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    L'Amour ouf
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    Naughty Doc
    Naughty Doc

    910 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mai 2024
    Gros projet français ambitieux à hauteur de 36 millions, nourri par le cinéma américain (Cimino, Scorsese) à la sauce Gilles Lellouche !

    En fait la 1e heure 20 est vraiment très très bonne, avec non seulement de vraies idées de mise en scène, mais surtout une romance adolescente naissante vraiment incarnée.

    Le tout avant que cela vire au drame, et qu'une ellipse nous emmène 12 ans plus tard (avec François Civil et Adèle Exarchopoulos).
    Là, la narration a un peu plus de mal à s'en remettre, tandis que les 2 versants du film (drame romantique et film de gangster) ont bien du mal à fusionner en symbiose.
    Du coup pas de coup de foudre émotionnel sur la fin, même si en terme de fabrication/dound design/photographie on est quand même sur du haut niveau.

    Donc même si L'Amour Ouf se prend un brin les pieds dans le tapis, difficile de rester insensible à cette propodition sincère et kamikaze de Gilles Lellouche, qui donne une grosse ampleur à son histoire finalement classique (en mode Robert Wise, on a tout : panneaux latéraux, fondus, plans de grue, plans subjectifs, contre-plongée..).

    En résulte un film imparfait mais très généreux, porté par un très bon casting.
    Adrien J.
    Adrien J.

    95 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2024
    « Le sacrilège est le meilleur des alibis ». Dès les premières secondes j’ai compris que j’allais voir un grand film, et ça mes amis c’est assez rare pour le souligner. Film d’amour impossible mélangé à du Scorsese qui revisite West Side Story sur fond d’affrontements entre gangsters, L’amour Ouf de Gilles Lellouche est grand moment de cinéma. C’est vivant, expressif et tellement généreux. La photographie est particulièrement impressionnante, il y a un énorme travail de mise en scène dans ce film c’est juste hallucinant. Et puis les acteurs offrent d’incroyables performances, vraiment que dire de plus…
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    67 abonnés 210 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2024
    L'amour ouf est l'histoire d'une meuf, Jackie, et d'un keum, Clotaire, qui se kiffent comme des guedin. Lui, vit sa vie à donf mais trempe dans des histoires chelou. Elle, est vénère de le voir perdre son temps avec sa deban. Bref, on peut dire que le film est chanmé.

    OK, j'arrête avant d'être relou.

    Un film, en deux parties, d'égale durée : une première moitié sur l'enfance et l'adolescence des deux protagonistes, très intéressante, et une deuxième partie qui raconte leurs retrouvailles à l'âge adulte, un peu moins réussie, peut-être.

    Ambitieux et au budget pharaonique, le film est un vrai spectacle, qui déborde d'idées de cinéma. Cela fait 17 ans que Gilles Lellouche a ce projet en tête et l'on ressent qu'il a eu le temps de réfléchir à chaque plan, chaque angle de caméra, chaque morceau de musique.

    Le réalisateur se fait plaisir tel un enfant qui a reçu son jouet préféré pour Noël. Un plan par dessous, un travelling qui part du plafond, une scène en caméra subjective, une autre en caméra embarquée, des intermèdes musicaux... Le film est saturé d'effets et de références. Cela rend l'ensemble très généreux mais renvoie aussi une impression de trop plein, amenant le spectateur proche de l'indigestion parfois.

    Si la passion amoureuse reste le fil rouge, la romance passe finalement assez vite au second plan et l'on peut reprocher au film sa violence, omniprésente, et assez gratuite la plupart du temps. Ça bastonne à tout va sur fond de narcotrafic et de règlements de compte, sans jamais réellement s'intéresser à ses causes sociales, ce qui en fait une oeuvre un peu trop "virile", malheureusement.

    Mais un casting impressionnant avec une brochette d'acteurs incroyables, tous plus investis les uns que les autres, qu'ils aient le premier rôle ou un très secondaire, vient constamment ravir le spectateur.

    Dernière réserve : un procédé scénaristique au début du film dont l'on n'arrive pas à savoir s'il est brillant ou tout simplement malhonnête...

    À travers ce deuxième long métrage, Gilles Lellouche nous offre une oeuvre imparfaite mais ultra généreuse, pleine de passion et qui transpire son amour du cinéma.

    Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
    Nico F
    Nico F

    207 abonnés 706 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 octobre 2024
    Une claque ! Scénario , personnages , acteurs , musique ( évidement The Cure & Billy Idol ) au top . Une émotion et une violence prise en pleine face … on ne voit pas passer les 2h40 tant on est pris par l’histoire et la mise en scène . À voir et revoir et revoir encore .
    Alice025
    Alice025

    1 664 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2024
    Une véritable épopée amoureuse sous fond de violence qui nous entraîne avec émotion dans la vie de Jackie et Clotaire. Ce sont deux adolescents qui vont tomber amoureux mais dont les aléas de la vie vont malgré eux les séparer. Le casting est impeccable, mention particulière à Malik Frikah qui m'a vraiment bluffé dans son interprétation. La première partie du film s'attarde donc plus sur leur rencontre et leur jeunesse, tandis que nous faisons un saut dans le temps dans la seconde, les retrouvant adultes. Une petite b aisse de rythme vers la dernière heure, mais qui n'impacte pas le tourbillon de cette histoire prenante.
    C'est visuellement bien réalisé et les musiques sont énergiques et collent avec l'esprit des années 80. Un film vibrant.

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    Nath0301
    Nath0301

    47 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 octobre 2024
    Vraiment j'aurais bien aimé adorer ce film, mais non... Malgré l'amour évident de Lellouche pour le cinéma, malgré un très bon casting avec des seconds rôles parfaits (Alain Chabat, Karim Leklou, Raphael Quenard, Anthony Bajon, Elodie Bouchez), malgré des images léchées et une bande son ambitieuse, je me suis ennuyée, avec l'impression de voir un enchainement de clips. Pour moi le film pèche surtout par son accumulation de clichés, une intrigue ultra prévisible et des dialogues très plats. à chaque "rebondissements", on sait déjà ce qui va arriver. On sait spoiler:
    que le cambriolage va mal tourner, on devine que le héros va être le seul à se faire prendre, on sait qu'il va faire de la prison, on sait qu'il va se venger, on sait que l'héroïne va épouser un mec riche qu'elle n'aimera pas spoiler:

    Comment on le sait ? Et bien, parce qu'on a déjà vu tout ça des dizaines et des dizaines de fois. Parce que tout est attendu, rabâché et remâché.
    Bref. C'est une déception. Pas une déception de "ouf", mais une déception tout de même
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 octobre 2024
    Avoir de l'ambition et de la générosité à foison, c'est une caractéristique pas si fréquente dans le cinéma français pour que le projet de Gilles Lellouche éveille plus qu'un intérêt poli. Le cinéaste avait montré son sens de la dérision dans Le grand bain, il ne l'a pas gardé pour L'amour ouf, hélas, dont chaque scène semble porteuse d'enjeux cruciaux, sur ses deux aspects qui ne se marient jamais bien d'ailleurs : le romantisme et la violence. Passe encore pour la première partie du film, consacrée à l'adolescence, de loin la plus convaincante, mais au-delà de ses moments chocs (bastons) ou chic (couchers de soleil/éclipses), c'est l'affligeante pauvreté des dialogues qui pose question. Croire en cette passion absolue entre deux êtres a priori peu compatibles aurait mérité un peu plus d'application pour que l'on y croit et c'est quand même là que se situe le point névralgique du récit, non ? Bien sûr, c'est l'éternelle histoire de la fille sage (jusqu'à un certain point) qui s'éprend du mauvais garçon (qui a des raisons de l'être), avec un zeste de déterminisme social qui, sans surprise, s'applique surtout au masculin. Ceci, avec le défilé de stars en sus, qui n'ont pas grand chose à faire (Poelvoorde, Quenard, Zadi, Leklou ...) fait regretter les efforts de stylisation d'une mise en scène à l'esbroufe. C'est bien l'ambition, mais l'humilité et la simplicité, souvent synonymes d'efficacité, manquent beaucoup dans ce panaché de genres pour lequel le décollage attendu n'a jamais lieu.
    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 octobre 2024
    À Dunkerque dans les années 80, Jackie (Mallory Wanecque) et Clotaire (Malik Frikah) se rencontrent devant le lycée dont elle est une élève studieuse et qu’il a quitté prématurément. Orpheline de mère, Jackie est élevée par un père aimant (Alain Chabat) dans une banlieue bourgeoise. Aîné d’une nombreuse fratrie, Clotaire est issu d’un milieu ouvrier plus modeste.
    Les deux adolescents tombent follement amoureux l’un de l’autre. Mais les mauvaises fréquentations de Clotaire, devenu l’un des hommes de main d’un mafieux, La Brosse (Benoît Poelvoorde), le conduisent en prison. À sa sortie, une dizaine d’années plus tard, Clotaire (François Civil) n’a qu’une seule obsession : retrouver Jackie (Adèle Exarchopoulos).

    "L’Amour ouf" est le film du mois. Sa sortie a été précédée d’un battage publicitaire impressionnant et de l’omniprésence de ses acteurs sur les plateaux. Une foule nombreuse, étonnamment hétérogène, s’y presse. "L’Amour ouf" a fait l’un des meilleurs démarrages de l’année après "Un p’tit truc en plus" et "Le Comte de Monte Cristo". Ce tohu-bohu m’avait un peu effrayé, et j’ai mis quelques jours à me décider à aller le voir, d’autant que la critique était très divisée, au sein même parfois de la même rédaction (Télérama) : parfois dithyrambique, souvent franchement mauvaise.

    On connaît Gilles Lellouche, l’acteur au cœur gros comme ça, abonné aux rôles de vrais/faux durs. Il filme comme il joue : à la truelle ! "L’Amour ouf" n’est pas sa première réalisation. Il avait déjà signé en 2018 "Le Grand Bain" qui avait déjà engrangé un beau succès populaire – et que j’avais absolument adoré. Gilles Lellouche ne fait pas dans la dentelle. Fans de Rohmer et d’Antonioni, passez votre chemin ! Son cinéma déborde de partout : bluette adolescente façon "La Boum", film de banlieue façon "La Haine", gun fights façon John Woo, et même comédie musicale façon "La la Land" !

    Mais si trop embrasse, Lellouche – un peu comme son homonyme Claude – bien étreint. "L’Amour ouf" dure 2h40, une durée obèse pour ce genre de film ; mais on n’y regarde pas sa montre une seule minute. Mieux : on ne souffle pas une seule seconde, embarqué dans une histoire qui nous tient en haleine de bout en bout, et qui se paie le luxe, après sa prolepse qui nous en raconte la fin, de jouer, comme dans "Fight Club" ou "Memento", avec le pacte de vérité censé lier le narrateur au spectateur.

    Il faut dire que Gilles Lellouche met tous les atouts de son côté. Il confie les quatre rôles principaux à un quatuor de jeunes acteurs éblouissants. On connaissait déjà Adèle Exarchopoulous et François Civil, aussi incandescents et sexy en diable l’un que l’autre. On avait aussi déjà remarqué Mallory Wanecque, la révélation de "Les Pires". On découvre Malik Frikah, mélange de James Dean et de Marlon Brando pas encore sorti de l’enfance. Une pléiade de seconds rôles plaqués or les entourent dont l’énumération ressemble au Bottin mondain du cinéma français : Chabat, Poelvoorde, déjà mentionnés, Lacoste, Zadi, Quénard, Bajon (méconnaissable !), Leklou, Bouchez…. Et le tout est enrobé dans une b.o.f qu’on appréciera d’autant plus qu’on est née quasiment en même que le réalisateur et que son adolescence a été bercée des mêmes singles.

    Je comprends volontiers qu’on puisse ne pas aimer "L’Amour ouf", qu’on puisse y voir un fourre tout excessif, qu’on puisse même rire à certaines scènes maladroites (ah ! ce soleil couchant sur cette plage où Jackie et Clotaire s’embrassent fougueusement !). L’Amour ouf est un film binaire : on marche ou pas ! Moi j’ai couru à donf !
    Christoblog
    Christoblog

    826 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 octobre 2024
    Devant son casting incroyable et l'intense battage médiatique autour du film, j'ai quelques scrupules à dire du mal de ce film.

    D'autant plus que la première partie, consacrée à l'adolescence des deux personnages, est tout à fait charmante.

    Les deux interprètes principaux (la formidable Mallory Wanecque, remarquée dans Les pires, et Malik Frikah) présentent l'énorme avantage de ne pas être connus : on peut d'autant plus facilement se glisser dans cette histoire d'amour entre deux adolescents que tout oppose, un peu finalement comme dans Titanic. La reconstitution des années 80 est délicieusement réussie.

    Rien de vraiment extraordinaire, mais la justesse de ton de Gilles Lellouche, qui était le point fort du Grand bain, nous emporte ici aussi.

    Malheureusement, dans sa deuxième partie, le film perd en crédibilité et en cohérence. Si Adèle Exarchopoulos est une nouvelle fois convaincante, j'ai franchement eu du mal à croire en François Civil en mauvais garçon et en Benoit Poelvoorde en parrain de la pègre, cynique et cruel. De fait, chaque acteur est tellement cantonné dans "ce qui est attendu de son personnage" que le film perd en subtilité, à l'image du personnage joué caricaturalement par Vincent Lacoste.

    L'amour ouf, (trop) plein de bonne volonté, ressemble à un repas trop long et trop copieux, dont certains plats sont plutôt bons, mais d'autres sont franchement indigestes : les couchers de soleils langoureux, la partie comédie musicale, les scènes de polar façon Scorsese franchouillard.

    Ni vraiment bon, ni totalement raté. A vous de voir.
    Critiques d un passionné
    Critiques d un passionné

    78 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 octobre 2024
    Voici sûrement le film que j’attendais le plus cette année. J’aime beaucoup Gilles Lellouche, et j’avais été très agréablement surpris par sa première réalisation, UN GRAND BAIN. J’étais donc très excité par ce nouveau projet, qui s’annonçait extrêmement ambitieux : un film de près de trois heures, promettant une épopée romanesque plongée dans la violence des gangs, le tout porté par un casting de rêve.
    Sauf que le costume était bien trop grand pour le réalisateur, qui n’est ni Paul Thomas Anderson, ni Martin Scorsese. Ma séance s’est vite transformée en long supplice face au naufrage auquel j’ai assisté…

    Pourtant, le film commençait très bien, avec une scène d’ouverture coup de poing à la mise en scène bluffante. J’ai même failli être emporté par les premières minutes qui jouent admirablement avec la nostalgie des années 80.
    Mais le château de cartes s’est malheureusement très vite effondré, car rien ne va…

    Il y a deux semaines, je me plaignais de Joker : Folie à deux, qui justement manquait de folie, et ici, malheureusement, c’est l’histoire d’amour qui ne m’a jamais accroché.
    Bon, il faut dire que la gentille jeune fille qui tombe sous le charme du bad boy du quartier, niveau originalité, on repassera.
    D’autant plus que c’est servi avec des gros sabots, à base de baisers langoureux sur fond de coucher de soleil, éclipses solaires, au milieu champs fleuris et autres plages…
    Sans parler des dialogues souvent assez niais, dignes d’un téléfilm du dimanche après-midi…
    Bref, mon empathie pour le couple était proche du néant, et sans implication, impossible de ressentir la moindre émotion…

    Et le tout n’est pas aidé par le côté "film de gangsters", qui plonge lui aussi tête la première dans tous les clichés du genre et tombe dans une simplicité consternante.
    Je vais éviter de trop m’étendre sur les facilités scénaristiques qui frôlent parfois le ridicule, comme le moment où le film boucle la boucle avec sa scène d’ouverture, qui s’avère être simplement un joli foutage de gueule…

    Après, on peut reconnaître à Gilles Lellouche une image soignée et quelques belles idées de mise en scène. Mais le tout est noyé dans une multitude d’effets pompeux et sans intérêt, qui donnent parfois l’impression de regarder un clip.
    Le film finit par ressembler à un joli fourre-tout qui se perd à trop vouloir en faire, trouvant même le moyen d’inclure une scène de comédie musicale sortie de nulle part, et loin d’apporter le lyrisme souhaité…

    Mais surtout, la plus grande prouesse du film, c’est de s’offrir un casting XXL et de leur donner des personnages tous plus caricaturaux les uns que les autres. Ils ne sont pas aidés par la direction d’acteurs, qui les pousse à en faire des caisses, ce qui n’a réussi qu’à intensifier le malaise que je ressentais devant l’écran…
    Heureusement, Alain Chabat est mieux servi, voire attachant dans son rôle de père aimant et maladroit.

    Allez, je vais être sympa, je vais sauver un truc : la partie comique du film. On retrouve souvent le sens de la répartie que j’affectionne chez Lellouche, et je dois avouer que ça m’a souvent fait rire. Mais là encore, c’est parfois totalement hors de propos, et certaines scènes (comme celle du coffre) sont très drôles hors contexte, mais desservent totalement la dramaturgie du film…

    2h40 pour raconter si peu de choses… C’est lourd, on voit tout venir à l’avance, c’est terriblement long, et ma déception n’en a été que plus grande…

    https://www.critiquesdunpassionne.fr
    noelendecembre
    noelendecembre

    99 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 octobre 2024
    Ce film est comme une pochette surprise des années 80 : bel emballage mais rien à l'intérieur. Tout est prévisible. Eh puis, il y à tellement d'anachronismes l'éclipse du 11 août 1999 avec des automobiles de début 80, le jeune qui appelle son pote « frère » comme dans nos banlieues actuelles alors qu'à cette époque, cela n'avait absolument rien à voir.
    hugo G.
    hugo G.

    28 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 octobre 2024
    Juste exceptionnel !!!!!! Bravo pour ces 2h30 de pur kiffff. On rit On pleure ! Merci !!! Y a du cinéma partout et les acteurs sont exceptionnels ! 💙❤️💙
    AZZZO
    AZZZO

    301 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2024
    Une petite déception.
    Gilles Lellouche est un très bon réalisateur, indéniablement. Et il y a du génie dans de multiples plans et de nombreuses scènes de son nouveau film. Le rêve amoureux chorégraphié du début (sur la musique des Cure) est sublime, la journée d'école buissonnière sur fond de Billy Idol l'est tout autant. C'est beau, fort, rythmé, original. Et on voit l'ampleur du talent de Gilles Lellouche lorsqu'il est de l'autre côté de la caméra.
    Mais il y a l'histoire. Mais il y a le texte. La grande histoire d'amour, si belle dans ses balbutiements impossibles, finit par sombrer dans un mélo aussi attendu que sirupeux. La plupart des personnages sont fades, sans chair, voire caricaturaux à l'instar du gentil pote noir interprété par Jean-Pascal Zadi ou du golden boy de province "joué" par Vincent Lacoste. Seuls les deux jeunes (Mallory Wanecque et Malik Frikah) et Adèle Exarchopoulos sont crédibles dans la peau de leur personnage.
    On aurait voulu plus de réalisme, plus de violence et de passion, et pour celà il aurait fallu se débarrasser d'un texte souvent lourd et inadapté.
    Au final, l'avis est mitigé : de magnifiques passages mais quelques scènes caricaturales.
    Shawn777
    Shawn777

    582 abonnés 3 468 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 octobre 2024
    N'ayons pas peur des mots, Gilles Lellouche nous pond ici un film magistral pour lequel je n'étais absolument pas prêt ! spoiler: Effectivement, je suis allé dans la salle simplement car le film a pas mal fait parler de lui, je savais juste que c'était une sorte de rom com très violente mais sans plus. Et puis, à la fin des trois heures, j'en suis ressorti complètement déboussolé ! Alors oui, c'est une rom com, oui c'est violent mais c'est aussi bien plus que ça ! Pourtant, le scénario, très classique sur le papier, ne nous laisserai pas espérer quelque-chose de très original : le film est divisé en deux parties ; la première étant un teen movie dans lequel deux ados un peu marginaux font connaissance, apprennent à s'aimer etc. et puis la deuxième étant une sorte de constat douze ans après de leur évolution. Le spectateur constate mais les personnages aussi. Car oui, ce sont des personnages en constante évolution, oui, ils sont marginaux mais pas simplement pour faire joli, ils ont chacun leur propre douleur qu'ils arrivent à consumer lorsqu'ils sont ensemble ; ce qui est très beau mais en même temps très toxique ; les deux héros adolescents pouvant s'entraider ou, à l'inverse, entrainer l'autre dans la douleur. La première partie est donc teen movie faisant écho aux productions américaines du même type et qui magnifie les années 80 dans les références culturelles, les costumes et les décors. La seconde partie est quant à elle beaucoup plus sobre, les personnages ont muri mais ne cessent de se chercher et surtout, la violence fait toujours partie du décor. Violence d'ailleurs très marquante mais jamais gratuite et que rarement graphique ; c'est surtout ici une violence psychologique surtout que l'on s'attache tellement aux personnages qu'on la partage. Mais le film ne se résume pas simplement à son scénario particulièrement bien écrit qui fait d'ailleurs passer les près de trois heures de film presque trop rapidement. C'est également la photographie et la mise en scène où Lellouche s'en donne à cœur joie. C'est tout simplement magnifique ! C'est innovant, comme cette scène suspendue dans le temps de la danse imaginée par Clotaire , qui est belle à en pleurer, ça déborde d'idées, comme tous ces plans cassés, c'est quelques-fois légèrement kitsch (notamment dans l'utilisation des zooms) mais ça fonctionne à merveille, surtout pour dépeindre les années 80 et 90 mais peut également être quelques-fois très symétrique, comme tous les plans sur les Mercedes dans la scène d'introduction. En réalité, chaque plan est pensé, rien n'est laissé au hasard et rien n'est gratuit ; que ce soit même au niveau du montage, chaque élément que l'on voit à l'écran traduit un sentiment chez un des personnages. Puis bon, le film dispose également d'une excellente B.O. qui regroupe tout de même, entre autres, The Cure, Billy Idol, Prince, The Alan Parsons Project etc. Le film doit également énormément à son casting dont Adèle Exarchopoulos, François Civil, Benoît Poelvoorde, Alain Chabat, Vincent Lacoste, Élodie Bouchez, Rapahël Quenard, Anthony Bajon qui sont excellents, de même que les plus jeunes : Mallory Wanecque et Malik Frikah qui portent sur leurs seules épaules la moitié du film !
    Il y aurait tant d'autre choses à dire sur "L'Amour ouf", film coup de poing, à voir plusieurs fois et surtout sur grand écran !
    marccccccccc
    marccccccccc

    21 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 octobre 2024
    Jeunes , ils sont crédibles et touchants et on pardonne les dialogues lourdingues , les incohérences , le mélange des genre , le surjeu de ce cher Chabat ou de Elodie bouchez, les images de carte postale . Mais quand ils reviennent à 25 ans, la, on sombre dans un navet épouvantable. On supplie que ça se termine mais comme aucun choix n’a été fait au montage, on doit se farcir toutes les scènes jusqu’à la nausée .
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