Avis : Love And Monsters - Page 7

Film très divertissant doté d'un bestiaire sympas et porté par un acteur attachant et d'une réalisation efficace dans les scènes d'actions. Très bonne surprise de l'année.

J'ai vraiment aimer comédie fantastique amour courage tous tous ce que j'aime , la presence de Dylan O'Brien fait également beaucoup dans show jeux d'acteur excellent j'adore 😍

Il aurait été digne d’intérêt que la romance, fil conducteur de tout le récit en ce qu’elle met en marche le héros, se délite pour de bon et laisse ce dernier bredouille, bien plus que ce retournement de situation ultime qui évacue la surprise et la fraîcheur d’une histoire guère originale. Car l’errance extérieure de Joel, si elle lui permet de quitter sa passivité pour l’initier à la survie en milieu hostile et affronter une existence sur laquelle il ne faisait que glisser, n’est pas sans rappeler la fuite du harem dans le désert de Mad Max : Fury Road (2015), jusqu’à se heurter au mur qui conduit les personnages à rebrousser chemin. Il s’agit dans les deux cas de profiter d’une brèche pour s’enfuir droit devant – ni à gauche ni à droite –, de foncer dans le tas en s’accrochant à un idéal, une terre promise, un amour promis. Love and Monsters n’a pas ce culot et paraît obsédé par le récit d’apprentissage qu’il installe, conventionnel et ampoulé, qui voit à terme renaître le grand adolescent en adulte responsable et fort. La question de la virilité occupe ici une place de choix, puisque Joel n’a de cesse d’être critiqué pour sa peur, ses cris « de fille » et son émotivité, il n’a pas de muscles, même s’il prétend le contraire à son amoureuse pour plaisanter. Caractéristiques aussitôt exposées aussitôt dévalorisées, quoique la communication avec un crabe géant rétablisse enfin une once d’humanité et de sensibilité dans un corps lancé dans un entraînement de type militaire à la Rambo. Le long métrage de Michael Matthews se dérobe ainsi trop facilement devant l’idéologie qu’il défend : il enrobe sa leçon de survie d’un sucre teen movie malvenu avec moult chansons vintage et un second degré permanent, à vrai dire horripilant, alors que ladite leçon respecte en tout point le bornage d’un film d’action lambda, rejouant même le ravissement de la femme aimée qui, d’une motivation idéale et abstraite, mute en trophée dont on se pare. Toute la profondeur d’Aimee, tout son tourment, toute sa douleur s’effacent quand elle contemple la puissance de Joel, selon d’idée qu’une femme ne peut aimer un homme que s’il la sauve d’un grand danger. Pourtant, si la quête ne surprend pas et se montre quelque peu problématique, le bestiaire proposé par Love and Monsters mérite le coup d’œil : les créatures, à mi-chemin entre l’animal et le végétal, évoquent étrangement l’esthétique du peintre Giuseppe Arcimboldo ; leur animation s’avère fort convaincante et donne lieu à des séquences d’action réussies. De quoi justifier le visionnage de ce petit film divertissant.

Petit film d'aventure familial à l'eau de rose. Personnages et univers sont attachants, le rythme est bien fourni, pour un produit final se laissant facilement regarder.

A découvrir au moins une fois.

road trip au pays des insectes XXL , original et dynamique. les péripéties d'un héros malgré lui , un peureux devenu un combattant à travers les aventures.

Scène d'action gentille mais efficace. Effet spéciaux plutôt impressionnant. Personnage de série B débile, infantile et satirique, plus ou moins intrigant et attachant. Histoire bateau et creuse tendance bâillement/20. Ton jovial nunuche et inoffensif qui se croit drôle et malin, et qui me fait dire que moi aussi, je suis trop vieux pour ces c... . Et pour couronner le tout, encore un film dont l'histoire n'achève pas grand chose des intrigues qu'il a ouvert, et qui sous prétexte de vouloir lancer une franchise prolixe, ne te donne pas plus de satisfaction que le premier épisode d'un vieux soap opéra brésilien à cliffhanger des années 80. Bref, au final c'est un gros meh, que j'aurais totalement oublié dès demain. Faut arrêter de croire que c'est cool, de créer des hybrides forcés où la greffe a peu de chance de prendre, entre romcom adolescente routinière, et blockbuster fantaisiste mais sans prise de risque narrative.

C’est loin d’être un film exceptionnel, c’est loin aussi d’être une nullité absolue. En fait, c’est pas terrible, mais ça reste divertissant, avec un pitch très simple : qu’est-ce que tu serais prêt à faire par amour ? Mais bon, ça reste quand même pas ouf.

En ce qui concerne la réalisation, la mise en scène présente le minimum syndical ; c’est-à-dire, des effets spéciaux à la hauteur du “Retour de la momie”, aucun plan tape à l’oeil et une image très industriel (tout ça sent le fond vert et le tournage en studios). La musique accompagne toujours le protagoniste, mais elle n’apporte rien si ce n’est du remplissage auditif. La réalisation reste très homogène et manque d'originalité.

Sinon, en ce qui concerne le scénario, là par contre c’est plus qu’un manque d'originalité qu’il y a ; c’est du vue et revue. Même si l’univers est chouette et a du potentiel, le récit n'est sacrément pas intéressant et les personnages manquent à peu près tous de profondeur. Le rythme est trop lent mais le récit avance trop vite, il y a énormément de moments creux qu’on peut oublier.

Ce n’est pas un film que je conseille, c’est presque une perte de temps.

Le film Love and Monsters, proposé par la plateforme Netflix, se montre comme une amusante comédie d’aventure. À la fois plaisant et dépaysant, le long-métrage porté par Dylan O'Brien innove le genre post apocalyptique par ses créatures monstrueuses plus vraies que nature. Tandis que le scénario, bien que peu surprenant et très similaire à la série « Daybreak » disponible sur la plateforme, s’avère plutôt efficace pour passer un bon moment. Cependant, la conclusion qui semble assez précipitée, bâcle quelque peu la fin du film. Dans l’ensemble, la production qui propose d’excellents effets spéciaux, d’attachants personnages et une histoire assez touchante mérite bien le coup d’œil.
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14,5/20
Critique sur Love and Monsters (film)
Vue le 06.05.2021 sur Netflix

Initialement prévu pour le cinéma, "Love And Monsters" s’est finalement retrouvé sur une plateforme de streaming, comme beaucoup de projets de cette époque. Cela pouvait laisser présager le pire au vu des conditions de sa sortie, mais le long-métrage avait l’air assez intéressant au niveau de son univers et de son casting. Et finalement, je vous avoue avoir passé un très bon moment face à celui-ci ! Servi par univers un poil ridicule (il faut le reconnaître, l’introduction nous présente le postulat de départ, mais tout cela semble vraiment ridicule et un peu dur à croire), on pouvait facilement redouter un ensemble un peu faible et un peu niais, uniquement là pour les plus jeunes. On nous ressort un acteur principal adepte du genre et on nous propose un scénario basé sur une romance à l’eau de rose. Cependant, ces éléments ont beau être là pour attirer le jeune public, ils ne sont pas forcément mauvais pour autant. Dylan O’Brien offre une prestation plutôt convaincante pour commencer, et campe un personnage assez attachant, comme tous ceux du film dans l’ensemble. Gros coup de cœur pour le chien Boy, qui est extrêmement attachant et qui réagit presque comme un humain, j’ai beaucoup aimé son rôle dans le film. Quant à ce scénario, le postulat de base est certes très classique et très cliché, mais il est finalement plus complexe que cela et fonctionne bien. Au-delà de la romance un peu facile, l’objectif principal du projet est de développer notre héros, lui faire apprendre quelque chose. En cela, on retrouve un peu le même genre de développement que pour le film "28 jours plus tard". On découvre un personnage assez faible, mais qui, par ces rencontres et les différentes péripéties qu’il va vivre, va s’endurcir et le faire devenir un héros fort et courageux. Le développement sera vraiment fait de manière intéressante, pas seulement par l’action, mais aussi par les dialogues avec les autres personnages. Il va apprendre le courage, le dépassement de soi, grâce à chaque personne qu’il va rencontrer. On ressent vraiment son évolution au sein du long-métrage, c’est fait de manière assez linéaire et assez appréciable. Sans que cela ne prenne forcément le pas sur le reste pour autant, le film reste quand même un divertissement et il remplit d’ailleurs parfaitement son rôle. Les scènes d’action sont toutes très bonnes et les monstres sont tous très bien fait, avec des designs assez intéressants. Le seul défaut de l’œuvre va venir de sa conclusion à mon sens. spoiler: Déjà, le fait de voir notre héros regretté son ancienne colonie ne fonctionne pas vraiment. On a eu peu de scènes où ils interagissaient ensemble, on a donc du mal à ressentir leurs liens. Et ensuite, cette conclusion avec les "pirates" sort un peu de nulle part et semble ne pas servir à grand-chose au sein du film. C’est potentiellement pour finir sur une grosse scène d’action et/ou pour montrer l’évolution de notre héros, mais cela n’empêche que l’ensemble arrive vraiment comme un cheveu sur la soupe.
En bref, hormis un final un peu décevant, j’ai beaucoup apprécié mon visionnage. Franchement, cet univers a du potentiel et je serai assez curieux de voir ce qui pourrait être fait dans une éventuelle suite. Pour conclure, un film pour adolescents assez bien mené !

Film à voir mais assez surcoté je trouve.
L'histoire est assez agréable mais rien d'exceptionnelle, les personnages ne sont pas supers attachants, si ce n'est le chien, et l'amour vraiment pas mis en valeur.
Dommage, il avait les qualités pour prétendre à beaucoup mieux! 3/5

C'est un super film vraiment pas mal les scènes d'actions et d'effets speciaux sont excellentes le casting est top tout est bon a regarder !!!

J'ai été très agréablement surpris par ce film, à la fois drôle et assez touchant. Bien sûr il faut adhérer à ce type d'histoire mais l'approche et assez originale (et cela change enfin des zombies). J'espère qu'il va y avoir une suite, la fin donne envie d'en savoir plus.

Film mignon , bien tourné , avec un acteur principal très talentueux , pareil pour le petit chien ! Histoire originale et prenante, décors et effets sympa, mais il manque quand même ce petit truc qui fais que.

Prenez ‘Zombieland et son univers post-apo, remplacez les morts-vivants par des insectes et batraciens montés en graine et voilà, vous tenez votre ‘Love and monsters’, odyssée initiatique d’un ado maladroit pour rallier le bunker où aurait survécu son amour d’avant la chute de la civilisation. Il n’y aurait donc rien de très original à tirer du film, si ce n’est des monstres géants visuellement très bien fichus alors que le projet fait par ailleurs preuve d’une évidente modestie ? Non, définitivement rien d’original...mais à bien y regarder, quand le cinéma de genre américain mainstream a-t-il été original pour la dernière fois ? Aujourd’hui, au-delà de qualités proprement cinématographiques, ce n’est plus tellement l’intelligence du projet qui séduit mais l’état d’esprit dans lequel il a été conçu. Je n’ai d’ailleurs pas été tout à fait précis avec ma référence à ‘Zombieland’ : le second volet de cette franchise était agréable mais il n’était aussi que l’application scrupuleuse de ce qui avait fonctionné dans le précédent dix ans plus tôt ; il s’agissait donc d’une démarche empreinte d’ironie post-moderne vis-à-vis de l’ironie post-moderne du premier volet, mais aussi d’opportunisme, voire même de cynisme. Alors que ‘Zombieland’ premier du nom, justement...il s’en dégageait une irrésistible spontanéité, une certaine innocence même, avec ces tentatives d’humour méta dont personne ne savait comment elles allaient être perçues : on peut discuter l’originalité, on peut ergoter sur le savoir-faire mais en 2009, ‘Welcome to Zombieland’ était “Fresh””. Et c’est exactement la même impression qui se dégage de ‘Love & monsters’, au-delà de ses limitations, de son peu d’ambition et de ses maladresses : un truc sincère, un truc qui ne recoupe les clichés du genre que par inadvertance, un truc qui a juste ce qu’il faut de naïveté et de bons sentiments pour ne pas devenir le perdreau filmique de l’année, et juste ce qu’il faut de violence et de trucs gluants pour marquer les jeunes spectateurs : en résumé, une production Amblin arrivée avec 35 ans de retard. N’étant moi-même pas pas né de la dernière pluie, je sais que la sincérité n’est qu’un choix de ciblage et une posture parmi d’autres mais si le cinéma est l’art de l’illusion, alors celle-ci me convient tout à fait.

Il y a beaucoup de similitudes entre Love And Monsters et Zombie Land même si certaines personnes ont suggéré que ce film est un peu plus orienté vers la famille. Je pense que les similitudes résident dans le fait que les deux films se déroulent dans un paysage post-apocalyptique et que les deux films sont assez légers et ont pour personnage principal un individu plutôt geek. Je ne considère pas qu'il s'agisse d'un film à mourir de rire pas comme Zombieland que je n'avais de toute façon pas aimé. Par exemple j'ai beaucoup aimé le chien surtout quand tout le monde s'y réfère comme à un garçon. En fait le chien était un ajout vraiment cool a l'histoire surtout qu'il était à peu près aussi excentrique que certains des personnages. Malgré quelque défauts j'ai bien aimé ce film d'autant plus que comme le suggère le titre il parle d'amour et de la façon dont l'amour vous fait faire des choses assez stupides comme traverser un terrain vague infesté de monstres à la recherche de votre amour perdu même si celui-ci ne vous aime plus forcément ça m'a rappelé mes gaffes d'adolescent. Je suppose qu'il s'agit aussi de prendre une certaine forme de responsabilité et de voir comment nos décisions peuvent définir nos personnages surtout si nous faisons quelque chose de dangereux comme traverser un royaume infesté de monstres. Cependant comme je l'ai indiqué il s'agit d'un film plutôt cool et c'est certainement un film que j'aurais fini par regarder s'il était dans les cinémas dans mon pays...