. C’est un film bouleversant, remarquablement interprété et filmé avec virtuosité. Antoine-Olivier Pilon (Steve) est terriblement touchant dans le rôle de cet ado hors-norme, fragile et joyeux mais mal adapté car trop sensible à nos codes sociaux. Anne Dorval face à lui crève l’écran dans le rôle de cette mère forte mais seule et démunie face à cette grenade dégoupillée qu’est son fils. Suzanne Clement est le point d’équilibre parfait du trio. À travers son regard, on va accompagner sans juger ce duo explosif. Le dialecte québecois donne de l’épaisseur aux personnages et de la vérité. Des moments de grâce absolue parsèment le film de Xavier Dolan. À ne pas rater.
A la folie. Ce film est une hymne a la vie. Quoi que la vie vous reserve, vivez la avec vos convictions, vos erreurs et vos sentiments. Juste pour la BO allez voir ce film ! Des acteurs/actrices exceptionnel(le)s.
Une des rares comedie tragique qui tient toutes ses promesses. Merci Xavier Dolan et Vive les quebecquois !
Une des rares comedie tragique qui tient toutes ses promesses. Merci Xavier Dolan et Vive les quebecquois !
Un film difficile avec un fils très violent une mère qui n arrive pas a s en sortir et une voisine intriguante qui arrive dans ce duo auto destructeur. Un film poignant avec des personnages forts. J aurai aimé que ce film ce termine avec un vrai message d espoir ce qui n est pas le cas
TABARNAK ! TSUNAMI SENTIMENTAL
Le cadre, les couleurs, la photographie ...
La manière dont Dolan joue avec son cadre, est simplement transcendante. J'ai lâché des larmes, des frissons, mais jamais ô grand jamais on ne lâche les personnages. Mommy, c'est avant tout une histoire d'être qui se déchirent mais qui s'aiment.
Le film pourrait se terminer 1000 fois mais non, Dolan va plus loin, accentue et fait durer le plaisir. On voit l'arrivée, on vit, et on voit le départ. Tout ça sous un angle qui varie entre un angle de pure émotion et de constat. Ces protagoniste ne sont pas communs, soit. C'est aussi ça qui fait la force du film. Quand à la réalisation techniquement parlant, ça ne peut s'écrire, ça se voit et ça se ressent. Je ne mets pas 5 étoiles car il m'a manqué le côté plus feutré des autres films de Dolan et je trouve que Dolan veut parfois trop en faire, trop bien faire. On aimerait que le film ne se termine jamais.
PS : ALLEZ LE VOIR AU CINÉMA, PAS SUR UNE AUTRE PLATEFORME CAR L'UTILISATION DU CADRE ET PERCEPTIBLE UNIQUEMENT AU CINÉMA.
Le cadre, les couleurs, la photographie ...
La manière dont Dolan joue avec son cadre, est simplement transcendante. J'ai lâché des larmes, des frissons, mais jamais ô grand jamais on ne lâche les personnages. Mommy, c'est avant tout une histoire d'être qui se déchirent mais qui s'aiment.
Le film pourrait se terminer 1000 fois mais non, Dolan va plus loin, accentue et fait durer le plaisir. On voit l'arrivée, on vit, et on voit le départ. Tout ça sous un angle qui varie entre un angle de pure émotion et de constat. Ces protagoniste ne sont pas communs, soit. C'est aussi ça qui fait la force du film. Quand à la réalisation techniquement parlant, ça ne peut s'écrire, ça se voit et ça se ressent. Je ne mets pas 5 étoiles car il m'a manqué le côté plus feutré des autres films de Dolan et je trouve que Dolan veut parfois trop en faire, trop bien faire. On aimerait que le film ne se termine jamais.
PS : ALLEZ LE VOIR AU CINÉMA, PAS SUR UNE AUTRE PLATEFORME CAR L'UTILISATION DU CADRE ET PERCEPTIBLE UNIQUEMENT AU CINÉMA.
MOMMY
Xavier Nolan
Dès les premières minutes du film, nous nous sentons proches de cette mère de famille, Diane, qui vient récupérer son fils, Steve pour la énième fois dans un centre pour adolescents violents. L’univers des personnages est si riche que le spectateur éprouve une véritable empathie pour les trois héros du film, la mère, le fils et la voisine.
Lorsque la mère signe Die pour Diane, nous pensons à la mort. La mère et le fils tentent de se reconstruire après la mort du père. La voisine traumatisée par un événement inconnu du spectateur les rejoint et leur apporte une bouffée d’oxygène.
Xavier Nolan filme les scènes intimes et banales de la vie quotidienne de façon aussi extraordinaire et lumineuse que Clint Eastwood dans «Sur la route de Madison». On se sent voyeur bienveillant de ces personnages en souffrance en quête d’équlibre et de bonheur. Le film tourné en grande partie en format carré, nous donne de l’espace lorsque les événements tournent bien.
Au fond nous souffrons tous, certains plus que d’autres. Par la technique, son univers, des dialogues percutants, nous sommes projetés en même temps que les personnages dans ce qui arrive à cette mère célibataire. Il pose une question essentielle : « Sauver un enfant est-il une question d’amour ?».
Xavier Nolan
Dès les premières minutes du film, nous nous sentons proches de cette mère de famille, Diane, qui vient récupérer son fils, Steve pour la énième fois dans un centre pour adolescents violents. L’univers des personnages est si riche que le spectateur éprouve une véritable empathie pour les trois héros du film, la mère, le fils et la voisine.
Lorsque la mère signe Die pour Diane, nous pensons à la mort. La mère et le fils tentent de se reconstruire après la mort du père. La voisine traumatisée par un événement inconnu du spectateur les rejoint et leur apporte une bouffée d’oxygène.
Xavier Nolan filme les scènes intimes et banales de la vie quotidienne de façon aussi extraordinaire et lumineuse que Clint Eastwood dans «Sur la route de Madison». On se sent voyeur bienveillant de ces personnages en souffrance en quête d’équlibre et de bonheur. Le film tourné en grande partie en format carré, nous donne de l’espace lorsque les événements tournent bien.
Au fond nous souffrons tous, certains plus que d’autres. Par la technique, son univers, des dialogues percutants, nous sommes projetés en même temps que les personnages dans ce qui arrive à cette mère célibataire. Il pose une question essentielle : « Sauver un enfant est-il une question d’amour ?».