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Jacotte
2 abonnés
9 critiques
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2,0
Publiée le 16 novembre 2024
Dommage, le sujet du prolétariat jeté sans formation sérieuse dans un environnement ultra dangereux du nucléaire est interessant et pas souvent évoqué. Sauf que l'histoire d'amour, qui est plus une histoire de fesse, on n'y croit pas . Seydoux est glaciale comme souvent, on retiendra de son rôle un short trop court et une poitrine bien faite. On a même du mal à comprendre leurs quelques échanges avec Rahim. Heureusement Menochet et Gourmet relèvent le niveau. Quelques étoiles donc pour le sujet et les seconds rôles.
"Grand Central" part d'une très bonne idée : montrer le quotidien des prestataires utilisés pendant les arrêts de tranche des centrales nucléaires. Des personnes avec peu de qualifications, qui acceptent de suivre des formations et d'effectuer des travaux souvent ingrats, sous rayonnement ionisants. Et qui se retrouvent tous ensemble dans leur camp de caravanes aux abords du site. Un univers intéressant, qui plus est montré avec pertinence. C'est anxiogène quand il faut, pour souligner la dangerosité de certains travaux, et le stress permanent de devoir limiter sa dose radiologique absorbée, afin de rester sous les limites règlementaires. Sans quoi c'est le chômage technique. Sauf que voilà, c'est un film français et il fallait une histoire de fesse pour meubler, avec son quota de nudité pour attirer le chaland. Et là, double pénalité. D'une part, l'histoire en question est loin d'être palpitante. On parle de batifolage dans les prés, qui seront plus ou moins justifiés par la suite. D'autre part, c'est Léa Seydoux qui s'y colle. Actrice qui m'insupporte très rapidement (avis purement personnel). D'autant plus qu'ils lui ont mis des mini-shorts et une coupe garçonne pour faire "fille populaire"... alors qu'elle a régulièrement une élocution beaucoup trop lustrée pour une ouvrière. Dommage, cette intrigue vient phagocyter un film qui avait une bonne ambiance. Entre la camaraderie des travailleurs à grande gueule (Tahar Rahim, Denis Ménochet, Olivier Gourmet). Et la pression régulière qu'ils subissent. Par ailleurs, techniquement cela tient plutôt bien la route pour un film grand public. Je passe sur le fait que l'on nous fasse croire que l'action se déroule à Cruas, alors que le film a été tourné en Autriche. Dans une centrale bouillante terminée mais jamais démarrée. Je passe sur quelques situations qui paraissent très peu probables et qui verraient l'expulsion immédiate des travailleurs, avec poursuites contre leur employeur.
Bof .le nucléaire qui nous éclaire Bein c'est pas bon pour la santé...et je suis pas pour la lampe a pétrole pour autant.Et encore et évidemment un des films de Seydou qui comme d'hab est à poil .Oeil mielleux et bouche ébahie sous gros plans nauséeux...Quelques comédiens sauveurs de la cata arrivent à sortir ce laborieux "divertissement " qui coule désespérément dans les abîmes soporifiques .
Une amourette dans le cadre d'une centrale nucléaire, un cadre originale donc ! Et ça donne quoi ? L'amourette est d'une banalité affligeante, quant au côté social, il est juste esquissé. Tout cela nous donne un film plat et sans enjeu, limite chiant. Mais s'il n'y avait que ça... spoiler: qu'on m'explique par exemple l'intérêt de la première scène dans le train ! Il y a d'ailleurs beaucoup de scènes qui sont complétement décontextualisées. Il faut aussi parler de la bande son, c'est une catastrophe, parfois on ne comprend rien aux dialogues, quant à la musique... au secours. Léa Seydoux vient apporter un peu de fraicheur, ce n'est pas la plus belle fille du monde mais on est toujours content de la voir. Et puis dans toute cette banalité, j'avoue avoir apprécié la scène (complétement gratuite) dans laquellespoiler: Camille Lellouche nous chante "Maladie d'amour" avec un sourire craquant.
mauvais sur le scénario, caricatural sur le milieu ou c est censé se passer...sous couvert d un film social, c est méprisant au possible pour tout le monde, et en particulier pour ceux qu'on prétend "sublimer"...rien que ça
Franchement hyper déçue malgré un casting d'acteurs que j'adore Dommage le thème principal était vraiment intéressant et aurait pu être traité en profondeur. Mais ça n'est pas du tout le cas. Visiblement la réalisatrice n'a pas su choisir entre une histoire à l'eau de rose et le vrai fond du film.
quatre bons acteurs Seydou/Rahim/Gourmet/Menochet et un thème rarement abordé (l'exploitation à outrance des sous-traitants balayeurs du nucléaire) ne suffisent pas à emballer un scénario hésitant. On est en présence d'un récit qui promet mais peine à concrétiser. Pas évident de mêler un trio amoureux (encore et toujours) et un film social. Le film est ramassé, du coup on a l'impression de survoler ou d'avoir loupé une réplique pour bien suivre les parcours des personnages. DVD1 - septembre 23
Pas très passionnante cette histoire d'amour sur fond de prolos assurant la maintenance d'une centrale électrique. L'exploitation des travailleurs qui risquent leur vie (ou au moins leur santé) à entretenir nos centrales est bien présente mais ne constitue pas le fond du film. L'intérêt de la réalisatrice (parait-il "surdouée") va plutôt à l'histoire d'amour entre Léa Seydoux et Tahar Rahim (deux des acteurs les plus surestimés de notre époque). Et c'est sans doute là que le bât blesse. Pas mauvais, pas géniaux, là où il aurait fallu deux acteurs brûlants, se consumant au feu de leur passion. Gourmet et Menochet s'en sortent mieux. Ce n'est pas suffisant.
A l’époque le film avait fait sensation lors de sa présentation à Cannes pour son côté à priori sulfureux... Honnêtement, ceux qui ont trouvé « Une fille facile » sulfureux ou trop érotique ne doivent pas du tout vivre dans le même monde! Quand on voit malheureusement aujourd’hui à quel point l’accès à la pornographie où à l’érotisme, voire la vulgarité de certaines valeurs contemporaines portés en étendard, sont présents partout, ce n’est pas cette petite bluette estivale avec quelques scènes un tantinet osées qui va choquer grand monde. Hormis peut-être ceux qui n’ont pas Internet ou ne sortent pas de chez eux... La raison principale (et probablement voulue) de la polémique autour du film est plutôt la présence de la starlette Zahia (accompagnée de tous les potins et scandales qui vont avec) en tête d’affiche. Si on ne peut pas dire qu’elle soit bonne actrice, puisqu’ici elle joue un rôle qui semble être proche de ce qu’elle est, le choix de Rebecca Zlotowski se comprend tout à fait. En effet, ce que le film entend dire et ce qu’est le personnage du script sont parfaitement incarnés par la starlette. Dans ce rôle de bimbo opportuniste pas si bête et pas si forte, elle représente tout ce que sous-tend la description de ce personnage. De là à avoir envie de la revoir dans d’autres rôles, il y a un (énorme) pas que nous ne franchirons pas. Le reste du casting est à propos entre une jeune révélation sympathique, Mina Farid, et deux acteurs incarnant deux facettes de la masculinité avec beaucoup de raffinement (Benoît Magimel et Nuno Lopes).
Mais qu’en est-il réellement du film en lui-même? « Une fille facile » débute comme une bluette sentimentale presque adolescente. Un peu niaise et cliché et surtout qui ne raconte pas grand-chose. On y suit une lycéenne qui va passer un été particulier grâce à sa cousine parisienne aguicheuse et semblant vivre dans le luxe et les facilités. Le cinéma aride, froid et pointu de la cinéaste semblait donc prendre un virage radical. Mais si ce long-métrage est bien plus chaleureux et forcément solaire - car baigné dans la lumière et la chaleur de l’été sur la Côte d’Azur - les teintes superficielles du film se muent petit à petit en quelque chose de plus profond. La morale est finalement assez amère et le fond se densifie au fur et à mesure, rendant le film bien plus intéressant que ce qu’il laissait croire de prime abord. On est en face d’une sorte de récit d’apprentissage le temps d’un été. De ce genre de long-métrage où un électron libre passe en coup de vent et vous change la vie, vous fait grandir et qui vous marque à jamais. Une pointe de mélancolie se dessine, et le personnage joué par Zahia d’en être la cause évanescente. Une chronique certes pas incontournable mais qui dévoile un charme certain avec le temps si on veut bien s’y laisser couler. Et le décor est tellement agréable... En revanche, même si un discours intéressant sur les femmes et la féminité est édicté, on rit de voir un tel emballement critique criant au chef-d’œuvre de la part de revues comme Télérama ou Les Cahiers du cinéma! On se demande vraiment si ces critiques voient les mêmes films que le commun des mortels...
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1,5
Publiée le 18 octobre 2021
Grand Central est un film français avec Tahar Rahim (Un Prophète) dans le rôle de Gary un homme au passé criminel. Sa carrière criminelle n'a pas dû être très fructueuse car Gary semble ne posséder qu'un seul ensemble de vêtements et c'est probablement une bonne chose qu'il cherche un travail honnête et qu'il en trouve dans une centrale nucléaire. Mais les accidents dus aux radiations sans parler de sa liaison avec la fiancée (Léa Seydoux) d'un de ses collègues font que les choses vont empirer au lieu de s'améliorer. Dans les scènes d'amour entre Rahim et Seydoux le film met en avant l'égalité entre les sexes elle doit se mettre à nu tandis que lui ne montre pas plus que ce que l'on peut voir sur une plage familiale. On pourrait penser qu'un film réalisé par une femme (Rebecca Zlotowski qui a également coécrit le film serait un peu plus égalitaire soit en la couvrant soit de préférence pour le public en le déshabillant. Je ne peux même pas expliquer pourquoi il m'a laissé si indifférent car c'est définitivement un film oubliable...
Un film qui montre grande dangerosité du nucléaire mais aussi des femmes. Plus sérieusement de la condition ouvrière. Le message est très fort le film l est beaucoup moins.
Gary (Tahar Rahim) vient travailler dans une centrale nucléaire et s’éprend de Karole (Léa Seydoux), la future femme d’un des autres employés de la centrale. Le film montre de manière intéressante et réaliste l’univers peu connu des centrales nucléaires avec toutes les procédures de contrôle que cela nécessite, la dangerosité que cela représente pour les employés. J’ai trouvé cela si intéressant que j’aurais aimé que le côté documentaire soit encore plus poussé. Cet univers si particulier crée une tension continue au sein du film. L’histoire d’amour est prenante et dramatique, elle participe également à la tension ambiante, même si la fin du film laisse un peu un goût d’inachevé, on ne sait pas trop à quoi s’en tenir et je me suis demandée si ce n’était pas une fin un peu facile finalement.
Quelques belles séquences, quelques bonne idées, de beaux personnages bien interprétés une Léa Seydoux au summum de sa sensualité, mais rien ne relie les images entre eux tout nous est jeté sur la table, un film en dents de scie constant.
La pomme de la passion est jetée dans un dénivelé de boue où elle roule un temps ; les centrales composent une toile de fond constante devant laquelle se heurtent des corps comme les atomes dans le cœur du noyau central. Car, dans Grand Central, Tout arrive par accident, et ainsi Rebecca Zlotowski rappelle que l’amour n’obéit à aucune loi autre que le choc. De formidables acteurs vibrent au sein de cette danse franche où la réalisatrice, de la même manière que le personnage de Léa Seydoux, suit, sans compromis ni prétention, sa propre ligne cinématographique, tout à fait pertinente et envoûtante.