Mon compte
    Aimer, boire et chanter
    Note moyenne
    2,2
    753 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Aimer, boire et chanter ?

    150 critiques spectateurs

    5
    10 critiques
    4
    25 critiques
    3
    27 critiques
    2
    40 critiques
    1
    29 critiques
    0
    19 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    brunocinoche
    brunocinoche

    70 abonnés 1 079 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 août 2014
    Sur la forme, Resnais innove et étonne encore après plus de 50 ans de carrière. De plus, ses comédiens semblent tous heureux de livrer leur partition respective pour lui. Dommage que la pièce choisie et adaptée soit si peu intéressante. On est loin de "Mélo" ou de "Smoking no smoking".
    Roub E.
    Roub E.

    785 abonnés 4 864 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 mars 2015
    Cela restera le dernier film d Alain Resnais, est ce pour cela que les critiques ont été aussi clémentes avec ce film. D ailleurs doit on vraiment parler de film car "aimer boire et chanter" est du théâtre filmé. Et du théâtre plutôt moyen, car j ai assisté à un vaudeville sans originalité, avec des acteurs (pas n importe lesquels en plus) totalement laissés à l abandon et qui sur jouent de manière éhontée. La seule chose que j ai trouvé intéressante c est le concept du personnage central que l on ne voit et que l on entend jamais, mais de ce point de vue je l ai vu mieux exploité dans "cuisine et dépendance" par exemple.
    Patricemarie
    Patricemarie

    40 abonnés 1 280 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 août 2014
    Le dernier film d'Alain Resnais, aboutissement de sa carrière, on ne peut pas vraiment critiquer cette pièce filmée un peu austère, à l'histoire presque loufoque, laissant s'exprimer l'excellence de tous les acteurs. A voir .
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 avril 2014
    Ultime œuvre de Resnais qui, avec ses deux précédents films, constitue une sorte de trilogie dont la thématique commune serait l’ennui et l’inutilité. On peut apprécier grandement le réalisateur (ce qui est mon cas) et malgré tout juger son « Aimer, Boire et Chanter » comme étant navrant voire carrément loupé. Rien d’original ici, ni dans la mise en scène, ni dans le scénario, ni dans les dialogues. Dispersés dans des décors absolument hideux, les acteurs paraissent désincarnés et n’arrivent jamais à nous convaincre avec les ressorts de ce vaudeville abscons et prétentieux.
    Ciné2909
    Ciné2909

    66 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mai 2014
    Pour son 20ème et dernier film Alain Resnais s’est lancé dans l’adaptation d’une pièce de théâtre anglaise à savoir The life of Riley. Enfin adaptation c’est vite dit car on a davantage l’impression d’être sur les planches (la convivialité en moins) que devant le grand écran avec ses décors fait maison et ses transitions assurées par les dessins de Bluth. Ce qui n’empêche pas d’avoir une belle brochette de comédiens devant nous mais ce qui est moins réjouissant dans Aimer, boire et chanter c’est cette histoire somme toute peu passionnante autour du personnage de George d’autant que les rires attendus ne sont pas vraiment au rendez-vous. Un film loin de rendre hommage à la carrière de ce grand réalisateur français.
    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    37 abonnés 277 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 mai 2014
    Ayant revu il y a peu de temps certains bon films de Resnais (dont "Mon Oncle d'Amerique") et attirée par le titre, je pensais passer un bon moment.
    Nous étions 3 et aucun n'a osé demander aux autres de partir avant la fin.
    Mais on aurais dû.
    Ce film est à éviter, il n'a aucun intérêt. Les décors sont laids.
    Ce film n'est pas un film, juste une pièce de théâtre, jouée par des acteurs qui n'ont pas pour la plupart l'âge supposé de leur rôle.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    72 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2014
    L'originalité d'"Aimer, boire et chanter" est de proposer une peinture théâtrale de la vie en recréant en intérieur le faste d'une vie au grand air. Les décors et accessoires sont ainsi magnifiques tandis que les couleurs constituent l'un des délices du film. Il y a aussi un jeu superbe sur les éclairages, qui rappelle un peu le grandiose "La Vénus à la fourrure" de Roman Polanski, sorti peu avant. Si on peut n'être qu'à moitié intéressé par le scénario, drame de la vie bourgeoise sans réelle grandeur, une forte émotion s'en dégage tout de même : le film est tout entier traversé par l'idée de la mort mais le ton est pourtant badin, exerçant un contraste assez émouvant, surtout quand les souvenirs sont échangés et que les derniers instant arrivent. L'utilisation du quatrième mur est en outre excellente, surtout lors de la fête d'anniversaire pendant laquelle les événements qui pourraient être considérés comme les plus importants sont laissés hors champs. Là aussi, la qualité des bruitages est incontestable. La crise qui suit cette scène est d'ailleurs l'un des grands moments du film : alors qu'on s'était habitué à rester dans les mêmes lieux évoluant au cours du temps, on rentre pour la première fois dans l'intérieur d'une demeure et l'effet est à la fois surprenant et délectable.
    Néanmoins, la théâtralité mise en exergue par Alain Resnais peut être un peu dommageable. L'artificialité des dialogues ou du jeu des acteurs constitue en effet la limite du film : il est souvent difficile de croire à la tangibilité des personnages qui peinent donc parfois à transmettre des émotions. Bien sûr, cela dépend du talent de chacun des comédiens. Ainsi, Michel Vuillermoz s'en sort à merveille ; toujours admirable, il constitue presque l'âme du film. En revanche, Sabine Azéma m'a été insupportable : son jeu de dame horripilante dépasse la simple caractérisation de son personnage et agace au plus haut point. Cela donne hélas un goût un peu amer à "Aimer, boire et chanter".
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    38 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2014
    Bon eh bien voilà, pour la dernière fois on aura vu au cinéma le célèbre « réalisation : Alain Resnais ». Forcément ce film a un goût particulier. Ce n’est pas comme avec les deux derniers, où on pouvait espérer prendre encore du plaisir avec un nouveau film. Mais bon, heureusement je n’ai pas vu tous ses films et je pourrai continuer à en voir de nouveaux, ça me réconforte un peu. Parce que Resnais c’est quand même un petit génie, c’est un peu l’âme du cinéma français depuis 60 ans, je pense qu’il ne mourra jamais vraiment dans nos esprits. Pour ce film, forcément, j’attendais quelque chose d’exceptionnel pour finir en beauté, un film au moins aussi bien que Les Herbes folles qui, il faut le dire, était un putain de film de malade ! Alors à l’instar du film précédent, ce n’est pas à la hauteur des Herbes folles, mais putain ça reste vachement bien quand même !
    Là où Vous n’avez encore rien vu était de l’ordre de la tragédie mise en scène assez génialement, ici c’est clairement plus sur un ton comique que le film se base. Ça ne me pose aucun problème, car j’aime beaucoup les drames de Resnais comme Hiroshima mon amour qui est un très beau film, mais j’aime peut-être plus encore le Resnais léger et drôle d’On Connaît la chanson (et de bien d’autres). C’est à chaque fois d’une grande inventivité et ça te laisse tout le long avec un putain de sourire que n’aurait pas renié Hugo. Et là c’est pareil, c’est toujours très drôle, très bien écrit, Resnais a toujours autant de talent pour brosser le portrait de tout un tas de personnages. On a trois couples, tous assez différents, mais aucun n’a plus d’importance que les autres (même si le cas du couple Kiberlain/Dussolier est assez particulier). Comme dans On Connaît la chanson il passe d’un personnage à l’autre, s’intéresse aux uns et aux autres, imbrique les récits les uns dans les autres ce qui crée des situations assez énormes tout en étant très simple et très fluide. C’est aussi ça qui caractérise ce film, sa simplicité. J’ai trouvé le début extraordinaire, ces travellings dans la ville de York, ça rappelle beaucoup le tout début des Herbes folles. Manquait plus que la voix de Baer et c’était bon, on y était. Il nous transporte dans cet univers anglais et théâtral. Et la simplicité elle est partout, dans les décors qui sont admirablement pensés, c’est un décor de théâtre et on n’a pas besoin de plus, dans la mise en scène qui est très sobre, nous spectateurs on n’a plus qu’à regarder ces gens, écouter les dialogues et rire. Je pense à une scène après l’annonce du cancer où tous se réunissent et où juste avec la lumière qui met les acteurs dans l’ombre la situation est créée, ou au « interludes » d’acteurs avec un fond blanc (qui sont parfois émouvants), ou encore avec ces dessins qui font les transitions entre les lieux. Ce sont des idées toutes connes, toutes simples mais qui rendent merveilleusement bien. Tout ça lié à une petite musique lorsqu’on change de lieu. Un régal.
    Encore une fois on a une adaptation d’une pièce, et visiblement plutôt une bonne pièce, et surtout très drôle. On apprécie bien sûr de retrouver Azéma et Dussolier, qui même s’il a un petit rôle représente plus un running gag qu’autre chose mais qui parvient à être drôle. Et puis il y a tout un groupe de gens que je ne crois pas avoir déjà vu chez Resnais, comme Girardot et Vuillermoz, qui m’a juste tué. Sa façon de dire putain avec son visage en gros plan et son air désespéré, c’est quelque chose de grand. Il y a tout un tas de situations assez énorme, ce Georges qu’on ne verra jamais et qui mène tout le monde par le bout du nez. C’est juste jouissif de voir Vuillermoz qui doute de sa femme.
    Je me suis beaucoup amusé, j’ai beaucoup ri, surtout grâce à Vuillermoz, mais malgré que j’ai pris beaucoup de plaisir je ne peux m’empêcher d’être forcément déçu car j’espérais aussi bien que Les Herbes folles pour la grande sortie de scène de ce grand homme. Mais bon, il nous laisse avec un film frais, qu’on dévore sans modération, et qui est très drôle et très réussi. Et puis c’est cohérent avec le Resnais de ces 15-20 dernières années. Une pilule de bonheur. Et j’ai trouvé la fin très émouvante, avec cette très belle fille, je ne la révèle pas mais au vu de la mort du réalisateur voir ça avec une note gaie et positive c’est vraiment beau. Rien à dire, juste à apprécier, à ne pas bouder son plaisir, à dire merci.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 26 avril 2014
    pas terrible comme film.
    le mec a voulu expérimenter un peu trop. les acteurs sont un peu trop mauvais. L'effet ne prends pas. Oui c'est original... mais pas agrable et frais de surprise. juste.. "mouais, pourquoi est ce que c'est comme ça la forme? bof.."
    cyclo86
    cyclo86

    14 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 avril 2014
    J'ai attendu avant d'aller voir le "dernier" Resnais, tout le monde m'en disait du mal... Dans ce cas-là, je fais le gros dos !
    J'ai été au contraire super séduit par la fantaisie totale : des dialogues au cordeau (la pièce anglaise doit être excellente), des acteurs qui n'en font pas trop, et surtout les décors totalement artificiels (Méliès n'est pas loin)... Et la caméra qui se promène avec un bonheur incroyable, laissant le temps s'installer. J'ai beaucoup ri, parfois aux éclats, et ça m'a beaucoup ému aussi, toutes ces femmes amoureuses d'un même homme qu'on ne voit jamais, et mal mariées ou pas très bien aimées....
    Resnais est pour moi aussi grand que Sacha Guitry : tous deux font du cinéma théâtral aussi bien qu'expérimental. Leurs films sont inégaux mais toujours intéressants, et souvent même passionnants. Avec eux, on est vraiment au cinéma, et pas dans un parc d'attractions, comme devant tant de blockbusters...
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    61 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2016
    Le Test Amant de Resnais

    Le film d’un môme

    Bien sûr qu’Aimer, Boire Et Chanter a un semblant de déjà vu, qu’il apparaît très proche du diptyque de Resnais : Smoking/No Smoking. Mais malgré tout, quel bonheur de voir ce cinéaste au seuil de la mort, d’être capable de proposer quelque chose d’aussi enlevé et rafraîchissant et surtout, de savoir faire encore preuve à 92 ans, d’autant de créativité et d’inventivité. Ce film ne restera pas son chef-d’œuvre, il souffre de bon nombre de longueurs, mais il ne sent pas la naphtaline comme ont pu le proposer quelques réalisateurs âgés par le passé, lorsqu’ils tenaient à proposer des thèmes « de leur âge », de grands développements philosophiques qui, au lieu de faire aimer le film, donnaient juste envie d’aller se pendre.
    benzinemag.net
    benzinemag.net

    20 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 novembre 2014
    Si les codes du cinéma de Resnais n’ont plus vraiment de secret pour personne et nous ont offert par le passé de vrais moments d’audace dans la mise en scène, cette fois la magie n’opère plus vraiment. Alors que l’on espérait terminer par un film flamboyant pour ce cinéaste majeur du XXème siècle qui a brillé par son audace tout au long d’une filmographie exemplaire, on ne peut que constater l’échec de ce film plan-plan dont le titre aux accents épicuriens ne correspond en rien à ce que l’on peut voir à l’écran.
    Alors bien sûr , on pourra voir cette dernière réalisation comme un film testamentaire avec une scène finale plutôt troublante, presque émouvante, mais au-delà du clin d’œil, « Aimer, boire et chanter » restera un film bien mineur au regard de certains chefs-d’œuvre que sont « Providence », « Mon oncle d’Amérique » ou « Muriel ». 1h45 de situations faussement cocasses, d’acteurs qui se débattent tant bien que mal pour servir une histoire vieillotte, sans grand intérêt avec des situations très artificielles et des dialogues bien plats ni vraiment drôles, ni vraiment touchants.
    On aurait aimé ressortir de ce film ému ou l’esprit jovial et ragaillardi, mais au final, on ne pourra que constater le manque de fantaisie et de séduction qui se dégage d’ »Aimer, boire et chanter ».
    dominique P.
    dominique P.

    801 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mars 2014
    Tout d'abord je précise que pendant la première heure 7 personnes (sur une trentaine dans la salle) sont parties.
    Je les ai un peu comprises car il faut reconnaître que ce n'est pas un film de facture classique.
    Mais bon moi j'ai bien aimé l'histoire et les personnages.
    Toutefois une chose m'a énormément déplu : ce sont les décors horribles en carton pâte, les couleurs utilisées, c'était laid et pénible, cela m'a bien gâché le film, dommage (c'est pour cela que je ne mets que 3 étoiles).
    Critik D
    Critik D

    145 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2014
    Le film est visuellement intéressant. J'ai adoré le cadre, transposant les personnages dans un décor digne d'une pièce de théâtre, les personnages n'évoluant que dans ce cadre. Des couples en perpétuelle évolution, traversant chacun une crise. La réalisation est bien menée et le scénario plutôt sympas dommage qu'il finisse par tirer en longueur et qu'on perde un peu le fil. Les acteurs sont convaincants et tiennent bien leur rôle. Et c'est assez étrange de les voir eux-mêmes jouer au théâtre. L'autre bémol, a été de ne jamais voir George, même si le mystère entretenu est sympas et donne de la profondeur aux mystères. En tout cas, Alain Resnais nous a laissé un très bon dernier film que je trouve intéressant à voir au moins une fois.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 mars 2014
    George est le héros invisible du dernier coup d’éclat d’Alain Resnais. George Riley qui va mourir, condamné par un cancer. On ne le voit jamais, mais tout tourne autour de lui. Le chœur des louanges est constitué de « son meilleur ami », de son médecin traitant et de trois éplorées, son ex- femme et deux anciennes maîtresses ! Fausses confidences et cachoteries mal gardées nous en disent davantage sur les bien-portants que sur le mourant…

    Comme ses amis, on jetterait bien une rose sur la tombe du défunt. Car elle est difficile à détacher de celle du cinéaste disparu un mois avant la sortie du film. Et on peut même voir celui-ci comme un film testament qui viendrait boucler la boucle d’une immense carrière. Avec cette ultime photo déposée par une main innocente sur la plaque de marbre et qui renvoie à « Nuit et Brouillard », le coup de tonnerre de ses débuts.

    « Aimer, boire et chanter » est inspiré pour la troisième fois du dramaturge anglais Alan Ayckbourne. Magnifique théâtre filmé qui rappelle celui de « Smoking, no smoking », ou la campagne du Yorkschire alterne avec un dessin la BD et un décor de théâtre d’une grande beauté plastique. Représentation changeante de nos propres rêves. Comme l’indécision des personnages renvoie à nos fantasmes.

    Avec six comédiens épatants, dont deux du premier cercle (Azéma et Dussolier), Resnais n’oublie pas de faire repasser le message qui traverse ses derniers films : plus forte que nos petites menteries de tous les jours, la vie est un roman. Mais un roman d’humour. Alors il nous intime d’aimer, boire et chanter avec une incroyable légèreté et une jeunesse formidable. Juste avant de tirer sa révérence. Bravo l’artiste !
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top