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    Aimer, boire et chanter
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    benoitG80
    benoitG80

    3 325 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2014
    "Aimer, boire et chanter" tout en étant le dernier Alain Resnais, est aussi une réussite et un pur plaisir cinématographique, totalement dans l'esprit de ce réalisateur disparu !
    Un peu comme le sont les petits paquets dans les grands, ou les poupées russes emboitées, on se trouve face à une pièce de théâtre adaptée au cinéma sous une forme, on ne peut plus théâtrale dans laquelle les comédiens répètent eux-mêmes une pièce de théâtre !
    Après, un début où tout semble artificiel au possible, on entre dans cette histoire petit à petit et on se prend à apprécier tous ces petits procédés scénaristiques qu'utilise Alain Resnais avec beaucoup de finesse et de drôlerie !
    L'idée des paysages qui deviennent des dessins de BD, puis finalement des décors très symboliques et reconstitués, est également excellente.
    Reste l'essentiel, cette histoire qui gravite autour de George, mystérieux et important personnage manipulateur, que l'on a envie de découvrir tant on parle de lui en créant dans tous les cas, un sacré émoi chez ces trois couples de comédiens, chacun plongé d'ailleurs dans des problématiques personnelles !
    C'est donc l'évolution des rapports des uns, des unes et des autres qui devient très amusant à suivre avec tous ces quiproquos et embrouilles qui s'en suivent...
    On s'amuse de voir tous ces plans sur la comète que se font ces trois femmes et la chute est franchement bien trouvée !
    Tous les comédiens semblent se régaler de leur propre rôles et Michel Vuillermoz en particulier, est vraiment épatant...
    Malgré le thème de la mort en arrière-plan, un film très frais où tout pétille à souhait de la forme au fond, avec ces décors légers et inconsistants, faits de bric et de broc, et cette histoire de vaudeville revisité telle une farce !
    On pense ainsi à l'excellent "Smoking, No smoking" mais on oublie aussi du reste, le moins bon (à mon avis) "Les Herbes folles"...
    Et donc pour conclure, un dernier film très réussi avec beaucoup de malice, d'espièglerie et de légèreté pour nous ravir assurément au plus haut point !!!
    Zoé B.
    Zoé B.

    443 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mars 2014
    Alain Resnais aura travaillé jusqu’au bout. Et quand la mort est venue le cueillir ce 1er mars, à 91 ans, après quelques 65 années de carrière, il se projetait déjà dans un nouveau film. Dans plusieurs même - son carton à idées, paraît-il, était plein. Je veux croire que c’est cette exceptionnelle longévité, cette faim de cinéma jamais rassasiée, qui a motivé les jurés du prix Alfred Bauer à la dernière Berlinale. Ledit prix est censé récompenser "un film ouvrant de nouvelles perspectives", et j’avoue qu’en sortant de projection j’ai longtemps cherché lesquelles. Ce ne pouvait pas être l’audace du dispositif de tournage (des comédiens devant un décor ultra stylisé, dépouillé à l’extrème), "Thérèse" et "Drawing by numbers" étant déjà passés par là. Pas plus que le mélange des genres (ici le mix cinéma, théâtre, musique et bande dessinée), Resnais l’ayant déjà pratiqué et de façon moins minimaliste. Alors quoi ?!.. Et puis j’ai trouvé, enfin je crois, je vous livre le truc pour ce qu’il est : On peut faire un film d’une absolue laideur, le cinéma parfois est plus fort, quelque chose continue de passer ! Ça en ouvre des perspectives, non ?! "Aimer boire et chanter" est cet objet paradoxal. D’emblée, le générique annonce la couleur : Plus moche, y’a pas. Une image fixe d’une petite route du Yorkshire, une diapo tremblante sur laquelle un méchant bandeau noir (RIP ?) voit défiler les principaux crédits, au rythme de la musique espiègle de Mark Snow. Première cadence : on s’approche d’une maison et hop, zoom dans un dessin de Blutch, et rehop on passe en studio. Décor en toc (pelouse et fleurs artificielles, bois et carton, toiles peintes, les portes des maisons s’ouvrent comme l’arrière-réserve de mon Franprix), je sais c’est exprès, mais la lumière de Dominique Bouilleret fait bien le reste – tout le monde ne peut pas être Eric Gautier. La mise en scène est réduite au minimum, se reposant sur son canevas et répétant pour chaque scène le même motif, route/maison/dessin/studio. Manifestement, Alain Resnais ne s’intéresse qu’à ses acteurs. Il les filme très plan plan - le découpage est d’une surprenante économie, accentuant s’il en était encore besoin l’évidence du théâtre filmé. De temps à autre, un gros plan fait un sort à la plus belle tirade : Le comédien est filmé pleine face, sur un fond crayonné de Blutch du plus terrible effet. Ces images sont actuellement ce qu’on peut voir de pire sur un grand écran, de la vidéo comme on n’en fait plus, le genre d’antipub à vous faire fuir les labos et autres boites de FX qui ont collaboré à ce dernier Resnais. Tant de laideur… et pourtant, je l’ai dit, quelque chose passe. Le cinéma c’est du jeu. Et si cette fois les bricolages ludiques du cinéaste, son obsession à titiller la forme, échouent aussi visiblement, son attention aux acteurs continue de porter. Super investi, très inventif aussi, son remarquable sextet (mention particulière à la nouvelle venue, Sandrine Kiberlain) joue avec une jubilation communicative cette partition d’un autre âge. Le dernier Resnais est un film mineur, mais c’est le dernier et je m’en désole.
    Jmartine
    Jmartine

    151 abonnés 654 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 mars 2014
    J'ai ressenti un profond ennui en regardant de film pourtant encensé par la critique..comment masquer dans des décors de théâtre aussi laids et artificiels ( jusqu'aux nains de jardin) une campagne anglaise aussi magnifique que l'on entrevoit hélas que par instant....comment faire un film qui n'est que du théâtre filmé à l'argument aussi insipide, ce Georges que l'on ne verra jamais ...déjà "Vous n'avez encore rien vu" était limite, mais là on atteint le voyage au bout de l'ennui...et les critiques sont vraiment indulgents pour ce vieux monsieur qui vient de nous quitter
    pierre72
    pierre72

    126 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 mars 2014
    Le dernier film d'Alain Resnais est encore du théâtre filmé et, pour la troisième fois, une adaptation choisie dans l'oeuvre du dramaturge anglais Alan Ayckbourn. Le challenge est difficile. La pièce n'est pas fameuse et le réalisateur a déjà pas mal exploré et expérimenté ce genre de captation.
    On retrouve les éléments qui figuraient déjà dans "Smocking/ No smocking" : la campagne anglaise à différentes saisons, des décors un soupçon trop clinquants et volontairement minimalistes, et des illustrations fournies par une pointure chic du monde de la bande-dessinée (Floc'h est remplacé aujourd'hui par Blutch, très en vogue ces temps-ci ). La nouveauté cette fois réside dans l'introduction de quelques plans réels du comté de York où se déroule l'action, mais surtout de ces grandes bâches peintes qui emplissent le fond de l'écran (de la scène ?) et au travers desquelles les acteurs se glissent , apparaissant et disparaissant avec fluidité. Et pour compléter ce côté inventif, Alain Resnais ne résiste pas au plaisir d'utiliser de gros plans de ses acteurs filmés sur un quadrillage blanc et noir et de nous offrir deux courtes séquences avec une taupe en peluche sortant de terre au début du film pour y retourner à la fin. On peut y voir une propre représentation du cinéaste qui a su observer l'humanité de moultes façons depuis plus de 60 ans et nous quitte en s'enterrant tout en gardant un oeil malicieux.
    L'originalité d'"Aimer, boire et chanter" est perceptible uniquement dans le dispositif installé, le film, reposant sur un récit assez conventionnel, ne bouscule guère. Les acteurs posés dans ce décorum très factice, éclairés très artificiellement sont au diapason : ils surjouent un peu.
    On est partagé entre intérêt vague et des moments d'agacement. L'oeil, alors vagabonde un peu, trouve ici ou là quelques éléments qui peuvent apparaître comme symboliques. Ainsi, une des rares scènes d'intérieur, au décor très nu, mettant en scène Dussolier (au rôle anecdotique) et Sandrine Kiberlain, fait dire à un personnage revenant d'une représentation théâtrale, qu'il s'est ennuyé, que la prochaine fois, il ira au cinéma ! (mais peut être pas voir du théâtre filmé par Resnais). Et bien sûr, on ne peut que s'interroger, et être un rien ému, lors du dernier plan du film, la caméra surplombant une tombe, les acteurs jetant une dernière fleur... Impression de testament cinématographique comme si le réalisateur pressentait sa fin proche.
    La fin sur le blog
    alain-92
    alain-92

    307 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2014
    Pour ce dernier voyage, Alain Resnais nous invite dans la campagne anglaise toute entière découpée dans le carton.

    Pour plus de légèreté, le titre du film reprend celui d'une valse de Johann Strauss et quelques mesures accompagnent l'ensemble. La mort, une fois encore, est bien présente dans l'œuvre ultime du cinéaste. Mais ici, un mort qui donne la pêche. Un mort qui n'en finit pas de séduire.

    Une taupe en peluche, aussi, qui fait penser a l'œil malicieux du réalisateur.

    Dans une interview, Bruno Podalydès qualifie le look de Resnais de "rock". J'acquiesce. Ce grand Monsieur a gardé une âme d'enfant pour mieux nous faire partager son monde enchanté qui ne finira pas de séduire.

    Ici, les portes ne claquent pas comme dans un vaudeville à une ou deux exceptions près, elles volent. Simples toiles peintes pour les figurer. Pelouse artificielle pour mieux se marier avec une multitude de fleurs toutes aussi factices, ainsi que les tenues de Sabine Azéma. Le décor est planté.

    Les fidèles acteurs, auxquels le cinéaste rend, une fois encore un bel hommage, n'ont plus qu'à se laisser embarquer dans cet univers si particulier. Ils y excellent tous avec en tête, le formidable Michel Vuillermoz. Sandrine Kiberlain, toute nouvelle de la "troupe", y trouve une juste place.

    Peut-être pas le meilleur film. Il n'empêche. Aimer, boire et chanter a reçu lors de la dernière Berlinale le prix Alfred Bauer. Une récompense à celui qui offre de nouvelles perspectives, ou une vision esthétique novatrice et singulière. Magnifique récompense pour le dernier film d'un grand Monsieur du cinéma.
    traversay1
    traversay1

    3 142 abonnés 4 634 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2014
    Doit-on être plus indulgent pour Aimer, boire et chanter sous prétexte qu'il s'agit d'une oeuvre posthume, le dernier film d'Alain Resnais, dans tous les sens du terme. Evidemment non et il serait abusif de le considérer comme son long-métrage le plus réussi. Mais dans le sens où il est l'aboutissement d'une carrière marquée par la volonté de mêler théâtre, BD, musique, entre autres arts, au cinéma, il est passionnant à plus d'un titre. Ne serait-ce que pour cette inventivité et cette jubilation à mettre en bouche des dialogues sur mesure pour des acteurs qu'il adore. On connait la chanson mais la mélodie n'est jamais tout à fait la même ni tout à fait une autre chez Resnais et, au-côté de sa troupe habituelle, il est réjouissant de voir Vuillermoz et surtout Kiberlain s'intégrer parfaitement et talentueusement. Le film est certes parfois répétitif dans son dispositif volontairement artificiel mais ce vaudeville qui explore les entrelacs de la vie de couple avec pour héros un personnage invisible ne manque pas de sel. Et la dernière scène, prémonitoire, est véritablement bouleversante.
    Corbett
    Corbett

    24 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mars 2014
    Superbe ! Drôle, inventif, original, un Resnais grand cru.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 26 mars 2014
    Film assez ennuyeux tire d'une pièce sans intérêt. Loin, très loin des très beaux Smoking/No smoking et Cœurs, films tirés aussi de pièces de l'auteur anglais Alan Ayckbourn.
    cylon86
    cylon86

    2 277 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mars 2014
    Pour son dernier film, Alain Resnais adapte une nouvelle fois une pièce d'Alan Ayckbourn et nous régale. Les décors sont minimalistes et les acteurs sont savoureux (en particulier Michel Vuillermoz, en très grande forme), interprétant tous des personnages concernés par George, l'homme qu'on ne verra jamais, et qui gravement malade, sème la zizanie dans trois couples car chacune des femmes a un faible pour lui. Comme à son habitude, Resnais se fait plaisir, semblant être toujours en forme quand il s'agit de filmer du théâtre, capable de le faire en assumant des effets de mise en scène dont il a le secret. Hélas, le cinéaste tire sa révérence avec un film certes plaisant, mais dont la limite se situe justement dans son minimalisme, empêchant l'intrigue de vraiment décoller. On ne niera pas le talent, il est là, mais on regrettera simplement de ne pas s'amuser autant qu'on l'aurait voulu.
    LALALALALERE
    LALALALALERE

    13 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 avril 2014
    Le film de Resnais avec des faux décors urticants, oscille entre Au théâtre ce soir et Plus belle la vie, avec des establishings en dessin répétitifs et des plans serrés avec du quadrillage autour de la tête de l'acteur. C'est sans doute cela la "nouveauté" stylistique et la révolution du langage !
    Quant à l'argument, vous vous rendez compte, c'est : est-ce qu'on va partir en vacances avec Georges ? Tout ça pour découvrir comme Candide qu'on est mieux à cultiver son jardin ! C'est se foutre un peu du monde !
    Bref, panne de discours, langage cinématographique de bébé, même les acteurs récitent : ils sont tous mauvais, Dussolier en tête, en bûcheron qui ne donne même pas un coup de pied crédible dans une bûche de carton pâte et Kiberlain qui récite son texte de façon flagrante. Les critiques sont tombés sur la tête devant cet étron. Heureusement, que le ridicule ne tue pas. Et puis si...
    Alice L
    Alice L

    154 abonnés 205 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mars 2014
    Un film d'une intelligence et d'une drolerie infinie, Resnais rajeunit à chaque film et nous en offre un parfait. Aussi divertissant qu'intéressant, bourrée d'inventivité et portée par une mise en scène novatrice. Les acteurs sont tous géniaux et émouvants.
    Alain D.
    Alain D.

    505 abonnés 3 212 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 octobre 2014
    Un film étrange et intimiste contant les "démêlés" sentimentaux de trois femmes...
    Dialogues réalistes, profonds. BOF originale et riche, décors et dessins riches en couleurs, distribution excellente : J'ai beaucoup apprécié le jeu des couples Sabine Azéma / Hippolyte Girardot et Sandrine Kiberlain / André Dussollier.
    Au début de l'histoire, Le rythme très lent m'a empêché d'adhérer à cette pièce de théâtre filmée. Un scénario un peu trop léger pour moi.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 27 mars 2014
    Formellement assez déroutant, ce vaudeville est loin d’être toujours passionnant. Les acteurs prennent visiblement un malin plaisir à évoluer dans ces drôles de décors et dans cette intrigue parfois assez cocasse. Mais ça ne dépasse jamais vraiment ce cadre et c’est un peu dommage…
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 mars 2014
    Je déconseille vivement! On s'ennuie du début à la fin.
    Je ne comprends pas l'intérêt d'adapter une pièce de théâtre au cinéma si c'est pour filmer des acteurs sur jouer devant des décors en carton!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 mars 2014
    Malgré des qualités esthétiques et le jeu éprouvé d'acteurs talentueux, on s'ennuie profondément dans ce huis-clos théâtral. Le scénario lui-même a bien peu d'intérêt et du message, s'il y en a un, on ne retiendra rien de bien capital.
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