Avis sur Love And Monsters

Sorti de nulle part, du moins pour moi, Love And Monsters ne démérite pas face aux productions insipides du moment.
Bénéficiant d'un casting de têtes connues, le film est porté par Dylan O'Brien, qui commence à avoir une filmographie intéressante.
Le film se concentre sur ce personnage et son évolution à travers ce monde dévasté et infecté de créatures géantes.
Les effets sont moyens lais ne gênent pas.
C'est un film qui parle de la quête de soi, du dépassement, et c'est plutôt bien fait.
Ne vous attendez pas à un film qui va devenir culte, mais une suite ne serait pas une mauvaise idée.

Sept ans après qu'une catastrophe ait fait dégringoler l'humanité du sommet de la chaîne alimentaire et l'ait réduite au rang de collation pour une faune mutante revancharde, Joel fait partie des heureux chanceux à pouvoir encore survivre dans une base souterraine. Enfin heureux... Joel ne l'est pas tellement sentimentalement parlant devant l'étalage amoureux de ses compagnons, tous en couple, alors que lui rêve de retrouver sa bien-aimée (nommée Aimee) enfermée dans un autre bunker à des kilomètres de là. Un jour, sur un coup de tête, Joel décide de partir la rejoindre contre l'avis de ses camarades qui doutent fortement de ses capacités à survivre seul...

Un jeune héros renfermé sur lui-même, maladroit et qui écrit des règles (sous forme de dessins ici) pour échapper aux dangers d'un monde post-apocalyptique... Non, non, il ne s'agit pas du personnage de Jesse Eisenberg dans "Zombieland" mais bien de celui campé aujourd'hui par Dylan O'Brien dans "Love and Monsters", il faut dire que la confusion est facile tant le film de Michael Matthews emprunte de nombreux ingrédients à la recette de la saga zombie-comique de Ruben Fleischer. Au-delà de son héros, on y retrouve en effet le même ton de survival post-apo décalé, misant autant sur l'absurde de certaines situations périlleuses que sur le côté empoté de Joel face à des modèles de survivants toujours prêts à le chambrer, la construction d'une famille de substitution autour de Joel en cours de route et même quelques seconds rôles qui la composent rappelent aussi furieusement l'esprit de "Zombieland" (Michael Rooker fait vraiment penser à une version light de Woody Harrelson sans parler de sa petite comparse). Bref, "Love and Monsters" marche énormément dans les pas de son célèbre modèle et, dans le fond, il faut bien avouer qu'il remplit cette tâche avec efficacité grâce à certains points forts.
La formule du film n'est pas assez originale pour assurer sa seule identité, pas grave, "Love and Monsters" peut au moins faire illusion grâce à la richesse de son bestiaire très réussi et s'étendant à tout l'ordre animalier là où "Zombieland" est justement limité par le sien. L'humour n'a clairement pas la même force de frappe que dans le film de Ruben Fleischer (malgré quelques jolis sourires, il faut le reconnaître), pas grave non plus, "Love and Monsters" l'utilisera surtout dans le but d'accentuer notre attache émotionnelle aux relations entre ses personnages (celle entre Joel et Boy est juste irrésistible) et le parcours initiatique de son héros en multipliant les rencontres plus ou moins heureuses pour lui faire enfin sortir la tête de son trou d'introverti trop longtemps replié sur ses souvenirs.
Alors, certes, tout ça ne camoufle pas complètement le fait que "Love & Monsters" est un long-métrage qui emprunte beaucoup plus qu'il ne crée mais, en l'état, il le fait avec suffisamment de discernement pour offrir un lot conséquent de morceaux de bravoure alliant spectacle et émotion autour de monstres parfois plus humains que leurs opposants. Ainsi, le terme "ennui" disparaît vite de notre vocabulaire le temps de la durée de ce sympathique divertissement et, même au-delà, on se surprend à avoir envie de retrouver plus tard cet univers et ses personnages dans une potentielle suite.
Pas si mal en fin de compte pour une recette dont on croyait connaître toutes les saveurs.

Bien que peu original en ce qui concerne son scénario ou sa mise en scène, "Love And Monsters" brille surtout pour son atmosphère post-apocalyptique remplie de créatures au character design détailler, ce qui nous change des virus et des zombies.

Je n'aurais pas parié un kopek sur ce Love and Monsters, de son titre original Monsters Problem. On ne rentrera pas dans les méandres du marketing visant à remplacer un titre anglais par un autre pour une clientèle française mais j'avoue que la typographie, rappelant les grandes heures du Word Art, associée à la simplicité enfantine de l'association des mots love et monsters, a pesé dans la balance.
Bien joué monsieur le commercial. Je m'incline.
Je m'incline car outre cette mise en avant de deux concepts qui ne semblaient rien avoir à faire ensemble jusqu'à un certain Shaun of the dead, le film ne possédait aucun argument en sa faveur. J'ignorais qui était Dylan O'Brien, seul représentant de l'humanité à mériter son nom sur l'affiche (sans rancune Michaël Rooker) et je n'avais aucune attente particulière pour ce film qui venait s'écraser dans ma liste de visionnage par l'intermédiaire de l'envie d'un de mes éclaireurs.
Pourtant, dès les premières minutes, quelque chose me tenait.
Avec la voix off de notre héros, on découvre une introduction griffonnée, rapide et efficace, expliquant avec un certain humour et un immense détachement bienvenu les causes de la quasi-extinction de l'humanité devant l'apparition de ces fameux monstres.
Le héros, espèce de bras cassé inadapté à ce nouveau monde hostile survit dans un bunker souterrain aux côtés d'autres rescapés jusqu'au moment où il va décider, malgré son espérance de vie limitée, de se confronter au grand air et de braver la faune locale pour rejoindre celle qu'il aimait et dont il avait été séparé quelques années plus tôt.
Alors on ne tient pas le pitch de l'année c'est indéniable, et pourtant, il faut avouer qu'on ne boudera pas notre plaisir durant ce voyage. La comédie prend pleinement le pas sur le côté anxiogène d'une telle aventure (sans en arriver à rire aux larmes) et assume son incohérence dans le fait que notre bonhomme n'aurait pas dû survivre plus d'une dizaine de minutes mais cela nous aurait tout de même privé de bons moments, de personnages sympathiques, de monstres monstrueux et impitoyables sur le papier, et de quelques bonnes idées dans l'esprit Zombieland, d'un chien, d'une robe rouge, d'une grenade, de lampions organiques, d'un robot futuriste au look aussi rétro qu'attachant et de quelques moments de bravoures improbables.
Pas de quoi casser 7 pattes à un cafard me dirait ces survivants de l'apocalypse mais un film rafraichissant, édulcoré, et qui ne se prend pas au sérieux sans se moquer du spectateur.

Quel agréable surprise. La seule déception que j'ai (bon d'accord, 2/3). Mais la plus grande part on va dire, c'est que je ne pourrait pas aller le voir au ciné. Car c'est clairement le genre de film qui m'aurait bien plus d'aller voir sur grand écran.

Alors, tout d'abord je vais dire les 2 ptite chose qui m'on décu (pour mieux rebondir). La première, c'est que le coté romance, et ceux malgré les excellent O'Brien/Henwick sont les partie les plus faible. Il est vrais, finalement on se concentre qu'a travers le regard (et l'espoir surtout), du perssonage d'O'Brien. Mais les partie romantique sont tellement banal (et vu 1000x ailleurs), qu'il est regrettable de ne pas avoir élever un peux plus de se coté la.

Et le second reproche, serait pour les créatures (dont j'ai adoré le visuel), qu'on aborde pas assez (et pour lequel ils se limite énormément). Le budget devait pas étre énorme non plus, mais c'est malgré tout un petit regret.

Autrement, j'ai adoré tout le reste. Notamment pour sont mélange des genre qui fonctionne trés bien. La comédie légère (et moins potache qu'un Zombieland, ensuite c'est chacun), du Survival, au film d'aventure, et même plusieurs partie émotionnel qui fonctionne superbement bien.

Dylan O'Brien prouve (encore), qu'il a les épaules pour porter un film (ou une série). Notamment dans le mélange de genre, sérieux ou comique, l'acteur a déja prouver a nombre de reprise qu'il était naturellement douer. Alors imaginer si il a entre les mains un bon scénario avec un bon réalisateur (ici, le réa se défend trés bien).

Certaine séquence sont bien maitriser, a ma grande surprise. Notamment dans les partie action voir sous tension. Oui bon, le tout est assez sage, mais il réussi quand même a bien emballer le tout, aider par O'Brien toujours a fond dans le perssonage OU les cascades (aider du chien ^^). Le tout est tenu et maitriser.

Les partie dramatique fonctionne trés bien, notamment 2 auquel je m'y attendez pas dit tout. Une avec sont meilleur ami (Boy), et l'autre avec un robot, qui est trés touchante, et fonctionne a merveille dans l'univers du film (que je voudrais voir prolonger avec plaisir).

Un autre gros atout, c'est le duo qu'il forme avec sont chien "Boy". Oui je l'avoue, ça m'a rappelé le film Je Suis une Légende avec Smith. Et comme ce dernier avec sont chien, l'alchimie est parfaite, et fonctionne a merveille. D'ailleurs un film juste avec eux deux, ne m'aurait clairement pas déplus, et je suis sur que ça aurait tout aussi bien marché.

Les personnages secondaires fonctionne assez bien (pour le temps de présence qu'ils/elles ont). Que ça soit Michael Rooker (éternel second rôle, mais gueule connu de tous), ou encore Jessica Henwick (Iron Fist et futur Star de Matrix 4 et Godzilla 3). Charmante et charismatique a souhait. Surtout quand la partie romantique est laisser de coté, pour elle ou pour lui.

Bref, oui j'ai vraiment passé un super moment devant ce film. Je pense que j'avais besoin de ce genre de films, du genre, avec un trés bon casting, et qui nous pousse sois même a nous dépasser, prendre du courage pour ce lancer dans l'aventure (ou juste se dépasser).

Une suite me ferait trés plaisir (avec justement plus d'exploration de l'univers et des Monstres).

Une belle trouvaille pour un film post-apocalyptique, les monstres sont terribles mais l'histoire est un peu légère.

Plaisant, un peu dans la lignée d'un Zombieland mais avec des insectes/montres mutants.. On ne s'ennuie pas une seconde, tout ça est certes par moment très cliché, mais c'est le genre de film pop corn qui fait très bien le travail.

Vraiment, ne vous attendez pas à un chef d'oeuvre mais à un divertissement familial . Les monstres sont tellement gros qu'on a du mal à y croire mais ils se déplacent bien et ont des aptitudes spéciales comme le crabe géant qui semble intelligent. Le chien apporte beaucoup au film et plaira aux plus jeunes. Le stress n'est pas très important même si les grosses bêtes ont de gros appétits !

"Love and Monsters" se déroule dans un monde post-apocalyptique où 95% de la population a été anéantie par des créatures mutantes. Les survivants vivent reclus dans des bunkers et forment des colonies. Joel, l'un des survivants, décide de quitter sa communauté pour aller rejoindre sa petite-amie qu'il n'a pas vue depuis sept ans. Une décision risquée, car elle se trouve à plusieurs dizaines de kilomètres de lui et parce qu'il n'est pas le plus doué pour survivre seul dans la nature. On peut voir cela comme un voyage initiatique au cours duquel Joel va faire des rencontres plus ou moins marquantes. Des rencontres qui ponctuent un récit qui a tendance à être trop linéaire, ce qui est le plus gros défaut du film selon moi. En même temps, on parle d'un voyage d'un point A à un point B, donc il y a une certaine logique à cela, mais bon... De plus, il y a une certaine redondance dans les faits avec un affrontement suivi d'une rencontre et ainsi de suite. Pour autant, et même si la prise de risque est minime, Michael Matthews arrive à faire un petit film d'aventures sympathique. Les créatures sont variées et les personnages sont attachants pour la plupart. J'ai beaucoup le passage qui suit la rencontre avec Clyde et la petite Minnow. Un moment très attendrissant. Au final, c'est pas mal avec notamment une dernière partie bien divertissante.

Il y a un peu de Zombieland, du Choc des Titans mais aussi de Spielberg et le 2nd degré rend l'aventure super agréable, sans compter que les monstres sont fantastiques. Ce teen movie en mode survie se révèle être une excellente surprise !

Agréable surprise que ce petit film sans prétention, assez bien foutu et plutôt efficace. Le personnage principal est attachant, l'environnement fonctionne bien et le rythme nous emporte dans une quête pas très originale mais malgré tout prenante. On en vient presque à espérer un second volet, tant cette petite friandise régressive est plaisante.

J'ai 46 ans et franchement!!! J'ai kiffé grave.
J'ai retrouver dans ce film, l'esprit de Gremlins, goonies, l'histoire sans fin, Willow, Jack Burton.
Enfin!!! Franchement !!! Cela fait du bien à l'Âme...

Monstrueusement déjà-vu. Dylan O'Brien qui tente de s'échapper d'un bunker en évitant les monstres sur son chemin... Non, on ne parle pas de Le Labyrinthe, mais de Love and Monsters, une œuvre d'anticipation qui nous voit dans un futur bien triste, peuplé de bestioles dangereuses en tous genres, mixes contre-nature entre la faune et la flore qui n'a qu'une obsession : manger les gens. Le bestiaire du film est vraiment réussi (le crabe-algues, l'escargot-forêt, l'iule bizarre et le crapaud hideux...) surtout sublimé par les effets spéciaux des studios Amazon, soit ces effets numériques très riches en détails, à l'animation soignée et qui font moins faux que la plupart des fonds verts des autres firmes (même Disney, au budget pourtant plus conséquent sur les effets numériques dans ses films "live"). Le réel atout de Love and Monsters se trouve là, car autrement, on tombe dans le manque d'originalité le plus criant : encore un monde futuriste de bestioles géantes, encore des jeunes enfermés pour échapper à l'Apocalypse, encore un voyage initiatique à la "Homère" (pour retrouver sa Belle, mais au final en être grandi par les épreuves, etc... Oui, tellement classique que cela en devient un cliché) et un combat final plein de bons sentiments (oh, les créatures ont un cœur... Pffff). Le film est long avec ses 1h50 qui tournent sur un scénario qui nous semble sans arrêt déjà-vu ailleurs (sans parler des règles pour survivre du jeune homme qui nous rappellent méchamment Bienvenue à Zombiland), le jeu d'acteurs n'est pas à la hauteur de nos attentes, et la résolution nous déçoit carrément (" spoiler: il n'a pas pu avoir sa Dulcinée
, mais il est devenu un homme accompli"... De notre côté, cela donne : "Tout ça pour se faire rembarrer ? Remboursé."). Les ados amateurs de Le Labyrinthe devraient y trouver leur compte, les autres auront tout de même un bestiaire soigné à regarder.

Le scénario est aussi plat... qu'une crêpe ? En gros, un jeune homme veut retrouver sa dulcinée sur une terre où les insectes, batraciens et autres bestioles à sang froid sont devenus gigantesques à cause de la radioactivité dégagée par des missiles qui avaient pour but de détruire un astéroïde se dirigeant vers la terre. Voilà... il rencontrera un vieillard et une petite fille... et aussi un robot. Mais ces personnages n'apportent absolument rien à l'histoire sauf une ou deux petites anecdotes mais qui ne modifiera en rien la volonté de notre jeune héros d'aller retrouver sa copine. Les crapauds et autres insectes géants sont bien réalisés mais se comptent sur les doigts d'une main. Un mille-pattes, des vers, le crapaud, un crabe et une sorte de mante religieuse. Bref, je me suis vraiment ennuyé. Ce n'est pas palpitant. Je l'ai regardé en 3 fois.

Les mystères du monde comptaient la pizza hawaïenne, l'utilité des 4 shampooing différents de ma cousine et les films d'Adam Sandler. Il faut désormais lui rajouter le 92% de RT pour Love & Monsters.

- Cette critique contient des spoilers -

Ce nouveau survival post-apocalyptique décalé "inspiré" de Zombieland est symptomatique de ce que j'ai de plus en plus de mal à accepter. Pourquoi les films divertissants, qui proposent de beaux voyages et disposent des plus gros budgets sont ils si stupides ?
Je pose sincèrement la question. Je ne comprend pas. Ce n'est pas un problème de compétence, ces gens sont des professionnels intelligents qui savent raconter des histoires. Cela ne leur coute pas plus cher de faire des films un peu près crédible.
Pourquoi se saborder avec des scènes aussi stupides ? Quel est leur intérêt ? Love and Monster est une longue (et sadique) succession d'erreur mais prenons un passage précis : comment peut-on ne pas trouver stupide que Joel (qui joue une crevette apeurée avec 30kg de muscles en trop) lise tout en marchant ? Alors certes c'est pour montrer son côté rêveur et maladroit mais vous avez déjà essayé de marcher en lisant ? C'est juste impossible. Alors imaginez sans chemin ni piste et surtout dans une nature inconnue dans laquelle on nous rabâche depuis 30min que l'on y risque la mort à chaque pas ?! Comment croire à la dangerosité de l'environnement avec une scène pareille ? Ce film passe son temps à détruire tout ce qu'il construit. Une scène plus tard Joel est sauvé car Woody Harrelson Lidl et sa Little Rock aux cheveux sales passaient par là juste au bon moment... Admettons. Mais pourquoi vont ils gaspiller une grenade dans le trou ? Les limaces vont les pourchasser en rampant ? Non alors pourquoi cette scène ? Déjà elle ne sert à rien mais en plus elle ruine les personnages du duo qui sont sensés être des baroudeurs expérimentés. Pire elle bousille quelques minutes plus tard la scène "émouvante" dans laquelle le vieux briscard lègue une grenade à notre crétin au grand cœur. Cela devrait être un don signifiant, symbolisant la confiance et l'affection qui les unit désormais. Mais comme on en a gaspillé une pour rien cette scène n'a, comme la grenade, plus aucune valeur.
Ce film est nul ! Rien ne marche. Comment vous expliquez que mon personnage favori est le clébard ? Et pourtant même lui, ils n'ont rien trouvé de mieux que de le dresser à être stupide ! parce que croyez moi si un scolopendre de 15m sort du sol, un chien ça reste pas caché sous un pédalo à tête de canard (ce qui ne prend pas plus longtemps à fabriquer). Je garde une scène presque poétique : celle les méduses et un plan qui claque : le lancer de grenade dans la gueule du monstr, il n'y a rien d'autre à sauver d'un film qui laisse peu d'espoir : il aura une suite.