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    Grand Central
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    Arthur H
    Arthur H

    64 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 septembre 2013
    La plongée dans l'univers de la central nucléaire est fascinante et l'histoire d'amour entre Léa Seydoux et Tahar Rahim est torride. Le tout accompagné d'une flopée d'acteurs remarquables comme Olivier Gourmet ou Denis Menochet.
    une petite merveille à découvrir de toute urgence !
    jeanjak
    jeanjak

    4 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2014
    Bluffé! Des comédiens (Tahar Rahim au niveau d'un prophète! Dennis Menochet premier grand rôle!!) a la musique en passant par l'image tout est Grand dans Grand Central. Et ce qu'on apprend sur les travailleurs des centrales est incroyable. Une originalité générale bien trop rare au cinéma ces derniers temps!
    JotaB
    JotaB

    5 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juin 2013
    Vu en avant-première hier soir. Le film présente des interêts à plusieurs égards. Dejà la vie dans la centrale nucléaire est très bien retranscrite, le risque, le bruit, cela crée une ambiance oppressante. Ensuite la relation entre les ouvriers dans ce camping fait très Ken Loach avec ces personnages à la fois rustres mais aussi solidaires, pleins de vie et attachants. Il se dégage des scènes drôles (surtout de la part des 2 amis) et aussi émouvantes (la chanson avec la guitare, la scène avec la directrice du site qui vient reprocher le management du chef d'équipe). Le problème pour moi, c'est que l'interêt du film ce sont ces 2 éléments, à savoir le décor et les personnages secondaires tandis que l'histoire principale (la romance), si elle n'est pas inintéressante, ne m'a pas fait pas vibrer, malgré le charme des deux acteurs. On dirait que ce n'est qu'un pretexte, on a du mal à sentir une passion et leur motivation est floue.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 septembre 2013
    D'amour fou et d'eau lourde....
    Implacable plongée dans l'univers nucléaire, ce nouveau film de la cinéaste française entrelace les fusions les plus dévorantes, industrie, sexe, nuit, prolétariat, nature....
    Rebecca Zlotowski nous a sidéré en 2012 avec "Belle épine" et Léa Seydoux qui y jouait une ado livrée à elle-même et tributaire de parents fantomatiques. Elle y a aussi capté le génie d'un lieu ténébreux à souhait - le circuit des "bikers" à Rungis, près de Paris - en mixant amour, solitude et beaucoup de mélancolie. Avec Grand Central, elle nous fait explorer unlieu tout aussi mystérieux et aussi anxiogène que les mines du temps de Zola. En dépit de son titre aux consonances étatsuniennes, le film nous véhicule dans une centrale nucléaire française (vraisemblablement l'une des trois centrales de la vallée du Rhône - Saint-Alban, Cruas, Tricastin - alors que c'est une centrale autrichienne jamais mise ne service qui a servi de décor pour le film). et dans le petit monde des moins-que-rien qui gravitent autour d'elle et qui, sans contrat déterminé, assument maintenance, assainissement et décontamination à l'intérieur des enceintes de confinement, tout près du coeur du réacteur nucléaire, là où les eaux des circuits barbotent pour absorber les neutrons et générer les vapeurs adéquates, là où les doses radioactives sont le splus fortes.
    Avec Gaëlle Macé, sa scénariste attitrée, Rebecca Zlotowski a dû penser au percutant roman d'Elisabeth Filhol, "La Centrale" (éditions P.O.L., 2010), une des rares fictions française qui s'empare des réalités de l'industrie nucléaire. La cinéaste est aussi pionnière quand elle filme une passion d'amour à l'ombre des tours nucléaires. Depuis 1959 et "Hiroshima, mon amour" d'Alain resnais et marguerite Duras, le cinéma français a perdu les atomes crochus qu'il pouvait avoir avec une économie régulièrement remise en cause. "Grand Central" renoue ainsi avec un film majeur qui a ouvert quelques voies du cinéma moderne.
    Rebecca Zlotowski a-t-elle également retrouvé "Casque d'or" (1952) de Jacques Becker? Rien n'est moins improbable. Simone Signoret, malgré le noir et blanc, y est aussi éclatante que la solaire Karole du "Grand Central". Et son amant (joué par Serge Reggiani) est un voyou incandescent nommé Manda. Celui que Karole (Léa Seydoux) emballe dès le premier quart d'heure est un garçon rieur et volontaire qui s'appelle aussi Manda mais se prénomme plus banalement Gary (Tahar Rahim). Il cherche à s'en sortir coûte que coûte, gagner de l'argent, trouver une famille et cesser simplement de survivre. Il se plie à une équipe que chapeaute un chef abrupt quoique prévenant (superbe Olivier Gourmet!) et s'attache à la communauté de ses collègues acculés à vivre entre la centrale, le mobile-home et un bar aussi glauque que chaleureux.
    Rebecca Zlotowski nous emballe d'idoine manière. C'est comme si elle frottait l'histoire d'amour de Karole et de Gary contre anfractuosités de la centrale qui se déploie comme une succession aveuglante de cuves, de sas, de couloirs, de douches, de guichets, de passerelles. Karole et Gary brûlent dans la lumière, dans les herbes généreuses ou dans la nuit ondoyée par la rivière complice, sur une barque qui fait cap sur une obscure fission. A la centrale, la blancheur é"touffe toute effusion. La peur surgit partout, entre les mots, dans les regards. Ce seatr l'ultime mot de Karole. Alors que la contamination fait son travail. Sur la peau des hommes et des femmes. Dans leur corps chahuté par le désir, la jalousie etl'urgence de vivre.
    Léa Seydoux et Tahar Rahim - risquons le mot! - irradient tout le film. Avec leur fragilité et leur fébrilité, ils lui inoculent ce délicat poison qu'est le "mélo" quand il n' a rien de lacrymal. Rebecca Zlotowski y veille sans cesse. Son film est immense. Plein d'énergie, de violence et de douceur. On ne l'oubliera pas de sitôt.
    Manfred Enery (alias Fernand-Joseph Meyer)/ "Le Jeudi" du 5 septembre 2013/ hebdomaire de Luxembourg
    tvb58
    tvb58

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 août 2013
    Beau film dur et âpre. L'intensité monte au fil de l'évolution de l'histoire. Gary combatif qui découvre le monde du travail précaire, milieu dur mais solidaire qui devient sa nouvelle famille, sa passion pour Karole et les belles scènes d'amour tendres et passionnées, le danger dans la centrale, l'affrontement avec Tony. Les scènes dans la centrale sont magistralement bien tournées, la musique est envoûtante et oppressante. L'évolution de l'amour que karole porte à Gary est jouée tout en finesse par Léa Seydoux et j'ai adoré la sensibilité à fleur de peau de Tahar Rahim. Une belle histoire forte et sensible. Et puis aussi un grand bravo aux seconds rôles Olivier Gourmet et Denis Ménochet.
    Louis Morel
    Louis Morel

    46 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mai 2013
    Dès l'ouverture, le ton est annoncé : un film français simple, juste et subtile, un peu lent mais magnifique. L'originalité de la situation est renforcée par l'atypique danger nucléaire, rarement vu au cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 25 mai 2013
    Un film raté et sans intérêt, la réalisatrice ayant eu du mal à se décider sur l'orientation à prendre, entre une histoire avec pour toile de fond une centrale nucléaire et une histoire d'"amour" entre Léa Seydoux et Tahar Rahim.... On s'ennuie très très vite et on est heureux de retrouver l'air du dehors....!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 mai 2013
    Premier film vu à Cannes, he bien cela ne fût pas terrible du tout ! Quid d'une histoire crédible ? De quelque chose à raconter ? D'autre chose qu'un réseau bien fourni pour faire un film ? ASSEZ ! Heureusement que la nouvelle génération vue dans les compétitions dites inférieures se démène comme un beau diable. Pas de problème à resquiller voire zapper tout court, Grand Central je ne prendrai pas ton train.
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