The Raid 2 : Quand l’ultra-violence devient un ballet chorégraphié
Alors là, The Raid 2 te met direct dans l’ambiance : t’as pas le temps de t’asseoir que ça commence déjà à distribuer des beignes comme si c’était Black Friday dans un magasin de poings dans la gueule. Gareth Evans a visiblement décidé que The Raid premier du nom, c’était pour les fillettes. Là, il passe en mode "gangster indonésien sous stéroïdes", et ça se sent. Les scènes de baston sont des poèmes de violence : chaque coup, c’est de l’art martial à la sauce ketchup, et je te garantis que t’en ressortiras avec les tripes qui tremblent.
Tu pensais que Neo savait se battre ? Mon gars, après The Raid 2, Neo, c’est une majorette. Ici, chaque baston est millimétrée comme un combat de Street Fighter où chaque coup te fait mal. Iko Uwais enchaîne les combos plus vite qu’un tournoi d’eSports. Entre la Hammer Girl qui te ferait regretter d’avoir jamais possédé un marteau et Baseball Batman, qui frappe mieux qu’un Yankee sous dopage, on est en pleine masterclass de chorégraphie. C’est fluide, c’est mortel, et si tu loupes une scène, t’as raté un cours magistral de violence.
Alors, soyons clairs : on n’est pas là pour la poésie. L’histoire, c’est simple : Rama infiltre la mafia, et puis voilà, c’est parti pour deux heures de mandales intergalactiques. Le scénar est certes plus élaboré que dans le premier, mais ne va pas chercher des thèses philosophiques à la Inception. On est là pour voir du sang, de la baston, et des mafieux se faire découper comme dans un épisode de Narcos sous testostérone.
Si t’aimes les histoires de mafia, The Raid 2 t’en donne pour ton argent. T’as l’impression d’être en plein milieu d’un GTA Jakarta Edition avec des Yakuza en furie. Chaque gang veut son bout de gâteau, et le pauvre Rama se retrouve au milieu de ce joyeux bordel à essayer de survivre. Entre complots, trahisons et balles qui sifflent, tu te dis que la retraite anticipée, ça aurait été une meilleure option pour lui. Mais bon, faut bien que le film dure plus de 30 minutes, hein.
Le réal, Gareth Evans, t’offre ici des plans-séquences d’une pureté cristalline. Chaque baston, chaque fusillade est orchestrée comme un opéra de violence. Les chorégraphies sont millimétrées et tu te surprends à te demander comment le mec a fait pour filmer des scènes aussi fluides. Si Tarantino regardait ça, il mettrait direct son cigare de côté pour prendre des notes. Entre la caméra qui virevolte et les décors qui explosent, c’est un feu d’artifice visuel.
The Raid 2, c’est LE film d’action ultime. Gareth Evans te balance un chef-d'œuvre brutal, sanglant et magnifiquement chorégraphié. Les scènes d’action sont tellement bien filmées que même si t’es du genre à pleurer devant Le Roi Lion, tu vas te surprendre à adorer chaque coup. Sérieusement, si t’es pas encore fan de films d’action après ça, on peut plus rien pour toi.
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