Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
1,0
Publiée le 22 mars 2014
Si l'idée générale peut séduire, la construction d'un vrai scénario est manifestement impossible. C'est du moins ce que l'on ne manque pas de se dire quand arrive enfin le générique.
Il faut plus que des dialogues pour faire un film. Or, ici, que proposer d'autre? Comment raconter autrement une relation immatérielle où l'humain est vidé de sa substance? Quant à l'image, elle est facile à décrire: un gros plan presque ininterrompu sur la tête de Joaquin Phoenix.
Malheureusement, le film n'ajoute rien à la bande annonce qui d'ailleurs est bien plus captivante. On peut concéder un certain suspense: le rebondissement attendu sait se faire attendre... puisqu'il n'arrive jamais. Déception, ennuis et perte de temps autant de raison d'éviter le déplacement!
Je vais certainement en faire bondir certains, voire beaucoup, mais je n'ai pas du tout aimé ce film. C'est long, long, lais long, Joaquin Phoenix a adopté cette attitude niaise, et puis ne supportais plus cette voix, ces dialogues creux, un vrai supplice. certes, il y a la voix de Scarlett Johansson plus sexy que jamais, mais cela ne suffit pas à intéresser pendant 2 heures... Non, vraiment, c'était décevant.
Un homme moustachu tombe amoureux de Samantha, un O.S.
S'ensuit alors une relation de "couple" ou plutôt une soupe psychologique, d'un ennuis pas possible qui sert de remplissage au film. Deux heures de suite c'est insupportable et on en voit pas la fin tellement il ne se passe rien hormis une courte scène "d'action" incroyable avec son "amoureuse" Samantha qui fait brièvement péter les plombs à son copain à moustache. Copain qui est tellement débilespoiler: qu'il ne se rend compte qu'à la fin du film que la machine a en faite une multitude d'autre "amoureux"
On y croit pas une seul seconde !!
Le regard planqué derrière ses hublots glissants, la moustache tombante et les épaules affaissées, Joaquin 'coeur brisé' Phoenix traine sa carcasse dépitée sur le sol immaculé de sa vie monotone. Tourmenté par une Idylle consumée, le voilà lové dans les bras du Spleen, à l'aise sur son matelas en débris de verre, le dos lacéré par les restes de son Amour aux ailes tranchées ; hésitant entre la mièvrerie du songe ou le mensonge d'une romance en pixel, Spike Jonze tente de nous offrir un spectacle mignon, vrai, acidulé ERROR SYSTEM ERROR La manœuvre est vaine, la sauce ne prend pas. Les personnages disparaissent derrière leurs propres traits forcés à outrance ; l'étanchéité des décors, l'épanchement des sentiments se télescopent à la sortie du métro, rendant la bouillie indigeste - l'être lambda, hyper-connecté en mode solitaire, surfe sur la hype du loser au coeur fondant, l'impression d'avoir subi c'film un millier de fois. Ce type aux manières mollassonnes et mesurées, cogitant H24 avec ses multiples pensées n'a rien à montrer . Si ce n'est un éclat de fureur, plutôt réussi, lorsqu'il pense perdre Sa-moitié et, qu'à contre courant d'une pensée unique, il galope de toute la frénésie du désespoir vers les entrailles d'un monde aseptisé et dégueulasse, un monde lyophilisé vers lequel nos silhouettes tendent dangereusement.
Que ce qu'on s'ennuie en regardant ce machin, je trouve l'histoire du film si ridicule ! si le but du réalisateur est de toucher le spectateur par la relation qu'a de cet homme avec son système d'exploitation et bien c'est raté tellement le film est ennuyeux, lent et sans aucun intérêt. Les quelques personnages du film sont inintéressants et les dialogues sont déprimants d’ennui. spoiler: Faire l'amour avec la voix d'un ordinateur et en tomber amoureux , là franchement je ne vois pas où est ce que le réalisateur veut en venir. Ridicule et ennuyeux !
Un scénario complètement tordu...un film bavard même si la voix de Scarlett Johansson a son charme, trop long et au milieu de ces dialogues interminables, des propos prémonitoires..science fiction, simple anticipation (métaphore de nos solitudes devant nos écrans d'ordinateurs, tablettes ou téléphones) , utopie ou dystopie, fable amère sur ce qui nous attend prochainement, primauté des relations virtuelles sur le réel y compris en amour...intrigant sinon inquiétant...malgré les belles photos d'intérieurs high tech et les échappées sur Los Angeles, je me suis parfois ennuyé ...
Entre "Lost in translation", pour l'atmosphère cotonneuse (et la voix de Scarlett), et "Un jour sans fin" pour l'utopie, le "phénomène qui vous rend meilleur". L'argument est visionnaire, la parabole est universelle, dommage que le scénario bascule parfois dans le prévisible et le cliché. Jonze inscrit ses personnages dans un Los Angeles futuriste aux antipodes de "Blade Runner", ses gratte-ciels baroques baignent dans un fog perpétuel, une lumière laiteuse et enveloppante, protectrice et subtilement toxique, comme le sujet du film. La direction artistique est particulièrement soignée, d'une cohérence impressionnante, construite sur des taches de couleurs qu'on retrouve d'un bout à l'autre dans les décors et les costumes. Doux-amer, parfois très drôle, jalonné de trouvailles visuelles (comme ce jeu vidéo 3D et son gnome truculent), "Her" nous embarque pour un envoutant voyage sur un tapis volant sentimental, accompagné par la très belle bande-son signée Arcade Fire. Joaquin Phoenix est parfait, infiniment plus touchant que dans le terne "Two lovers". Et ses trois partenaires également. Amy Adams s'est faite la tête de Nicole Kidman avant le botox, Rooney Mara (The social network) est très convaincante dans le rôle de l'ex, et Scarlett, invisible à l'image, donne pourtant corps et sensualité à son personnage virtuel. Belle réussite.
On s'ennuie dans ce film artificiel et mièvre. Mais la morale est sauve: grâce à la relation d'amour avec son opérateur système, il va pouvoir s'aimer et aimer les autres...Bien américain. On aurait préféré un saut de la terrasse, ça aurait fait décoller le film..Mais pourquoi au juste cet emballement?
Avec Her, Spike Jonze réalise un film à la fois inquiétant et extrêmement romantique. Le réalisateur imagine un monde où les nouvelles technologies ont prises une avancée telle, qu’elles sont capables de penser. Joaquin Phoenix apparaît sous un jour apaisant et totalement attendrissent. En tombant amoureux d’un programme informatique, est-il avant-garde ou se fait-il manipuler par les hauts de la société ? Her soulève donc énormément de questions sur les relations amoureuses, les rencontres virtuelles et l’évolution technologique. C’est un film d’une intense douceur mais qui s’avère également être très violent avec de la distance. Scarlett Johansson joue d’ailleurs un rôle clé dans ces oppositions. Sa voix nous berce dans la mélancolie, la grâce et la poésie. On l’apprécie et pourtant, elle n’est pas réelle. Her laisse donc le débat ouvert et c’est ce qui rend ce long-métrage précieux et actuel. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Si la connerie et l'amour sont ce qui caractérisent l'être humain, le premier a eu beaucoup trop droit aux honneurs et aux privilèges du cinéma, place à l'amour, au besoin de l'autre pour vivre. Car contrairement à ce que l'on pourrait croire, "Her" n'est pas du tout un film qui traite des dérives du virtuel, de la solitude, du repli sur soi, ou dieu sait quelles conneries, c'est une véritable histoire d'amour et rien qu'une histoire d'amour. Sans chercher à verser une larme, "Her" est sans doute l'histoire d'amour la plus juste, touchante, autenthique, sincère que l'on est vu depuis des lustres. C'est également un sacré tour de force de traiter du couple alors qu'il n'y qu'une seule personne à l'écran pendant deux heures. Cette personne c'est Joaquin Phoenix, et il est bluffant dans son rôle d'homme perdu et triste, qui a du mal avec les sentiments, qui cherche l'âme soeur et qui va finalement la trouvé via une intelligence artificielle. Même lors des passages les plus difficiles à faire croire, les plus facile à être cucul la praline ou ridicule, ça marche à mort. Tous les passages obligés de la vie de couple y passent et jamais on se dit qu'il y a un problème, tout sonne juste. Tout, du scénario logique, en passant par la mise en scène simple d'apparence, à l'acteur, est un véritable tour de force. On a qu'une envie c'est que cette histoire ne s'arrête jamais.
Reprenant un concept déjà vu et mettant en scène une relation quelconque entre un humain et une intelligence artificielle, "Her", réalisé par Spike Jonze, réussi brillamment à montrer une histoire d'amour entre un homme et une machine/interface. Le film va marcher principalement pour 3 raisons. La première va être la bonne utilisation du ton du film qui va osciller entre un aspect dramatique et de l'humour. Le côté dramatique va permettre de mettre véritablement les émotions du personnage au premier plan, tout en questionnant sa relation. C'est vrai que l'on pourrait facilement questionner l'ensemble à première vue, en se demandant comment tout cela peut être crédible. Mais j'aime beaucoup l'idée de ce projet, qui présente cette relation comme quelque chose qui viendrait pallier le monde froid et difficile à vivre de notre quotidien. Et tout ce questionnement, cela va également être amené par le côté humoristique, mais d'une manière forcément plus subtile, en tournant tout cela en dérision. On a donc un bon compromis pour pouvoir passer un bon moment d'un côté, face à un film parfois vraiment drôle. Et d'un autre, pouvoir réfléchir au thème principal du film. Ce qui rend le long-métrage globalement bien rythmé et jamais ennuyeux. Le deuxième point vraiment intéressant va être l'utilisation du futur fait par le film. Que ce soit dans les décors, dans la mise en scène ou dans des éléments du scénario, le futur dépeint par celui-ci semble à la fois très avancer, mais pas autant que cela au final. Tout ce questionnement autour de l'intelligence artificielle est déjà au cœur de notre société actuelle. Et traité cette idée de cette manière est plutôt bienvenu, car cela amène une vraie réflexion, tout en proposant une belle histoire. Et le dernier point qui est vraiment intéressant est, bien évidemment, la grosse performance de Joaquin Phoenix. Réussir à nous faire croire à une histoire d'amour de par son jeu, alors qu'il est tout seul à l'écran, c'est vraiment très fort et c'est une grosse performance. Une de celle qui mérite d'être soulignée en tous. En bref, tous ces éléments font que ce film est vraiment un excellent long-métrage. Il est intelligent dans sa démarche, tout en proposant une histoire alléchante et bien mener. C'est donc une vraie bonne réussite, que je vous conseille fortement. Pour conclure, un excellent projet.
Un film de SF surprenant à la fois drôle et touchant. Mention spéciale à Scarlett Johansson, qui n’apparaît pas une seule fois à l’écran mais dont la voix habite littéralement le film.
Doté d'un scénario original, "Her" est une sorte de long-métrage d'anticipitation sur l'avenir. L'histoire est donc très bien écrite puisque là est sa force. Par ailleurs, la réalisation est réussi pour bien intégrer le personnage invisible du système informatique. Quant aux acteurs, ils sont très convaincants. Ainsi, le film est divertissant, intéressant et prévient sur des possibles dérives du futur.
Troublant ! Terrifiant de penser qu'une telle histoire soit possible. De ressentir tout et son contraire. Toutes ces sensations opposées. Beau et si triste. Inespéré et si négatif. Irréel et si pur. Facile et si compliqué. La solitude à deux. D'un romantisme absolu, relation qui semble parfaite, frustration exquise. Et finalement... Ça n'a aucun sens. Je ne peux pas dire tout ce qui me passe par la tête, je ne peux pas l'expliquer ni comprendre moi-même. Je ne sais plus comment je me sens... Bizarrement une des plus belles histoires d'amour jamais contées. Où va le monde ? À chaque pensée me vient un nouveau mot pour le décrire, mais s'il n'en fallait qu'un ce serait sans doute : déconcertant... Je suis perdue. (Il m'a fallu quelques jours avant de pouvoir regarder un autre film...)