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Un visiteur
2,0
Publiée le 18 septembre 2013
Un film basée sur une métaphore (l'amour = nucléaire) et qui n'arrive pas à sortir de son symbolisme lourdingue. L'interprétation de comédiens n'aide hélas pas non plus à rentrer dans cette histoire.
J'ai été voir ce film car j' aime bien "tahar rahim" en général. La franchement, j'ai pas du tout aimé ce film. En effet, je me suis ennuyé ferme durant toute la projection. Un scénario bidon,acteurs sans intérêt. En gros il se passe peu voir rien du tout. A mon goût à éviter. Il sera vite dans les oubliettes.
Même si c'est parfois un peu lent, le plus intéressant selon moi dans ce film est qu'il montre la dureté des conditions de travail dans le nucléaire, les risques pris sans qu'il n'y ait de véritable considération, et la peur du lendemain pour les concernés et les proches. Quant à l'histoire d'amour, j'ai l'impression qu'on a tenté de faire un lien / un parallèle avec le reste (problème du nucléaire) mais du coup ça fait plutôt "pschiit" et on ne comprend pas tout à fait la logique du film.
On se force à aller voir ce genre de film, pas vraiment glamour sur le papier, rassuré par les critiques dithyrambiques et unanimes. Et là, c'est le drame : un navet sans originalité, des acteurs incapables de donner corps à leurs rôles sans profondeur, un scénario digne de plus belle la vie. Bref on s'emmerde. Le petit monde du cinéma français a besoin d'une révolution, on touche le fond !
Au cœur de la centrale, avec ses travailleurs "de base", pas vraiment ceux auxquels on pense de prime abord dans cet univers hautement scientifique. Quant aux deux amants, on hésite entre plan cul et histoire d'amour. Mais c'est pas très grave, l'essentiel, c'est la centrale. Reste à savoir si c'est comme ça dans la vraie vie…
"Grand Central" crée à coup sûr un profond malaise avec le nucléaire comme toile de fond qui ronge complètement tous ces hommes qui essaient envers et contre tout de construire une vie amoureuse, une vie de famille même si l'amitié glisse vers la trahison et la rivalité. On frémit, on s'angoisse à chaque geste, chaque pas dès que la centrale nucléaire referme ses griffes sur ces cobayes exposés à tous les dangers et ceci dans le mépris le plus total de leur hiérarchie ! Car ce réacteur trou béant tellement présent et réel tout au long du film semble l'élément central en devenant presque vivant, tel un individu monstrueux à lui seul ! Si bien que le cadre de vie et même la vie tout court de ces employés est toujours liée à cette présence insidieuse comme s'ils étaient pris dans une toile d'araignée impitoyable... Les démêlés amoureux de nos deux héros auxquels on assiste pour l'histoire du film, apparaissent ainsi presque en décalage, voire même dérisoires tout en ayant malgré tout une grande importance face à ce danger imminent et permanent... Tahar Rahim joue avec une grande retenue ce rôle difficile en étant accompagné d'Olivier Gourmet toujours aussi saisissant de force et de vérité ! Un grand film dont on ressort chamboulé, inquiet et même irradié jusqu'à la nausée...
Intéressant de rentrer dans la vie des travailleurs de centrales, rythmée par ces nettoyages et purifications incessants qui démontrent l'inanité de ce mode de production d'énergie. A part le quotidien de ces travailleurs sous-traitants d'EDF, l'histoire d'amour est banale et on tombe un peu dans les standards de films français du genre. Globalement, le film est quand même intéressant
L'histoire d'amour, comment dire... électrique!? Jeu de mots mis de côté, Grand Central n'est pas seulement grand dans le texte, il est aussi à l'image. Réalisation soignée, scénario ficelé à point. Léa Seydoux confirme, Tahar Rahim sur la même lignée. Deux acteurs faisant des choix judicieux, un poil risqués. Honnêtement, bravo à eux. *TOP 6 FILM 2013*
Un sujet social intéressant sur le travail dangereux au sein d'une centrale nucléaire et des acteurs percutants (Olivier Gourmet, Tahar Rahim). Le contexte assez inédit et la mise en tension permet à "Grand Central" de retenir l'attention.
Si l'atmosphère oppressante et les personnages nous embarque dans leur quotidien, le film reste bancal sur plusieurs aspects. Le scénario ne sait pas toujours quoi raconter et comble avec une intrigue amoureuse très maladroite, presque superflue. L'enjeu passionnel n'est pas puissant et ne transmet pas de grande émotion, contrairement à la critique sociale beaucoup plus percutante sur les conditions dangereuses de travail.
Une incursion intéressante chez les ouvriers du nucléaire, beaucoup moins sur la partie sentimentale.
Encore une discordance entre les critiques pro. et les spectateurs ! Actuellement 1 étoile mais je pense que l'écart va se creuser. Il faudra bien, un jour qu'on essaie d'expliquer cette différence. Pour moi c'est du télé film.....Histoire simple, sentiments caricaturaux des personnages, documentaire sur les centrales nucléaires naïf utilisation de toutes les qualités de Léa Seydoux....,
Au vu des critiques lors de son passage à Cannes, je suis allée voir ce film pleine d'espoir. Hélas, ce long métrage parait être en fait un court métrage inutilement étendu à une durée supérieure. Le film traine donc en longueur. Dommage et vraiment déçue.
Rebecca Zlotowski réunit dans Grand Central deux acteurs français qui ont le vent en poupe : Léa Seydoux et Tahar Rahim (étoile montante depuis son interprétation très remarquée dans Un Prophète de Jacques Audiard). De plus, le pitch de ce long métrage hexagonal avait tout de quoi émoustillé en amont la critique puisqu'il est question d'une romance à trois ambiguë, contradictoire avec pour toile de fond le dur labeur au sein d'une centrale nucléaire. Formidable opportunité donc pour les acteurs d'exprimer tout leur talent, d'exposer les différentes facettes de leur jeu dans cette histoire d'amour faite de faux-semblants, de doutes et de passions réprimées. Cependant, outre une originalité indéniable notamment en ce qui concerne le contexte géographique et les notions gravitant autour du leitmotiv sous-jacent du film (à savoir l'amour) comme par exemple le parallèle intéressant existant entre les radiations amoureuses et les radiations nucléaires (invisibles, détruisant petit l'individu de l'intérieur et indélébiles), Grand Central demeure en quelque sorte inaccessible empêchant à l'émotion de jaillir pleinement et de toucher le spectateur, la faute sans doute à des personnages trop peu attachants et difficilement compréhensibles. Même si cela ne remet en aucun cas en doute la qualité de la prestation des deux principaux protagonistes, extrêmement convaincants en marginaux brisés (mention spéciale à Léa Seydoux, littéralement bluffante, et à Olivier Gourmet qui interprète un second rôle que l'on aurait aimé apercevoir davantage). Par conséquent, Grand Central s'apparente à une déception, la fin nous laissant de plus sur notre faim, car la grande sobriété de la mise en scène neutralise l'émotion, évidemment violente mais trop contenue, ce qui est malheureusement vital dans ce genre de production malgré la partition très juste des acteurs et la volonté évidente de Rebecca Zlotowski de se démarquer d'une romance traditionnelle même si elle en reprend de nombreux codes (incertitudes des sentiments, histoire d'amour liant un trio...).
Rebecca Zlotowski choisit pour Grand Central un cadre encore très peu utilisé au cinéma et pourtant très présent dans l'actualité, à savoir une centrale nucléaire. Je ne suis pas expert sur le sujet et je ne sais donc pas si c'est fidèle à la réalité mais c'est très intéressant et ça fait froid dans le dos. J'ai beaucoup aimé la réalisation avec beaucoup de messages qui passent dans le silence que cela soit sur le thème des centrales nucléaires ou que cela soit dans l'histoire d'amour qui lie les deux protagonistes. Ça parle beaucoup avec des regards et des gestes, on sent une grande complicité entre Tahar Rahim et Léa Seydoux qui sont définitivement deux des plus grands acteurs de leur génération.