Mon compte
    Her
    Note moyenne
    4,1
    25072 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Her ?

    1 350 critiques spectateurs

    5
    321 critiques
    4
    540 critiques
    3
    245 critiques
    2
    134 critiques
    1
    63 critiques
    0
    47 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Kiwi98
    Kiwi98

    262 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 avril 2014
    En tout 9 long métrages ont été nommés à l'Oscar du Meilleur Film, mais seulement 7 seront sortis en France avant la cérémonie, les deux manquants sont Nebraska de Alexander Payne et Her de Spike Jonze qui sortiront respectivement le 2 Avril 2014 et le 19 Mars 2014.
    Ayant déjà bouleversé les journalistes américains et voir même du monde Her est sans aucun doute un des films les plus attendu de l'année notamment grâce au retour de Spike Jonze réalisateur acclamé de Max et le Maximonstre et Dans la peau de John Malkovich, mais aussi grâce à son casting ou on retrouve un certains Joanquin Phoenix alias l'un des acteurs les plus talentueux de sa génération mais aussi Amy Adams, Rooney Mara, Olivia Wilde et Scarlett Johansson.

    Her se base sur un récit assez farfelu mais au fond assez classique même si l'originalité est là. Spike Jonze qui écrit et réalise le film offre un message particulièrement intéressant sur la condition de l'homme en faisant particulièrement pensé au bijou inattendue Eternal Sunshine of the Spotless Mind et également avec des aires de A.I. Intelligence Artificiel. Mais Her est avant tout l'histoire d'une romance entre un homme et une machine et s'avère particulièrement intelligent sur le fond comme sur la forme et est en soit une idée très contemporaine ou la fiction croise le quotidien et l'idée complexe de l'amour qui trouve ici un sens très particulier.

    Autant ne pas attendre pour le dire : Her est un chef d'oeuvre absolue et fera surement l’effet d'une bombe à sa sortie. Spike Jonze met en place un film sincèrement beau pour finir sur une oeuvre purement magistrale et maîtrisée à la perfection. La mise en scène de Spike Jonze n'a rien d'inventive mais rend le film étonnamment vivant. Her ne se base pas sur le sexe comme on pouvais s'y attendre mais bien sur la compagnie et la relation qu'entretiennent les individus et heureusement le cinéaste évite les clichés et un rendu comique qui de toute façon n'aurai pas marché.

    Spike Jonze invite à la réflexion est posant directement les questions : dans un futur proche pourront nous avoir des compagnons virtuels ? S'adapteraient t'ils à notre personnalité ? et quel changement cela impliquerait ? Voilà en gros ce que le film explore et le sujet est particulièrement bien exploité avec une narration particulièrement efficace. Her est aussi accompagné de personnage bluffant, Joaquin Phoenix interprète Théodore Twombly qui est certainement le personnage le plus intéressant le le mieux développé depuis Inglourious Basterds. Impossible de ne pas s'attacher à lui au même titre que Scarlett Johansson qui interprète quant à elle l'ordinateur en voie off.

    En parlant des acteurs leurs prestations respectives sont quasiment toutes incroyable. Joaquin Phoenix est brillant comme d'habitude finalement. L'acteur au charisme parfait se montre magique, au sommet de son art il rend son personnage particulièrement attachant sans jamais surjouer. Le reste du casting majoritairement féminin se porte à merveille avec un réel un charme et une élégance qui pourrai bien révolutionner le théâtre et la façon de jouer. L'équilibre entre les personnages ne varie pas mais reste tout de même parfait et difficile de ne pas se monter sensible à leurs situations.

    Une des choses les plus intelligente que livre Her s'est le traitement de l'intelligence artificielle, dans bien des films Samantha aurai été une menace mais Jonze en fait quelque chose de beau en la regardant avec un aire bienveillant et en lui offrant une très belle évolution dans un récit particulièrement émouvant et très précis sur son sujet. En effet Her est d'une puissance émotionnelle rare et sa force réside entièrement dans son milieu et ses personnages.

    En plus de tout ça Spike Jonze offre un film visuellement raccord avec son univers. Travaillé avec la photographie de Hoyte Van Hoytema (qui prochainement sera crédité au générique de Interstellar de Christopher Nolan) Her évolue dans un monde avec seulement quelques reflets de science fiction, ce qui est un excellent choix car s'est en parti à cause de ça que le film devient plus réaliste et se rapproche du spectateur. Le tout couronné par des plans plus magnifiques les uns que les autres et des séquences admirables.

    Bilan :
    Comte mélancolique et social d'une lucidité sidérante, Her est tout simplement un prodige du cinémas grâce à sa limpidité et son humanité. Un film qui fera date dans l'histoire du 7ème Art.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 26 avril 2014
    HER : film ayant obtenu l'oscar du meilleur scénario !! What the fuck ???? J'ai trouvé ce film très très ennuyeux, avec un scénario vraiment inexistant... Le réalisateur à essayé de faire du sentiment, mais malheureusement ça ne fonctionne pas !!! Je n'ai pas eu la moindre émotion devant ce film, qui se résume à un homme seul, dépressif, vivant mal une rupture sentimentale et qui entretient une relation avec un programme informatique (une voix de femme) autrement dit il entretient une relation avec sa main droite !!!!
    moonboots
    moonboots

    58 abonnés 1 322 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 février 2014
    les intentions sont bonnes, il y a quelques idées et surtout un excellent acteur... mais quel ennui ! on s'endort rapidement...
    Fred Monneron
    Fred Monneron

    161 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 avril 2014
    Ennuyeux à souhait, sans saveur comme un sandwich SNCF ...
    Encore une perte de temps ... dans le TGV qui relie Avignon à Paris. Ce film soporifique à souhait est totalement dénué d'intérêt, à moins d'aimer contempler la vie dénuée d'intérêt d'un pauvre type tombé amoureux d'un être virtuel censé avoir une autonomie sensorielle ...
    J'avais détesté "Dans la peau de John Malkovitch", je n'aime pas davantage cette ineptie cinématographique qui n'apporte strictement rien hormis favoriser le sommeil dans la voiture 6 de ce train, dans lequel heureusement - pour une fois - il n'y avait pas de prise pour brancher le laptop qui s'est éteint avant la fin et m'a permis de faire une petite sieste réparatrice.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 2 mars 2014
    Dans Her, une très belle voix de femme vient bouleverser le quotidien de Theodor (Joaquim Phoenix): cette voix est dotée d'une identité (Samantha), d'une grande intelligence (artificielle) et elle est surtout très reconnaissable puisqu'il s'agit de la voix de Scarlett Johansson. Là est la malice du film : le timbre de voix de Scarlett Johansson est chaud et sensuel et il est clair que l'actrice prend un évident plaisir à roucouler, à rire de façon sexy, s'arrangeant pour ne jamais faire oublier ce qu'elle est physiquement.
    Là est aussi la limite du film, sa fausse bonne idée: immédiatement pourvue d'un corps que le spectateur peut imaginer à loisir (il suffira de repenser, par exemple, au personnage de Nola dans Match point de Woody Allen), la voix féminine n'a aucun mystère, elle est comme une voix de radio à laquelle on associe un visage connu et familier: bien qu'assignée à résidence quelque part dans un monde virtuel ("Computer is my home", dit-elle), Samantha n'est pas un personnage venu des limbes, Scarlett parle derrière le micro et on ne pourra jamais l'oublier tout à fait. Ce conflit entre la voix de Samantha et le corps de l'actrice "jouant" la Voix donne pourtant lieu à la meilleure séquence du film : celle où Samantha invite chez Theodor une doublure muette afin de coucher réellement avec lui. Mais la doublure n'est pas tout à fait conforme à l'idée que Theodor et le spectateur peuvent se faire de Samantha: il eût fallu, pour cela, que Scarlett apparaisse physiquement. A l'aune de cette promesse, la doublure est donc une marionnette un peu terne (elle s'appelle Isabella), devant laquelle Theodor reste impuissant. La scène est à la fois brillamment écrite et trop courte, elle laisse entrevoir le film que Spike Jonze ne fera pas, un film qui remonterait jusqu'à la source de la Voix, ou tenterait d'en transposer physiquement la beauté. Pour Theodor, cette scène d'amour ratée est un point de non retour qui marque la fin de toute relation physique: la femme réelle se réduira à la figure de la girl next door (Amy Adams) avec laquelle il finira par regarder le ciel du haut d'un building, au lever du jour. C'est cette aseptisation de relations humaines qui est l'horizon bien réel et bien triste de Her, alors même que Spike Jonze fait mine de la dénoncer en dressant la satire d'un monde où chacun aurait trouvé sa Samantha. Mais il ne faut pas se laisser séduire par les traits satiriques du film, ils sont trop visibles, trop grossiers pour indiquer le moindre propos. Dans le monde toujours connecté de Theodor, toute relation sexuelle a, depuis longtemps, disparu. C'est déjà vrai de sa précédente histoire, que le film rappelle à coup de flashes-back paresseux. C'est encore vrai lorsque Theodor rencontre une fille qui refuse de l'embrasser avec la langue. Et c'est cruellement vrai au moment où Theodor vit sa première nuit d'amour avec Samantha: dans un écran noir qui rappelle les films expérimentaux faits autrefois par Marguerite Duras, on entend des parodies de gémissements, mais on ne peut rien imaginer, on reste là, dans le noir, témoins d'une sexualité de geek. Le plaisir, dans Her, est desespérement solitaire.
    Sebi Spilbeurg
    Sebi Spilbeurg

    82 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 avril 2014
    Qui aurait cru que Spike Jonze, producteur de la série et des films Jackass, allait avoir une notoriété hors du commun avec seulement trois films à son actif (Dans la peau de John Malkovich, Adaptation, Max et les Maximonstres) en 10 ans de métier ? Personne, cela ne fait pas l’ombre d’un doute ! Alors, quand arrive sa quatrième réalisation, c’est l’enthousiasme à coup sûr ! D’autant plus que Her vient tout juste de recevoir l’Oscar du Meilleur scénario original, ce qui offre bien plus d’envergure au film. Qui avait déjà de quoi faire avec Joaquin Phoenix en tête d’affiche et la participation vocale de Scarlett Johansson. Alors, nouveau grand film ou mauvaise promotion de la part des Oscars 2014 ?

    Une chose est sûre : Her ne plaira pas à tout le monde ! Etant donné que le film est vendu comme une histoire d’amour, avec sur le devant de la scène un homme mal dans sa peau depuis qu’il a rompu avec sa petite amie. Beaucoup seront alors étonnés de voir que le long-métrage flirte avec la science-fiction (l’anticipation, plus exactement). Où notre personnage principal vit dans une société qui n’est régie que par la communication virtuelle, à distance. Et qui va retrouver l’amour via l’utilisation quotidienne d’une application. Une intelligence artificielle qui va se révéler être la meilleure copine qu’un homme puisse avoir. Euh… oui, pourquoi pas ? Que des spectateurs soient réticents à ce genre de film est compréhensible. Mais franchement, devant un tel postulat, la curiosité ne peut que l’emporter ! Et elle va se montrer payante, Her étant un film travaillé à la perfection !

    Her se montre comme l’excellence en matière de film d’amour ! Le personnage étant séduit par une intelligence artificielle, cela peut paraître débile aux premiers abords. Mais en y regardant de plus près, cela se présente comme une métaphore au véritable amour. Celui qui met de côté l’attirance physique (la « voix » n’ayant évidemment aucun corps), superficielle, pour préférer la séduction par l’esprit, les goûts, le caractère… Tout ce qui fait qu’un homme et une femme puissent partager des moments de complicité, s’aimer à la folie ! Cet amour empli de magnifiques répliques touchantes, belles et poétiques, qui ne sonnent jamais faux quand nous les écoutons. Voilà ce qu’est en premier lieu Her : une romance que nous aimerions, dans un sens, tous vivre avec la personne de nos rêves.

    Her, c’est également le portrait d’un mec paumé. Qui essaye de se refaire depuis sa rupture avec ce qu’il semblait être la femme de sa vie. Et qui se morfond tel un solitaire en herbe. Qui se perd de plus en plus en évitant les relations sérieuses (n’étant pas prêt à vivre cela) au point de les gâcher quand l’occasion se présente (le moment où il passe la soirée avec l’amie d’un copain), et de se permettre d’aller sur des tchats cochons (et de tomber sur de véritables dérangées du fantasme improbable). Un homme qui devient encore plus pathétique quand il trouve enfin l’amour mais par le biais de cette intelligence artificielle. Qu’il atteint son idéal par le biais d’une simple illusion. Tout dans ce scénario fait en sorte de rendre ce personnage à la fois fort attachant et pitoyable, qui demande qu’on ait pitié de lui.

    Et cela, Joaquin Phoenix le fait avec un naturel déconcertant, livrant au film de par son jeu d’acteur un air de documentaire (donnant l’impression qu’il ne joue pas, mais plutôt qu’il a été suivi au quotidien par le réalisateur). Tout dans sa prestation renforce son personnage, nous faisant chavirer d’un simple sourire et d’éclats lumineux dans ses yeux. Nous rendant triste à chacune de ses déprimes. Nous rendant heureux à chacun de ses moments de bonheur. Quant à Scarlett Johansson, elle tient-là le meilleur rôle de sa vie, n’usant que de sa voix tout en arrivant pourtant à imposer sa présence dans le film. Nous faisons presque croire qu’elle est sous nos yeux, matérialisée. Cet étrange couple surpasse aisément le reste du casting, peu constitué mais ayant des comédiens tout aussi fabuleux : Rooney Mara n’a jamais été aussi séduisante qu’auparavant, Amy Adams confirme qu’elle est l’actrice du moment (sortant tout juste d’American Bluff). Et Olivia Wilde arrive enfin à jouer sans trop en faire, juste ce qu’il faut !

    Mais en y regardant de plus près, Her n’est pas qu’une histoire d’amour, avec un personnage savoureusement écrit. C’est aussi une description péjorative de notre société. Celle qui ne vit que pour la communication virtuelle. Qui ne fait qu’utiliser les portables et les réseaux sociaux pour parler aux gens, se renseigner, se cultiver. Qui isole chaque personne de tout contact physique (l’amour virtuelle, le rôle des intelligences artificielles appelées OS), la déboussolant quand celle-ci tente de renouer avec ce concept (le passage où Samantha – le nom de l’OS de notre héros – organise une sauterie pour son propriétaire avec une professionnelle, afin de simuler leur chaleureux ébats). Qui fait que tout ne soit que faux-semblant et non réalité (notre héros travaillant dans une boîte qui « tape » des lettres – d’anniversaire, de mariage, de voyage – commandées par des clients, pour les envoyer aux personnes demandées). Bref, une vision de notre société qui fait plutôt froid dans le dos !

    Et comment Spike Jonze arrive-t-il à tous ces constats ? Par le talent de sa mise en scène, tout simplement ! En suivant de près Joaquin Phoenix, qu’il filme sans arrêt et de près. Sans aller jusqu’à utiliser des effets de style qui se seraient montrés inutiles. Par des jeux de lumière qui renforcent chaque sentiment éprouvé par le personnage, et qui mettent en valeur des décors plutôt glacials et sobres (augmentant cette sensation de peur que nous laisse cette vision d’anticipation, et ce via un modeste budget !). Par la musique poétique du groupe Arcade Fire. Par cet humour inattendu et diablement efficace (notamment lors du tchat érotique et l’intervention jubilatoire d’un avatar de jeu vidéo) qui permet de relâcher la bride, de ne jamais nous perdre dans une surdose de romance.

    Her n’est ni un nouveau grand film, ni une mauvaise promotion de la part des Oscars 2014. Mais tout bonnement un chef-d’œuvre ! Celui que l’on ne voyait pas venir. Celui qui nous propose sans doute la meilleure histoire d’amour jamais contée. Approfondie, émouvante, bouleversante, intelligente. Qui ne laisse à aucun moment de côté le travail technique magnifié par Spike Jonze, offrant à son film une ambiance hypnotique. Et tout cela par le producteur de Jackass ? Comme quoi, tout est possible ! La magie du cinéma existe bel et bien !
    reymi586
    reymi586

    473 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2014
    Une pu**** d'expérience ! Voilà un film qui sort vraiment de l'ordinaire et qui fait réfléchir. Je ne vais pas développer toutes mes idées sur l'histoire mais je peux dire que le film invite au débat. C'est intéressant et j'ai trouvé la trame très cohérente du début jusqu'à la fin. Un futur différent de ce qu'on a l'habitude de voir et pour le coup ça me parait plus réaliste. Dans le même genre, ça m'a fait penser à Robot & Frank. Niveau casting, j'ai trouvé Joaquin Phoenix très convaincant. Bravo Mr Spike Jonze.
    Caine78
    Caine78

    6 718 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    Bien trop souvent, lorsqu'un réalisateur part d'une superbe idée, il se limite à cette trouvaille et ne cherche pas à aller plus loin, au grand dam du spectateur. Ici, à partir d'une idée étrange et follement séduisante, Spike Jonze signe une œuvre étrange et follement séduisante, étonnante d'intelligence et de sensibilité. La vie, l'amour, la solitude, les nouvelles technologies, le futur... Tous ces thèmes sont évoqués avec finesse et générosité par un réalisateur qui, en plus de rester fidèle à lui-même, parvient à creuser de nombreuses pistes passionnantes, pouvant à ce titre compter sur un scénario merveilleusement construit et un univers plein de couleurs veloutées du plus bel effet, auxquels vient idéalement s'ajouter la magnifique bande-originale de Arcade Fire. Alors parfois, j'ai pu moins adhérer à certains passages, mais ils sont tellement rares qu'on ne peut qu'à peine les prendre en compte devant autant de richesse et de sens donné à ce récit vraiment pas comme les autres. Et quand en plus on nous offre autant de personnages de qualité porté par des acteurs en état de grâce (mention spéciale à Joaquin Phoenix et à la lumineuse Amy Adams), il devient tout simplement impossible de résister à « Her », magnifique moment de cinéma comme on aimerait en voir toutes les semaines.
    Cand.Ice
    Cand.Ice

    1 abonné 15 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 mars 2014
    Le film a, sur le papier, tout ce qu'il faut là ou il faut. Casting/sujet/lumière/montage/musique... Et pourtant qu'est ce qu'on s'ennuie !
    bobmorane63
    bobmorane63

    191 abonnés 1 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2015
    Une histoire loufoque mais belle imaginé brillement par le cinéaste Spike Jonze !! Théodore, romancier dans un futur proche, se remet mal de sa séparation avec son ex femme. Dans l'avenir, beaucoup de personnes s'occupent avec une nouvelle technologie et Théodore va faire la connaissance avec une voix nommé Samantha qui va lui faire changer de vie radieusement mais va aussi vivre une histoire d'amour qu'on ne saurait expliquer. "Her" est un chef d'œuvre qui ne manque pas d'imagination et d'inventivité qui va au plus profond des sentiments et nous touche en plein cœur. La mise en scène est agréable a voir esthétiquement avec de magnifiques décors et lumières. Joaquin Phoenix livre une composition remarquable avec la voix envoutante de Scarlett Johansson qui l'accompagne et d'excellents seconds roles avec Amy Adams, Rooney Mara ou Oliva Wilde. Une superbe description de tout l'amour du cinéma comme on l'aime.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 184 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 septembre 2015
    Spike Jonze nous projette dans un futur peut-être pas si lointain pour nous alerter sur ce que vont devenir les rapports humains si nous continuons à laisser la technologie dicter nos comportements. Durant le prologue les déambulations urbaines de Theodore (Joaquin Phoenix), de son travail à son domicile illustrent de la plus belle des manières à quel point la technologie peut asservir l'homme qui désormais n'éprouve plus le besoin de communiquer autrement que par média interposé. Spike Jonze à qui l'on doit le plus que déroutant "Dans la peau de John Malkovich" peut sembler à côté de la plaque mais ce que l'on observe dans les rues de nos villes actuellement devrait plutôt inciter à la réserve ceux qui voudraient moquer le cinéaste iconoclaste. Theodore qui est lui-même écrivain pour un site chargé de rédiger de belles lettres permettant à chacun d’exprimer de manière chatoyante ses sentiments va avoir recours à un nouveau système d’exploitation baptisé OS1 qui va lui permettre de construire via une voix synthétique très perfectionnée une relation sentimentale dénuée de toutes les petites aspérités de la vie quotidienne qui parfois empoisonnent la vie mais qui font aussi le sel d’une union devant évoluer avec le temps. Avec OS1 pas de surprise, l’ordinateur tellement parfait répond à vos moindres sollicitations adaptant les réactions de Samantha (le nom choisi par ses soins) à vos besoins qu’il aura soigneusement enregistrés lors de l’entretien d’initialisation du logiciel. Theodore qui se croit un pionnier va vivre l’extase tombant amoureux fou de Samantha qui n’est en réalité que le reflet de lui-même. Bercé par la douce mélopée de la voix chaleureuse et sensuelle de Samantha interprétée par Scarlett Johansson, Theodore finit même par en oublier l’origine artificielle de celle-ci. Coupé complètement du monde extérieur, drogué à une relation aux contours plus que narcissiques, Theodore est en apesanteur. Le réveil n’en sera que plus douloureux quand Samantha qui n’a jamais été autre chose qu’un ordinateur lui avouera qu’elle traite simultanément plus de 8000 relations du même type. Dès lors il faudra bien que Theodore en compagnie de sa voisine Amy (Amy Adams) ayant fait elle aussi la douloureuse expérience d’OS1 retrouve le chemin de la relation charnelle avec ses joies et ses tourments. La démonstration de Spike Jonze fait froid dans le dos car contrairement à des romans d’anticipation dystopiques comme « Le meilleur des mondes » d’Aldous Huxley ou « 1984 » de George Orwell , « Her » nous parait presque contemporain. Pour renforcer la sensation d’isolement de l’individu parmi ses semblables, Jonze a choisi une imagerie très new age qui pourra en rebuter certains, tout comme la musique vaporeuse d’Arcade Fire qui renforce le goût aseptisé de la vie qui nous attend si nous n’y prenons garde. Au final Jonze n’a peut-être jamais été aussi réaliste qu’avec « Her » où Joaquin Phoenix offre une nouvelle démonstration de son talent si particulier mélange de bonhommie rassurante et de violence contenue.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    188 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mars 2014
    Un homme, déçu par l'amour, tombe amoureux de son OS. Voici le point de départ de cette histoire d'amour, car oui, il s'agit bel et bien d'une histoire d'amour sur le plan spirituel. Pas de corps donc pas d'attirance physique, juste une connexion entre deux "âmes". Le scénario est inventif. Il nous parle des progrès de la science, de notre addiction aux technologies et jusqu'où elle peut nous amener et nous enfermer même sentimentalement. Le personnage principal, Timothée, est vraiment intéressant. Il rédige des correspondances remplis de bons sentiments pour des personnes qu'il ne connait. Ces lettres s'écrivent automatique dans l'ordinateur mais avec un style "écrit à la main". Déjà, rien que son métier présente la société dans laquelle il vit : les gens ne communiquent par directement et sont des assistés. La voix, Samantha, évolue au fur et à mesure du film et se rend compte de tout ce qu'elle peut faire avec son hyper intelligence ce qui lui fait perdre le contrôle. La rencontre des deux nous emmène dans un tourbillon d'émotions nouvelles mais bien réelles car elles se sont celles d'un véritable couple. La réalisation de Spike Jonze est parfaite. Des très beaux plans, un bon montage, une musique enivrante. Joaquin Phoenix est très émouvant en solitaire sentimental. La voix de Scarlett Johansson me fait encore plus aimer cette actrice. Son timbre de voix est tout simplement somptueux. Un oscar du meilleur scénario original est amplement mérité. Encore des films comme celui-ci, s'il vous plait, encore !!!
    The Rotisseur
    The Rotisseur

    47 abonnés 494 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 septembre 2014
    Voilà le film que j'attendais. Her est doté d'un concept original dans un univers hors du commun. Ce film s’enrichit en premier lieu par trois points forts qui donnent toutes les qualités de celui-ci : le scénario, le jeu des acteurs et la bande sonore (musique totalement agréable qui ressort tout l'art de l’atmosphère du film). On atteint le stade de brillant au chef-d’œuvre. Captivant et intriguant, suivi d'une histoire d'amour parfaitement touchante qui aborde le sujet du deuil, Her remporte haut la main le match des meilleurs films de l'année 2014.
    Ewen Blake
    Ewen Blake

    156 abonnés 1 197 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mai 2015
    Her est une fable philosophique et un film d'anticipation à la fois sophistiqué et d'une grande douceur. Rien que ça. Un film qui cumule l'excellence dans son casting, sa mise en scène et sa photographie c'est peut courant. Mais quand ces éléments s'inscrivent dans un scénario de cette ampleur... Cela devient carrément rarissime. L'histoire de Her nous touche tout particulièrement parce qu'elle est plausible, pas d'incohérence dans le déroulé des événements et un futur dessiné qui semble de moins en moins improbable au fil des jours (à l'exception peut-être des pantalons paille taille haute :). Her donne le vertige parce qu'il nous laisse entrevoir les possibilités de l'Intelligence Artificielle (qui rendra également son job inutile soit dit en passant) mais aussi parce qu'il donne à réfléchir sur quantité de choses que l'on se surprend à considérer différemment : l'acte sexuel, l'amour (il faut voir cette éclosion des sentiments chez Samantha, extraordinaire Scarlett Johansson), la solitude, la communication (est-ce s'ouvrir que de ne communiquer qu'avec son smartphone?), la recherche de l'âme soeur. Tous les sujets abordés par le film nous forcent à les considérer avec recul et nous questionne longtemps après que le rideau soit tombé. Her est également extraordinaire dans sa capacité à concilier les paradoxes : créer autant d'empathie et d'émotion sur une histoire d'amour avec une machine, faire résonner l'espoir dans une histoire aussi poignante ("I've never loved anyone the way I love you. _Me too. Now we know how".).
    annastarnomberon
    annastarnomberon

    136 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2014
    Déstabilisant. Le spectateur effectue des allers-retours permanents entre identification et mise à distance par rapport aux personnages. C'est ça l'originalité de ce film : il est complexe dans ce qu'il nous renvoie à propos de nous-même. Certains passages, parce qu'ils regorgent d'humanité, permettent au spectateur de se reconnaître et c'est souvent une expérience agréable que d'avoir l'impression qu'un film réussit à illustrer un sentiment qui nous a traversé. Mais d'autres, surtout ceux qui abordent l'intelligence artificielle, l'incapacité dans laquelle nous sommes de la comprendre, nos lacunes conceptuelles pour l'appréhender, sont absolument vertigineux et presque angoissants.
    Finalement je crois que là où Her se montre le plus émouvant c'est lorsqu'il transcende cette thématique de l'artificiel face à l'humain, c'est quand il réussit à toucher l'universel et à nous faire oublier qu'on regarde se filer une histoire d'amour entre un homme fait de chair et d'os et une voix faite de programmes et de clics. On oublie que ce qu'on regarde n'est pas (tout à fait) à l'ordre du jour, on oublie que c'est improbable voir absurde, et on se retrouve juste bouleversé par la sincérité des émotions évoquées et par l'intensité qui émane des dispositifs cinématographiques employés.
    Dans cette idée de dépassement des thématiques futuristes, la scène la plus marquante du film est à mes yeux celle où l'écran devient noir, où toute la dimension physique cesse d'exister et où le spectateur n'a plus que ses oreilles pour suivre le film. J'ai trouvé cette expérience unique et très forte en émotion, c'est probablement une des plus belles scènes d'amour que j'aie vue au cinéma. Alors qu'il n'y avait guère pour seul support que du son et plus la moindre image, la salle toute entière s'est tue, comme suspendue à ce qui se jouait dans ce dialogue amoureux. C'était une scène hors du temps.
    Toujours dans cette optique d'illustrer des thématiques transversales en les grossissant grâce aux recours futuriste, j'ai l'impression que Spike Jonze mène aussi, avec Her, une réflexion sur la solitude. Cette solitude que tous cherchent à combler en nouant des liens avec leurs systèmes d'exploitations, c'est un sentiment qui est partout, atemporel. Cette société où les hommes peuvent tomber amoureux d'un système d'exploitation nous paraît bien ironique, mais finalement elle illustre juste de manière plus explicite des choses qui existent déjà et existeront encore.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top