AlloCiné
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Un peu décevant ce dernier Spike Jonze. On s'ennuie un peu (beaucoup?) malgré la bonne prestation de Phoenix et même de la douce voix crédible de Johanson. Mais que dire de la prestation d'Amy Adams, trop peu exploité. Un peu comme l'ensemble du film qui laisse peu de souvenir une fois terminé. Un coup de pied dans le système mais un coup dans le vent.
Le thème de l'intelligence artificielle a donné des chefs d’œuvres. L'idée d'une histoire d'amour entre un homme et une machine aurait pu donner une pépite. Mais ce film est raté.
Pas de rythme. Pas de tension. Pas de surprise. Pas de charisme. On s'ennuie ferme en regardant cette homme pathétique vivre sa vie morose, et se poser des questions existentielles qui sonnent creux.
Pour ceux qui attendraient un film d'anticipation audacieux avec un scénario en béton : l'Oscar n'est pas mérité. Comment évolue une intelligence hyper-perfectionnée capable de voyager à travers les réseaux informatiques ? spoiler: Elle télécharge une mise à jour et redémarre.
Quels rebondissement peut amener une relation sentimentale avec une conscience immortelle ? spoiler: Une petite blague lors du pique-nique.
La demi-étoile est pour Scarlett Johansson, qui la pauvre, ne peut pas sauver le film avec sa seule voix.
Pas de rythme. Pas de tension. Pas de surprise. Pas de charisme. On s'ennuie ferme en regardant cette homme pathétique vivre sa vie morose, et se poser des questions existentielles qui sonnent creux.
Pour ceux qui attendraient un film d'anticipation audacieux avec un scénario en béton : l'Oscar n'est pas mérité. Comment évolue une intelligence hyper-perfectionnée capable de voyager à travers les réseaux informatiques ? spoiler: Elle télécharge une mise à jour et redémarre.
Quels rebondissement peut amener une relation sentimentale avec une conscience immortelle ? spoiler: Une petite blague lors du pique-nique.
La demi-étoile est pour Scarlett Johansson, qui la pauvre, ne peut pas sauver le film avec sa seule voix.
Alors j'ai décidé d'aller voir ce film car réellement la BA et le synopsis m'intriguaient, je me demandais qu'est ce qui se passerait ensuite, après que le personnage soit tombé amoureux. Comment allait suivre le scénario et surtout comment ça allait finir. Et bien voilà le problème: rien. Aucune de mes questions n'a de réponse vu qu'il ne se passe rien. De tout le film. Pour ne pas être vulgaire: on s'ennuie TOUT le film ! Les gros plans sur Théodore ça va une fois, mais je pense que ce plan occupe 80% du film. Je comprend juste pas toute ces mascarades autour du scénario vu qu'il ne se passe rien !!!
Donc les films qui sont apprécié par la critique sont ceux ou on s'ennuie le plus ? Apparemment Oui !
C'est ni triste, ni passionnant, ni palpitant, ni émouvant. On ressort de la salle insatisfait et les yeux très fatigués !
Donc les films qui sont apprécié par la critique sont ceux ou on s'ennuie le plus ? Apparemment Oui !
C'est ni triste, ni passionnant, ni palpitant, ni émouvant. On ressort de la salle insatisfait et les yeux très fatigués !
Yetcha
Mouais... Encensé par la critiques tant du côté presse que du côté spectateurś le sujet me plait, je le lance. Phoenix est excellent mais ça, est-il besoin de le préciser, il incarne à merveille ce gars qui n'arrive pas à se construire une vraie relation, on sent monter l'amour en lui pour cette voix douce et sensuelle. Mais bon, ça blablate beaucoup, c'est mou, et pour tout dire je me suis ennuyé et j'avais hâte que ça finisse. Une déception.
defleppard
Superficiel, ce personnage seul avec sa technologie au quotidien. Le film l'est aussi, superficiel. 1 étoile.
Henrico
La quantité et la profondeur des réflexions que le scénario du film soulève sont incontestables. Par contre, le choix de Spike Jonze à étirer systématiquement toutes les scènes est très contestable. S’il avait joué la sobriété, le rythme du film n’aurait pas eu cette allure d’un corbillard suivi de son cortège. Certes, l’américain fait preuve de génie dans ses ressors dramatiques, mais il ne les exploite pas toujours assez. Ainsi la scène finale est d’une grande ambivalence. Non point parce que Jonze voulait laisser choisir le public dans un sens ou dans un autre (on se suicide ? ou on se maque ?). Mais bel et bien, parce qu’il n’a pas vraiment cherché à clarifier les dernières conversations entre le héros et « elle », puis entre le héros et sa voisine. La fuite en avant des compagnes et compagnons cybernétiques, est-elle volontaire, ou imposée ? Un propos fort intéressant, mais d’une lenteur tout autant brise miches et casse burnes.
Le concept est original et plutôt bien amené, Joaquin Phoenix fait un abattage considérable, la voix de Scarlett Johansson nous charme, et si Amy Adams et Rooney Mara sont en petite forme, la courte présence d'Olivia Wilde nous enchante, de plus il y a certaines répliques plutôt déjantées. Pas mal d'atouts donc mais au final le film déçoit, déjà il est long, bavard, répétitif, encombré de séquences dont l'utilité n'apparaît pas, mais le pire est la fin ou déjà le problème de la jalousie est abordé sans finesse, puis on a droit à un passage métaphysique absurde (l'au-delà des OS) et ça se termine dans le miel.
Christoblog
Dans une Los Angeles magnifiquement fantasmée, Joachim Phoenix livre le plus beau rôle de sa carrière.
Evacuons d'entrée ce qu'on peut reprocher au film de Spike Jonze : il est parfois maladroit (l'écran noir pour la scène de sexe), son scénario n'est pas particulièrement original (on a déjà vu au cinéma des histoires d'amour avec des porte-clés ou des chimpanzés), son rythme est sujet à de laborieux ralentissements.
Mis à part ces quelques réserves, Her ne présente que d'immenses qualités, à commencer par la beauté époustouflante de son monde futuriste et doux, dans lequel tout ne semble tendre qu'à la beauté et aux loisirs. Décors, lumières, musiques, intérieurs, costumes (ah, ces pantalons taille haute sans ceinture), couleurs, éclairages : tout concourt à... la suite ici :
Evacuons d'entrée ce qu'on peut reprocher au film de Spike Jonze : il est parfois maladroit (l'écran noir pour la scène de sexe), son scénario n'est pas particulièrement original (on a déjà vu au cinéma des histoires d'amour avec des porte-clés ou des chimpanzés), son rythme est sujet à de laborieux ralentissements.
Mis à part ces quelques réserves, Her ne présente que d'immenses qualités, à commencer par la beauté époustouflante de son monde futuriste et doux, dans lequel tout ne semble tendre qu'à la beauté et aux loisirs. Décors, lumières, musiques, intérieurs, costumes (ah, ces pantalons taille haute sans ceinture), couleurs, éclairages : tout concourt à... la suite ici :
Redzing
Dans un futur proche, un divorcé solitaire et introverti tombe amoureux d'un OS intelligent et évolutif. Un postulat improbable, pourtant bien exploité par Spike Jonze, qui développe son idée jusqu'au bout, allant dans des directions intéressantes, à l'aide d'une écriture fine et de très bons dialogues. "Her" traite ainsi de la détresse sentimentale du monde numérisé, qui pousse les individus enfermés dans leur bulle à préférer des personnalités virtuelles plutôt que physiques, ce qui ne les empêche pas de ressentir des émotions bien réelles. Le film aborde également de manière originale le potentiel des intelligences artificielles, et leur rapport avec les humains (capacité supérieures de communication et de calcul, limites physiques, besoin d'évoluer, etc.). Le tout est porté par une mise en scène et un montage élégants, qui proposent un cadre aux couleurs chaudes, loin des clichés d'un univers numérique déshumanisé. Joaquin Phoenix est par ailleurs excellent dans un rôle tout en retenue et en nuances, face à la voix d'une Scarlett Johansson touchante et sensuelle. "Her" est donc un mélange de SF et de romance très singulier et réussi.
Il y a quelque chose de vraiment beau dans le film de Spike Jonze c'est qu'on croit complètement à son histoire. On est dans un futur proche et on a l'impression que c'est ce qui va vraiment arriver. Et tout le film est sur une sorte de ligne tendue, on sait pas par quelle "magie" ça tient, mais ça tient. C'est vraiment un film d'une grande délicatesse. Tous les personnages ont ce côté écorché vif en eux mais sans que ça soit pénible à voir, que ça soit Phoenix, Adams, Johansson (même si c'est que par la voix) ils dégagent tous une sensibilité à fleur de peau, et le film est toujours sur un équilibre fragile mais qu'il maintien du début à la fin. Jonze signe vraiment un très beau film, un des meilleurs de ce début d'année. Le scénario est vraiment prenant, rien de très original au final (la place d'un "robot" qui serait "plus vrai que nature"), on est dans une sorte de Pinnochio... Mais c'est vraiment un film intriguant et bien fait.
Petite déception pour moi. Comme toujours il ne faut pas trop fantasmer sur quelque chose au risque d'être souvent déçu du résultat. Alors le film reste très bien et son Oscar du scénario est loin d'être volé sur certains points. Les acteurs sont géniaux, Phoenix excellent, Amy Adams parfaite (je l'adore). Quant à Scarlett, sa voix est vraiment envoûtante. La photo est belle, avec un gros travail sur la lumière. La musique est bien sympa. Où est-ce que ça coince donc ? Je dirais que sur la longueur ça ne tient pas tous les espoirs que j'avais, et que le côté "SF" du film se perds en route. Je trouve la fin vraiment décevante même si elle a quelque part un côté logique.
Un film qui s'appuie quasi entièrement sur un acteur, sur son jeu et sur la palette d'expressions et d'émotions du héros. A part quelques intrusions bienvenues, l'oeuvre se dessine comme un huit-clos porté par un personnage et demi. C'est parfaitement réalisé, touchant et le thème est traité jusqu'à plus soif. Joaquin Phoenix qui naviguait déjà dans la sphère des acteurs à suivre, rajoute une belle pierre à sa carrière. Le résultat est malheureusement trop linéaire, sans réelle surprise, malgré de belle réflexion sur l'amour, son origine et sa nature.
Le souci avec Her c'est que la démonstration est ennuyeuse.
Par le prisme de l'absurde, les questions sur la solitude, la communication avec les autres et le nouvelles technologies qui vous isolent davantage sont plutôt finement traités.
Mais hélas, Her se perd dans ses longueurs et sa mélancolie à outrance.
Par le prisme de l'absurde, les questions sur la solitude, la communication avec les autres et le nouvelles technologies qui vous isolent davantage sont plutôt finement traités.
Mais hélas, Her se perd dans ses longueurs et sa mélancolie à outrance.
Visuellement sublime, Her donne son meilleur rôle à Scarlett Johansson et nous offre un triste récit sur la solitude et la recherche de l'amour. Très touchant, beau, poétique, le film se déroule dans un futur proche mais traite des maux d'aujourd'hui. La B.O est une merveille.
BeatJunky
Oscar du meilleur scénario: tu m'étonnes! Ce film, si on l'appréhende de la bonne manière, est exceptionnel! Probablement l'un des meilleurs scénarios de ces dernières années. Il vous transporte dans un probable futur proche, de comment seront nos relations amicales et surtout amoureuses. Comment appréhender le solitude? Peut-on se satisfaire de la relation décrite ici? est ce suffisant sans voir, toucher , regarder? Même si la voix de Scarlett Johanson est superbe, on finit par douter que cela le soit. Ce film vous fait réfléchir sur l'importance des relations humaines et je pense que ce soit inutile de nos jours où on est de plus en plus amener à vivre à travers nos écrans, où les relations humaines sont de moins en moins présentes, au profit des réseaux sociaux par exemple... Il faut aussi voir Joaquin Phoenix, tout simplement extraordinaire dans ce rôle. Il transmet une émotion que peu d'acteurs auraient pu réussir à faire passer. J'ai vraiment pris une claque avec ce film, il m'a vraiment "parlé". J'espère que ce sera le cas pour vous aussi si vous vous laissez tenter....
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