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    Blue Jasmine
    Note moyenne
    3,7
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    861 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 novembre 2013
    Blue Jasmine est le dernier Woody Allen, dont la patte est une fois encore facilement reconnaissable.

    Ici, nous suivons Jasmine (Cate Blanchett) qui, contrainte de devoir aller vivre chez sa soeur, doit réapprendre à vivre dans des conditions plus vétustes que celles auxquelles elle avait été habitué, ayant toujours baigné dans l'argent, les mondanités, mais aussi les faux-semblants et l'hypocrisie.

    Même si l'ensemble du casting interprète avec justesse des rôles atypiques qui trahissent une dextérité d'écriture redoutable, c'est clairement Cate Blanchett qui crève l'écran, et pas seulement à cause de son rôle central, mais aussi grâce à des talents d'actrice qui ont su composer avec les exigences d'Allen de façon brillante.

    Excellent sur le plan de la mise en scène, Blue Jasmine est un film dans la droite lignée des oeuvres précédentes de son réalisateur, ni plus ni moins. A recommander donc aux fans de Woody Allen, mais aussi aux autres qui sauront ici apprécier un film qui possède de réelles qualités sur le plan narratif et de la mise en scène.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 novembre 2013
    Woody Allen offre à Cathe Blanchet un de ses meilleurs rôle, élevant son jeu au niveau des grandes tragédiennes modernes.
    Et puis c'est un film sur la déchéance d'une grande bourgeoise ruinée et seule subitement reléguée au rang d'une simple anonyme.
    C'est grandiose, pathétique et tellement d'actualité.
    TontonPlus
    TontonPlus

    55 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2013
    Un bon Woody, auquel San Francisco offre un décor (un peu) moins glauque que certains films new-yorkais.
    De très bon numéros d'acteurs, pas seulement Cate Blanchett, même si elle est à son meilleur niveau, mais nous avons bien aimé Sally Hawkins en sœur "décalée".
    A conseiller à tous les fans de WA (mais il l'ont déjà vu, of course ;-) mais aussi à ceux qui - après les cartes postales de Barcelone, Paris ou Rome - veulent (re)découvrir le Woody de la grande époque.
    Septième Sens
    Septième Sens

    78 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 novembre 2013
    Pour l'américain au quarante-cinq films, il est temps de faire un retour aux sources. Bye bye Paris, Rome, ou autre Barcelone, et bonjour San Francisco ! On quitte également les milieux mondains pour se rapprocher des Monsieur-tout-le-monde. Jasmine est belle, riche et a une vie merveilleuse. Mais lorsque son mari file en prison pour escroqueries, c'est toute son existence qui s'écroule. Décidant de retourner vivre chez sa sœur pour y voir plus clair, elle va s'apercevoir que le monde est loin d'être tout rose.

    Très bien écrit, Blue Jasmine a un rapport au passé important. L'incapacité de surmonter des évènements difficiles est le plus grand défaut de Jasmine car elle n'accepte sa situation à aucun moment. Son existence étant construite par des mensonges, cette femme arrive encore à vivre grâce à ses multiples tromperies et un monde factice qu'elle a elle-même façonné. Le superbe montage de Lepselter est en rapport direct avec le thème du passé, nous faisant comprendre la vie de Jasmine et ses artifices. Habituée au confort pendant trop longtemps, celle-ci a perdu le sens des réalités.

    Allen continue d'explorer les caricatures (ici, la femme inactive et superficielle d'un riche homme d'affaire) mais d'un œil triste, mélancolique, en jouant avec la notion de vérité. Qu'est ce qui est vrai et qu'est ce qui ne l'est pas ? Le passé accompagné de ces flash-back sont là pour nous le dire tandis que le présent continue de nous emmener sur la voie de l'artifice. Jasmine est une femme arrogante et le public aurait cent raisons de la détester. Mais par une interprétation fabuleuse, la formidable Cate Blanchett arrive à lui donner de l'empathie et une complexité insoupçonnée. Tantôt folle, fière, triste, méchante, mythomane ou alcoolique, cette femme est profondément humaine.

    Une caméra qui se ballade de pièce en pièce sans s'arrêter de tourner. Une musique jazzy qui accompagne le quotidien de gens souvent émouvants, parfois décadents. Un humour flirtant souvent avec le tragique pour laisser le réalisme prendre le dessus. Pas de doute possible, nous sommes dans un pur Allen. Et si ce dernier ne nous avait pas gâté ces dernières années, il montre aujourd'hui qu'il est loin d'être rouillé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 novembre 2013
    Edouard, dans son excellent blog Nightswimming, évoque l'abondance dans ce film des "coupes" qui mettent le récit sens dessus-dessous, et pas seulement le récit mais aussi les relations humaines et l'état psychologique de l'héroïne. Ces coupes témoignent d'une dureté singulière. "Sans ménagement mais sans mépris" écrit Edouard. Cette absence de mépris (alors que j'en sens dans d'autres films de WA, en particulier dans Match Point) est indéniable, mais si le bloggeur la souligne, c'est parce que l'absence de ménagement ressemble beaucoup à de la cruauté. La coupe est en soi une violence faite aux scènes, aux histoires vécues. Par exemple dans la séquence où spoiler: la soeur de Jasmine se fait plaquer au téléphone par Louie CK
    : la brutalité de l'annonce est redoublée par la vitesse avec laquelle WA passe à autre chose. Cette cruauté - atténuée par des personnages secondaires hauts en couleurs - a quelque chose de hautain et de froid, de sorte qu'on a dès le début le sentiment d'avoir affaire à des spectres, avec cette façon qu'a WA d'isoler chaque personnage, en refusant de construire entre eux des échanges autres que trompeurs, hystériques ou infantiles. Au premier plan de cette galerie de monstres faibles, il fallait une sorte d'alter-ego de Woody Allen, un personnage comme lui froid et hautain, qui choisit de ne voir que les aspects de la réalité servant à entretenir son délire créateur (WA n'a pas choisi par hasard une hyper-active, et qui a du goût). A quoi mène ce délire ? Il n'est pas indifférent qu'on ne le sache pas à la fin du film qui se termine en suspens. Mais il est clair, par ce qu'on a vu auparavant, que Jasmine ne cessera pas d'y croire, de se débattre, et de mépriser le monde entier. "L'attachement aux personnages" dont parle Edouard n'est pas un attachement aux personnes mais à leurs maladies.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 juin 2014
    Une performance d'actrice, sans scénario, ne fait pas un film! Décevant!! D'autant plus que les louanges de la critique avaient survendu le film. La folie douce de Woody est meilleure quand elle est épicée d'un poil d'humour.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 novembre 2013
    Ca faisait quelque temps que Woody Allen ne nous avait plus réalisé de film à la hauteur de son talent... et c'est chose faite enfin ! Ce film se regarde sans ennui, on ne voit pas le temps passé au point de vouloir que ça continue encore lorsque la fin arrive. Drôle et un peu triste à la fois, on s'attache et se détache de Jasmine. Note : 4,5/5
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 novembre 2013
    on reste un peu sur sa faim à la fin mais bon jeu d'acteurs ... et c'est du W. Allen...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 novembre 2013
    Un grand film de Woddy Allen et une interprétation exceptionnelle de Cate Blanchett
    c'est désenchanté, parfois acide mais quel régal
    beaucoup d'émotion passe à l'écran
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Très joli millésime que ce Woody Allen là ! Après le catastrophique "From Rome with Love", Woody retrouve l'(im)pertinence de Minuit à Paris, versus drame... Kate Blanchett est époustouflante et une fois de plus, rien que pour elle, le film vaut la peine d'être vu. Quand, en plus, le film en question est porté par un scénario extrêmement bien écrit.... Reste ce petit côté bâclé dans la réalisation qui persiste toujours chez Woody Allen, mais qui ne doit pas nous faire bouder notre plaisir cinématographique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 4 novembre 2013
    Une superbe performance d'acteur tout au long du film mais Woody Allen ne parvient pas à nous passionner. Il hésite entre film comique et dramatique ce qui nous ennui pendant tout le film. On espère une chute surprenante à la fin mais rien. On dirai que Allen ne veut pas finir le film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 4 novembre 2013
    Téléfilm américain que vous pouvez très bien regarder chez vous au coin du feu! Optez pour la VO(ST), les voix françaises sont abominables..
    lara cr28
    lara cr28

    69 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 novembre 2013
    L’art de W.A. ou comment transformer un destin tragique en farce. Jasmine incarne à elle seule le paradoxe du cinéma : A travers la multitude des contrastes, le conte de fée promis par la fiction ne peut pas se réaliser car il est sans cesse confronté à la réalité d’où cette même fiction prend racine. Désenchantement hilarant!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 novembre 2013
    Un film pas mal du tt. Un peu de longueur mais drôle qui illustre la complexité que peut avoir les relations entre sœurs.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 novembre 2013
    Je n'étais plus allé voir un film de Woody Allen depuis que ce dernier, toujours adulé par la critique française, commettait des films de plus en plus médiocres.
    L'accueil réservé à "Blue Jasmine" puis le bouche à oreille m'ont donné envie de voir si, des fois, le réalisateur d'Alice voire de Woody et les Robots ne serait pas de retour. Bingo! Il fait camper à une Cate Blanchet une saleté magnifique, impressionnante d'arrogance, de méchanceté et dont le regard alcoolisé dit plus que tout la déchéance.
    Comme toujours, il y a un retournement dans l'histoire et il achève de faire de ce film une superbe peinture de la méchanceté et de sa punition.
    J'ai aimé.
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