Derniers Avis : Blue Jasmine - Page 21

Cate au sommet de son art !! Entre schizophrénie et violente dépression, elle est bluffante dans le rendu de ses émotions

Rien à dire sur la performance des acteurs. Cependant un film trop en longueur et en répétition. Un manque de mise en situation intéressante...

Du Woody Allen pur jus. On n'est pas surpris, mais pas déçu non plus. Les acteurs sont impeccables, la mise en scène soignée, l'histoire sympa et le final très habile sont dignes du maître. Un bon cru à défaut d'être exceptionnel.

C'est bon ? Woody Allen a finit sa visite de la vieille Europe ? On est à l'abri des clichés touristiques ? Rassuré oui, en plus ce film se révèle être une bonne surprise et Cate, vous êtes splendide et votre rôle vous sied à merveille. La prochaine fois ce serait sympa d'avoir un autre sujet que le classique conflit de castes sociales, j'ai peur de m'en lasser ...

Bilan : Le Woody Allen analyste de l’âme tourmentée des femmes est back in business : « Blue Jasmine », sublime autopsychie d’une quadra torturée (magnifiquement interprétée par Cate Blanchett ‘and the Oscar goes to …’) sur fond de crise, est prenant mais éreintant. Impossible d’en sortir psychiquement indemne.

Les comédiens sont excellents (surtout les deux soeurs), il y a quelques passages drôles mais le scénario... J'ai eu l'impression que ça tournait en rond et que Woody Allen tenait à nous répéter 153 fois les mêmes choses au cas où on n'aurait pas compris.
Très franchement, vu les critiques, je m'attendais à mieux mais je suis peut être passé à côté...

Un Woody Allen qui sort de l'ordinaire. Voilà déjà quelque chose d'intrigant, tant les derniers opus européens étaient de conception semblable. Un film assez noir, en plus, sans l'étincelle d'optimisme qui marque toute la production Allen. Enfin, l'histoire se passe à San Francisco, dans cet ouest américain qui est si étranger au plus célèbre juif New Yorkais. Tous les ingrédients d'un film de rupture sont rassemblés. L'histoire est le récit d'une rédemption ratée, après le choc d'une dégringolade sociale. Woody s'est inspiré de l'affaire Maddof, du nom de ce courtier ayant escroqué ses clients avec une fameuse pyramide de Ponzi. Qu'arrive-t-il aux proches, quand ils découvrent que leur grand homme est un escroc. Peuvent-ils se reconstruire ? Woody répond par la négative avec ce film un peu désespérant. Le fils se replie dans un trou, très loin de son passé. Et la mère, jouée avec un réalisme stupéfiant par une Kate Blanchet oscarisable, reste prisonnière de son standing social et enfermée dans les chimères d'un passé brillant qui lui a échappé. Superbe ! Il faut dire aussi que ce film est une charge féroce contre le petit monde des "très riches", personnages isolés dans leur monde, qui écrasent les autres de leur prétendue supériorité intellectuelle. C'est assez inattendu chez l'américain Woody, comme si son long passage par l'Europe l'avait rendu sensible à notre très européenne lutte des classes. Cette vision européenne des choses rend l'histoire moins drôle, et le film dans son ensemble moins sexy. C'est déroutant dans la filmographie du plus prolixe réalisateur du moment. Reste quand même une très belle maîtrise dans l'art de croquer cette classe sociale privilégiée ou ces gens simples du far west. Woody est toujours un excellent chroniqueur de la vie sociale, et mes 3 seules petites étoiles ne sont que l'expression d'une attente déçue par rapport à un style léger et optimiste qui constitue la marque du magicien New Yorkais.

En sortant de la séance de cinéma, j'ai été quelques peu désarçonné. Je ne m'attendais pas du tout à un film aussi sombre, surtout pour un Woody Allen.
Cate Blanchett tient un rôle spectaculaire, sa dépression nerveuse est fort impressionnante, on a l'impression que celle-ci est réelle.
Au final, on a beaucoup de sympathie pour cette héroïne qui est au totalement antipathique.

Woody Allen n’est jamais aussi bon que quant il renoue avec sa veine cruelle et morale. Dans le cas présent il n’épargne pas son héroïne, une sorte de cousine lointaine des exaspérantes pétasses de « Sex and the city », qui aurait chuté non pas d’une mais de deux classes. Cela permet aussi au cinéaste de confronter le mode de vie de la haute bourgeoisie à celui des prolos. Sa sympathie va bien évidemment aux derniers. En effet même s’ils ne sont pas exempts de défauts, ils ont le mérite d’être franc du collier, simple et direct. Jasmine quant à elle fait son propre malheur, de part son impardonnable mépris tout d’abord, mais aussi par son incroyable hypocrisie, défaut bien partagé dans le milieu où elle évolue, il faut voir son escroc de mari expliquer à son fils qu’il faut être généreux envers les moins chanceux, tout en dînant dans des couverts en argents, entre autre exemple. Dans sa mise en scène Allen entremêle de manière subtile passé et présent, nous faisant pénétrer dans la psyché de son personnage par petites touches, jusqu’au coup de grâce, flirtant avec la folie pure.

Du jazz? Une police d’écriture reconnaissable entre mille ? Oui c’est le nouveau Woody Allen, cru 2013…

Woody Allen s’attaque à la lutte des classes et dépeint des castes qui trichent et mentent. Mais personne n’est ni tout blanc ni tout noir chez notre vieil l’ami à lunettes. Tout d’abord, reconnaissons la puissance de l’acting ici. Tous les acteurs sont phénoménaux. Tous les acteurs sont phénoménaux et ne font que prouver l’une des plus grande force de Woody Allen: la direction d’acteur.

Bref, ici nous ne sommes pas dans une comédie, nous sommes dans la phase plus “Match Point” de Monsieur Woody, en moins bien. Il a déclaré dans une interview que Blue Jasmine était son film le plus européen, pas au niveau des lieux bien sûr (nous oscillons ici entre le San Francisco & New York) mais au niveau de l’esprit du film. Et en cela, il n’a pas tort. Le film traite vraiment de la lutte des classes (l’héroïne revient a son “milieu initial” après avoir vécu dans l’opulence la plus totale due à son mari, un boss de Wall street interprété par le toujours génial Alec Baldwin) mais aussi de ses victimes collatérales. Les gens aux revenus moyens qui sont victimes de répercutions économiques (la sœur de l’héroïne) et bien sur le personnage de Cate Blanchett qui se retrouve sans le sou, plus que vite que l’on peut dire “crash boursier”.

Cate Blanchett d’ailleurs…je ne suis pas un grand fan, il faut bien le reconnaître, mais pour ce film, cela constitutive un avantage puisque son personnage est détestable avant de devenir pathétique. Et cette évolution -en plus de ponctuer le film- en constitue son cœur. C’est probablement en ce qui concerne ce pan principal de l’histoire qu’est la partie “européenne” du film de Woody Allen de part son côté tragique, cette forme progressive, insidieuse, de la folie ou au moins de l’illusion (de soi). Qu’ai-je donc à reprocher à ce film ? Personnellement j’ai un problème avec le ton. Faire une tragi-comédie (ou Dramedy comme disent les américains) repose vraiment sur un fil et cet équilibre ne m’est pas apparu. La comédie n’était pas assez drôle et la tragédie, certes présente, ne s’affiche que trop tard. Nous naviguons entre deux eaux, sans jamais vraiment partir au large.

Verdict: Un Woody Allen supérieur à la moyenne récente, sans être un bon Woody Allen pour autant…je n’ai pas de statistiques sous les yeux, mais une très bonne cuvée Allen, ça arrive tous les combien ?

Déception !
je m'attendais à une comédie pétillante sur les rapports de classe, entre famille riche et pauvre, mais malheureusement, le film déroule plutôt laborieusement les angoisses de Jasmine et le comique de situation fait pschitt ! Reste alors un portrait de femme bien jouée par Cate Blanchett, mais qui tire le film vers le pathétique plutôt que le comique.
Bref, on finit par s'ennuyer et on se dit que Woody Allen devrait effectivement tourner un peu moins et plus travailler ces scénarios.

J'ai mis pas mal de temps à voir le dernier Woody Allen, je ne sais pas pourquoi mais il me motivait moins que les autres, mais vu qu'il était porté aux nues par tous, je me devais de le voir sous peine de passer à côté d'un éventuel très bon film/chef d'oeuvre.

Et j'en ressors pas forcément convaincu. C'est très bien écrit, les personnages sont justes, très bien joués. J'aime le concept de tranche de vie de cette femme qui a un énorme souci dans sa vie (et dans sa tête), mais ça n'a pas totalement pris pour moi.

Je ne me suis pas ennuyé non plus, mais disons qu'il fait parti des films de Woody Allen qui m'en touchent une sans faire bouger l'autre. En fait vu que cette femme est agaçante au possible je n'avais pas envie de m'intéresser à elle, d'éprouver de l'empathie (pas certain que ça soit le but) mais vu que l'on ne suit que elle dans le film, forcément ça met à distance vis-à-vis du film.

Cependant j'aime beaucoup le personnage de la soeur, joué par cette actrice que j'aime beaucoup : Sally Hawkins (elle était géniale dans Be Happy). Et on Alec Baldwin, classe, à son habitude.

Et le fait que le film oppose ces deux soeurs, une se fiche de la promotion sociale et parvient à être heureuse tout en étant une prolo de base, tandis que l'autre semble être terriblement matérialiste et ne vit qu'au travers de son mari et de l'argent qu'il représente. Et finalement j'aime bien la conclusion du film.

Cependant ce n'est pas le Woody Allen dont je me souviendrais, je pense qu'à part Match Point, je préfère ses comédies.

Blue Jasmine est un film qui se laisse voir mais qui ne vaut à mon sens pas le détour. Une femme qui avait la belle vie perd tout du jour au lendemain et se retrouve confronté à un milieu modeste dont elle a horreur. Elle apprend donc à vivre avec. Ce film raconte une histoire simplement, sans qu'il y ait un quelconque suspens, en même temps c'est un Woody Alen. Il faut apprécier son style pour vraiment apprécier le film. Ce film me laisse assez indifférente au final.

Un très très très bon woody allen. Interprétation impeccable, intelligent, drôle ,émouvant. Un pur bonheur !!!!

Du Woody Allen caustique sur la société américaine avec des dialogues savoureux et la performance exceptionnelle de Cate Blanchett. beaucoup d'humour dans ce film.