Ce film sait marier à la perfection la magie et la beauté, ne laisse pas indifférent, vu le nombre de critiques de
spectateurs !
C'est, en premier lieu, révélateur, et c'est déjà une victoire.
L'histoire, qui est d'abord un conte, se joue sur plusieurs centaines d'années, avec, en fond, des lieux enchantés, un château maudit, des costumes superbes d'époque, et les dialogues entre la Belle (Léa Seydoux) et la Bête (Vincent Cassel) sont aussi très bien faits.
Tout se mêle et s'emmêle, le passé règle ses comptes au présent, et, toujours, le féérique nous entraîne plus loin...
La musique n'est pas en reste non plus, élégante et évanescente, au moment où il le faut.
Notamment dans l'ancienne salle de bal, en ruines, quand la Belle et la Bête valsent.
Les instruments de musique, dont des violons, déposés au sol, comme abandonnés depuis belle lurette, éclairés par intermittence, les tentures se soulevant sous l'effet d'un vent magique...
C'est un moyen très agréable de rêver à l'impossible, parce que les acteurs et actrices sont en chair et en os, contrairement à un dessin animé.
Et quand on regarde ce genre de film, on doit bien se douter que l'on va voir la romance se mêler à l'innocence.
C'est beau, et ce n'est pas étonnant que certains et certaines critiquent, surtout quand on voit à quel point la Belle est
vraiment belle...