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Votre avis sur Aimer, boire et chanter ?
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Film sorti postérieurement au décès du réalisateur Alain Resnais qui nous a quitté trois semaines auparavant. C'est un dernier opus qui met en scène un décès énigmatique, peut-être le sien ? C'est un film reprenant un pièce de théâtre et dans lequel tous les décors sont transformés par la magie de tentures en décors de scène. Le jeu des acteurs et actrices est magnifié souvent par un détourage du personnage sur un fond blanc et tramé. C'est saisissant car on n'a plus que le jeu de l'artiste à l'état pur. Sabine Azéma est tout à fait remarquable dans cet exercice. On a envie de dire à la fin de ce film, Chapeau M. Resnais, le Cinéma français perd avec vous un grand artiste !
André Dussolier que l'on retrouve toujours dans les films de Resnais tient là un rôle un peu terne, mais on apprécie beaucoup les prestations de Caroline Silhol, d'Hippolyte Girardot, et de Sandrine Kiberlain, nouvelle venue dans ce club, hélas pour la première et la dernière fois !
André Dussolier que l'on retrouve toujours dans les films de Resnais tient là un rôle un peu terne, mais on apprécie beaucoup les prestations de Caroline Silhol, d'Hippolyte Girardot, et de Sandrine Kiberlain, nouvelle venue dans ce club, hélas pour la première et la dernière fois !
Ultime oeuvre d’Alain Resnais décédé début mars 2014, quelques jours seulement avant la sortie du film, Aimer, Boire et Chanter est l’adaptation d’une pièce d’Alan Ayckbourn, The Life Of Riley, dramaturge très apprécié par le réalisateur dont il avait déjà adapté deux pièces Smoking/No Smoking (1993) et Cœurs (2006). Resnais, qui nous avait surpris avec un film de très grande envergure en 2012 (Vous n’avez encore rien vu) rétrograde en qualité, un final quelque peu décevant.
On retrouve ici la troupe de comédiens fétiche au réalisateur, Caroline Sihol (Tamara), Michel Vuillermoz (Jack), Sabine Azéma (Kathryn), Hippolyte Girardot (Colin), André Dussolier (Simeon) et pour la première fois dans la grande famille Resnais, Sandrine Kiberlain (Monica). Le récit se passe dans la campagne anglaise du Yorkshire où un acteur condamné tente, sans jamais montrer son visage ni ses volontés, de séduire trois femmes. Mais voilà, les femmes sont toutes mariés et l’étrange séduction dont elles vont être victimes va bousculer le quotidien des couples pour faire éclater les sentiments de chacun.
A 91 ans, Alain Resnais fait une nouvelle fois preuve d’originalité, alternant de l’animation, de la vidéo et du théâtre filmé. Chaque séquence se découpant à peu près de la même manière, des paysages très réalistes faisant place à du dessin pour finir sur les comédiens évoluant dans des décors reconstitués très extravagants. L’objectif étant de se focaliser sur les rapports humains, d’oublier tout le reste. Les plans sur fond quadrillé en sont l’illustration même, le bruitage environnant s’efface pour ne laisser place qu’aux paroles, épuré au maximum pour ne montrer que l’essentiel. De l’originalité certes, mais un scénario parfois bancal, souvent ennuyeux et un parti pris pour le théâtre filmé peu intéressant.
La suite ici:
On retrouve ici la troupe de comédiens fétiche au réalisateur, Caroline Sihol (Tamara), Michel Vuillermoz (Jack), Sabine Azéma (Kathryn), Hippolyte Girardot (Colin), André Dussolier (Simeon) et pour la première fois dans la grande famille Resnais, Sandrine Kiberlain (Monica). Le récit se passe dans la campagne anglaise du Yorkshire où un acteur condamné tente, sans jamais montrer son visage ni ses volontés, de séduire trois femmes. Mais voilà, les femmes sont toutes mariés et l’étrange séduction dont elles vont être victimes va bousculer le quotidien des couples pour faire éclater les sentiments de chacun.
A 91 ans, Alain Resnais fait une nouvelle fois preuve d’originalité, alternant de l’animation, de la vidéo et du théâtre filmé. Chaque séquence se découpant à peu près de la même manière, des paysages très réalistes faisant place à du dessin pour finir sur les comédiens évoluant dans des décors reconstitués très extravagants. L’objectif étant de se focaliser sur les rapports humains, d’oublier tout le reste. Les plans sur fond quadrillé en sont l’illustration même, le bruitage environnant s’efface pour ne laisser place qu’aux paroles, épuré au maximum pour ne montrer que l’essentiel. De l’originalité certes, mais un scénario parfois bancal, souvent ennuyeux et un parti pris pour le théâtre filmé peu intéressant.
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Resnais nous a quitté certes sa fantaisie nous manquera .Cette dernière œuvre n'ajoutera rien a ce qu'il nous a présenté précédemment Comme son camarade( ?) Alain Chevalier il est passé du dictactique à l'informel, du roboratif intello au léger qui se veut élégant , bref ils ont libérés les enfants espiègles qui sommeillaient derrière " les petits professeurs" de leurs débuts Mais pour moi la recherche de non recherche contient ses limites ... j'ai préféré Mélo et malheureusement je connaissais la pièce déjà bien "téléphonée" dans ses fausses surprises...
Succession de cabotinages plus ou moins inspirés. La belle idée du théâtre filmé et stylisée n'est pas poussée au bout - des scènes parallèles semblent naturelles à plusieurs moments. Le parti pris de superficialité permanente ne m'a pas ne pas semblé rendre justice au texte.
Rasoir
Le film de trop pour Resnais.
Le cinéma n'apporte rien, la radio suffisait amplement pour reproduire cette histoire sans aucun intérêt.
A éviter sauf si l'on est un inconditionnel d'Alain Resnais bien sûr.
Le film de trop pour Resnais.
Le cinéma n'apporte rien, la radio suffisait amplement pour reproduire cette histoire sans aucun intérêt.
A éviter sauf si l'on est un inconditionnel d'Alain Resnais bien sûr.
Comment dire ce film, c'est facétieux et à la fois entre cinéma (le film), entre théâtre, (les cadres, le jeu d'acteurs) et entre bande dessinée, (les panoramiques sur les maisons anglaises).....
Pour moi, cela a plutôt fonctionné, et même si les dialogues sont un certain "vaudeville", ils délivrent de la malice sur la vision de Resnais sur l'amour, sa philosophie des sentiments, et au fond rejoint les génies du théâtre, (je pense à Molière), vu sous un angle plus libertin(quoique) et plus moderne......
Il y a des répliques dont deux furent pour moi "cinglantes" , "je préfère le ciné" donc un jugement sur l'œuvre Resnais et la seconde, tout aussi malicieuse "J'aime les femmes qui savent s'arrêter de rire" , peut être une petite note machiste, mais tellement fraiche à sa façon......
Pour le reste , la technique est d'assez haute volée, joueuse même, avec des décors en carton, (ou tissus) uniformes et colorés, (un peu pour ceux qui s'en souvienne à la Jean Christophe Averty sur les chaines publiques des années 70), et des costumes caricaturaux, et une caméra fixe qui dévisage en permanence, déshabille presque par moments......
C'est du théâtre dans la forme, une pièce, ni plus ni moins, filmée avec humour et décontraction, car enfin, quelle belle façon de tirer sa référence qu'en soulignant qu'il faut aimer : aimer boire et chanter....Chapeau l'artiste......
Pour moi, cela a plutôt fonctionné, et même si les dialogues sont un certain "vaudeville", ils délivrent de la malice sur la vision de Resnais sur l'amour, sa philosophie des sentiments, et au fond rejoint les génies du théâtre, (je pense à Molière), vu sous un angle plus libertin(quoique) et plus moderne......
Il y a des répliques dont deux furent pour moi "cinglantes" , "je préfère le ciné" donc un jugement sur l'œuvre Resnais et la seconde, tout aussi malicieuse "J'aime les femmes qui savent s'arrêter de rire" , peut être une petite note machiste, mais tellement fraiche à sa façon......
Pour le reste , la technique est d'assez haute volée, joueuse même, avec des décors en carton, (ou tissus) uniformes et colorés, (un peu pour ceux qui s'en souvienne à la Jean Christophe Averty sur les chaines publiques des années 70), et des costumes caricaturaux, et une caméra fixe qui dévisage en permanence, déshabille presque par moments......
C'est du théâtre dans la forme, une pièce, ni plus ni moins, filmée avec humour et décontraction, car enfin, quelle belle façon de tirer sa référence qu'en soulignant qu'il faut aimer : aimer boire et chanter....Chapeau l'artiste......
Jamais vu un film aussi nul! J'ai quitté la salle apres 20 minutes.
pas emballée par le dernier resnais dont j'aimais pourtant la filmo. là ce n'est qu'un vaudeville bien interprété certes mais sans grand intérêt avec mise en scène entre décors de papier,dessins de bd et paysage du yorshire,procédé déjà utilisé pour d'autres de ses films mais là on s'ennuie un peu.l'ultime image du film touche par son côté prémonitoire...
Long très très long et ennuyeux ! J'ai failli m'endormir au cinéma, cela aurait été la première fois !
Aimer, boire et se barrer...
Insoutenable de mauvais jeu, d'inintérêt et d'ennui...
Sortis au bout de 45 min. Navré pour Alain, mais là...
Insoutenable de mauvais jeu, d'inintérêt et d'ennui...
Sortis au bout de 45 min. Navré pour Alain, mais là...
Grand navet. Si vous avez du temps à perdre allez voir ce film. Enfin plutôt du mauvais théâtre mal filmé mal joué .décors d une grande pauvreté . Gardez vos places de cinéma pour voir de vrais films.
Attention ! Arnaque ! ce n'est pas un film ! Juste une pièce de théatre mise en scène dans de pauvres décors bien tristounets. Evidemment Sabine Azéma relève le niveau (d'où mon étoile) mais bon. Que vient faire Dussolier là-dedans ! Les acteurs jouent même faux au début du film !
A fuir absolument. Si j"avais pu demander le remboursement je l'aurais fait.
A fuir absolument. Si j"avais pu demander le remboursement je l'aurais fait.
Dernier long métrage d'Alain Resnais, "Aimer, boire et chanter" est une adaptation de la pièce de théâtre "Life of Riley" d'Alan Ayckbourn. Pour son film, le ciénaste français choisis de concerver une forme théâtrale. Cadrage, mise en scène, décors, jeux des acteurs,... Tout nous rappelle le théâtre. Et c'est bien là le problème. "Aimer, boire et chanter" ne présente pas beaucoup de qualités cinématographiques et l'on peut même avancer que, dans le cas présent, le 6ème art prend largement le pas sur le 9ème. C'est frustrant d'autant plus que le reste ne suit pas. Le scénario n'est pas intéressant et l'on s'ennuie sévère devant cette dernière oeuvre de Resnais.
"Aimer, boire et chanter" (2014) la trois (RTBF) le 22.03.2017
C'est le dernier film de Resnais sorti l'année de sa mort (2014) et je ne tirerai pas sur le corbillard, mais on se demande comment faire un film aussi mauvais avec un casting pareil, dont les acteurs sont tous plus ou moins inféodés au réalisateur ! Ce genre de navet n'aura pas donné beaucoup de travail aux décorateurs non plus : on subit le même plan de studio du début à la fin et on s'enquiquine (pour ne pas dire s'emm...) à mourir au milieu des fleurs artificielles : certains diront "comme d'habitude avec Resnais". On se demande si ce n'est pas sciemment qu'un des anciens de la bande, Arditi pour ne pas le nommer et qui a horreur de tout ce qui est funèbre, n'a pas déserté sciemment ! Un bide (même pas 400 000 entrées), et un film de trop... Si c'est un chant du cygne, le palmipède devait être sérieusement atteint ! Bref, abstenez-vous de voir ce film éprouvant pour les nerfs !
willycopresto
C'est le dernier film de Resnais sorti l'année de sa mort (2014) et je ne tirerai pas sur le corbillard, mais on se demande comment faire un film aussi mauvais avec un casting pareil, dont les acteurs sont tous plus ou moins inféodés au réalisateur ! Ce genre de navet n'aura pas donné beaucoup de travail aux décorateurs non plus : on subit le même plan de studio du début à la fin et on s'enquiquine (pour ne pas dire s'emm...) à mourir au milieu des fleurs artificielles : certains diront "comme d'habitude avec Resnais". On se demande si ce n'est pas sciemment qu'un des anciens de la bande, Arditi pour ne pas le nommer et qui a horreur de tout ce qui est funèbre, n'a pas déserté sciemment ! Un bide (même pas 400 000 entrées), et un film de trop... Si c'est un chant du cygne, le palmipède devait être sérieusement atteint ! Bref, abstenez-vous de voir ce film éprouvant pour les nerfs !
willycopresto
Il est des films dont on dit "C'est un bijou ! " et rien de plus. Il ne s'agit pas alors de chefs-d'oeuvre, mais de films qui représentent tout ce que l'intelligence cinématographique peut produire de mieux. C'est le cas du dernier film d'Alain Resnais qui, sans être une oeuvre maîtresse, représente une jolie conclusion d'une vie tout entière vouée au cinéma. Résumer un tel film n'a guère d'intérêt, pas plus que certains oeuvres secondaires de Marivaux ou d'Anouilh dont l'essentiel est l'insaisissable, c'est-à-dire l'esprit. Ici il est question de choses apparemment futiles : trois couples parlent d'amour (mais l'amour est-il futile?), d'adultères, de séduction (ah! ce George dont on parle tant mais que l'on ne verra jamais...), mais aussi d'une menace qui pèse sur la vie bien remplie du fameux séducteur. Trois couples incarnés par des acteurs et des actrices qui s'en donnent à coeur joie dans un univers qui doit tout au théâtre (le film est l'adaptation d'une pièce d'Alan Ayckbourn à qui l'on devait déjà le diptyque "Smoking"/"No smoking" et le très élégant "Coeurs", autre bijou du maître). Les scènes - tournées toutes en studio - se succèdent joliment, introduites par des travellings filmés depuis une voiture - "on left" (l'intrigue se déroule dans le Yorkshire) - et par de curieuses compositions vivement colorées qui évoquent les demeures des personnages. Les décors du plateau fuient toute espèce de réalisme, les arrière-plans étant constitués par des toiles peintes aussi légères que possible et que les personnages soulèvent pour entrer en scène. C'est drôle et organisé comme un ballet. Les acteurs sont parfaits, en tête desquels il convient d'évoquer le merveilleux Michel Vuillermoz qui a toujours de quoi nous étonner et dont les regards et les mimiques sont autant de signes d'intelligence. Caroline Silhol est une exquise Tamara (ah! que ce prénom évoque celui d'une autre héroïne de film, Tamara Drewe, qui nous avait valu un autre bijou cinématographique, signé cette fois Stephen Frears) et les habitués d'Alain Resnais - Sabine Azéma et André Dussollier - ne pouvaient nous décevoir. Le film s'achève sur une note amère, le décès de George, qui bien sûr n'est pas sans préfigurer celui d'un artiste qui a tant compté dans le paysage cinématographique français.
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