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chloé V.
123 abonnés
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2,0
Publiée le 27 mai 2024
Même si la première partie dans les années 80 est réjouissante, le film s'enlise beaucoup trop vite et trop longtemps dès que Adèle et François arrivent dans les versions adultes des personnages. Est ce un clip géant et super long ? est une démo du fabricant de caméra ? C'est toujours très beau mais nous, spectateurs, restons trop longtemps à l'écart du film. C'est long très long. Pas ouf.
Adaptation du roman éponyme de Neville Thompson, ce film explore un amour viscéral qui dépasse les frontières du temps, des classes sociales et des conventions morales. Soutenu par un casting impressionnant, il plonge le spectateur dans une relation aussi intense que destructrice. Toutefois, la violence extrême du personnage masculin, souvent dérangeante, atténue l'impact émotionnel de cette passion amoureuse incandescente, empêchant parfois d'en saisir toute la profondeur. Les 2h40 de cette oeuvre comportent également quelques longueurs, même si elles sont atténuées par une bande-son superbe des années 1980-1990 enveloppant l'intrigue d'une sorte de nostalgie poignante. Malgré quelques imperfections dans le rendu final, Gilles Lellouche (réalisateur ici) frappe les esprits à défaut des coeurs ! Site CINEMADOURG.free.fr
Une histoire d'amour pas très passionnante, ni crédible et un film fourre-tout, un peu trop ambitieux au final. Lellouche a peut être de bonnes intentions et la distribution joue bien mais son pseudo polar romantique est trop souvent grotesque, voire hyper violent sans raison parfois. On ne comprend pas quand il dit qu'il a mis 17 ans à faire ce film, il a 17 ans de retard.
La photographie de ce film est magnifique, les acteurs sont tous très convaincants et jouent avec justesse. Film en deux parties avec tout d'abord la partie de l'enfance des 2 protagonistes et ensuite la partie adulte, et les deux se mélangent parfaitement, avec une certaine philosophie intéressante du passage a l'âge adulte. La mise en scène de Gilles Lellouche est impeccable, les plans de caméras sont très recherchés et originales (parfois la caméra est du point de vue de l'acteur directement). Bref film magnifique, merci à ces films de sauver le cinéma français.
Je suis malgré tout mitigé car cette violence est insupportable. Elle est très présente et le thème principal de ce film au delà de l’histoire d’amour. J’ai vu le film pour le réalisateur et les acteurs mais ce n’est clairement pas mon style de film. On oscille donc entre un attachement viscéral et passionnel qui est formidablement rendu et cette violence horrible. Difficile de contrebalancer les deux car en plus de la violence m, il y a la musique ultra présente et assourdissante. Certes on n’est pas là pour voir une bluette romantique. En cela c’est réussi pour la partie cinéma.
Que dire ? Bonne musique qui masque les dialogues. 1ere partie sympa. 2eme partie télécommandée. Certains bons acteurs ont un mini rôle. Dommage. Pourquoi ce préambule qui ne correspond pas à la fin ? Bref le Grand Bain c’était mieux.
C'est long, Dieu que c'est long .. pour nous raconter quoi, au fait ? .. les amourettes de deux ados - certes de conditions sociales différentes - .. dont le cours est brutalement interrompu, et dont il faudrait accepter de croire que, une dizaine d'années plus tard, malgré les expériences de vie vécues par l'une, par l'autre, elles consument à nouveau les deux protagonistes (ndlr : casting très mal géré > Adèle - la "Jackie" à l'âge de 25-28 ans - n'a pas du tout le gabarit plutôt fin de l'actrice jouant la Jackie "ado") ? .. et quelle complaisance ai-je trouvé à nous proposer ces scènes de violence dont je suis à peu près certain qu'elles encombrent la durée du film pour le tiers ! .. Je me disais tout au long (!) du film que G. Lellouch n'aura été impliqué que sur la forme de son bébé. Il y a constamment une surenchère visuelle (cadrages, photos, divers effets, cascades ..). La forme sans vraiment de fond, c'est plutôt creux, non ?
Film vu en avant-première au Pathé Sénart. Et bas franchement j’ai pris une claque au niveau de la réalisation, de la photographie qui nous replonge immédiatement dans une histoire d’amour au cœur des années 80/90. Et qu’est ce que ça fait du bien. Il faut l’avouer quelques petites longueurs tout de même. Mais à part ça c’est génial, merci Mr Lellouche pour ce film avec des acteurs qui crèvent l’écran surtout le jeune. Je vous le conseille fortement… vous en aurez pour votre argent.
"Fort d’un casting francophone XXL, L’Amour ouf est une ode aux premiers amours et à l’amitié. Quand tout va de travers dans la vie, mieux vaut prévenir que guérir. La prescription de Gilles Lellouche est une petite bulle solaire que se partagent deux individus que tout semble opposer, et sur deux époques distinctes. Malheureusement, les ficelles qui animent cette romance empêchent toute envolée lyrique."
"« J + C », ce sont les initiales de Jackie et Clotaire. Elle est séduisante et indomptable avec les mots, lui est grossier et bad boy sur les bords. Si leur idylle semble condamnée d’entrée de jeu, Lellouche réussit à capter dans le vif ces deux cœurs solitaires qui finissent par battre l’un pour l’autre. Bien entendu, cela ne dépasse pas l’exposition du film, étirée à l’extrême. On ne badine pas avec l’amour. À défaut d’avoir un coup de foudre, c’est un coup de tonnerre qui s’abat sur ce couple. Bien que les comédiens s’en sortent haut ma main, l’alchimie ne prend pas dans ce récit rempli d’effets de style et de transition sans pertinence. Et sans le renfort émotionnel nécessaire, Lellouche compense par un véritable défilé de jolis plans, un peu comme s’il découvrait depuis peu les diverses possibilités de cadrage. Cette démonstration finit par épuiser le spectateur, même à grand renfort des musiques de The Cure en habillage sonore."
"Passé le générique d’ouverture, Lellouche ne trouve plus la même intensité, et peine également à utiliser son décor industriel des années 80. Il semble confondre l’excès et la générosité, à tel point que le film manque d’être aussi indigeste que le Megalopolis de Coppola, compte tenu d’une narration rythmée avec des séquences clipesques. Tel un poème où sont condensés plus de 400 adjectifs, L’Amour ouf manque de liants pour parfaire ce portrait de l’amour, celui qui exalte, blesse et tue. Et ce n’est pas une douce citation de La Fontaine qui rectifiera le tir."
Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
C’est terrible, moi qui était sûr d’aimer ce film, tout ce qu’il me venait en n’es sortant était des formules lapidaires du genre « j’étais très impatient d’entrer dans la salle, encore plus d’en sortir » ou « le film n’en finit pas de commencer, pire, il n’en finit pas de finir non plus ». Je suis content d’être allé jusqu’au bout pour un truc, le générique de fin indique qu’il s’agit de l’adaptation d’un roman, et là on comprend d’où viennent tous les problèmes : de l’écriture. Pas celle du roman, celle du scénario qui essaye de l’adapter maladroitement d’où mon manque d’empathie pour les personnages et ces fins à répétitions ultra démonstratives et verbeuses. Et pour finir sur une formule : je préfère revoir trois fois fois d’affilée le très bon Les Magnétiques que revoir L’Amour Ouf une seule fois.
Ce film présente une vision beaucoup trop consensuelle et édulcorée de l’amour. Mis a part sa longueur interminable, j'ai trouvé ce film mièvre et dégoulinant, ça ressemblait à une mauvaise parodie. L'histoire est peu crédible, et certains dialogues, tellement clichés, m'ont plus rire que pleurer... Les acteurs, en particulier Mallory Wanecque que j'avais pourtant adorée dans Les pires, ne parviennent pas à sauver le film. La réalisation donne le mal de mer et l'ensemble manque tellement de profondeur que c'en est presque insultant pour le spectateur. Bref.
On se voit, on se reconnaît, on s’imagine. On vit, on revit, on est émus, beaucoup émus. Le cinéma au corps, au cœur. Merci Gilles. 2h43 de poésie. Une ode au cinéma, un hymne à l’Amour avec un gigantesque A. Vive l’Amour et tout ce qui l’entoure. Vive L’Amour Ouf ! N’hésitez plus, n’hésitez pas, vivez, foncez !
Un film ouf. C'est un chef-d'œuvre, le film est parfait. Il y a deux thèmes dans le film, l'amour et la violence. L'un des deux est un peu plus représenté que l'autre. J'ai adoré l'histoire, on est pris dedans. Les 2h40 du film, passe vite. Le casting est tout simplement parfait. Surtout Adèle Exarchopoulos et François Civil. Les versions jeunes de Jackie et Clotaire, ils étaient au top. Il y a une très bonne BO. Il y a des belles images, c'est bien filmer. C'est très bien réalisé. Gilles Lellouche à fait un très bon film. J'espère beaucoup que le film aura du succès. Sera l'un des grands films de l'année 2024.
Vu dans le cadre des 420 avant-premières simultanées dans 4 pays (France, Belgique, Suisse et Luxembourg) avec échanges en Visio avec l’équipe du film. « L’Amour ouf » mélange très adroitement la comédie romantique avec l’environnement de gangsters. C’est aussi une remise au goût du jour de « Grease » (1978), la rencontre des opposés dans le cadre du lycée mais pas que… C’est aussi des milieux sociaux différents, dans des espaces de vie différents et des situations très bien croquées. C’est avant tout un superbe casting. Le film est trop long mais on pardonne tout à tant d’amour.
L’AMOUR OUF de Gilles Lellouche n’est pas vraiment “ouf”… Un film déconcertant sur des histoires d’amour déjà vues mille fois, mais qui parvient tout de même à être étrangement séduisant par moments et intéressant sur certains aspects de la mise en scène.
Néanmoins, c’est long, trop long. Ça ne raconte pas grand-chose pendant les premières longues minutes, et l’histoire d’amour, quand les personnages sont encore jeunes, passe encore. Mais dès que les années s’écoulent, on n’y croit plus.