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    Aimer, boire et chanter
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    150 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 mars 2014
    Je me suis endormi une bonne partie du film tellement c'était chiant. Du théâtre filmé en guise de testament : on attendait mieux que ça pour le denier Resnais. Surtout que ce film auto-louangeur manque de modestie. Dommage.
    Lyon W.
    Lyon W.

    19 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mars 2014
    Sentiment mitigé. On est à la fois charmé par cette image et ce décor qui inviteraient au jeu et à la fois repoussé par l'artifice général et le mauvais gout de certains détails (par exemple le générique de début, certaines transitions musicales pour passer d'un décor à un autre...). L'idée de théâtre filmé est pour une fois à prendre presque au sens premier. Les contre-champs n'existent presque pas, nous sommes pour ainsi dire invités à être sur scène, à regarder les acteurs jouer de plus près. Et le problème est peut-être là. Resnais ne nous laisse pas oublier que nous regardons des acteurs jouer. On ne pénètre pas l'histoire, on reste distant, et ce qui pouvait plaire au début nous ennuie à un moment passées les quarante cinq premières minutes. On se reprend un peu d’intérêt lorsque le vaudeville prend le dessus ( spoiler: avec le qui partira en voyage avec G?
    ). Ça aime, ça boit mais ça ne chante pas vraiment.
    Quant la dernière séquence commence, on est conscient de voir le tout dernier film d'un réalisateur. Je ne pensais pas que ça me laisserait un sentiment étrange.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 avril 2014
    Présenté au dernier festival de Berlin, le film y a notamment obtenu l’Ours d’Argent "Prix Alfred Bauer", récompensant l’ouverture vers de nouvelles perspectives dans l’art cinématographique, une récompense assez ironique vu l'âge qu'avait de Resnais au moment du tournage de ce film.*

    Mais, en même temps ce prix était aussi une belle façon de saluer pour la dernière fois de son vivant un metteur en scène qui n’a cessé d'essayer de réinventer son cinéma, au risque de perdre parfois le spectateur en allant trop loin dans l'expérimental, ce que j'ai pu également le lui reprocher, surtout dans ses derniers films.

    J'avais bien évidemment entendu parler de cette adaptation de la pièce The Life Of Riley, du Britannique Alan Ayckbourn, que le cinéaste avait porté à l'écran avec Smoking-No Smoking, en 1993, avec cinq César à la clé, dont celui du meilleur film et du meilleur réalisateur, mais aussi avec Coeurs, en 2006. Et je fais partie de ceux qui furent ébahis par le dyptique génial avec le non moins génial duo Bacri Jaoui au scénario, mon enthousiasme retomba largement avec ce "Coeurs" qui me laissa vraiment froid, même si, à ma décharge, je dois reconnaitre que je vis le film devant mon petit écran, assez distraitement.

    D'ailleurs, outre "Coeurs", j'avoue avoir été circonspect en voyant aussi "Les herbes folles", tant et si bien que j'avais fait l'impasse sur son avant dernier film pourtant présenté en sélection officielle à Cannes "Vous n'avez encore rien vu", car j'avais peur que ce film soit un peu trop surranné, un peu trop artificiel, sentant un peu la napthaline, et également dissimulant mal un fond pas bien intèressant, comme l'étaient les deux autres longs métrages que je viens de citer .

    Et malheureusement, disons le de suite, cet "Aimer, boire et chanter" souffre un peu trop des mêmes travers des derniers Resnais et ne retrouve pas comme on aurait tant souhaité pour son dernier film la grâce et la génie de ses chefs d'oeuvre intemporels.

    Comme dans tous ses films, Renais cherche avant tout à travailler la forme de ses films, et ici on voit de suite à quel point il a le désir de jouer avec le matériau théatral d'origine en cherchant à déjouer en permanence les attentes et les craintes qu'un tel dispositif pourrait entrainer (le fameux théâtre filmé, toujours utilisé à titre péjoratif, on y reviendra très prochainement, si vous le voulez bien:o).

    Ainsi, dans cet "Aimer, boire et chanter", les personnages vont et viennent dans des décors de carton pate qui remplacent les paysages- j'ai pensé un peu à "Dogville" de Lars Von Trier- mais malheureusement en moins convaincant.

    En effet, on y voit des extérieurs formés de rideaux, des maisons peintes sur des longs draps pendants, des plateaux composés comme une scène avec une poignée d’accessoires. Pareillement, lors de certains monologues, l'acteur qui le prononce va apparaitre sous un fond blanc grisatre qui l'éloigne des autres, tandis que dans d'autres scènes, des parties animés- illustrés par dessins de Blutch- viennent également tenter de donner une impulsion différente à la narration.

    Tous ces procédés, assez ambitieux et singuliers dans l'esprit, ne fonctionnent pas toujours et sentent parfois l'artifice, mais on apprécie cette capacité qu'a Resnais de toujours proposer des idées nouvelles en terme de proposition cinématographique et de mise en scène, même à 90 ans passé. Et l'on voit ainsi à quel point Resnais fut un auteur vraiment à part, tant, au bout de 2 minutes de film, on sait de suite qu'on à affaire un film de Resnais, et ce n'est pas seulement parce qu'on y voit Azéma et Dussolier, ses acteurs fétiches.

    Evidemment, on pense d'ailleurs beaucoup pendant le film à "Smoking No Smoking", tiré du même dramaturge anglais Alan Ayckbourn, ne serait ce que parce que l'intrigue se déroule dans la campagne anglaise du Yorkshire, et que les parties animées ressemblent étrangement aux visuels du film de 1997.

    Malheureusement, la comparaison ne plaide en faveur de ce Aimer, Boire et Chanter, tout simplement car la pièce d'origine est ici bien plus faiblarde.

    En effet, les pérégrinations de trois couples, autour d'un personnage n’ayant plus que quelques mois à vivre- et qu'on ne verra jamais à l'écran et dont l'annonce de la maladie les chamboulera complètement, ne sont pas bien passionnantes à suivre, et s'apparentent parfois à un mauvais vaudeville (avec notamment ces scènes où l'on voit le personnage de Vuillermoz appelant sa maitresse à l'insu de la femme, ou bien celles où tous ces quiproquos sur la répétition de la pièce de théâtre). Et cela ne s'arrange pas au fil du film; la seconde partie du film, qui s'acharne à nous faire deviner laquelle des 3 femmes du film partira à Ténérife avec Georges, tournant quand même bien en rond. On a la facheuse impression que Resnais a surtout cherché à soigner la forme ,afin de masquer avant tout la faiblesse du texte-contrairement au film Diplomatie vu quasiment en même temps, au contenu bien plus fort et poignant ( cf prochaine chronique ciné).

    Et surtout, gros problème du film- et de la pièce j'imagine, on manque vraiment d'empathie pour ces personnages , avec ces amis de toute une vie qui se mentent, se trompent et se trahissent sans beaucoup d'états d'âme.

    On aurait voulu que Aimer Boire et chanter soit aussi prometteur que le titre, on imaginait une ode épicurienne drôle et enlevée, or, on se retrouve malheureusement avec assez peu d'amour, un alcool rare et plutot triste, aucune chanson (ce que je le déplore largement, vous connaissez mon gout pour les comédies musicales) et surtout une vision de l'humanité vraiment pas bien reluisante...suite de la chronique sur blog..
    jean l.
    jean l.

    147 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2014
    c'est extraordinaire de voir une comédie aussi inventive, aussi spectaculairement innovante!
    les acteurs sont géniaux comme d'habitude chez Resnais, mais ce film est bien plus léger et facile que ses derniers films
    si vous aimez le cinéma, ne ratez pas ce film
    Sloughi
    Sloughi

    13 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2014
    Enfin un film qui porte bien son titre; Alain Resnais nous offre en effet avec cette comédie drôle, enlevée, pleine de charme et d'humour un véritable hymne à la vie. On en sort le cœur joyeux et le sourire aux lèvres. La troupe de comédiens prend un plaisir manifeste et communicatif à jouer avec des dialogues ciselés. Que du bonheur !
    Yves G.
    Yves G.

    1 326 abonnés 3 319 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 avril 2014
    On ne tire pas sur l'ambulance. Encore moins sur le corbillard. C'est donc avec beaucoup de prudence que je dirai ici tout le mal que je pense de "Aimer, boire et chanter" le film posthume d'Alain Resnais.

    Confite en dévotion, la critique a salué un "film jubilatoire" (Le Monde) qui "s'amuse avec brio des artifices du théâtre et des conventions du vaudeville"" (Télérama). J'y ai vu tout au plus un remake démodé, kitsch et pas drôle de Smoking/No smoking ou de Cœurs, les précédents films du maestro adaptés du dramaturge anglais d'Alan Ayckbourn. Mêmes dessins de Blutch (rappelez-vous l'affiche de Smoking/No smoking), mêmes décors minimalistes de Jacques Saulnier (les portes sont de longues toiles peintes, le gazon est synthétique et les fleurs artificiels), même dialogues surjoués de Jean-Marie Besset.

    Comme dans "Vous n'avez encore rien vu", le film tourne autour un absent : George Riley qu'on dit à l'article de la mort mais qui, toujours bien vivant, tire les ficelles derrière les coulisses. l'identification avec le réalisateur saute aux yeux. George, "l'homme joyeux dans un monde dépourvu de joie", c'est Alain Resnais en personne, cinéaste démiurge mais invisible qui se paie le luxe dans l'ultime scène du film d'imaginer son propre enterrement.
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 avril 2014
    Le dernier film d'Alain Resnais est un feu d'artifice. Et d'artifices: tout se passe devant des toiles peintes; le décor se limite à des massifs de fleurs sur carton, comme dans ces livres d'enfants où les images se déplient pour créer du décor en trois dimensions. De jolis dessins, comme dans les albums anglais, passent pour rythmer les changements de scènes. Dans Diplomatie, on était dans le théâtre filmé; dans Aimer, boire et chanter, on passe au film théâtré....

    Autour d'un Arlésien: Georges, chez qui on vient de détecter un cancer foudroyant. Ses meilleurs amis l'intégrent à la pièce de théâtre qu'ils répètent. Il y a Jack, son ami d'enfance (Michel Vuillermoz), mari infidèle de Tamara (Caroline Silhol); Kathryn (Sabine Azéma) qui fut sa première petite amie, mais chut! mariée au dentiste Colin (Hippolyte Girardot). Et enfin il y a Monica (Sandrine Kiberlain), la femme dont il est séparé qui vit maintenant avec l'agriculteur Siméon (André Dussolier). Ces dames font assaut de dévouement auprès du pauvre mourant -qui reste toujours joyeux, bringueur, noceur. Et qui propose à chacune d'entre elle de l'accompagner à Ténériffe où il vivra sa dernière semaine de vacances. Oh, en tout bien tout honneur, naturellement (ces dames espèrent bien secrètement être un peu déshonorées...

    Et c'est là que, derrière la comédie, se cache la nostalgie et même la profondeur. Car ce Georges invisible -mais c'est notre jeunesse! C'est ce temps qui passait trop vite à danser, à picoler, à s'amouracher.... La mort de Georges, c'est le moment où l'on prend conscience que ce temps là ne reviendra plus; qu'on a fait une vie, qui n'est pas celle qu'on attendait, mais qui n'est pas si mal -après tout. C'est pourquoi ce film original et farceur est bien, avant tout, le testament du vieux monsieur.....
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    233 abonnés 1 602 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mars 2014
    Pour son dernier long-métrage, Alain Resnais (décédé le 1er mars 2014) a reçu à Berlin le prix Alfred Bauer qui récompense un film ouvrant de "nouvelles perspectives". C'est pourtant, malheureusement, son film le moins surprenant et le moins novateur depuis longtemps. Après Smoking/No Smoking et Coeurs, le cinéaste s'est replongé dans le répertoire du dramaturge Alan Ayckbourn pour adapter The Life of Riley, qui n'est probablement pas sa meilleure pièce... Resnais en a tiré un film qui est loin d'atteindre l'originalité et la profondeur de Smoking/No Smoking, ou la pertinence de Coeurs. On est ici dans un vaudeville british où il est question de couples en crise, d'adultères ou de désirs d'adultère, de jalousies... L'intrigue est centrée sur un personnage de séducteur malade et soi-disant mourant, George, que l'on ne voit jamais à l'écran (cette présence-absence rappelle par ailleurs celle de "l'héroïne" d'un film de Mankiewicz, Chaînes conjugales). Le réalisateur orchestre tout cela avec, certes, une habile gestion du hors-champ, une belle direction d'acteurs, mais il recycle l'ambiance "toiles peintes et cartons-pâtes" de Smoking/No Smoking, ainsi que la kitscherie visuelle de ses derniers films. Une kitscherie assumée mais surannée et franchement laide parfois, comme en témoigne cette répétition de gros plans sur un même fond blanc rayé de noir.
    Aimer, boire et chanter est donc une nouvelle variation de théâtre filmé, mais moins complexe, moins riche en mises en abyme que Vous n'avez encore rien vu. Le film perd aussi en fantaisie et en développement ludique, au point que l'on peut trouver le temps un peu long... Reste que l'on a toujours plaisir à voir les acteurs s'amuser ensemble : Sabine Azéma, Michel Vuillermoz, André Dussollier (trois fidèles du cinéaste), Hippolyte Girardot (apparu précédemment dans Vous n'avez encore rien vu), Caroline Silhol (qui fut dirigée par Resnais dans I Want to Go Home) et Sandrine Kiberlain, nouvelle venue dans cet univers. Ces deux dernières actrices sont d'ailleurs celles qui apportent le plus de fraîcheur et de naturel à un film pour le moins artificiel. Quant à la morale du récit qui se conclut, comme Vous n'avez encore rien vu, par un enterrement, elle est touchante en ce sens qu'elle célèbre la joie de vivre et le plaisir d'aimer, comme un défi au conformisme et au qu'en dira-t-on. Voilà qui est à l'image de la personnalité de Resnais et de la philosophie qui a guidé toute sa carrière.
    Ricco92
    Ricco92

    184 abonnés 2 095 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2014
    Cet ultime film d'Alain Resnais continue l'hommage au théâtre récurrent dans l’œuvre du cinéaste depuis Mélo. Cette adaptation d'une pièce d'Alan Ayckbourn (déjà inspirateur de Cœurs et du diptyque Smoking / No smoking) rappelle la tendance des metteurs en scène contemporains de théâtre à se passer de décors réalistes. Ainsi, Resnais alterne entre de courts plans de transition tournés en décors naturels, des dessins représentant les maisons des protagonistes et enfin, pour l'essentiel, des décors volontairement irréalistes (murs remplacés par des rideaux, fleurs qui ne sont que des dessins, lampadaires plus petits que les acteurs...) qui disparaissent totalement lors de certains monologues
    (ils se font en gros plans devant un tableau blanc quadrillé en noir qui n'a aucun rapport avec le reste des décors). Cette abstraction des décors rappelle un peu le Perceval le Gallois d'Eric Rohmer et le Dogville de Lars von Trier. Elle permet de rappeler l'origine théâtrale de l’œuvre et de focaliser le spectateur sur le texte et le jeu des acteurs. Ces derniers (parmi lesquels les habituels Sabine Azéma et André Dussollier) semblent s'en donner à cœur joie et nous font partager leur plaisir. Ainsi, cette histoire tournant autour d'un homme mourant que l'on ne voit jamais et se terminant autour d'un cercueil (ce qui laisse une impression étrange quand on sait que c'est le dernier film de Resnais, mort peu avant la sortie) est ainsi traité avec beaucoup de légèreté et d'humour, ce qui fait passer un très bon moment au spectateur.
    Olivier B.
    Olivier B.

    18 abonnés 105 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 avril 2014
    Mais... C'était quoi ça ???
    Une très mauvaise transcription de la pièce britannique ?
    Même Michel Vuillermoz jouait mal...
    C'est comme si la production sentait qu'Alain Resnais était sur le départ et qu'il fallait se dépêcher de finir le tournage... Bâclé ! C'est le mot que je retiens.
    Du coup, j'avais pas vu autant de monde quitter la salle (8/40), un type s'est endormi et j'avoue avoir somnolé... Ca ne m'étais pas arrivé depuis "vendredi soir" de Claire Denis...
    Je ne pense pas que cela serve la mémoire d'Alain Resnais d'avoir sorti ce film... La bande annonce laisse voir les seuls moments intéressants du film... Mêmes les décors semblent avoir été fait dans l'urgence...
     Kurosawa
    Kurosawa

    524 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 avril 2014
    Pour son dernier film, Alain Resnais joue habilement avec les codes du théâtre et de la bande-dessiné, tout en faisant du cinéma. Ce qui est réjouissant dans "Aimer, boire et chanter" c'est bien la façon dont le cinéaste utilise la forme. Prenons l'exemple des décors en carton: si ceux-ci s'inscrivent dans une réalité concrète pour les personnages, dans le sens où ils leur paraissent tout à fait normaux, ils sonnent faux pour le spectateur et peuvent ainsi justifier une mise en abîme qui ne serait pas celle que l'on croit. Quant aux diverses dessins, soit des maisons, soit des quadrillages, ils sont plus difficilement interprétables. On peut également penser qu'il s'agit d'un procédé utile pour élaborer les différents niveaux du film, ou bien une simple expérience de la part de Resnais, surprenante et esthétiquement réussie. Quand au fond, il est moins intéressant. L'intérêt que l'on porte à l'action doit surtout à la qualité des dialogues et à la prestation des acteurs. Drôle, assez émouvant et à la fin troublante, avec une possible projection de Resnais dans le personnage de George Riley. Après avoir révolutionné la grammaire cinématographique avec "Hiroshima, mon amour", alterné films expérimentaux et comédies décalées, vous nous quittez, cher Alain Resnais, avec une envie que vous me laissez: celle de continuer à parcourir votre riche filmographie.
    Éric De Larmor
    Éric De Larmor

    12 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 avril 2014
    Quel navet !!! Alain Resnais nous a tant gâté durant son immense carrière que nous pouvons bien lui pardonner cet ultime film. Du (mauvais) théâtre filmé, des acteurs excellents ne font pas un bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 avril 2014
    Oui pour moi c'est un chef d'oeuvre. Une oeuvre d'art, par la manière de filmer, son inventivité, la beauté de la mise en scène. Par l'analyse toute en finesse des personnages par une intrigue originale, par un jeu d'acteur extraordinaire de drôlerie, d'émotion. Je me suis laisser entraîner dans cette histoire avec un réel ravissement. Cela fait bien longtemps que je ne suis pas ressorti aussi enchanté d'une salle de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 mars 2014
    Alain Resnais nous a laissé sa dernière comédie, drôle, subtile et truculente!! Un bijou!!
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 855 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mars 2014
    Ce film ce n'est pas n'importe quel film, c'est le dernier film d'Alain Resnais, après ça il n'y en a plus, c'est étrange, ça fait quelque chose de savoir que c'est fini, forcément ça prend une saveur particulière, celle de la dernière farce d'un grand monsieur de cinéma qui avait pas mal d'humour.
    Parce que Aimer, boire et chanter c'est avant tout une farce, c'est un film drôle et tendre bourré d'idées et qui pour décontenancer une bonne partie du public (comme souvent avec Resnais).

    J'aime le parti pris du film de mettre cette demi-douzaine d'acteurs dans un décor de théâtre sans porte, juste avec des bouts de plastocs qui pandouillent aux murs et pourtant on y croit. On y croit parce que Resnais arrive à donner vie à cet univers. Il y arrive parce que malgré la sobriété du dispositif il sait mettre en scène, il a une photo on ne peut plus artificielle qui sonne atrocement vraie et il dirige la même équipe que d'habitude, à force il les connaît et sait les diriger. Je suis à chaque film subjugué par ce qu'il arrive à faire faire à Sabine Azéma qui malgré ses 64 ans a de sacrées gambettes.

    Je n'ai pas lu la pièce de théâtre dont c'est adapté, je pense qu'une partie de la qualité du texte doit venir de là, mais c'est drôlement bien écrit, vraiment vrai, même lorsque c'est dit avec un ton assez théâtral, c'est le charme de Resnais, avec tous ces artifices, il s'amuse comme un fou et il fait quelque chose.

    L'histoire quant à elle est étrange au possible avec ce fameux George dont on dit tout et son contraire. Il me fait un peu penser au visiteur dans Théorème.

    Mais le mieux reste les relations de couple, voir ces acteurs qu'on adore interagir ensemble, s'amuser.

    Pendant qu'ils s'amusent on a cette atmosphère liée aux décors, au son, à l'image qui finit de nous emporter.

    Après ce n'est pas les herbes folles (son dernier grand film), mais c'est sympa, le film est sans doute un peu long, d'ailleurs il en joue et ça fait rire le public. On pense que c'est fini et non il rajoute un carton.
    Et si je m'étais endormi j'aurai adoré qu'il vienne me réveiller, comme s'il n'avait pas réellement disparu.
    Une blague de bon goût.
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