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    Her
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    1 350 critiques spectateurs

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    benoitG80
    benoitG80

    3 413 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2014
    "Her" de Spike Jonze, nous fait entrer, pénétrer doucement et à pas feutrés dans l'univers de Théodore, seul depuis peu, mais ancré dans un futur proche à l'apparence douce et esthétique mais aussi très aseptisée !
    Passé cette introduction, le thème du film est très vite mis en place : Théodore fait connaissance d'un programme informatique, l'OS qui va l'amener à communiquer avec une intelligence artificielle féminine très évoluée et surtout évolutive à la voix plus qu'envoûtante !
    Mais la gestion de base des tâches courantes censée être le but premier, va aboutir à des liens autrement plus intenses et amoureux avec celle qui se nommera d'instinct, Samantha, parce que "Ça sonne bien..." !
    Certes, on pense à d'autres réalisations dans le même esprit (Simone), mais ici c'est le rapport de l'humain et du virtuel qui devient très troublant, très intrigant voire inquiétant !
    Tout est en effet, affaire de dialogues, d'écriture soignée, alors qu'un seul personnage occupe quasiment l'écran !
    Joaquin Phoenix est d'ailleurs dans ce rôle, absolument étonnant et communique très naturellement avec cette voix, représentée par celle de Scarlet Johansson si bien qu'elle en devient de plus en plus présente, même palpable et indispensable aux yeux de Théodore, tout comme à nos propres yeux...
    Les étapes de cette relation sont diablement intéressantes et deviennent un sujet de réflexion complètement dans l'ère du temps.
    On pense bien sûr à la communication dans un monde d'incommutabilité, à l'accès à nos pensées, à la solitude, aux limites de notre technologie, etc...
    Reste la forme, très importante ici avec l'aspect très ouaté de cette réalisation dans un Los Angeles à peine transformé vu du haut, mais très différent dans d'infinis détails, notre œil saisissant un tas de petits changements dans les objets de ces intérieurs futuristes et en même temps désuets, presque vintage !
    Le côté étiré, un peu mélancolique de l'histoire, à l'image du héros, ajoute une touche hors du temps un peu comme dans un rêve, qui contraste durement avec cette technologie qui envahit l'homme au point de le couper complètement d'autrui comme nous le sommes déjà !
    La chute finale, très bienvenue bien que devinée et logique sur le fond, laisse l'homme face à lui-même et à ses propres angoisses dont la machine, pas si fidèle que cela, n'a pas pour autant de solutions !
    De la science-fiction discrète et intelligente, poétique comme on l'aime tout simplement !
    Franchement très réussi malgré juste quelques longueurs peut-être justifiées dans le contexte du film mais pas indispensables pour autant...
    Mr. Renton
    Mr. Renton

    138 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 novembre 2016
    Un film absolument GÉNIAL! C'est boulversant, sublime, touchant, très bien écrit et réalisé et merveilleusement bien interprété. Le concept est fou, ça part dans des délires monstrueux mais toujours cohérents et assumés. Et c'est très drôle, parfois très léger. Regardez ce film! Il faut voir Her, même moi qui n'aime pas les comédies romantiques je reste en admiration devant cette pépite!
    Zoé B.
    Zoé B.

    461 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 avril 2014
    Tout le monde peut tomber amoureux d’une voix ! Mon père le sait bien, lui qui préféra rater son train pour Toulouse que de passer à côté de cette voix qui sortait des hauts-parleurs. C’était il y a longtemps, avant l’échantillonnage numérique et les annonces automatisées. Ma mère était alors en charge des messages parlés de la gare d’Austerlitz… Si je me laisse aller à cette petite confidence familiale, c’est que bien sûr un des enjeux importants de "Her" était de trouver la bonne comédienne pour jouer Samantha, le système d’exploitation nouvelle génération de l’ordinateur de Théodore, son personnage principal. Spike Jonze a finalement choisi de lui donner le plus beau grain de voix du monde (pardon maman ! ), celui de Scarlett Johansonn : sensible, chaud, sexy... (il faut évidemment voir le film en VO). L’actrice est pour beaucoup dans cette merveilleuse et improbable alchimie, l'éclosion du sentiment amoureux entre un homme et une intelligence artificielle, d’autant qu’elle n‘était pas la 1ère idée du réalisateur. Mais le film ne se réduit pas à ce casting miraculeux – le reste de la distribution est tout aussi enthousiasmant : Joaquin Phoenix en Théodore, comme d’hab époustouflant (et je n’imagine même pas ce que le cinéma d’auteur américain deviendrait s’il avait mis sa menace à exécution, ne plus faire l’acteur !), entouré des 2 comédiennes les plus captivantes du moment, Amy Adams et Rooney Mara. Tout procède ici de la même attention méticuleuse : le scénario (d’une finesse d’écriture à tomber), la lumière (une image incroyablement douce, presque suave), la déco (aussi remarquable dans sa vision de la ville - Los Angeles est désormais une cité verticale et radieuse – que dans son travail sur les objets et les matières), ou bien les costumes (avec ces coupes des années 30, tailles hautes et pincées, s'invitant à nouveau dans un futur tout proche)… "Her" est un objet de cinéma merveilleusement sophistiqué. A la fois film d’anticipation, comédie romantique, fable philosophique… Un authentique et bouleversant chef-d’œuvre.
    Dex et le cinéma
    Dex et le cinéma

    681 abonnés 186 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mars 2014
    La joie d'une rencontre. Le bonheur d'un sourire. La beauté d'un regard. L'excitation d'une caresse. Mais qu'est ce qu'aimer ? Qu'est ce que l'amour ? Quelles en sont les frontières ? Comment les dépasser ? Peut on les dépasser ? Her pose toutes ces questions. Her touche cette part de vous qui croit en l'universalité du plus beau sentiment qui soit, et l'emmène avec lui dans ce lyrisme de chaque secondes proposé par Spike Joze. Il parvient, grâce a la beauté et l'intelligence de son écriture, à nous immerger derrière cette sensation indescriptible, qui nous fais dire qu'on a visionner un film, sans pour autant y voir ce qu'il désire vraiment nous montrer. Grâce à la virtuosité de sa caméra, et à l'aide de ses acteurs fantastiques, il vous fait rire, pleurer, vous émerveiller... Tant de sentiments ressenti au visionnage, qui dénote que Her est plus qu'un film. C'est une œuvre. Un peinture magnifique mais imparfaite, qui reste à l'image de la vie. Belle et pleine de surprise. Il s'agit sans doute ma première critique aussi abstraite, mais décrire Her est impossible. C'est un film imparfait, mais qui est parvenu à m'atteindre là où mes émotions sont les plus vives, et à m’amener à une réflexion philosophique sur l'amour, qui continue de me ronger, à l'heure où j'écris ses lignes. Tant de beauté. Tant de justesse. Tant d'intelligence. Her est un film qui se ressent plus qu'il ne se comprend, tel les paroles des grands poètes de jadis. Il ne me reste qu'a vous dire que ce film m'a profondément touché, et que j'espère qu'il vous touchera aussi. 9,5/10
    elbandito
    elbandito

    344 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2014
    Oscar du meilleur scénario 2014, Her est une pertinente réflexion métaphysique sur la dépendance de l’être humain aux nouvelles technologies, doublée d’une fine analyse des rapports amoureux. Si le sujet peut dérouter, la performance ébahie de Joaquin Phoenix et la voix sensuelle de Scarlett Johansson ne sont pas étrangères aux émotions qui se dégagent de cette œuvre troublante et sensible.
    Loskof
    Loskof

    388 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 avril 2014
    Parfait, juste absolument parfait ! ça fait un moment que je n'avais pas vu de films marquants et là j'ai été comblé. Tout, tant l'histoire, que l'interprétation magistrale de Phoenix, que la voix de Johansson, que l'écriture magnifique de tous les secondes rôles, en passant par la photographie, tout transpire le respect, la recherche, la fibre artistique. On ne sait pas vraiment en quelle année l'histoire se déroule, 2015? 2020? mais d'entrée on est dedans, on croit à cette société un peu futuriste, simple projection de notre société contemporaine dans le futur. Pas d'incohérence, pas d'hologramme dans tous les sens pour faire science-fiction, non, rien que des pantalons taille haute pour les hommes et une société hyper connectée.
    On croit à cette histoire d'amour improbable dès le début, Phoenix nous fait pleurer, nous fait rire, la voix de Johansson est craquante. Et le mieux c'est la portée du film, car s'il 'est de haute volée sur la forme, le fond est juste incroyable, avec une critique acerbe de notre mode de vie connectée mais néanmoins très fine. Vraiment, après la séance je n'ai pas arrêté de repenser à ce film, à ce qu'il implique. Car pour une fois, le réalisateur aborde un thème mais ne s'arrête pas là, il le développe, répond aux problème posés tout en laissant une part d'interprétation au spectateur, bref du grand art. Le film de l'année pour l'instant, et celui qui, pour moi, aurait mérité de tout rafler aux oscars.
    tony-76
    tony-76

    1 073 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2014
    Spike Jonze est un créateur imprévisible qui trouve le filon, dans ce qui s'avérera peut-être dans quelques années son film le plus pertinent. Radiographie d'un phénomène social et film d'une humanité bouleversante, Her est certainement le premier grand film de l'année, son intelligence et la finesse de son observation menant au récit tragique d'un homme seul. La solitude est l'avenir des grandes villes, et le drame d'anticipation que propose Jonze se sert de ce brillant ressort dramatique pour proposer un film émouvant, drôle et surtout intelligent. Interprété magnifiquement par Joaquin Phoenix, le personnage de Theodore Twombly est un héros auquel il est facile de s'identifier. Il est charmant, intelligent, esthétique et pourtant, il est seul. Les prestations senties des Amy Adams, Olivia Wilde et Scarlett Johansson, qui ne prête que sa voix au programme informatique duquel Theodore tombe amoureux, contribuent aussi à la force du long métrage, qui passe régulièrement de l'humour au drame. Les courtes apparitions des deux premières sont marquantes, tandis que Johansson prête sa voix unique à Samantha, dont le regard naïf. Une voix sexy, vibrante. Her est un film romantique, mais il évite les pièges les plus récurrents du genre, ce qui le rend imprévisible, étrange mais révélateur de travers actuels d'une société. Le final laisse perplexe, puisque sa portée philosophique dépasse sa portée dramatique. Sauf qu'en y pensant bien, on ne croit pas qu'on aurait pu trouver mieux sans se laisser piéger par les clichés du film romantique. Her est l'un des films événements les plus marquants de 2014. Sa finesse, le talent de ses interprètes et la force de ses émotions le rendent incontournable, et sans ces quelques redondances qui affectent le dernier tiers du film. Magnifique !
    Edgar L.
    Edgar L.

    193 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2014
    L'histoire se déroule dans un futur proche dont on ne connaît pas la date exacte. On y découvre Theodore Twombly, un quarantenaire dépressif et quelque peu solitaire qui ne supporte pas le divorce que lui fait subir sa femme. Il va tomber sur un nouvel O.S, un logiciel qui prend une voix humaine et l'accompagne dans sa vie quotidienne. Cette voix sensuelle (celle de Scarlett Johansson) va peu à peu prendre une importance considérable dans sa vie et se révéler bien plus humaine que robotique. Du matin au soir, il trouve une compagnie aussi inespérée qu'inattendue auprès de cet O.S. Celle qui se fait nommer "Samantha" semble elle aussi s'étonner chaque jour un peu plus : elle se sent de plus en plus humaine et réelle, et commence même à tomber amoureuse de Theodore. Si cette relation peu paraître improbable, et désoriente dans un premier temps le spectateur, elle a au moins l'intérêt de soulever la question épineuse de savoir si un programme informatique pourrait un jour développer des sentiments semblables à ceux que, nous humains, nous éprouvons.
    Samantha représente l'idéal féminin de Theodore, celle dont il a toujours rêvé et qui le comprend parfaitement. Cette âme-sœur permet au cadre dépressif de se relever après un divorce compliqué qu'il n'a pas accepté, et dont il n'a d'ailleurs toujours pas signé les papiers. Elle sait tout sur lui, ne le juge pas et semble développer envers lui de vrais sentiments. [...]
    Émouvant, intelligent, et subtil, ce film nous fait vivre un vrai Grand Huit émotionnel : on passe du rire aux larmes en un instant, et l'attachement aux personnages est presque instantané. Un film à la portée universelle qui nous insuffle une bonne dose de sincérité ainsi qu'une certaine réflexion philosophique sur les relations amoureuses. En bref, le film est une vraie réussite tant sur la forme que sur le fond, et je ne peux donc que vous le conseiller !
    Akamaru
    Akamaru

    3 094 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mars 2014
    Dans un futur proche qui ressemble étrangement à notre présent,Théodore,un homme brisé par une rupture compliquée,se rapproche d'une intelligence artificielle plus humaine que tous. Spike Jonze développe un scénario extrêmement riche et mélancolique,à la fois terrifiant et enveloppant,sur la disparition progressive des véritables interactions sociales. L'être humain aura toujours besoin de partager ses émotions,ses joies et ses peines. C'est dans sa nature profonde. Alors,s'il ne peut plus le faire avec un autre humain,comment peut-il y arriver? Le spectre des questionnements et la gamme étendue des sentiments éprouvés,font que ce film parlera à chacun d'une façon différente selon son parcours et sa sensibilité,mais parlera à tous quoi qu'il en soit. L'intrusion des nouvelles technologies dans nos vies quotidiennes nous amène directement à cela... Je ne le dirais jamais assez: Joaquin Phœnix est le meilleur acteur de sa génération,tant il s'abandonne corps et âme à ses rôles. De tous les plans,il est ici d'une douceur inhabituelle,d'une tristesse désarmante,d'un spleen poétique. Il fond devant la voix suave de Scarlett Johansson que l'on ne voit jamais à l'écran,mais ses différentes intonations et son évolution rapide en tant que Samantha la rendent bouleversante. En fin de compte,Spike Jonze conte une relation amoureuse presque normale,avec la peur en l'avenir,la difficulté à s'abandonner et à faire totalement confiance à l'autre. C'est une fable anticipatrice colorée,soignée,si perspicace qu'elle en devient criante de réalisme,voire de pessimisme. "Her" fera date,c'est certain.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 331 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2014
    Et si seulement tous les films étaient abordés avec la même démarche que celle de Spike Jones pour ce « Her » ? Raaaah : le paradis que ce serait ! Voilà un film utile ! Attention ; je ne dis pas utile dans le sens « c’est utile qu’on nous parle de ça » ; mais bien utile dans le sens « ce film mérite d’exister car lui au moins fait avancer le schmilblick ». Les histoires d’amour, moi à la base je n’ai rien contre, mais j’avoue que j’en ai souvent ras la pastèque qu’on me serve toujours la même recette, avec les mêmes personnages qui aboutissent toujours aux mêmes situations et aux mêmes conclusions... Là, dès le départ, le film pose un concept totalement novateur, très inventif et très audacieux, qui nous oblige forcément à aborder la nature de la relation amoureuse selon un angle totalement nouveau. Que j’aime m’aventurer ainsi dans un film malicieux qui semble avoir réfléchi à pleins de choses qui ne m’avait jusqu’alors jamais effleuré l’esprit ! Que j’aime ne pas savoir où on m’emmène, tout en sachant que je suis entre de bonnes mains ! Que j’aime enfin constater que jamais l’histoire ne s’embourbe ou referme son champ de réflexions ! Parce que l’air de rien, Spike Jones ne nous fournit pas qu’une simple romance, il nous fournit aussi une merveilleuse œuvre d’anticipation qui réfléchit remarquablement bien au rapport de l’humain à la technologie et aux satisfactions artificielles. Et non seulement, rien que cela me remplit de joie, mais en plus il faut que Mister Jonze nous fasse ça de la manière la plus léchée qui soit : réalisation somptueuse, rythme parfait, acteurs merveilleux, photographie magnifique mais aussi une bande originale aux petits oignons composée par – excusez du peu – Arcade Fire... Moi, après avoir vu autant d’originalité sur un écran ; après m’être bouffé deux heures qui m’ont alimenté d’autant de questionnements et de regards nouveaux sur le monde ou sur la vie, je suis juste comblé. Que c’est bon quand le cinéma apporte ça... Que c’est bon de voir des films comme « Her »...
    MC4815162342
    MC4815162342

    397 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 avril 2014
    Pour mon premier Spike Jonze je m'attaque à Her, un film qui de part sa bande annonce, son casting et son synopsis m'avait beaucoup voire énormément intrigué.
    "Un film où le mec tombe amoureux de son téléphone !"
    Réaction numéro une, on se demande ce que Jonze a dans la tête à ce moment là, d'où lui vient cette idée pour le moins zarbi, Spike nous sert là un futur, enfin comment le décrire, un futur archi coloré, archi moderne, où pratiquement tout le monde possède cet espèce d’intelligence artificielle appelé OS, une intelligence ultra-performante capable de développer ses propres sentiments et d'évoluer, capable d'aimer, d’être jaloux, d’être drôle, en bref un être humain enfermé dans un mini ordinateur.
    Le film conte l'histoire de Theodore Twombly (magistralement interprété par un Joaquin Phoenix ÉPOUSTOUFLANT, comme d'habitude j'ai envie de dire), qui se remet difficilement de sa rupture avec Catherine (Rooney Mara, fabuleuse) et qui passe sa vie à travailler (parlons en tient de ce travail, quel truc louche, le gars rédige des lettres pour des gens, des lettres d'amour ou encore des cartes postales et autres) et jouer aux jeux vidéo (jeux vidéo superbement bien fait, chaque séquence ou il joue, doit y'en avoir 3/4 dans le films sont irrésistibles, trop compliqué à décrire, faut vraiment le voir pour comprendre), puis un jour il tombe sur un nouveau truc, une nouvelle technologie, et à partir de ce moment là l'histoire d'amour commence, il rencontre une voix, Samantha (qui n'est autre que la magnifique Scarlett Johansson, comme quoi l'actrice peut provoquer des émotions sans forcement montrer sa bouche pulpeuse et ses gros.......bref), les deux font de plus en plus connaissance et au fil du temps une histoire d'amour pas comme les autres prend vie.
    Au casting on retrouve également une Amy Adams simple et sobre, sans maquillage ni paillette, loin de la bimbo de "American Hustle", une excellente Olivia Wilde et même un génial Chris Pratt.
    Niveau réalisation y'a strictement rien à dire, c'est parfait, l'image est.........bah y'a pas de mot non plus, ces couleurs vives, ces plans de la ville, cet univers loufoque bercé par l'informatique, tout est moderne, enfin pratiquement tout c'est ça qui est drôle, les vêtements par exemple, un look qui n'a aucun rapport avec le futur, on se croirait même dans les années 70, des chemises roses, jaunes, à fleurs, des pantalons au nombril, les cheveux bouclés et j'en passe, c'est un contraste intéressant et bien trouvé, ça crée un univers unique et fascinant.
    La mise en scène est superbe, réglée au poil de c....... enfin vous voyez, la bande son est merveilleuse, elle colle parfaitement avec l'univers, la lumière et les décors sont sensationnels, certains plans sont tellement beaux qu'il est impossible de mettre un mot dessus, le moment à la plage est un des plus remarquables et le scénario est juste admirable, rempli de tendresse, d'humour, de folie et surtout d'amour.
    On est loin des films romantiques à l'eau de rose, là c'est un amour puissant entre un humain en manque d'affection et une machine ultra-intelligente, et oui on en voit pas tous les jours des histoires comme celle là, on pourrait se dire: "mais c'est ridicule comme truc, le gars aime un téléphone, il est juste débile", et bien pour se dire ça il faudrait vraiment être bas de plafond, l'amour n'a pas de frontière, enfin il a des limites évidement mais il peut parfois aller bien loin.

    En bref ce "Her" est un parfait bijou, avec une fin qui amène à réfléchir et une vision inédite du futur.
    Chef d'oeuvre, si, si.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 713 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2016
    Faut-il être vu pour exister ? La technologie est-elle dangereuse ? Est-ce qu'elle isole les gens ? A quoi ressemble l'amour dans le monde moderne d'aujourd'hui où le smartphone occupe malheureusement une place bien plus importante que les petits plaisirs simples de la vie ? Disons que ça relève de l'individu, de ce que sont les besoins de chacun, que l'amour connecte les gens et les fait exister! Chacun a sa propre dèfinition de l'amour! Est-ce que la technologie l'a aidè ou l'a restreint, ça dèpend de la dèfinition que vous en faites en premier lieu! Ce qu'on sait, c'est que la technologie d'aujourd'hui peut modifier notre façon de rèpondre à nos besoins fondamentaux, mais ça ne modifie pas ces besoins en question! La flamme existe-elle vraiment dans le couple ? Oui! Les gens savent ce qu'est une âme soeur! La flamme, c'est juste un cran au-dessus, parce qu'on peut avoir plusieurs âmes-soeurs, mais la flamme, ça n'arrive qu'une fois dans une vie! C'est tout un univers que ce "Her". Oscar (mèritè) du meilleur scènario original pour Spike Jonze qui signe ègalement la rèalisation de ce film touchant et visuellement brillant! Joaquin Phoenix en eût mèritè un aussi tant il force l'attention en portant à lui seul ce tourbillon d'èmotions! Amy Adams est toujours aussi craquante et la voix douce de Scarlett Johansson fait le reste! A quoi ressemble l'amour n'importe où, n'importe quand ? Tant que la vie continue, c'est probablement de manière active, l'antithèse de la peur! Une bouffèe d'air pur en somme qui pose plusieurs questions essentielles et finalement très vastes...
    Truman.
    Truman.

    228 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2014
    Her n'est pas un énième film mettant en avant l'homosexualité comme cette vaillante moustache essaye de nous le faire croire mais un film qui met en avant une histoire d'amour nouvelle génération .
    L'originalité de Her est d'offrir un film d'anticipation sur l'homme et les technologiques, d'ailleurs je dis anticipation mais ce n'est plus trop juste car notre société est deja ancrée dans ce que le film nous montre .

    Le film nous montre un homme face à la solitude et à son propre mal être, face à son ancienne relation et son divorce, puis il va tomber amoureux de son système d'exploitation, une intelligence artificielle qui arrive a éprouver des sentiments, et ensemble ils vont nouer une relation .

    Her baigne non seulement dans le questionnement de la société face aux technologies qui évoluent sans cesse au point d’être de nouveaux humains artificiels, au point de combler la solitude et le manque d'amour mais c'est aussi un film qui baigne dans une belle photographie lumineuse et très agréable .
    Her baigne aussi dans une belle et douce bande son mélancolique, mais le tout est rythmé dans un trop plein de lenteur pouvant rapidement ennuyer sur la fin, fin tout de même très touchante .

    Her est donc un beau film original et intelligent qui sort de la masse du banal divertissement sans émotion, un film avec un fond intéressant .
    Flaw 70
    Flaw 70

    259 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mars 2014
    Spike Jonze est un cinéaste brillant et unique qui en seulement quatre films s'est créer une filmographie éclectique et passionnante, ici avec Her il signe clairement son meilleur film. Premier scénario original de Jonze celui-ci à gagner l'oscar du meilleur scénario cette année, une récompense totalement mérité tellement ce film est un vent de fraîcheur dans le paysage hollywoodien, bien pensé, intelligent et touchant. De prime abord la relation amoureuse qui fait le centre du film mis à part son contexte original ( un homme et une intelligence artificielle ) est traité de façon classique mais c'est surtout la cohésion de l'univers dans lequel tout ceci est transposé et le finesse de l'écriture qui transcende le matériau de base. Placer dans un futur plus ou moins proche, dans une cité utopique, un Los Angeles idéal Jonze en profite surtout pour faire une critique pertinente et acerbe du monde dans lequel on vit. Dans un monde de plus en plus connecté les humains n'ont jamais été aussi seuls et aussi incompris et Jonze en profite pour faire une étude intelligente de la solitude, le mal du siècle et il bâtit un univers cohérent qui semble réel tellement il est proche de l'univers dans lequel on vit, ce monde sera sans doute le notre dans quelques années. Jonze a donc compris l'époque qui est la notre, ici il l'exagère à peine pour nous montrer cette réalité et que si nous continuons comme cela nous deviendront des êtres déshumanisé qui auront besoin d'intelligences artificielles pour réveiller cette joie de vivre et ses sentiments que l'on croyait perdu. Avec cette base Jonze va créer non pas une mais deux magnifiques histoires d'amours mais avant cela il nous présente Théodore, être à fleur de peau en totale perte de ses repères après une séparation douloureuse, il est confus et introverti, incompris et ayant peur de s'ouvrir aux autres il a perdu la joie de vivre jusqu’à ce qu'il fasse l’acquisition de Samantha. D'ailleurs Jonze fait une utilisation intéressante du système de consommation en plaçant les humains comme de simples jouets que l'on interchange à volonté notamment dans la scène ou Théodore recherche de la compagnie le soir pour du sexphone avec une variation très acerbe du site de rencontre, une scène à la fois drôle et gênante tout comme la scène ou Samantha fait appelle à un corps de substitution, des personnes qui prêtent leurs corps pour que certains puissent vivre pleinement leurs amours avec leurs OS, une scène à la fois malsaine et poignante qui montre que les humains ne sont que des coquilles vides confus sur ce qu'ils ressentent car Jonze désamorce cette situation avec intelligence apportant une profondeur inattendu à un personnage qui était pourtant voué de prime abord à ne pas en être un. C'est toujours avec ce même soucis du détail que Jonze compose ses personnages et ses situations pour les rendre plus authentiques que jamais et arrive en l'espace d'un rendez-vous à créer une jolie fille plus profonde et sensible qu'elle ne le parait de prime abord, il joue habillement avec les préjugés et les perceptions pour créer des relations juste et touchante comme celle entre Théodore et sa meilleure amie. De plus il se sert de la relation entretenue par Théodore et Samantha, une belle histoire d'amour authentique et passionné qui soulève des questions existentielles pertinentes et intéressantes aboutissant sur un coup de théâtre final brillant et en totale cohérence avec l'univers dépeint. Le rapport au sexe est aussi étudier avec originalité car ici les scènes de sexe seront soit fantasmé soit verbalisé et aucun acte charnelle n'aura vraiment lieu ce qui accentue le détachement des gens entre eux, ils sont ensemble sans vraiment l’être. Et plus que de parler de cet amour pure et particulièrement touchant, Jonze nous parle d'un autre amour, peut être plus authentique et poignant même, un amour qui nous est pas montrer avec des mots mais avec des images, c'est la relation entre Théodore et Catherine sont ex femme. En l'espace de quelques passages Jonze créer un belle histoire d'amour, simple et vrai qui est même bouleversante lors de leur dernière confrontation ou on voit ces deux êtres qui ont du mal à ce dire au revoir, ils ne se sont pas vraiment compris mais ils se sont aimés et il y a même une chance pour qu'ils s'aiment encore. Cette relation qui est à peine effleurer dans le film est selon moi la vraie relation du film, celle qui continue à hanter le héros, celle qui n'a pas besoin de mots pour s'épanouir, elle est imparfaite mais c'est ce qui la rend unique et celle qui fait douter Théodore même après qu'il soit avec Samantha. Pour moi la Her du titre symbolise cette femme qui nous fait grandir et qui nous permet de nous faire découvrir qui nous sommes, celle qui restera en nous quoi qu'il arrive spoiler: ( à la fin la lettre de Théodore peut être interpréter comme un adieu mais aussi comme une nouvelle chance, une lueur d'espoir )
    . Le casting est impeccable que ce soit les petits comme les grands rôles avec une Olivia Wilde touchante et juste, une Amy Adams à contre-emploie et une Rooney Mara rayonnante est comme à son habitude excellente. Mais c'est clairement Joaquin Phoenix et Scarlett Johansson qui mène le film, elle signe son meilleur rôle ce qui est ironique car elle n’apparaît jamais à l'écran mais elle arrive néanmoins à faire passer une multitude d'émotions avec sa voix particulière et sensuelle ( ne pas voir le film en VO serait un crime ) et lui est bouleversant en arrivant parfaitement à retransmettre les émotions de son personnage, une belle performance. Pour la réalisation Spike Jonze est encore une fois virtuose notamment dans son utilisation de la caméra subjective, il signe une mise en scène élégante et inventive, bourré de détails visuels et d'ingéniosité. Le tout est soutenu par une belle photographie et une musique envoûtante et mélancolique du plus bel effet. En conclusion Her n'est pas seulement le meilleur film de Spike Jonze ainsi que son plus personnelle c'est avant tous un vrai chef d'oeuvre de cinéma, une oeuvre sensible et universelle qui trône parmi les plus belles histoires d'amour au cinéma avec l' Eternal Sunshine of the Spotless Mind de Gondry, qui mariait déjà habilement science-fiction et romance, ce qui prouve que ces deux genres sont décidément fait l'un pour l'autre mais encore faut-il avoir un cinéaste assez fort et intelligent pour les exploités. Ici pas de souci à avoir car on tient un des meilleurs films de ce début d'année.
    septembergirl
    septembergirl

    603 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juillet 2014
    Un drame futuriste au concept novateur et à la photographie très soignée, qui soulève de nombreuses et profondes réflexions. Joaquin Phoenix, en personnage complexe, à la psychologie fragilisée, est très bon. Cependant, il s'agit d'une réalisation qui reste froide et expérimentale, ne dégageant pas d'émotion du fait de son histoire stéréotypée et improbable. De plus, le film présente de nombreuses longueurs et l'on tourne rapidement en rond. Une petite déception !
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