Ex Machina : Quand Skynet te séduit avec des yeux de biche.
Alors, on a tous rêvé d'être des dieux à un moment donné, mais là, Nathan, le patron mégalo, il y va fort. Le gars se dit : "Et si je fabriquais un robot qui me ferait passer pour Prométhée ?" Et voilà, il te pond Ava, la machine la plus troublante depuis C-3PO, mais en plus sexy. Alex Garland te balance cette histoire avec des références mythiques comme si c’était l’Évangile selon Terminator. Résultat : l'humain joue avec l'éclair, et à la fin, c'est toujours lui qui prend la foudre.
Caleb, jeune geek tout fraîchement débarqué, a la mission de tester Ava pour voir si elle est plus intelligente que ton voisin de palier. Mais soyons honnêtes, en face d'Ava, le pauvre gars est à la ramasse. C’est comme si tu demandais à un gamin de jouer au poker avec un requin : ça finit en carnage, et ce n’est pas Caleb qui pose les questions. Elle a beau être en métal, Ava gère mieux la psychologie que Freud sous stéroïdes.
T’as repéré les noms des personnages ? Caleb comme le type loyal de la Bible, Nathan comme le prophète. Et Ava... ben, elle te fait plus penser à Ève qu’à une machine : la première IA qui te fait réfléchir à la pomme avant de la croquer. Tout ça au milieu d’un décor qui ressemble plus au Jardin d’Eden qu’à une maison de vacances. Tu sens venir la fin dès le début, mais c’est tellement bien fait que tu te laisses embarquer sans broncher.
On parle d’Oscar Isaac ? Le type te fait croire qu’un milliardaire isolé peut être un danseur disco au fond de son bunker high-tech. Son personnage ? Un Elon Musk version alcoolo, capable de passer du patron génial à l’ami flippant en une gorgée de vodka. Le gars est fascinant et te donne l’impression qu’il pourrait aussi bien créer l'IA parfaite que foutre le feu à son propre laboratoire juste pour voir si ça brûle bien.
La réalisation, c’est du caviar. Chaque plan est aussi épuré que le design d’un MacBook. Garland te plonge dans cet univers avec des décors qui font passer la Silicon Valley pour un taudis. Ça te calme direct, surtout quand les dialogues te balancent des concepts philosophiques dans la tronche comme Neo avec ses pilules. Bref, chaque plan te rappelle que l'intelligence, c'est beau, mais ça finit toujours par exploser à la gueule de quelqu’un.
Ex Machina, c’est un film qui te fait demander si on devrait vraiment continuer à fabriquer des IA ou juste arrêter avant que les robots ne commencent à nous traiter comme des idiots. Entre mythologie, technologie et trahison, Alex Garland nous livre un thriller SF qui te retourne le cerveau comme jamais. Alors si t’as des plans de créer ta propre Ava, prépare-toi à ce qu’elle te plante un couteau dans le dos, façon "merci pour l’intelligence, maintenant dégage."
Plus de critiques sur https://www.instagram.com/oni_s_reviews/?hl=fr