Avis sur V/H/S

Bon ok les found footages ont été en grand nombre ces dernières années et peuvent lasser quelque peu les spectateurs, surtout que celui-ci est particulièrement violent dans ses mouvements de caméras, donnant parfois le tournis ou la nausée. Mais bref, il démarre quand même plutôt pas mal avec un premier segment bien maîtrisé et qui reste pour moi le meilleur de tous (ce "je vous aime beaucoup" restera dans ma mémoire). Le 2ème, quoi qu'un peu mou, nous amène vers un twist final plutôt sympa et inattendu. Et puis arrive le 3ème segment, le pire de tous, trop amateur du point de vue des acteurs, de la mise en scène, des dialogues, et des soit disant scènes "gores" (très risibles). Le 4ème est assez bien réalisé, en mode webcam cette fois, avec quelques passages flippants même si très classiques ( spoiler: les enfants-esprits dans la maison encore une fois
), mais l'histoire est à la finale sans intérêt car pas du tout expliquée. Le 5ème est bien maîtrisé techniquement, comme le premier, avec de bons effets spéciaux, mais hélas - encore une fois - l'histoire demeure pas très intéressante et le final bâclé. Quant à l'histoire principale qui enveloppe ses 5 segments, elle comporte bien trop d'incohérences et se termine bien trop brutalement pour pouvoir la savourer. Donc à la finale un sentiment très mitigé, du bon, du moins bon et même du très mauvais. A tenter quand même quand vous n'avez rien d'autre à vous mettre sous la dent...

Afficher l’article original du MAINSTREAM CLUB

Il est peu dire que V/H/S est un des films d'horreur les plus attendus de l'année. Tout juste sortie en VOD aux USA et toujours pas annoncé chez nous, cette anthologie de sketches rassemble quelques-uns des talents les plus prometteurs du genre indépendant aux States. Et qui dit film en plusieurs morceaux dit critique dans le même style...

"Tape 56" d'Adam Wingard

Au départ extrêmement dynamique, le fil rouge de Wingard (A Horrible Way to Die) finit par souffrir de son statut de bouche-trou. Statut qu'il s'impose à lui-même en s'obligeant à ajouter un élément flippant par pastille pour au final ne pas raconter grand-chose de plus qu'un prétexte à amener les autres "cassettes" qui manque de repères (à part le moustachu, impossible de savoir qui est qui et où) et qui finit dans un portnawak soit trop simple soit trop complexe pour être appréhendé correctement. On se dit que ce fil rouge aurait peut-être gagner à ne pas utiliser le gimmick imposé aux autres segments afin d'avoir une identité propre et amener des coupures de style plus franches.

"Amateur Night" de David Bruckner

Cette première histoire est aussi une des plus réussies. Trois mecs très en manque ramènent deux nanas dans leur chambre d'hôtel. La première s'évanouit très vite mais la seconde se révèle bien plus menaçante. Jouant avec ce gadget ultime que sont les lunettes-espion, Bruckner (l'excellent The Signal) met un peu de temps à mettre sa situation en place mais se révèle hautement efficace lorsque celle-ci part en couilles. Les personnages sont aussi bien écrits qu'interprétés (le blond bourré est connement drôle) et le crescendo dans l'horreur est contrôlé avec minutie, jusqu'à un final ahurissant, radical et impossible à voir venir.

"Second Honeymoon" de Ti West

Si là aussi, l'exposition est un peu longuette, Ti West (The Innkeepers) parvient à créer deux protagonistes tangibles avec ce jeune couple partis dans road-trip sur lequel plane une menace encore impalpable. Si on a un peu de mal à gober le twist final, West excelle dans sa cruauté à d'abord distiller des fausses pistes malines, puis à faire débarquer la menace au beau milieu de sa bobine dans une scène qui utilise à merveille la forme imposée de l'exercice. Pour l'histoire, on repassera, mais que l'exécution est virtuose.

"Tuesday the 17th" de Glenn McQuaid

Ce n'est probablement pas un hasard si le segment de McQuaid (I Sell the Dead) a été placé en milieu de métrage, puisqu'il en constitue la partie la plus faiblarde. La caractérisation des personnages et la situation (deux filles et deux mecs vont se baigner dans un lac au milieu d'une forêt) sont très clichés et les deux premiers tiers peinent à accrocher. Une faiblesse rattrapée par une dernière partie qui, après un retournement de situation un peu facile (ça sonne comme un film tourné entre potes), parvient à raviver notre attention en dessinant un ennemi visuellement original qui laisse tomber le film dans le conceptuel.

"The Sick Thing That Happened to Emily When She Was Younger" de Joe Swanberg

La bonne idée de Swanberg ici aura été de tourner son segment comme une succession de conversions par webcam entre un jeune couple éloigné par la distance et secoué par l'appartement hanté de mademoiselle. Un concept amusant et exploité jusqu'au bout qui se révèle être la partie la plus terrifiante du film. Utilisant des moyens vulgarisés bêtement par les Paranormal Activity, Swanberg se fend ici au moins d'une vraie histoire, quitte à partir un peu trop en couilles sur la fin pour toujours convaincre, mais terminant sur une touche d'humour noir cruel. Et les deux acteurs (dont le réalisateur lui-même) sont captivants.

"10/31/98" de Radio Silence

Définitivement le meilleur segment de tous, celui du collectif Radio Silence est vraiment impressionnant. Parce qu'il parvient en peu de scènes à exposer des protagonistes pas (trop) archétypaux et parce qu'il est formellement impressionnant. Le parti-pris d'un scénario dont plusieurs parties resteront inexpliquées fonctionne réellement et le simple fait de donner une part d'héroïsme à cette bande de trentenaires partis fêter Halloween dans une bâtisse inquiétante donne du corps à l'histoire et nous attache à eux. La mise en place visuelle de cette maison qui se retourne contre ses visiteurs est absolument bluffante (les mains qui sortent des murs, les fenêtres qui rétrécissent) et le final tordu et immoral au possible. Tant mieux.

S'il n'est pas la réussite totale souhaitée ni le tournant annoncé dans le genre V/H/S se présente comme une entreprise louable et originale qui permet de nous faire circuler à travers le spectre de l'horreur contemporaine et surtout de prouver que les nouveaux talents à surveiller sont nombreux. Et même si on voit beaucoup de seins gratuitement et que les deux heures sont parfois un peu longuettes, le plaisir de flipper sa maman est bien là.

A la vision de VHS, deux choses frappent l'esprit, l'absence d'histoire (ou presque) et la violence gratuite. C'est du found footage qui nous est proposé et le jeu "caméra à l'épaule" donne parfois un sacré tournis. Le film montre 6 histoires différentes malheureusement dépourvues d'originalité. Rien n'est novateur et même parfois carrément pompé à d'autres films. Les 6 réalisateurs indépendants spécialisés dans le genre épouvante-horreur, tombent dans la facilité. Je montre des seins, des adolescents imbibés ou drogués, du sang, des viscères, etc... Je mixe le tout et hop le tour est joué. Aucun "court-métrage" ne sort finalement du lot, ils sont tous d'un niveau de médiocrité assez semblable. C'est pourquoi je ne m'amuserai pas à les commenter ou à les classer. L'idée semblait pourtant très bonne mais la diversité plombe l'ambiance. Pourquoi ne pas proposer 3 histoires en 2 films et les développer un chouia ? Dans le genre, je conseillerais plutôt la série Fear Itself, pas exceptionnelle mais bien mieux que VHS.

Une grosse daube sans queue ni tête qui a voulu surfer sur le phénomène "Paranormal Activity" mais sans atteindre la cheville de ce dernier.
Une recherche de cassette VHS donnant l'excuse à plusieurs mini-films plus mauvais les uns que les autres, mis à part le dernier peut-être qui relève un peu le niveau.
La bande annonce était alléchante, mais vraiment déçu.....
Aucune sensation de peur pendant tout le film.....

A éviter.... préférez le Projet Blair Witch (qui a aussi inspiré l'un des courts metrage de V/H/S d'ailleurs).

Pas vraiment un film de par sa forme puisqu'on a plusieurs histoires, et on devine que la première contée, en plus du fait qu'elle se répartisse sur tout le film, englobe les autres.
On sent bien que chaque histoire est issue d'un réalisateur différent, mais chacune a son petit truc pour sortir du lot, et au final, on a un ensemble qui fait bien peur étant donné toutes les différentes manières utilisées spoiler: (fantômes, conspiration, paranormal, évènements choquants etc...)
Regardez ce film avant de dormir et c'est des cauchemars assurés! Donc pour un film d'horreur, VHS remplie le contrat, en revanche en temps que film, c'est largement discutable.

Si vous vous attendiez comme moi à voir un film homogène, passez votre chemin! Car V/H/S n'est rien d'autre qu'un film à sketches avec différentes histoires qui n'ont ni queue ni tête et qui n'ont strictement rien à voir les unes avec les autres! Première déception. Ensuite, malgré un synopsis des plus prometteurs, ce film, si on peut appeler ça comme ça, n'est en fait qu'un "found footage new school" de plus et niveau originalité: Passez encore votre chemin! C'est vu et revu, plein de clichés: Nous servir encore des délires de vampires ou des trucs à la Paranormal Activity. Ca va quoi! Deuxième déception. Cette caméra embarquée nous fait plus mal à la tête qu'autre chose. On ne comprend presque rien. Les acteurs (Euh, peut-on parler d'acteurs?) sont très mauvais. C'est beaucoup trop long (presque 2h) et on s'ennuie ferme! Déception et encore déception. Non vraiment, rien ne fonctionne dans ce "V/H/S"! A éviter absolument!

Un blood shaker de tout ce qui dans cette veine a déjà marqué les esprits. Le problème c'est que ça n'a aucun intérêt dès lors qu'il s'agit d'un amoncellement de petits sketches sans unité, sans véritable esprit novateur. Tout ce qu'on voit ici, on l'a déjà vu ailleurs en mieux. Hautement dispensable.

Un excellent found-footage qui ce laisse regarder plutôt facilement. Le concept de plusieurs story dans 1 seul film permet d'avoir à chaque fois une tension réelle, pas besoin d'attendre 40min pour que ça commence à être intéressant ^^ On rentre directement dans le vif du sujet !! Côté frissons, c'est pas mal, j'en attendais peut être un peu plus. Bref, un bon film qui aurait mérité un peu plus de médiatisation !!

Pas trop habitué au found footage, après l'incontournable Projet Blair Witch, l'étonnant Cloverfield et les décevants Paranormal Activity, ce VHS m'a mis une sacré claque! Résultant du mariage des Contes de la Crypte et du DV-Movie, certains se plaignent de devoir "reprendre à zéro" à chaque histoire. Je trouve qu'il s'agit d'une très bonne idée, les réalisateurs (un par histoire) ont bien compris que la faiblesse du found footage était la durée. En effet, il est extrêmement dur d'étirer une histoire "réaliste", caméra à l'épaule sur 90 mn, sans avoir de grosses longueurs. Chaque sketch a sa personnalité propre, et sa durée courte (30 mn) donne un sacré punch. Comme toujours dans le genre, l'angoisse est plus suggérée que vue, un petit détail capté par la caméra par-ci par-là, une phrase en apparence anodine, le sentiment d'être voyeur et d'avoir affaire à de véritables vidéos (crédibilisées par les mouvements de caméra et les petits bugs analogiques et numériques) achèvent de nous captiver. Le jeu d'acteur n'est ni bon, ni mauvais, il est juste ce qu'on attend d'une vidéo "réelle". Enfin l'histoire qui relie ces cinq sketches est accessoire, mais renforce le malaise, sans pour autant empiéter sur les différents extraits. Comment? Pourquoi? Qui? sont les questions que l'on se pose à chaque instant. Ceux qui veulent des réponses se tourneront vers des films d'horreur plus classiques, ceux qui acceptent de ne pas avoir tous les éléments pour savourer uniquement leur effroi se feront plaisir avec cet excellent VHS...

Un film à sketches qui promettait d'aller très loin dans l'épouvante pure, c'était plutôt une bonne nouvelle. La première mauvaise, c'est qu'il est réalisé selon la grande mode du "found footage" (littéralement : enregistrements trouvés) immortalisée par le très surestimé "projet Blair Witch". L'autre, c'est qu'ils s'y sont mis à plusieurs pour étaler le bousin. Ainsi, même si le 2ème et le dernier segments possèdent un indéniable potentiel, je dirai pour être gentil, qu'il existe plusieurs niveaux dans la "mauvaiseté", (même pourr des mecs habituellement talentueux comme Ty West).
Mais pour être tout simplement objectif, la totalité du métrage (près de 2 h, quand même !!) est plombée par cette manière de "filmer" caméra au poing qui rend le machin carrément insupportable. Attendez-vous à un sacré mal de tronche en sortant de la salle et surtout à n'avoir quasiment rien vu des promesses si alléchantes. Found footage, oui... Footage de gueule, assurément.

nul, histoire pas très comprehensible, avec un enchainement de VHS .
sur dosage de violence, les 3/4 de l'action est dans le noir...

Manque d'explication mais au delà de ça les histoires vidéo sont très intéressante, gore et angoissant ce film filmé en found footage est loin d’être mauvais !
Sinon quelques incohérence: des smartphones alors qu'ils filment en VHS et non en numérique, donc a l’époque les smartphone n'exister pas, sinon comment le chat vidéo se retrouve sur K7 et pourquoi ne pas avoir pris des CD's ?! enfin quelques incohérence excusable, un film à voir sans chercher le pourquoi du comment !

"V/H/S" avait sur le papier de quoi allécher : film omnibus + found footage + fantastique/horreur. En plus, beaucoup de festivals et de revues spécialisées en parlèrent en bons termes. Son succès aux USA fut tel qu’une suite fut mise directement en chantier !! Malheureusement je ne comprends pas un tel engouement tant l’objet apparaît à mes yeux comme un pétard mouillé. Il est totalement irrégulier et comporte plus de médiocrité que de fulgurance.
Passons sur le film conducteur entre tous les sketchs, "Tape 56", qui est sympa dans l’ensemble mais dont le montage et les transitions très très très approximatifs font grincer des dents. Le 1er sketch, "Amateur Night" de David Bruckner, demeure très sympa : sorte de "American Pie" virant au cauchemar, il nous met en bouche (avec un peu de gore même : vive le "sexe" ! ^^) pour la suite. Malheureusement, la suite est moins réjouissante : "Second Honeymoon" de Ti West est d’autant plus frustrant que c’était celui que j’attendais le plus tant Ti West m’avait enchanté avec ses "House Of The Devil" et "The Innkeepers". Mais Ti West n’est pas à la hauteur : son segment est totalement insignifiant et vide d’intérêt. Il est même moins intéressant que son modeste "Cabin Fever 2". Passons au 3ème sketch, "Tuesday The 17th" de Glenn McQuaid, qui rattrape le précédent : on y suit une bande de 4 jeunes se rendant en forêt (trop cliché ?), forêt cachant un sombre secret. Agréable surprise, ce segment aurait tout de même mérité d’être mieux développé. Le 4ème sketch, "The Sick Thing That Happened To Emily When She Was Younger" (un peu long comme titre n’est-il pas ?!) de Joe Swanberg, est lui aussi intéressant mais uniquement pour son scénario que pour ses effets spéciaux plus que modestes. Ce segment a le mérite de nous réveiller en nous proposant deux demoiselles nous montrant leur jolis seins (Helen Rogers qui joue le rôle d’Emily est d’ailleurs LA bonne surprise du casting : j’ai hâte de la revoir dans un vrai rôle). Enfin le film se termine sur son meilleur segment, le sketch qui vaut à lui seul la vision de V/H/S : "10/31/98" de Radio Silence (collectif de 4 réals) qui est tout bonnement excellent : on suit une bande de potes qui doivent rejoindre un des leurs et ils tombent dans une maison où a lieu un drôle de rituel. Véritable bombe du film, ce segment est fort par son ambiance, son revirement de situation bourrin et surtout des effets spéciaux à couper le souffle !! Cela mériterait une vraie transposition en long-métrage (en oubliant le côté found footage qui nuit à la lisibilité).
Voilà, "V/H/S" est plutôt une déception et, si il est une bonne idée à la base, le concept du found footage en qualité VHS est un soufflet retombant très vite tant la qualité VHS fout en l’air la visibilité. Je suis d’ores et déjà assez refroidit à l’idée de voir "V/H/S 2"…Par contre j’ai vraiment hâte de revoir Helen Rogers ainsi que le collectif Radio Silence qui a un sacré potentiel !!

Étonnant de voir des critiques moyennes voir bonnes ! (?) pour un film aussi mauvais. Si la petite originalité de faire revivre le "found footage" (çà fait bien de le dire ...) après "Blair Witch", les "Paranormal", "Chronicle" et enfin "Chroniques de Tchernobyl". Et surtout le "caméra à l'épaule" façon "Rec" ou "Cloverfield" (Etc...), force est de constater que le pari est perdu ici ! Que c'est mauvais !
Un manque cruel de créativité, l’horrifique n'est que dans sur sur-ajout qui ne sert à rien, le bruit de l'image à outrance distrait plus le spectateur qu'autres choses et les scénettes sont bien pauvres.
Bref, un pseudo buzz pour ado. A éviter ! 1.5/5 juste pour quelques effets !!!

Sûrement l'un des found footage les plus bizarres de ces dernières années... Sauf qu'ici, je ne sais pas sur quoi le film a voulu miser. Les histoires sont vraiment très inégales, pour moi le premier court-métrage et le dernier valent vraiment le coup, la réalisation est de mauvaise qualité et repose surtout sur les mouvements de caméra. Au moins au niveau des acteurs pour une fois ça se maintient. Alors oui on flippe sur certains passages et même on sursaute parfois mais on s'ennuie aussi beaucoup ! Il y a vraiment trop de temps mort et de longueur pendant le film, en gros on a 10minutes d'introduction et de scènes inutiles pour chaque "films" et en gros 2 à 3 minutes d'horreur. Mais on peut quand même reconnaître l'effort mis sur les effets spéciaux (dans le dernier film, les effets spéciaux sont mieux fait que dans Grave Encounters) et sur les scènes gore qui sont vraiment réalistes. Au final, dommage, il y avait de l'idée, de bons acteurs mais trop d'inégalité et trop de longueur finissent par tuer le film.