Avis : Her - Page 6

Plusieurs dizaines d'années ont permis au cinéma d'explorer les différentes facettes de l'intelligence artificielle, c'est avec une surprise rare que je ressors de Her en découvrant qu'il s'agisse du film traitant le mieux de ce sujet à l'heure actuelle. A travers la relation amoureuse entre un homme et une intelligence artificielle, Spike Jonze brise tout net dès le début la frontière entre l'Homme et la Machine, artificielle mais capable de réellement avoir des sentiments dans sa capacité d'évoluer pour être sociable. Les préjugés forgés par une éternité de narration pessimiste dans le genre de la science-fiction sont effacés quand il met (enfin) en évidence l'absence totale de différence entre une émotion humaine et une émotion programmée par une entité certes mécanique mais conçue pour être autonome. L'amalgame humain/machine est d'autant plus troublant voir rassurant que chaque I.A se comporte plus vivant et sincère que n'importe quel humain capable d'éprouver des sentiments négatifs. Jonze met les deux castes sur un pied d'égalité, tous imparfaits et aussi humains les uns que les autres à l'exception du numérique supérieur par son absence de limite. L'unicité des deux est rendu aussi sensorielle que chaleureuse grâce à sa mise-en-scène organique mêlant toujours la machine à la vie donnée par ses mouvements de caméra dans la jungle urbaine à l'architecture presque vivante dans ses formes rondes inconstantes. Cet environnement bénéficie de l'absence de contexte, le futur est montré comme idéal, seules les idées préconçues représentent un obstacle puisqu'il n'y a aucun rapport de force entre les deux formes de vies qui ne demandent qu'à êtres aimées. Les Systèmes d'Exploitation sont seulement des âmes rattachées à la machine, conduisant comme une révélation complètement logique de leur état à une fin ingénieuse et superbement bien pensée. Tout ça uniquement à partir d'une simple histoire d'amour, un film doux et visionnaire, peut-être même révolutionnaire.

Une demi étoile pour certains effets spéciaux et l'univers frictionnel. Sinon le distributeur à du engager un ou plusieurs auteurs pour rédiger ces critiques dithyrambiques. C'est verbeux, confu et d'une platitude à vous dégoûter d'être sentimental. Si vous voulez rester célibataire , ce film est pour vous.

Il n'était pas évident de rendre crédible cet amour entre un personnage solitaire et un programme informatique. Mais grâce à une interprétation de très grande qualité et à mise en scène poétique, on y croit.

Coup de coeur instantané. Un film intelligent, diablement beau avec des scènes et une photo sublimes, bien écrit, au casting parfait (Joaquin Phoenix est juste fantastique, et le doublage de Scarlett Johansson juste magnifique), à la bande originale envoûtante et juste,.... Bref j'ai adoré. Un coup de coeur immédiat qui mérite amplement d'être à plusieur reprises. Tout y est, originalité, réflexion profonde sur les relations humaines, humour,... J'en redemande des films de ce calibre.

Avec HER, Spike Jonze nous livre une dystopie onirique et terrifiante, visuellement prodigieuse et insidieusement crédible, l'impalpable numérique faisant rimer tendresse et mélancolie avec des émotions véritables. L'envoûtante frustration auto-centrée des rapports modernes nous percute alors avec une sensibilité inouïe, et peut-être sauvée par un geste final simple, bouleversant et universel.

Froid, chiant et … anxiogène pour un technophobe comme moi. Comment ose t-on donner des sentiments à une machine qui ne fait que simuler la conscience ? Comment faire un film (raté) sur un pauvre type dont la vie est tellement vide qu'il se rabat sur une IA pour y trouver un sens ? Tout est morne, ennuyeux, et surtout sans message pouvant redorer les vraies relations humaines, et les véritables apports affectifs loin du virtuel.

On peut voir un film comme on rencontre quelqu'un, avec empathie ou sans ......C'et un peu le risque du sujet du film qui se veut futuriste, et où un homme Joaquin Phœnix tombe amoureux d'une OP (operative system) qui n'est rien de moins qu'une voix virtuelle sur son smart phone....
Si vous franchissez ce pitch, il faut reconnaitre une grande perspicacité d'analyse au film, puisque la relation amoureuse, dénudée des contraintes matérielles devient une réflexion sur le couple (solitude, sentiment)....
C'est très écrit et offre une réflexion sur l'amour et plus encore sur l'incommunicabilité et la communicabilité dans le domaine spirituel.....
Imaginez en effet une voix (presque divine à sa manière) qui vous parle d'amour, une voix qui accède à vos désirs les plus secrets, et vous pouvez vous demander; comme le fait le film, si l'amour n'est pas dans son essence proche de la folie.....Il faut cependant reconnaitre que la folie est aussi le gage de ceux qui ne croient pas à cette folie qu'est l'amour, et elle est bien plus terrible......
Ne négligeons pas l'aspect émotionnel du film, qui est autant dans le fantasme que dans le réel, et qui vaut des dialogues peu conventionnels, il faut l'admettre.....
Dans un décor fastueux, un Los Angeles qui s'étend à l'infini, et dont le downtown est immense, nos deux héros dialoguent deux heures durant (peu de second rôle), perdus souvent dans une foule étrangère et dont on sent l'insaisissabilité discursive....
Si vous cherchez originalité et sensibilité, nul doute que ce film vous séduise, quant à moi j'ai aimé ce film hors catégorie......je le reverrais sans problème, même s'il contient peut être 10 ou 15 minutes en trop.....

Enfin un film de science-fiction intelligent! Je l'attendais celui la... Her est un véritable ovni cinématographique.
Visionnaire, Spike Jonze nous plonge à l'intérieur d'un futur aseptisé et coloré ou le lien social commence à devenir un vague souvenir. Vous aussi vous en avez marre des "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants", pas de panique car avec cette love story d'un nouveau genre, il est clair que vous en serez épargné. Évidemment le débat est ouvert, devant les multiples interrogations que ce film amène, une question toute simple : le manque affectif et la solitude peuvent ils réellement faire apparaître des sentiments pour une voix informatique? Spike Jonze nous démontre que nous avons déjà tous les éléments à porté de main pour observer ce type de comportement à l'avenir, et ça c'est fort. Triste constat d'ailleurs. Joaquim Phoenix est l'un des acteurs américains le plus brillant de sa génération. Ce rôle est une consécration pour sa carrière. Pour conclure, Her c'est l'exemple typique du grand Chelem au cinéma : réalisation et mise en scènes soignées et travaillées, scénario totalement atypique (avec l'oscar en prime), dialogues bien écrits et casting sans fautes. Le ton est juste jusqu'au bout, on explore tout ce qu'il avait à explorer dans le domaine. Une oeuvre dépoussiérante du genre, que je ne suis pas prête d'oublier.

Une très belle œuvre d'anticipation, à la fois utopique et dystopique, à l'écriture cohérente et à la mise en scène raffinée, portée par un Joaquin Phoenix épatant. L'ambivalence dans l'interprétation éthique et morale du scénario, constamment pertinent et intélligent, apporte un réel pouvoir réflexif sur le spectateur quant à la légitimité et aux limites de la technologie, son évolution, et notre rapport à celle-ci. Un film qui questionne et interpelle donc.

Eternal Sunshine of the OS Mind
La comparaison qui va suivre est très subjective. Mais les univers de Michel Gondry et Spike Jonze me semblent très liés. "Dans la peau de John Malkovich" ressortait grandement des premiers films du français, avec le même bricolage de la fantaisie et de la rêverie. Des décors kitsch et improbables dans des histoires loufoques mais justes et poétiques. "Human Nature" mettait autant à propos la folie que peut atteindre le comportement humain. En revanche, "La Science des Rêves" répondait plus à la mise en accordéon des limites du cadre, notamment dans son étage 7½. "Her" est peut-être la fusion ultime de ces deux univers, la réponse du maître qui s'inspire désormais de l'élève.
En racontant une relation confrontée à l'anomalie au sein d'un monde nouveau, Spike Jonze signe une œuvre très proche du grandiose Eternal Sunshine of the Spotless Mind. Et ce dès les premiers instants qui dévoilent le métiers de Théodore. Écrivain de mots doux pour la société , si cela n'est pas du Gondry dans le texte...
Mais cessons là la comparaison. Car comme se demandent, à juste titre, beaucoup de critiques; «Une fois qu'on a décelé ses inspirations, qu'est-ce qu'on à dit du film ?! »
De celui-ci, deux éléments sont ressortis de la promo et de la saison des récompenses. La performance de Scarlett Johansson et le scénario primé.
Il ne faudra tout de même pas oublier la superbe performance de Joaquin Phoenix, génial dans sa sobriété. L'interprétation de l'actrice récemment honorée aux Cesar a été jugée inéligible par l'Académie des Oscars. Beaucoup de gens ont affirmés leur désaccord avec ce choix, dont Quentin Tarantino. La prestation de Scarlett Johansson ne mérite effectivement pas d'être snobée. Lorsqu'on s'adonne à un personnage, on engage tout son corps. Du petit orteil aux cheveux en passant par les jambes les mains ou les yeux, chaque parties de nous doit changer (ou non) pour devenir celles d'un autre et pour exprimer ce que la parole ne peut pas dire. Avec sa voix pour seul outil (mais pas le moindre de ses atouts), la porte-parole de Samantha s'est vue confier une contrainte de jeu. Sa légendaire beauté ne lui est d'aucune aide dans le charme immense qu'elle apporte à son rôle. Son visage radieux et souriant est perceptible rien que par le ton enjôleur qu'elle prend. Sans apparence elle porte en elle les dons des trois autres personnages féminins que Théodore rencontre.
La même attention que lui prête son amie Amy, la gaieté de son rencard joué par Olivia Wilde et la brillance de son ex-femme Catherine (magnifique Rooney Mara). La femme idéale étant donné qu'elle s'abstrait des désavantage de ces trois autres relations. Amy Adams n'est pas autant à son avantage que dans American Bluff, vieux pulls et coiffure approximatif. Bref la bonne copine au look un peu disgracieux. Samantha est séductrice mais pas aussi frivole que la demoiselle du rendez-vous. Aussi intelligente soit-elle, Catherine est très dure et sans équivoque avec ancien compagnon. Le système Samantha a une personnalité, ce que défend très bien le film. Par l'amour convaincu que lui porte Théodore et l'évolution de ce personnage atypique, il réussi à nous emporter dans une relation pourtant plus qu'improbable sur le papier. Et c'est justement tout le propos de l'histoire.
"Her" raconte l'importance que prend la révolution numérique dans notre quotidien. Le boulot donné à Joaquin Phoenix symbolise la façon dont la modernité nous rend délégant. Face à cette perte du "par soi-même" et le potentiel sans limite de l'innovation, le scénario original de Spike Jonze pose la question de la substitution amoureuse que tout cela pourrait entraîner. Le coup de foudre est d'abord montré sous un angle ordinaire pour devenir peu à peu universel mais problématique. Au fur et à mesure on est embarqué dans le couple et épris par leurs sentiments.
Ce projeter dans le devenir était pari risqué. La photographie est vraiment superbe. Un jeu de couleurs captivant et bien cadré. Les idées futuristes du scanner de lettres ou du jeux-vidéo hyper-interactif et autres affichages modernisés sont absolument géniales et admissibles. Le petit être de la console dernier-cri, sorte de "Ted" bionique, est assez hilarant. Un écart chouette et amusant. Anticipation réussie dans une modernité bien jaugé.
A travers une douce folie "Her" raconte une histoire d'amour qui reflète l'intrusion de la technologie dans la part la plus personnelle de la vie humaine. Tout est juste dans cette fabulation plus visionnaire que fantaisiste. Le casting et la photographie sont d'une qualité impeccable.

Her est une love story originale, surprenante et extrêmement émouvante !
Dans un futur proche, notre protagoniste Théodore, homme brisé et solitaire, va découvrir et se réconforter dans un programme informatique ultra moderne, doté d'une sorte de conscience. Un être humain, sans corps, disons.
Nous suivons avec délicatesse cette relation naissante entre Théodore et « Samantha », mais aussi le divorce avec son ancienne femme, son travail...
Cette histoire possède un scénario très riche : humour, joie, tristesse, fragilité, amitié, amour...
On réfléchit également sur l'importance de la technologie, de nos jours, mais aussi de l'impact de celle-ci dans le futur. Dans ce film, les interactions sociales sont de moins en moins présentes.
Joaquin Phoenix est époustouflant. Il parvient à incarner cet homme rongé par son passé amoureux, mais qui parvient à remonter la pente grâce à Samantha. Il reprend peu à peu goût à la vie. Ce qui est merveilleux, c'est qu'en temps normal, imaginer un homme sortir avec un système d'exploitation peut paraître ridicule, mais Spike Jonze arrive à nous émouvoir, voire même à nous faire pleurer (pour ma part).
Un film bouleversant qui mérite amplement d'être vu et apprécié à sa juste valeur.

Sûrement l'un des films les plus originaux de 2013, logiquement récompensé par un Oscar du meilleur scénario. Bien que le pitch était particulièrement alléchant, le transposer à l'écran, sans tomber dans la niaiserie, n'était pas chose aisée. Et pourtant Spike Jonze l'a fait, et de bien belle manière. Il arrive tout de même à décrire la relation amoureuse d'un homme et son système d'exploitation de telle sorte à ce qu'elle nous paraisse plausible, sans être glauque. La frontière était très fine pour ne pas plonger dans le ridicule, mais le réalisateur a su proposer un récit tout en retenue. Le défi est évidemment relevé grâce à un interprète exceptionnel, Joaquin Phoenix, incroyable de justesse et de sensiblité. Thème extrêmement populaire dans le cinéma de science-fiction, l'intelligence artificielle est traitée ici d'une façon inédite et soulève un lot de questions incessant sur notre rapport à la technologie. Mais Spike Jonze ratisse bien plus large dans les sujets évoqués, en passant par la solitude, l'amour et l'amitié, entre autres. Toujours sur un ton mélancolique, ce portrait d'un homme à la dérive à la suite de son divorce reprenant petit à petit goût à la vie est fascinant. L'esthétique du film est également fabuleuse, mélange de couleurs et froides dans une photographie sublime. À la fois joyeux et triste, ce parcours effectué aux côtés de Theodore est passionnant pendant plus de deux heures, et se révèle être une jolie romance malgré une conclusion qui m'aura laissé un peu sur ma faim.

Quel film passablement énervant. J'ai eu envie de partir avant la fin, j'ai souvent fermé les yeux pour échapper quelques instants à ces images obsédantes : indigestion du visage de Joachin Phoenix qui est cadré en gros plan pendant l'essentiel du film, essayer d'écouter la voix off de Scarlett Johansson pour oublier que c'est une voix off, obsédante et pénible dans ce jeu d'amoureuse complice....

Un mérite au film, et c'est ce qui provoque le malaise cinématographique : un acteur (quasiment pas de seconds rôles) qui dialogue, aime, partage sa vie et ses loisirs avec une créature virtuelle, une OS (operating system) plus vraie que nature.
Ceci concourt à nous faire perdre nos repères habituels : contrairement aux échanges classiques, ici nous n'avons qu'un acteur visible et une voix trop réelle pour être crédiblement artificielle qui lui tient la réplique.
Comme nous reconnaissons la voix de Scarlett, nous la visualisons quand elle parle. Cela gâche aussi l'effet recherché. Je l'imagine derrière son micro, à jouer son rôle et jamais on ne croit à cette histoire amoureuse.

Et moi qui aimais Joachin Phoenix....je l'ai trouvé répétitif dans son jeu, dépressif et déprimant.

Bref, une originalité de traitement du sujet sur la base d'une histoire qui est en fait assez banale et qui ne permet pas d'être convaincu du propos général et encore moins des propos amoureux échangés.

On peut y aller par curiosité et pour se confronter à cette étrange sensation d'être pris au piège du rythme, des images, de ce huis-clos psychologique, contraint à un certain voyeurisme.

Un vrai bonheur quand la fin arrive ...enfin !!!

Une voix. Sa voix. On ne la verra jamais, pourtant elle sera présente jusqu'au bout et nous resterons suspendus à ses lèvres jusqu'à la fin. Son nom : Samantha. Dans un futur où il est normal d'avoir l'air de parler tout seul, Theodore tente tant bien que mal de refaire sa vie seule depuis que sa femme a demandé le divorce. Il se sent seul et va chercher un peu de compagnie du côté du numérique. Après avoir utiliser un chat mort dans une relation sexuelle virtuelle, il va faire la connaissance de Samantha, une I.A. (Intelligence Artificielle) dernière génération, capable d'évoluer et de tisser des liens affectifs. Va alors débuter une histoire d'amour étrange et passionnée, compliquée et émouvante. Scarlett Johansson prête sa voix à Samantha et elle réussit l'exploit d'être encore plus sexy que lorsqu'elle est en combinaison moulante dans "Avengers" (si c'est possible). Juste avec sa voix, la belle Scarlett va faire tomber amoureux Joaquin Phoenix, alias Theodore, et il ne sera pas le seul. A eux deux, ils forment un merveilleux couple, atypique certes, mais très romantique. Le talent de ces deux acteurs n'étant plus à prouver, il n'est pas étonnant de se rendre tout d'un coup compte que nous, spectateurs, croyons et vibrons pour cette relation improbable. Mais le film ne s'arrête pas là. car Spike Jonze ne se contente pas d'écrire et de mettre en scène une captivante histoire d'amour. Il va aussi en profiter pour faire une critique acerbe de la société, notamment sur sa trop grande dépendance aux nouvelles technologies. Et dans le film, Theodore en est le représentant parfait, incapable de se séparer de son oreillette et de son portable, quitte à se quitter du monde. Et le film ne s'arrête toujours pas là ! Spike Jonze, emporté dans son élan et par son talent en tant que cinéaste et scénariste, va donner des pistes de réflexions sur l'intelligence artificielle. Alors oui, cela a déjà été fait dans d'autres films bien avant lui, on pense bien sûr à "Blade Runner" de Ridley Scott. Mais là, on ne peut que féliciter Spike Jonze qui s'en sort avec brio sur un sujet pour le moins complexe. "Her" tient finalement sur deux choses : la douce voix de Scarlett et le naturel de Joaquin. Le naturel justement, est au cœur du film. Ce n'est pas parce que cette œuvre est de la science fiction qu'il faut s'imaginer que cela part dans tous les sens. Au contraire, ce film représente cette relation comme une histoire d'amour ordinaire. Avec ses hauts et ses bas, ses moments de mélancolie, la jalousie qui va avec, et le sexe. Ce film est vrai et il fait réfléchir ce qu'est une relation et sur ce qu'est l'amour. Grande question encore sans réponse. Peut-il y avoir de l'amour entre une intelligence artificielle et un humain ? Peut-il ne serait-ce y avoir qu'une simple relation d'amitié ? Forment-ils un couple ? "Her" pose ces questions et laisse le spectateur se faire sa propre opinion. Avec sa simple voix, Scarlett Johansson va faire chavirer le cœur de bon nombre d'hommes, même ceux déjà amoureux. Avec son talent, Joaquin va impressionner et donner envie de tomber amoureux de son ordinateur. Avec son film, Spike Jonze va faire réfléchir le public tout en délivrant une très belle histoire d'amour.

Her est le meilleur film de romance, il est rempli de beauté, de poésie, de réalité. Il y a beaucoup de couleur, les dialogues sont émouvants, on ressent les émotions des personnages, les acteurs jouents tellement bien, et puis le film fait pleurer. Spike Jonze signe son chef d'oeuvre. J'ai pleuré tellement de fois devant ce film. Une merveille à tout les niveaux. La réalisation est magnifique, les couleurs sont très chaudes et il n'y a pas de bleu dans le film, on soulignera la magnifique moustache de Joaquin Phoenix, le casting est fabuleux, comme dirait Joaquin Phoenix "J'ai l'impression d'avoir tellement ressenti d'émotions devant ce film que parfois je me dis qu'à l'avenir je ne ressentirai que des versions affadies de ces dernières." Her est désormais mon film préféré et c'est le film qui va me faire dire devant un film quand je le critique que je pense à Her et je me dis ce film ne mérite pas cette note la.