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Jonathan M
131 abonnés
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2,0
Publiée le 2 avril 2014
C'est fou comme ce George aurait très bien pu être Alain Resnais. Sa disparition ne fait qu'alimenter le doute. En regardant l'affiche, c'est la première chose à laquelle on pense. En regardant le film, je reste sur le banc de touche. J'ai jamais été sensible à son cinéma. Non pas par un coeur de pierre, mais par l'incompréhension des situations. J'étais plutôt dans une salle "pro" Resnais, qui riait au délire fantaisiste du cinéaste. Situation cocasse, oui. Narration, pourquoi pas. Mise en scène, non.
Le style est là mais le style ne fait pas tout. C'est ennuyeux. On dirait une lecture de scénario, un entraînement. C'est peu passionnant. Resnais a fait des films différents tout au long de sa carrière. Ceux qui verront "l'amour à mort" seront décontenancés. Il y a un air très familier de smoking/no smoking moins l'humour et le rythme. Et moins la musique aussi. Ici elle est assez terrible......3 couples se retrouvent pour parler d'un mort sur une pelouse et dans un décor très coloré et design. Ils parlent mais ça n'avance pas. J'ai lu jubilatoire!!!! On croit rêver. Azéma est la seule à être la plus décalée. Les autres ne dégagent pas grand chose. Et pourtant quels acteurs!!!! Décevant. Maintenant avec le recul (et comme c'est son dernier film) je trouve que toutes ses productions devenaient moins passionnantes. Pour moi ça s'est arrêté à "Pas sur la bouche"
Brillante fantaisie pour son dernier tour de piste. On y retrouve, comme dans un héritage, tous les ultimes trésors d’un immense réalisateur. Légèreté, malice, humour, vivacité, inventivité, originalité. Enrichis par un jeu d ‘acteurs merveilleux et des dialogues parfaits. Une belle sortie pour cet artiste !
Pour son dernier film Alain Resnais adapte la pièce de théâtre "Life of Riley" et prend le pari osé de réalisé ce film façon pièce de théâtre avec toutes les scènes qui se passent dans des décors fake et des longs draps dans le fond comme au théâtre, un choix original mais parfait pour mettre en avant la qualité des acteurs qui jouent façon théâtre mais c'est voulu du moins je pense. Bien que je salue l'originalité de la chose je m'attendais à voir du cinéma et pas du théâtre, chose que je n'aime pas et c'est pas ce film qui me fera changer d'avis. J'ai pas du tout accroché peut être que c'est parce que je suis pas rodé au théâtre mais j'ai trouvé ça ennuyeux du début à la fin, j'ai quand même regardé jusqu'au bout comme je le fais à chaque fois mais ça a été dur j'ai jamais été embarqué dans cette histoire qui est pas drôle et pour moi pas du tout intéressante. Le casting qui est très bon ne suffit pas à rendre tout ça regardable et c'est bien dommage. Un film qui je conseille uniquement à ceux qui aiment le théâtre.
Disparu moins d'un mois avant la sortie en salles, voici le dernier opus d'Alain Resnais, à tous les sens du terme donc. Etrange parabole que ce film qui parle de la mort prochaine d'un homme qu'on ne voit jamais. Aimer, boire et chanter est adapté du même auteur britannique qui avait déjà donné au réalisateur Coeurs et surtout Smoking/No smoking, auquel on pense quelque peu ici. Il faut, dans les premières minutes, s'habituer aux...
Le dernier film du réalisateur raisonne comme un testament à l'honneur des actrices qui ont peuplé sa carrière. Le film vaut le détour malgré quelques longueurs.
On retrouve ici, avec l'émotion de la dernière fois, la qualité Resnais, les acteurs de la troupe Resnais, la finesse de son humour ravageur, notamment à propos du couple et des méandres de l'amour. Sous une forme extraordinaire, ni théâtre, ni cinéma, mais avec la magie du spectacle de bateleur, ne s'interdisant aucun artifice, Resnais nous promène dans une histoire savoureuse et pleine d'humanité. Chapeau l'artiste!
Resnais termine en mode mineur mais reste fidèle à sa thématique de l'amour et de la mort et au style faussement théâtral de "Smoking/No smoking", que rappellent ici la pièce adaptée du même auteur et les décors de Jacques Saulnier. Le scénario n'est pas très folichon mais l'émotion de la dernière séquence révèle à quel point le film semblait indiscutablement être le testament du cinéaste.... Merci Resnais !
Un film lumineux qui s'amuse avec les codes du vaudeville et sur lequel plane l'ombre de la mort. Un dernier émerveillement de la part d'un cinéaste majeur.
Tourné dans des décors de théâtre, ce testament de Resnais, dont le dispositif fait penser à celui du diptyque "Smoking / No Smoking", est un ballet réjouissant autour de l'amour et de l'emprise d'un homme (spoiler: que l'on ne voit pas ) sur les femmes qui l'entourent. Interprétée par des comédiens superbes, cette œuvre hybride, si british, empreinte de nostalgie voire de mélancolie, reste attachante malgré son côté éminemment théâtral, convoquant également la bande dessinée, si chère au cinéaste.
Le grand talent de Resnais ne suffit donc pas à sauver le film, englué dans une historiette insipide. De belles idées cependant (décors, dessins, costumes, cadrages, musique...) mais on est loin de Smoking No Smoking. Les acteurs sont excellents, sauf H. Girardot qui semble dire son texte du bout des lèvres. C'est dommage, ça fait contraste avec les autres.
Dernier long-métrage d’Alain Resnais avant sa disparition quelques jours avant sa sortie au cinéma, Aimer, Boire et Chanter s’offre un casting à valeur sûre. Ainsi Sabine Azéma, André Dussollier, Hippolyte Girardot ou encore Sandrine Kiberlain petite nouvelle au cinéma de l’auteur, s’échangent des mots philosophiques sur la vie dans des décors propres à Resnais, minimalistes et théâtraux. Les dialogues sont ficelés pour être intelligemment subtiles et prenants. Maladie, relations amoureuses, jalousies et possessions sont les maîtres mots de ce dernier long-métrage. Le cinéma d’Alain Resnais a toujours été particulier, il ne s’adresse pas à tous, mais ceux qui l’apprécie savoureront avec délectation Aimer, Boire et Chanter. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Si cet ultime film d'Alain Resnais ne comptera parmi ses plus grandes réussites, il n'en prouve pas moins, si besoin est, à quel point, jusqu'au bout, le grand réalisateur a su garder sa jeunesse d'esprit et son inventivité. Ludique et de plus en plus ludique, tel est le qualificatif qui convient le mieux à la filmographie de celui qui vient de nous quitter à l'âge de 91 ans. Dans "Aimer, boire et chanter", Alain Resnais a, une fois encore, magnifié le théâtre, adaptant pour la troisième fois (après "Smoking" et "No smoking" et "Coeurs") une pièce du dramaturge britannique Alan Ayckbourn. Tout est théâtre, tout est représentation, au point que, dans ce film, ce sont des lés de tissus qui servent de décors. Et tout est filmé du point de vue des spectateurs, même si (savoureuse ironie) le seul spectateur visible dans le film est une taupe (animal réputé pour être quasiment aveugle)! Drôle de spectacle que donnent les humains, étrange comédie du mentir-vrai (comme disait si justement Louis Aragon)! Il faut le reconnaître cependant, la pièce ici adaptée manque quelque peu d'originalité et de dynamisme. On tourne plus ou moins en rond pendant tout le film au point que l'on finit par s'ennuyer un peu. Rien à reprocher aux acteurs (tous excellents) ni à la mise en scène, mais la pièce d'Alan Ayckbourn peine à passionner. Reste enfin le dernier plan, très émouvant, celui d'une tombe sur laquelle est déposée une carte montrant la Mort... 7/10
Quand la forme prend le pas sur le fond, cela donne un film très beau visuellement et copieux à analyser, mais d'un point de vue narratif, quel ennui ! On spécule sur les relations des amis d'un certain Georges mourant, sur des décors de théâtre minimalistes, et l'intrigue tient poussivement jusqu'à une heure trois quart de film... On termine sur les rotules, éreintés d'avoir tenté de ne pas décrocher une seule fois, ce qu'au final on ne cessera de faire dès la vingtième minute, le rythme étant inexistant. Les acteurs surjouent, notamment à la fin où les dialogues sont hurlés parfois au bord de l'hystérie excessive pour être crédible. Alain Resnais est parti sur un gai testament épicurien, ce que le film défend très justement, mais l'engouement n'y est pas, la forme ne justifie pas tout. Intéressant pour sa thématique du théâtre de la vie, ennuyeux à souhait pour son intrigue au rythme en dents de scie...